Bonjour SamEst-Motorcycles a écrit : 13 sept. 2025, 22:41SamFz a écrit : 13 sept. 2025, 19:39 Mercredi, réveil 7h, c'est que nous ne sommes pas du coin et qu'il y a de la route à parcourir.
Le temps de petit-déjeuner, plier les affaires, contrôler le niveau d'huile et nous sommes partis en direction de Belfort pour acheter des ampoules de veille / stop pour le side de Guernot dont l'une d'elles avait décidé de ne pas poursuite l'aventure.
Il nous fallait trouver le casse-croûte du midi et en passant devant une boutique au milieu de nulle part, nous avons eu le même déclic, faut s'arrêter là !
Excellent traiteur, produits maison et du terroir !
L'un des bouchers qui officiait en arrière boutique, attiré par le bruit sort et engage la conversation. Il possédait un BFG 1300, nous voir lui rappelle des souvenirs et provoque des envies de reprendre...![]()
Nous reprenons la route et traversons le Rhin à hauteur de Chalampé, juste avant la frontière franco-allemande et déjeunons.
Le temps est clément avec une température fort agréable pour rouler. C'est tout bon.
La frontière passe et nous engageons le 1er col allemand pour un arrêt à son sommet : Mülheim.
Encore des curieux !![]()
S'en suivront des routes magnifiques en direction du lac de Constance où nous dormirons ce soir.
La campagne allemande est magnifique. Pour moi, les plus belles routes que nous avons parcouru sur ces 10 jours !
Nous croiserons également des jeunes et des adultes en tenue traditionnelle dans quelques villages : magnifique !
Mais j'aurai ma 1ere chauffe moteur m'obligeant à nous arrêter en pleine côte dans une zone de chantier...
Dans l'après-midi et suivant notre rythme, je consultais les campings à notre portée et les appelai pour connaître leur disponibilité et les modalités d'accès car en Allemagne, comme en Autriche, les réceptions ferment de bonne heure. Une confirmation par mail de ma part est souvent requise.Je profite du récit de cette chauffe moteur pour faire un aparté technique "température moteur et utilisation".
Je pose le contexte : moteur 850cc, carbu Mikuni à boisseau plat, admission directe, sonde de température au cul du carter dhuile de 3l et équipage + moi pesés à 820 kg !
Il m'aura fallu 2400km sur les 2850 pour comprendre le fonctionnement du moteur et l'incidence du régime sur MON moteur.
En effet, m'obstiner à tourner à 3000 tr/minutes fait chauffer inexorablement le moteur à plus de 100° et provoque la surchauffe en montée et en descente.
Dans les montées, pas la peine d'expliquer, c'est évident !
Par contre pour les descentes, c'est assez suprenant car rouler avec le frein moteur, chauffe au même titre que la montée ! J'ai donc tout descendu en 4ème systématiquement, à la limite du sous-régime, les freins de la laponette aidant grandement dans les épingles et ne rétrogradant que pour les relances.
Mais, contre toute attente, rester en ville au ralenti fait systématiquement tomber la température, il n'y a que moi qui ait chaud dans ces situations !
Sur une centaine de km d'essais de différents régimes et type de routes, j'en ai déduit que rouler en-dessous des 2800tr est radical !
La température reste en-dessous de 80° quelque soit le dénivelé.
Mais je n'ai pas pu tester sur des pentes à plus de 10% car elles étaient déjà passées (18% pour la plus importante...)
Il me reste à confirmer ces essais "à vide", hors périple avant d'entreprendre l'installation du radiateur d'huile.
Après cette "analyse", je reprend mon récit.
Vue au levé du soleil le jeudi matin, depuis la plage du camping, dans les abords de friedrichshafen.
J'avais prévu la visite du musée Zeppelin ce jeudi matin et à notre départ, un
ballon survole le lac de Constance. Majestueux.
Aux abords du musée, nous trouverons facilement à nous stationner.
Je recommande la visite, l'histoire est intéressante et les vestiges impressionnantes.
Pas mal de photos prises lors de cette visite.
Ensuite, une traversée du centre, à pieds, pour trouver une boulangerie et un snack, histoire de manger sur le pouce le temps de retourner aux sides.
Puis direction, notre camping du soir, installation, popotes et franches rigolades !
Anecdote :
Malgré un soirée plutôt douce, nous aurons une voie d'eau en début de nuit.
Guernot dort dans le auvent et moi dans le laponette, porte entreouverte.
Je m'endors très tôt (21h30 ...) quand à 23h30 Guernot me réveille, y a de l'eau sur le sol du auvent et une grosse poche d'eau sur le sol du auvent et il flotte dru dehors ...
Bref, j'ouvre la porte de la laponette, du auvent et sors en slip, la veste de moto sur le dos et claquettes sous la flotte pour vider les poches d'eau qui se sont formées et adapter les tendeurs et la toile qui coiffe la laponette.
Sauf qu'en ouvrant la porte de la laponette, j'avais accumulé de l'eau qui s'est vidée sur Guernot à la fermeture
Bon, là, on en rigole mais sur le moment, on n'a pas trop rigolé ... bref, il a écopé un moment puis s'est recouché, il n'y aura plus d'autre soucis sur cette nuit !
Du pur bonheur, une route excellente qui me remémore le fait que je n'étais ni ivre ni hypnotisé lorsque je traversais l'Allemagne par ses routes de campagne : c'est vraiment beau quasi partout...
Tu sais ton histoire de température, j'avais laissé tombé car cela me rendait dingue. Du coup, cylindres de la mort, carter de 6 litres et basta !![]()
Les surprises de la soirée, j'y avais goûté aussi, ce qui m'avais amené à renforcer l'armature du super-auvent, qui n'a pas résisté tout de même à une tempête en Ecosse...sauf un soir où je n'ai pas compris comment u hérisson est rentré dans la Laponette..., que j'ai retrouvé en pleine nuit !
Ton récit est passionnant : on y est, chapeau !
PS : au Musée...la technologie allemande, quand même hein ?? J'admire.
Merci pour le partage
Quel plaisir de vous suivre tous les deux dans votre trip.