Parce que les cornes sont bien fixées...surtout celles des cocus !Guy & Claudette a écrit :Et pourquoi dit-on "à décorner les boeufs"........Est-Motorcycles a écrit :Vent à décorner les boeufs en Auvergne
ISLANDE DE GLACE et de FEU : la route...
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Est-Motorcycles
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Une ex-petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
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JeanPa
Bonsoir,Est-Motorcycles a écrit :Parce que les cornes sont bien fixées...surtout celles des cocus !Guy & Claudette a écrit :Et pourquoi dit-on "à décorner les boeufs"........Est-Motorcycles a écrit :Vent à décorner les boeufs en Auvergnecad les nôtres !
:lol:
Autrefois, lorsque on voulait enlever les cornes des boeufs, on opérait un jour de vent. Celui-ci empêchait les mouches de se poser, et ainsi de venir pondre dans la plaie, et provoquer des myases et autre réjouissances. Donc, les jours de vent on pouvait décorner sans risque...
Sous toute réserve...:B
Myase ? gogol+ image=> à regarder au p'tit dèj, le matin .
En tant que proprio d'un cheptel de.......deux moutons (d'Ouesssant), c'est une chose que je surveille.
D'ailleurs, les Féroés, n'était-ce pas l'île au moutons ?
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geuledebois
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mais, dans le monde (grand et demi) on dit celles des cossus......IMZ81036 a écrit :en Charente on dit " à décorner les cocus !!!! ":D
Dernière modification par geuledebois le 18 oct. 2012, 20:20, modifié 1 fois.
Jawa pas vite, MAIS Jawa loin...
" SI UN IMPOT SUR LA CONNERIE EXISTAIT, L’ÉTAT S'AUTOFINANCERAIT".
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Est-Motorcycles
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Aller, c'est décidé...après ce pantagruélique repas, je prends une barquette dotée d'un petit moeur thermique de 5CV...15 balles de l'heure, pas cher...
Bon, vu le poids du bonhomme, monter dans la barquette est assez scabreux mais, une fois en place et sans trop bouger on peut y aller.
C'est parti mon kiki, go, je vous amène !
Heueueueu...on voit bien quand même que la barquette lève du nez cause gros cul hein...Trois p'tits tours pour voir comment se comporte l'engin et c'est parti.
On est ivre : ivre de ces luminosités variables à chaque angle, ivre de l'odeur de l'eau poissonneuse, ivre d'être entouré de montagnes puissantes...
Je file à mi-régime, doucement, vers le large et ce qui est remarquable, c'est la différence terrible qui marque la vision de la mer au sol et la vision des maisons de la mer...Rien à voir, on est perdu.
Bernos m'avait dit par sms que Michel 50 s'était cassé avec son voilier. Je pensais à lui, à son bonheur intime et profond alors partagé de fendre la mer avec le vent et la voile quand, naviguant vers le large, je vis ce formidable bateau de pêche, qui est "petit" par rapport à certains :
J'étais trés impressionné : ce "tas de ferraille" dégage une puissance en manifestant le génie de l'homme...Oh la la !
Je le longe et, lorsque je m'approche de trop près - je voulais voir la peinture impeccable - un petite sirène sur le bateau sifflait comme pour me dire de m'éloigner.
Oh nom de Zeus, c'est beau, solide et comme les chutes d'eau, ça attire comme un aimant...
Yeeee le raffiot ! Avec cette odeur de poisson frais, ce silence juste fendu par le ronronnement du petit 2 temps du moteur, doudou, feutré, quel bonheur !
Il te prend des ailes, des psychos genre Capitaine Nemo, tu t'y crois, comme un môme tu es le pourfendeur des mers et go, vers le large moteur à fond, un sursaut d'adrénaline..."pourquoi pas moi aussi"...
Tu te baisses pour prendre le profil mob 50cc Flandria à fond, casquette baissée, nez au vent pour ne pas être freiné par le vent, au taquet le 2 Temps à 8000...whouaaaaaaaaa
Maiaiaiaiais avant le sortir du fjord, la houle de la mer pourtant calme te rappelle que tu n'es qu'un petit branleur : la coquille commence à osciller sérieux sur le mètre de houle douce, tu te fais doubler raz le niveau de l'eau par un espèce de poiscaille long de 2 mètres qui te donne l'impression de faire du surplace.
Tu ralentis pour stopper. Ca tangue, y'a des poissons de partout et tu regardes le fond de l'eau sans le voir, en étant attiré par un autre vortex.
Sachant ce que j'avais déjà vécu avec d'autres vortex, je déclinais l'expérience et, de plus, la même chose m'était arrivé au milieu du lac de Titisee en regardant m'eau : une tête piquée dans l'eau car irrémédiablement attiré par le fond.
Fort de ce rappel d'expérience, je rejoignais fisa, pas fier, les eaux "normales" en pensant à Michel-le-courageux qui continuait, lui...
Je me sentais alors confiant aux même endroits où une heure avant j'avais peur, comme si j'avais bravé quelque chose: un dépassement de plus...comme avec le side...
Mais aaaaahhhhh en rentrant, encore un coup fou : subitement la mer devint huile, la luminosité change d'une seul coup MAIS j'étais prévenu avec les "dzzzinining", je me préparais et ça n'a pas loupé : dzzzzininining ! P'tin, un éclair magnétique sur la flotte !
Tout change, les perceptions, les odeurs - comme de l'ozone - , l'eau figée comme de la glace...quelle expérience !
Bon, là je rentre, ça va, c'est plein, je ne sais pas quelle heure il est.
J'arrive au ponton, descends de la barquette et les guiboles tremblent, comme quand on a 16 ans et qu'on essaie un Gus Kuhn piqué 5 mn à un grand frère.
Je m'assieds au banc, déguste une aquavit tirée du coffre du side, en silence...
Je regarde le paysage complètement vissé, en retenant presque le souffle.
Mais...qu'est-ce que c'est que ce pays dans lequel c'est la nature qui dirige et pas comme ailleurs, l'homme qui manie la nature ?
Pourquoi c'est comme ça ici ?
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour trouver cette magie ?
...
Bon, vu le poids du bonhomme, monter dans la barquette est assez scabreux mais, une fois en place et sans trop bouger on peut y aller.
C'est parti mon kiki, go, je vous amène !
Heueueueu...on voit bien quand même que la barquette lève du nez cause gros cul hein...Trois p'tits tours pour voir comment se comporte l'engin et c'est parti.
On est ivre : ivre de ces luminosités variables à chaque angle, ivre de l'odeur de l'eau poissonneuse, ivre d'être entouré de montagnes puissantes...
Je file à mi-régime, doucement, vers le large et ce qui est remarquable, c'est la différence terrible qui marque la vision de la mer au sol et la vision des maisons de la mer...Rien à voir, on est perdu.
Bernos m'avait dit par sms que Michel 50 s'était cassé avec son voilier. Je pensais à lui, à son bonheur intime et profond alors partagé de fendre la mer avec le vent et la voile quand, naviguant vers le large, je vis ce formidable bateau de pêche, qui est "petit" par rapport à certains :
J'étais trés impressionné : ce "tas de ferraille" dégage une puissance en manifestant le génie de l'homme...Oh la la !
Je le longe et, lorsque je m'approche de trop près - je voulais voir la peinture impeccable - un petite sirène sur le bateau sifflait comme pour me dire de m'éloigner.
Oh nom de Zeus, c'est beau, solide et comme les chutes d'eau, ça attire comme un aimant...
Yeeee le raffiot ! Avec cette odeur de poisson frais, ce silence juste fendu par le ronronnement du petit 2 temps du moteur, doudou, feutré, quel bonheur !
Il te prend des ailes, des psychos genre Capitaine Nemo, tu t'y crois, comme un môme tu es le pourfendeur des mers et go, vers le large moteur à fond, un sursaut d'adrénaline..."pourquoi pas moi aussi"...
Tu te baisses pour prendre le profil mob 50cc Flandria à fond, casquette baissée, nez au vent pour ne pas être freiné par le vent, au taquet le 2 Temps à 8000...whouaaaaaaaaa
Maiaiaiaiais avant le sortir du fjord, la houle de la mer pourtant calme te rappelle que tu n'es qu'un petit branleur : la coquille commence à osciller sérieux sur le mètre de houle douce, tu te fais doubler raz le niveau de l'eau par un espèce de poiscaille long de 2 mètres qui te donne l'impression de faire du surplace.
Tu ralentis pour stopper. Ca tangue, y'a des poissons de partout et tu regardes le fond de l'eau sans le voir, en étant attiré par un autre vortex.
Sachant ce que j'avais déjà vécu avec d'autres vortex, je déclinais l'expérience et, de plus, la même chose m'était arrivé au milieu du lac de Titisee en regardant m'eau : une tête piquée dans l'eau car irrémédiablement attiré par le fond.
Fort de ce rappel d'expérience, je rejoignais fisa, pas fier, les eaux "normales" en pensant à Michel-le-courageux qui continuait, lui...
Je me sentais alors confiant aux même endroits où une heure avant j'avais peur, comme si j'avais bravé quelque chose: un dépassement de plus...comme avec le side...
Mais aaaaahhhhh en rentrant, encore un coup fou : subitement la mer devint huile, la luminosité change d'une seul coup MAIS j'étais prévenu avec les "dzzzinining", je me préparais et ça n'a pas loupé : dzzzzininining ! P'tin, un éclair magnétique sur la flotte !
Tout change, les perceptions, les odeurs - comme de l'ozone - , l'eau figée comme de la glace...quelle expérience !
Bon, là je rentre, ça va, c'est plein, je ne sais pas quelle heure il est.
J'arrive au ponton, descends de la barquette et les guiboles tremblent, comme quand on a 16 ans et qu'on essaie un Gus Kuhn piqué 5 mn à un grand frère.
Je m'assieds au banc, déguste une aquavit tirée du coffre du side, en silence...
Je regarde le paysage complètement vissé, en retenant presque le souffle.
Mais...qu'est-ce que c'est que ce pays dans lequel c'est la nature qui dirige et pas comme ailleurs, l'homme qui manie la nature ?
Pourquoi c'est comme ça ici ?
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour trouver cette magie ?
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pascal de caen
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mano
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Te connaissant un peu c'est trés probable...mano a écrit :je risque d y restépascal de caen a écrit :on y est pas né, mais ça nous empeche pas un jour de tracer la-bas ensemble !mano a écrit :pourquoi je ne suis pas né islandais
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mano
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Le Foué
Salut Dan et content que tu sois de retour!
Je n'étais pas allé sur le forum depuis quelques jours mais je constate que ce petit "arrêt maintenance" ne t'as pas freiné très longtemps dans ton récit.
J'ai mis plus d'une heure à rattraper mon retard dans ton histoire!
Continues de nous donner envie de partir loin !
Je n'étais pas allé sur le forum depuis quelques jours mais je constate que ce petit "arrêt maintenance" ne t'as pas freiné très longtemps dans ton récit.
J'ai mis plus d'une heure à rattraper mon retard dans ton histoire!
Continues de nous donner envie de partir loin !
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Est-Motorcycles
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Merci François, j'ai trés fort pensé à toi aussi, et le fait de t'avoir vu chez Gogo a ravivé cette pensée.
Je ne croyais pas que ce que je nomme "orages magnétiques" est en fait la manifestation de trous dans la ceinture de Van Allen, dûs aux déplacements des pôles : en fait, ces courts instants de non protection de la magnétosphère font que le soleil envoie directement ses effets...C'est du sérieux et le ressenti laisse présager des problèmes qu'il pourrait y avoir en cas d'inversion des pôles...
Mais cela me dépasse.
Premier geste au petit matin (tu parles, on ne sait pas vraiment quelle heure il est vu que le soleil se "couche" peu), sortir au bord de l'eau.
Mais, qu'est-ce donc que ce petit animal bizarre...
Je m'approche, il fuit vers une personne qui le siffle...
Ca alors ! Un renard arctique apprivoisé !
Qu'est-ce qu'il est mignon et joueur ! Il pousse des petits cris qu'on ne connait pas, un peu comme les chats qui "crachent" mais en plus doux.
En fait son "papa" a dû éliminer ses parents parce qu'ils faisaient des ravages dans les fermes, et il a trouvé le petit qui gémissait caché dans un trou. Il étais si mignon et si gentil qu'il n'a pas pu le tuer et il l'a gardé.
Depuis il le suit partout et ils s'amuse fort avec lui.
J'ai pu le toucher après quelques minutes : il a les dents pointues grave mais sait lorsqu'il faut arrêter la pression des mâchoires.
Il est rapide comme l'éclair et pue la pisse trés fort, comme un furet...
P'tin regardez-moi ce petit fouinard comme il est beau et malin !
Farce locale : il est temps de reprendre la route...mais laquelle ? Ah ah ça fait drôle !
Bon, je replie le tipi, commence à ranger le matos pour repartir. Dès que j'avais le dos tourné, le fouinard venait pisser sur le side ! Odeur traînée après la traversée, jusqu'au Danemarque... :
Dans un virage en devers, une glissade vers le vide...heueueueu je m'arrête, il est temps d'intervertir les roues.
En fait la question des pneus est le réel problème lors des voyages au long cours. C'est une vraie question sur laquelle je vais fortement réfléchir, car du 19' dans ces contrées et même au Danemarque...pas évident
Je retrouve mes routes magiques, me dirigeant vers le port d'embarquement.
Mais je sais que je ne pars pas car l'intemporalité a gagné mon âme.
Une usine entièrement autonome de feuillard d'aluminium : les bateaux arrivent, déchargent les blocs d'alu et repartent avec de l'alu en feuille pour la cuisine ou autre.
Pas une fumée, pas une sortie de produits polluants, energie des fumettes... : les islandais gèrent à fond leur patrimoine naturel.
En passant à côté, même pas de bruit...
...
Je ne croyais pas que ce que je nomme "orages magnétiques" est en fait la manifestation de trous dans la ceinture de Van Allen, dûs aux déplacements des pôles : en fait, ces courts instants de non protection de la magnétosphère font que le soleil envoie directement ses effets...C'est du sérieux et le ressenti laisse présager des problèmes qu'il pourrait y avoir en cas d'inversion des pôles...
Mais cela me dépasse.
Premier geste au petit matin (tu parles, on ne sait pas vraiment quelle heure il est vu que le soleil se "couche" peu), sortir au bord de l'eau.
Mais, qu'est-ce donc que ce petit animal bizarre...
Je m'approche, il fuit vers une personne qui le siffle...
Ca alors ! Un renard arctique apprivoisé !
Qu'est-ce qu'il est mignon et joueur ! Il pousse des petits cris qu'on ne connait pas, un peu comme les chats qui "crachent" mais en plus doux.
En fait son "papa" a dû éliminer ses parents parce qu'ils faisaient des ravages dans les fermes, et il a trouvé le petit qui gémissait caché dans un trou. Il étais si mignon et si gentil qu'il n'a pas pu le tuer et il l'a gardé.
Depuis il le suit partout et ils s'amuse fort avec lui.
J'ai pu le toucher après quelques minutes : il a les dents pointues grave mais sait lorsqu'il faut arrêter la pression des mâchoires.
Il est rapide comme l'éclair et pue la pisse trés fort, comme un furet...
P'tin regardez-moi ce petit fouinard comme il est beau et malin !
Farce locale : il est temps de reprendre la route...mais laquelle ? Ah ah ça fait drôle !
Bon, je replie le tipi, commence à ranger le matos pour repartir. Dès que j'avais le dos tourné, le fouinard venait pisser sur le side ! Odeur traînée après la traversée, jusqu'au Danemarque... :
Dans un virage en devers, une glissade vers le vide...heueueueu je m'arrête, il est temps d'intervertir les roues.
En fait la question des pneus est le réel problème lors des voyages au long cours. C'est une vraie question sur laquelle je vais fortement réfléchir, car du 19' dans ces contrées et même au Danemarque...pas évident
Je retrouve mes routes magiques, me dirigeant vers le port d'embarquement.
Mais je sais que je ne pars pas car l'intemporalité a gagné mon âme.
Une usine entièrement autonome de feuillard d'aluminium : les bateaux arrivent, déchargent les blocs d'alu et repartent avec de l'alu en feuille pour la cuisine ou autre.
Pas une fumée, pas une sortie de produits polluants, energie des fumettes... : les islandais gèrent à fond leur patrimoine naturel.
En passant à côté, même pas de bruit...
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THEO67