Merci pour tout Pépé mon ami.
La suite donc sans photos mais avec des morceaux d'émotion.
On a pris la route avec Pépé pour 190 bornes de virolos dans un froid mordant.
Peinard Pépé m'a ouvert la route, me montrant ou freiner ou me placer sur la route,comment aborder les virages à gauche à droite. Bref un bon prof.
Mais comme je suis un élève parfois dissipé ça m'a pas empêché de faire quelques gauches "intéressants".
On s'est arrêté à Noirétable pour mettre les manchons, je ne pouvais plus tenir le guidon tellement mes mains étaient gelée. T'inquiète pas Dan vu le vent, le froid et la route j'ai pas essoré la poignée plus loin que le point jaune !!
Ensuite le froid n'a plus été un gros problème, mon équipement était vraiment pile poil. Non le problème quand on est vendredi soir, qu'il fait nuit et qu'on avance à vitesse réduite par rapport aux standards des caisseux, ceux sont justement ces derniers les dangers.
Ils arrivent très vite derrière toi te mettent les pleins phares histoire de décrypter l'engin qu'ils ont devant eux, te collent au train pour aller voir ce que tu as dans le coffre et enfin te doublent en te rasant les miches tant qu'à faire à un endroit limite.
J'en ai maudit une sacré quantité ce soir là.
Heureusement en arrivant à 1h00 de chez Pèpé on a pris des petites routes dans les monts du lyonnais. Et là beaucoup moins de bagnoles. Ah si deux ou trois dans les champs ou sur le bas coté.
Faut préciser qu'il y avait quelques congères rigolotes à passer. On était plus à ça près. Nous on passe !!
21h00 arrivée chez Pépé Un super accueil par Pat, un bon verre d'écossais on peut se délasser.
On s'est dévoilé nos vies. Un super moment de partage riche très riche...
En plus du bonheur de conduire nos machine, Ural nous permet de nous rencontrer, d'échanger, de nous enrichir.
Tout cela a été possible grace à ce forum si particulier et son créateur. Merci Dan.
Après une nuit de repos, j'étais tout de même pas très gaillard. Au thermomètre -11°C et ressenti -24°C.
Si le froid était un paramètre, le fait de rouler seul comme un grand était sans nul doute à l'origine de ma boule au ventre. Mais bon faut bien se jeter à l'eau.
Je lance Miss T, la laisse chauffer 5 minutes, on se dit au revoir et à très vite, puis c'est parti.
Il fait beau, mais y'a un vent à décorner les b?ufs.
Je négocie prudemment la descente jusqu'à Givors. Filet de gaz, le frein arrière est mon ami, je suis avec la machine, je l'écoute, la guide, elle me suit. Du Bonheur.
Le reste de la route me permettra même de rouler au max préconisé par le chaman. Ah quel pied !!
A midi j'étais chez moi presque déçu que le trajet n'ai pas été plus long.
Ural permet des aventures fantastiques. Qu'elles soient à l'autre bout du monde comme le fait Hubert, ou qu'elles soient tout près de chez soit. L'important c'est l'esprit qu'on y met.
A bientôt pour la prochaine balade.

Eric des bois