Est-Motorcycles a écrit : 28 oct. 2020, 08:40
Cathy a écrit : 28 oct. 2020, 08:10
mifink a écrit : 28 oct. 2020, 07:39
ça donne à réfléchir ...
Mifink
Ce post Facebook comporte à la fois des vérités historiques et de fausses affirmations. Concernant le nombre de victimes, d’abord : il existe effectivement un consensus historique comptabilisant à environ 50 millions, au total, le nombre de personnes qui ont succombé à la grippe dite espagnole, entre 1918 et 1919. Cette grippe (souche H1N1), qui tire son nom du fait que la presse espagnole (non censurée en cette période guerre) ait été la première à s’en faire l’écho, a effectivement occasionné une terrible pandémie, relativement peu étudiée historiquement.
Venons-en ensuite au propos global de ce post Facebook, qui est de faire un lien entre un éventuel déconfinement de la population de l’époque et la reprise de l’épidémie avec une deuxième vague extrêmement meurtrière. Nicolas Beaupré, historien et spécialiste de la Première Guerre mondiale, détaille auprès de CheckNews : «Comme le dit ce post Facebook, la grippe espagnole a en effet montré trois vagues. Les premiers cas sont vraisemblablement apparus au printemps 1918 au Kansas, aux Etats-Unis. La maladie s’est propagée en Europe par les bateaux qui transportaient les soldats. A l’été 1918, il y a eu une accalmie, puis une deuxième phase, terrible et beaucoup plus meurtrière, est repartie de Boston, cette fois. La troisième vague, elle, s’est étalée dans le temps jusqu’à la mi-1919.»
Si cette histoire de vagues est véridique, il n’en est rien pour les causes avancées dans ce post viral. Nicolas Beaupré poursuit : «Il est faux de dire que c’est le comportement irresponsable des gens, lors d’un déconfinement, qui a créé la deuxième vague. D’abord parce que cette grippe a observé un principe de saisonnalité – plusieurs chercheurs soupçonnent même une mutation du virus - qui pourrait expliquer une reprise brutale. Ensuite et surtout, parce qu’il n’y a pas eu, à l’époque, de confinement digne de ce nom. Et, partant, pas de déconfinement.»
«Ce qu’on vit aujourd’hui, c’est inédit»
En effet, plusieurs villes, aux Etats-Unis notamment, ont mis en place des mesures de distanciation physique et d’hygiène (se laver les mains, ne pas cracher par terre, etc.). «A Saint-Louis, on a fermé les écoles, à Seattle, on a imposé le port du masque dans les transports, à New-York, on a décalé les horaires en entreprises. Les malades étaient également placés en quarantaine, pour éviter qu’ils n’infectent d’autres personnes. Mais aucun confinement généralisé n’a vu le jour. Ce qu’on vit aujourd’hui avec la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus et la moitié de l’humanité confinée, c’est inédit.»
Patrice Bourdelais, démographe, directeur d’études à l’EHESS confirme à CheckNews l’absence d’une politique de confinement à l’époque, en France : «Certaines personnes qui en avaient les moyens ont appliqué le principe d’Hippocrate : partir, tôt, loin, longtemps ! Mais il ne faut pas oublier que la France est en guerre jusqu’au 11 novembre, donc pendant les deux premières vagues. La population vit sous un régime d’exception lié à la guerre mais il n’y a pas de politique de confinement ou de fermeture systématique et générale des écoles.»
Même son de cloche chez Anne Rasmussen, directrice d’études à l’EHESS, spécialiste de l’histoire des pandémies. «En France, il y a pu y avoir des communes qui, ponctuellement, ont fermé des lieux publics, comme les cafés, les lieux de spectacles surtout. Mais on peut affirmer qu’il n’y a eu aucune politique de confinement généralisée. En 1918, dans un pays belligérant comme la France, la guerre n’est pas encore terminée. Une grosse offensive allemande se déroule au printemps et les enjeux sont énormes. On n’a pas voulu donner la priorité aux questions sanitaires sur la guerre encore en cours.»
Pour résumer, si la grippe dite espagnole a été l’occasion pour plusieurs Etats d’imposer les mesures de distanciation que l’on connaît aujourd’hui, ce n’est pas un déconfinement massif et irresponsable qui a alors produit, à l’époque, une reprise meurtrière de l’épidémie. «Ce message porte néanmoins de bonnes intentions, en disant qu’il faut rester faire attention», précise Nicolas Beaupré.
EDIT vendredi 15 mai 16H : ajout des propos de la spécialiste Anne Rasmussen.
...Je crois qu'il y a quelques chose de bien plus grave qui se trame, genre Euro qui se casse la gueule agrémenté d'autres faits du genre "jeunes" qui foutent la merde le soir, plus came, plus trop de "jeunes" qui ne respectent plus rien et que les flics ne contrôlent plus etc... Toutes ces techniques imposées testent également nos capacités de résilience afin d'instaurer un capitalisme total car ce n'est pas prêt de s'arrêter...
Les décisions de fin de semaine seront prises, comme toujours, par des technocrates et non des médecins.
Un technocrate fera toujours passer le fric et la gestion du peuple avant le bonheur de ce dernier. Vous verrez, ils ne nous laisseront même pas le week-end prochain pour prendre l'air, nous serons tous confinés. Confinés le week-end et au boulot la semaine : chez les technocrates il est interdit d'être heureux, tous à la chaine et au taf' avec le DRH au cul !
...et c'est repartit, vive la démocratie !
Énormes conflits d’intérêts sur l’étude du Pr Mandeep Mehra publiée dans The Lancet.
Depuis 72 heures (NB :article publié il y a cinq mois sur le site sentinellecitoyenne.fr ), le petit monde de la strate médiatico-scientifique flirte avec la jouissance ultime.
En effet fin de semaine dernière est parue, non pas une étude comme veulent nous le faire croire nos savants médias mainstreams, mais bien une analyse statistique publiée par le Pr Mandeep R Mehra dans The Lancet.
celle-ci fait paraître une mortalité accrue chez les patients atteins du Covid-19 et traités à la chloroquine. Alors comme l’occasion fait le larron, nous avons nagé à contre courant de l’euphorie des journaleux et des commentateurs abonnés au tous contre Raoult… Et comme d’hab on s’est encore bien marré !
Le porteur de l’analyse statistique en question est un certain Mandeep R Mehra. Un respectable Professeur de la prestigieuse Harvard Medical School. Ce médecin spécialiste en chirurgie cardiovasculaire a publié le 22 mai 2020, avec trois collègues, un rapport rétrospectif concluant une certaine toxicité de hydroxychloroquine et la chloroquine sur des patients hospitalisés.
L’expert en cardiologie, a repris des données émanant de 671 hôpitaux répartis sur 6 continents, de patients hospitalisés entre le 20 décembre 2020 et le 14 avril 2020 et positifs au SRAS-Cov2.
Sa conclusion est donc la suivante : dans un milieu hospitalier, très probablement lorsque la charge du virus a atteint un niveau mortel, l’hydroxychloroquine peut augmenter le risque d’arythmie cardiaque et créer des dommages supplémentaires.
Ce qui est surprenant (ou pas), c’est le déferlement médiatique autour de cette étude cherchant à tout prix, à s’en servir pour discréditer le Professeur Raoult. Il faut comprendre que cette analyse statistique porte sur des personnes gravement atteintes et non pas des malades aux premiers symptômes dont Raoult préconise l’utilisation de chloroquine avant une aggravation de la maladie.
Le Professeur Mandeep R Mehra est affilié à l'hôpital qui effectue des tests cliniques sur le Remdesivir : avec son grand sourire de vendeur de canapés, le docteur Mandeep R Mehra est loin d’être un philanthrope. En effet, cet explorateur de la science médicale boxe régulièrement pour des laboratoires et des industriels pharmaceutiques.
D’ailleurs, il perçoit de nombreux honoraires provenant de plusieurs groupes tels que Abbott, Medtronic, Johnson and johson, Bayer, Portola, Nupulse and Mesoblast…
Jusque là tout semble normal dirons nous. Sauf que son analyse analytique beigne en plein conflits d’intérêts.
Si, si… Ce qu’oublient de vous dire nos chers médias nationaux, c’est que cette étude à laquelle ils s’efforcent de donner la plus grande crédibilité possible, est soutenue par le Brigham and Women’s Hospital (Boston) qui mènent actuellement deux études sur le Remdesivir fabriqué par le laboratoire pharmaceutique américain Gilead Sciences .
Il faut savoir que le Pr Mandeep Rajinder Mehra est affilié lui aussi à ce même hôpital comme on ne peut que le constater officiellement ici :
https://npiprofile.com/npi/1043265978
grâce à son numéro d’identification.
Le remdesivir, un médicament expérimental qui s’est révélé efficace contre le coronavirus pourrait devenir une norme de soins pour les patients COVID modérés et sévères. Ce traitement est tout simplement concurrent direct de celui du pr Raoult .
«Je pense que les données sont très prometteuses. Il est clair que, chez les personnes atteintes d’une maladie modérée utilisant le remdesivir, a pu raccourcir la durée d’hospitalisation, ce qui est un grand avantage pour les patients et, espérons-le, a pu empêcher un certain nombre de personnes d’évoluer vers une maladie plus grave », a déclaré le Dr Daniel Kuritzkes, chef des maladies infectieuses au Brigham and Women’s Hospital et collègue du Pr Mandeep Rajinder Mehra.
On l’aura tous compris, l’opération de destruction du Pr Raoult et son traitement à la chloroquine suit son cours. Accompagnés par des vautours aux valeurs journalistiques oubliées et/ou presque sans amour propre aucun, les intérêts financiers de cette opération commerciale ne sont plus à démontrer.
Ceci dit, nul doute qu’elle ne finisse pas devenir un jour un dossier scandale de type Médiator/Servier à échelle planétaire. On en languit déjà…