Les norvégiens, champions du monde de la mer avec les danois...rien de tel pour un embarquement pro rapide, simple et efficace !
Je n'imaginais pas que j'avais une place low cost sur un navire de croisière. Rien que du beau monde, de belles bagnoles... Je dénotais grave mais amusais beaucoup.
Après le choc de la ferme-auberge vosgienne, du secouage de prunier non stop allemand dans le train, de Julia, me voilà maintenant à Dallas les gars !
Des magasins dans le bateau, des restaus, des ascenceurs, des bars,...tout le fourbi pour dépenser des sous !
De la musique comme dans les films, whouaa je rêve mais cela ne me plait pas du tout !
https://youtu.be/0wiOEPkZQZ8
Sans déconner, je me demandais où j'avais les pieds...
Le lieu est idéal pour draguer et du même coup choper une kyrielle de MST...
Bon, cabine sans fenêtre extérieure il ne faut pas pousser mais enfin ils exploitent le moindre mètre carré de désistement. Ca m'arrangeait mais ce n'est pas du tout mon truc et je les remercie car car car, je suis certain de ne jamais faire de croisière !
Gaffe les potes, le whisky vulgaire de 4 cc (juste pour la dent creuse...) est à 15 balles et un simple casse-croûte te tire 25 balles... : autant te dire que tu te casses vite sur le pont.
Ouf là on respire jusqu'à la nuit. En fait, Oslo ce sera demain matin à 7 h, c'est pénard.
Une grosse partie des moteurs est à turbines à gaz, d'où peu ou pas de fumée et un bruit comme les bagnoles électriques, pas de vibrations...
Les gens courageux prennent l'air car la brise de la mer est comme toujours fraîche, mais j'adore ça.
La Norvège...
Je m'y étais rendu en touriste voici 7 ans et si des signes semblaient me propulser dans les mêmes directions (l'ambiance du bateau...), j'étais bien décidé à prendre la tangente dès que possible.
Whouarf...le soir je redescends un coup dans la galerie pour voir si un miracle s'était déroulé mais non, j'étais toujours à Dallas...
Au lit, vite, mais impressionné quand même...
Bien entendu un tel rafiot ne bouge pas d'un poil, même avec une houle de 3 m.
Nuit tranquille donc et le lendemain à l'aube là le petit déj international payant (mais 20 balles"seulement") rattrapa tout ce merdier. C'était immense, bon et vraiment sympa. De tout en 4 à 6 exemplaires, le temps pour le déguster dans une ambiance nordique. Le pied.
Débarquement comme l'embarquement : rapide, simple et efficace. Pas de douane, pas de flic.
Tu sors du port fissa et tu es directement dans Oslo.
Premier café à 15 bornes d'Oslo via de nombreux tunnels...ça roule...et te voilà dans un lieu bien nordique dans lequel les premiers signes de vérité se manifestent.
Il fait beau, la Ural ronronne, je me casse vers Bergen - la cure de poisson, Souris me fait une douce bise via le phone, je sais que Ukko attend sagement derrière la porte de la maison.
Là c'est l'entonnoir dans l'autre sens : un vent de liberté te pousse au cul, dans une minute tu ne sais pas ce qui se passe...
Le rêve.
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