казак a écrit :J'ai regardé ce post hier soir en rentrant du boulot, et il m'a hanté.
A chaque fois que je vois un moteur démonté, une bécane en vrac et un mec qui remonte le tout, et que ca marche...ben j'ai les glandes.
Sérieux, j'adorerai savoir le faire. Daniel m'a gentiment proposé de venir en stage, mais je dois avouer que j'ai peur de passer pour un niais. J'adore rouler à moto, la voiture me déprime. Mais je ne sais pas comment un moteur fonctionne ! (Mais je sais comment fonctionne le cœur de la femme que j'aime.)
Par contre, je n'ai pas peur d'essayer( à 14 ans, je faisais les vidanges de la 104 de mon frère, je lui faisais son entretien et j'aimais bien.
J'ai un peu honte de le demander, mais pour sur, je ne vais pas en mourir: quelqu'un connait un livre, un site de vulgarisation qui me permettrait de me déniaiser la dessus? Voilà je l'ai dit, je serait peut être moins con par la suite. M'en voulez pas siou plait...
Une fois compris les principes de base, je pourrai aborder la suite.
Mais je manque au savoir vivre: merci pour le partage et le récit.
Bonsoir казак.
Prof de musique et de langues depuis des années, je me permets de te donner mon sentiment sur ton beau message.
Direct au but : l'immersion totale.
Les livres c'est pour la tête, pas pour les mains ni pour la compréhension des doigts. Pour cette dernière c'est l'action et uniquement l'action.
En apprenant dans un livre ou avec des vidéos, même succinctement, tu places dans ta tête une foule de chemins non pratiqués qui idéalisent un trajet non emprunté. Entropique. Il n'y a pas toutes les 5 minutes des comparatifs du genre "j'ai lu ça là et on doit m'expliquer la différence".
Dan est ses amis approchent l'apprentissage de la mécanique depuis zéro si cela est le cas : aucun problème, ni de pédagogie ni de patience et encore moins de moquerie. Dan déteste le cynisme et pour lui travailler sur une terre vierge est très supérieur. Il y a eu des dizaines de personnes qui n'avaient jamais tenu une clé, qui sont passés à l'atelier et qui aujourd'hui sillonnent le monde.
C'est la crainte qui est le mur, pas la difficulté.
Il "suffit" d'écouter et de
faire.
La chose est simple : lors d'un futur stage annoncé, tu prends ton baluchon, tu te pointes à la concess avec une petite bouteille car ça commence par le fait de se "mettre sur le toit" avec tous les participants, qui vont du juge au flic en passant par l'anarchiste ou taiseux.
Bienvenue donc chez les vrais dingues auxquels tu apporteras par ce que tu es ton propre trésor...
Hop, saute !