…les paroles scandaleuses de "Il était une bergère".
Incitation à la violence sur animaux et pédophilie…bravo la comptine !
Il était une bergère
Et ron et ron petit patapon
Il était une bergère
Qui gardait ses moutons
Ron ron
Qui gardait ses moutons
Elle fit un fromage,
Et ron et ron petit patapon
Elle fit un fromage
Du lait de ses moutons
Ron, ron, du lait de ses moutons
Le chat qui la regarde,
Et ron et ron petit patapon
Le chat qui la regarde
D’un petit air fripon
Ron, ron, d’un petit air fripon
Si tu y mets la patte
Et ron et ron petit patapon
Si tu y mets la patte
Tu auras du bâton
Ron, ron, tu auras du bâton
Il n’y mit pas la patte
Et ron et ron petit patapon
Il n’y mit pas la patte
Il y mit le menton ron, ron
Il y mit le menton
La bergère en colère
Et ron et ron petit patapon
La bergère en colère
Tua le p’tit chaton ron, ron
Tua le p’tit chaton.
Elle fut à confesse
Et ron et ron petit patapon
Elle fut à confesse
Obtenir son pardon
Ronron
Obtenir son pardon.
Mon père je m’accuse
Et ron et ron petit patapon
Mon père je m’accuse
D’avoir tué mon chaton
Ronron
D’avoir tué mon chaton.
Ma fille pour pénitence
Et ron et ron petit patapon
Ma fille pour pénitence
Nous nous embrasserons
Ronron
Nous nous embrasserons.
La pénitence est douce
Et ron et ron petit patapon
La pénitence est douce
Nous recommencerons
Ronron
Nous recommencerons.
Embrasser est à prendre au sens de prendre dans les bras.
Il faut entendre clairement la chanson :
Mettre la patte dans le fromage signifie à l’époque avoir des relations sexuelles avant le mariage.
Le chaton (le soupirant mignon) essaie de se taper la bergère (jeune fille vierge) mais celle-ci refuse et le tue.
Finalement, c’est une chanson féministe puisque elle est pardonnée d »avoir refuser de se faire déflorer.
Le père peut également être un prêtre ou un juge
Dans le même genre, il y a aussi « il court, il court, le fure » …
Cette chanson, a priori destinée aux enfants, est moins innocente qu’elle n’y paraît à première vue. Elle cache en réalité une contrepèterie à la fois coquine et anti-cléricale. À l’origine, les paroles de cette chanson était :
Il fourre, il fourre, le curé …
comme quoi le "malin" se cache partout !
