Pas tout à fait exact. Art. 15-3 du CPP. Tout plaignant peut porter une plainte ou bon lui semble sur le territoire nationale, sans aucune condition de lieu de commission des faits, de résidence du plaignant ou de l'éventuelle personne mise en cause. C'est ce qu'on appelle le guichet unique. De plus un enquêteur n'a pas vocation a décider si une plainte est recevable (même si çà se pratique), cela relève de la compétence exclusive du Procureur de la République qui lui seul peut orienter une procédure au pénal ou au civil, voire la classer sans suite pour divers motifs (dont absence d'infraction). Seule une enquête peut déterminer si il y a infraction ou non, donc doléance du plaignant. Sans enquête, personne n'en sait rien. Un expert d'assurance dans une enquête judiciaire est un simple témoin, hormis qu'il soit inscrit sur une liste d'experts judiciaires. Si aucune infraction, ou le non souhait de porter plainte, reste la possibilité de la main courante qui n'existe qu'en police nationale, il existe un équivalent en gendarmerie qui ne s'appelle pas "main courante" mais qui sert à la même chose. Maintenant comme le dit Bardevitch, tu peux saisir directement le Procureur de la République par courrier en recommandé avec AR ou plus simple et rapide "la pré-plainte en ligne".Bardevitch a écrit :hormis qu'ils n'aient pas été éventuellement aimables, ce qui est possible, ils ne pouvaient pas faire autrement car cette plainte devra être appuyée par les éléments justifiant l'existence possible d'une infraction. Cet élément sera le rapport d'expertise, qui n'est pas encore produit. Cela dit il est toujours possible que la gendarmerie de ton lieu de résidence rechigne à enregistrer ta plainte au motif qu'elle n'est pas nécessairement compétente à raison du lieu de commission de l'infraction. Ce n'est pas correct mais ça arrive. La raison de lieu (ratione loci) doit aussi s'entendre comme étant celle de la résidence du plaignant. Si cet argument n'est pas retenu par les gendarmes (qui ne voient pas arriver d'un bon oeil une affaire qui s'annonce comme non solutionnée) il conviendra d'insister, même lourdement, sinon il restera la possibilité d'établir un courrier au procureur de la république, avec copie du rapport d'expertise. En tout état de cause cette plainte sera certainement exigée dans le processus de remboursement par l'assurance, même s'il est à prévoir que retrouver l'auteur ne sera pas une mince affaire. A ce sujet il ne sera peut-être pas inutile, dans le contenu de la plainte, de faire ressortir la possibilité que l'acte de vandalisme s'inscrive dans une suite de faits en série dont il ne serait pas inutile d'envisager de faire le rapprochement. Pour finir je pense que la célérité des enquêteurs sera certainement fonction du montant du préjudice, qu'il faudra de toute façon fixer : faible préjudice = faible intérêt, hélas.gecko a écrit :C est bon ça s arrange....
.pour la genmerderie (dixit l ex major de la bmo).....m en douter un peu.
Bon tuyau, je te remercie !gecko a écrit :faudra tester,si tu faisait ton plein toujours au même endroit:
aprés avoir fait comme d habitude avec ton jerrycan.
filtrer l essence avec un chiffon en coton.....
si il y a de l eau elle restera dans le torchon avant de commencer a s'écouler donc tu pourras la retirer.
et avertir les fraudes....
En tant qu'ancien chimiste, je préfère de loin la méthode par décantation que la crémation car brûler de l'essence est loin d'être sans risque. La décantation suppose juste de disposer d'un récipient transparent et on peut faciliter la séparation en utilisant d'une part quelque goutte d'huile qui vont se dissoudre dans l'essence et favoriser la séparation eau/essence et d'autre part utiliser un agent colorant soluble dans l'eau (chlorure de méthylène ?) qui favorisera la lisibilité de la séparation.Bardevitch a écrit :S'il y a pas mal d'eau ça peut marcher, s'il y en a peu ne risque-t-elle pas de disparaître par évaporation ?
On peut peut-être verser le liquide dans un récipient en verre très propre et observer ce qu'il se passe en laissant reposer ?
( faut pas déconner ) , je ne peux intervenir qu'en qualité d'ancien cuisinier pâtissier , car le sucre on connait !17troncho a écrit :Bonjour,
Si je peux me permettre, je vous expose une idée : remplir un récipient métallique d'un demi litre du liquide suspect, y mettre le feu(à faire en extérieur avec toutes les précautions d'usage biens sûr) et en principe le carburant incriminé brûlera et lui seul. S'il y a de l’eau elle restera au fond du récipient.
Qu'en penses-tu Gecko ?
P.S. Faire le nécessaire pour ne pas finir aux grands brûlés.
Hervé de Rouen.
Salut Pateux......BRISEFERT a écrit :Bonjour a tous
bien désolant cette histoire
pour ma part , n'étant ni expert, ni gendarme, ni chimiste et encore moins assureur,
alors une petite recette pour essayer de comprendre : bien agiter le reste du liquide dans le réservoir , en prélever 10/20cl , mettre dans une vieille casserole, porter à ébullition sur réchaud à l'extérieur de préférence à cause de l'essence, et voir si après flambage éventuel et évaporation si ça fait du CARAMEL, si oui , sucre dans le réservoir , sinon c'est autre chose!
bon courage
ps : ne pas manger si caramel!
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