Je suis en effet toujours pour des sources comparatives.bernard a écrit :Oui, un peu plus de discernement serait le bienvenu, ces infos sont souvent unilatérale et ne donnent aucunes source.
http://www.u4unity.eu/hoax.htm
PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles
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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
http://www.est-motorcycles.fr/
Une ex-petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
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J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
Egalement mais pour comparer, encore faudrait -il avoir les infosEst-Motorcycles a écrit :Je suis en effet toujours pour des sources comparatives.bernard a écrit :Oui, un peu plus de discernement serait le bienvenu, ces infos sont souvent unilatérale et ne donnent aucunes source.
http://www.u4unity.eu/hoax.htm
sachez toute fois qu'il y a encore deux jours les deux liens fonctionnaient.
hors a ce jour l'article de le point a semble t-il été censuré


le PDF est quand a lui est encore accesible
en bref
Durée moyenne d’affiliation : 5 ans et 10 mois.
Montant moyen des droits acquis à la retraite : 4 913,77 €
Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
Politicards de merde....pensent qu'à leurs gueules...je suis écoeuré (juste un peu plus car déjà très dépité)
“Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent.” Samuel Beckett
URAL Sportman 850 ♂ GUZZI 850 T3 Calif & Jackal 1100
URAL Sportman 850 ♂ GUZZI 850 T3 Calif & Jackal 1100
Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
VITE !!! ça urge !!! = à signer !!! = http://hollande-demission.fr/petition/
http://ural-france.com/
URAL 750 ( 850 ) Ranger Nato 2011 .
Société de consommation ? = Et dire qu'il suffirais de ne plus l'acheter pour que ça ne se vende plus ! ... ( Coluche )
URAL 750 ( 850 ) Ranger Nato 2011 .
Société de consommation ? = Et dire qu'il suffirais de ne plus l'acheter pour que ça ne se vende plus ! ... ( Coluche )
Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
Pour ceux qui auront un brin de reconnaissance :
L’histoire des trois sourds
C’est l’histoire d’une femme. Elle était sourde, tellement sourde qu’elle n’entendait rien. Tous les matins elle portait son enfant sur son dos et elle se rendait à son champ. Elle avait un immense champ d’arachides. Et un matin qu’elle était là, tranquillement à travailler dans son champ, arrive un monsieur. Un monsieur tellement sourd qu’il n’entendait rien. Et ce monsieur cherchait ses moutons. Ecoutez-bien ! Il s’adressa à la dame :
- « Madame, je cherche mes moutons, leurs traces m’ont conduit jusqu’à votre champ. Est-ce que vous ne pourriez pas m’aider à les retrouver ? D’ailleurs, on les reconnaît bien mes moutons, parmi eux, il y a un mouton blessé. Madame si vous m’aidez à retrouver mes moutons, je vous donnerez ce mouton blessé vous pourrez toujours vous en servir. »
"Mon champ s’arrête la bas !"
Mais elle, n’ayant rien entendu, rien compris, elle a pensé que ce monsieur lui demandait juste jusqu’où son champ s’arrêtait. Elle se retourna pour lui dire :
- « Mon champ s’arrête là-bas. » Le monsieur a suivi la direction indiquée par la dame et par un curieux hasard il trouva ses moutons en train de brouter tranquillement derrière un buisson. Tout content il les rassembla et est venu remettre à la dame le mouton blessé. Mais celle-ci, n’ayant rien entendu, rien compris, elle a pensé que ce monsieur l’accusait d’avoir blessé son mouton. Alors elle s’est fâchée :
- « Monsieur, je n’ai pas blessé votre mouton. Allez accuser qui vous voulez mais pas moi. D’ailleurs des moutons, je n’en ai jamais vus. » Le monsieur quand il a vu que la femme se fâchait, il a pensé que cette femme ne voulait pas de ce mouton mais qu’elle voulait d’un mouton plus gros. Et à son tour, il se fâcha :
- « Madame, c’est ce mouton que je vous ai promis. Il n’est pas du tout question que je vous donne le plus gros de mes moutons. » Tous les deux il se fâchèrent, ils se fâchèrent à un tel point qu’ils finirent par arriver au tribunal. Et le tribunal dans cette Afrique d’il y a longtemps, cela se passait sur la place du village, à l’ombre d’un grand arbre, l’arbre à palabres le plus souvent un baobab. Et le juge, lui qui était en même temps le chef du village il était là entouré de tout ces gens qu’on appelle les notables. La dame et le monsieur sont arrivés tout en continuant leur querelle. Et après les salutations c’est elle qui parla la première :
- « Ce monsieur m’a trouvé dans mon champ, il m’a demandé jusqu’où mon champ s’arrêtait. Je lui ai montré et j’ai repris mon travail. Ce monsieur est parti et quelques instants après il est revenu avec un mouton blessé m’accusant de l’avoir blessé. Or moi je jure que des moutons j’en ai jamais vus. Voilà pourquoi on est ici monsieur le juge. » C’était au tour du monsieur :
- « Je cherchais mes moutons, dit-il, et leurs traces m’ont conduit jusqu’au champ de cette dame. A cette dame j’ai dit que si elle m’aidait à retrouver mes moutons je lui donnerais un d’entre eux mais j’ai bien précisé le mouton blessé. Elle m’a montré mes moutons, c’est ce mouton blessé que je lui ai donné. Elle veut un mouton plus gros. Pensez-vous que je vais lui donner le plus gros de mes moutons à deux pas de la fête des moutons ? » Le juge se leva. Il était aussi sourd qu’un pot. Et quand il a vu l’enfant sur le dos de sa mère il a pensé qu’il ne s’agissait là que d’une petite querelle de ménage. Alors il s’adressa au monsieur :
- « Monsieur. Cet enfant est votre enfant. Regardez d’ailleurs comment il vous ressemble. A ce qu’il me semble vous êtes un mauvais mari. Et vous madame, des petits problèmes comme cela. Ce n’est pas la peine de venir jusqu’ici étaler ça devant tout le monde. Rentrez chez vous ! Je souhaite que vous vous réconciliez. » Ayant entendu ce jugement, tout le monde éclata de rire. Et le rire contamine le juge, la dame et le monsieur. Que firent-ils ? Ils éclatèrent de rire bien que n’ayant rien compris. Et c’est à partir de là que le conte pose sa question : Le conte voudrait savoir, lequel de ces trois est le plus sourd ?
La Leçon
Il vaut mieux ne pas se dépêcher de donner une réponse. On conseille quelque part en Afrique, d’avoir le cou aussi long que celui du chameau, afin que la parole avant de jaillir puisse prendre tout son temps.
L’histoire des trois sourds
C’est l’histoire d’une femme. Elle était sourde, tellement sourde qu’elle n’entendait rien. Tous les matins elle portait son enfant sur son dos et elle se rendait à son champ. Elle avait un immense champ d’arachides. Et un matin qu’elle était là, tranquillement à travailler dans son champ, arrive un monsieur. Un monsieur tellement sourd qu’il n’entendait rien. Et ce monsieur cherchait ses moutons. Ecoutez-bien ! Il s’adressa à la dame :
- « Madame, je cherche mes moutons, leurs traces m’ont conduit jusqu’à votre champ. Est-ce que vous ne pourriez pas m’aider à les retrouver ? D’ailleurs, on les reconnaît bien mes moutons, parmi eux, il y a un mouton blessé. Madame si vous m’aidez à retrouver mes moutons, je vous donnerez ce mouton blessé vous pourrez toujours vous en servir. »
"Mon champ s’arrête la bas !"
Mais elle, n’ayant rien entendu, rien compris, elle a pensé que ce monsieur lui demandait juste jusqu’où son champ s’arrêtait. Elle se retourna pour lui dire :
- « Mon champ s’arrête là-bas. » Le monsieur a suivi la direction indiquée par la dame et par un curieux hasard il trouva ses moutons en train de brouter tranquillement derrière un buisson. Tout content il les rassembla et est venu remettre à la dame le mouton blessé. Mais celle-ci, n’ayant rien entendu, rien compris, elle a pensé que ce monsieur l’accusait d’avoir blessé son mouton. Alors elle s’est fâchée :
- « Monsieur, je n’ai pas blessé votre mouton. Allez accuser qui vous voulez mais pas moi. D’ailleurs des moutons, je n’en ai jamais vus. » Le monsieur quand il a vu que la femme se fâchait, il a pensé que cette femme ne voulait pas de ce mouton mais qu’elle voulait d’un mouton plus gros. Et à son tour, il se fâcha :
- « Madame, c’est ce mouton que je vous ai promis. Il n’est pas du tout question que je vous donne le plus gros de mes moutons. » Tous les deux il se fâchèrent, ils se fâchèrent à un tel point qu’ils finirent par arriver au tribunal. Et le tribunal dans cette Afrique d’il y a longtemps, cela se passait sur la place du village, à l’ombre d’un grand arbre, l’arbre à palabres le plus souvent un baobab. Et le juge, lui qui était en même temps le chef du village il était là entouré de tout ces gens qu’on appelle les notables. La dame et le monsieur sont arrivés tout en continuant leur querelle. Et après les salutations c’est elle qui parla la première :
- « Ce monsieur m’a trouvé dans mon champ, il m’a demandé jusqu’où mon champ s’arrêtait. Je lui ai montré et j’ai repris mon travail. Ce monsieur est parti et quelques instants après il est revenu avec un mouton blessé m’accusant de l’avoir blessé. Or moi je jure que des moutons j’en ai jamais vus. Voilà pourquoi on est ici monsieur le juge. » C’était au tour du monsieur :
- « Je cherchais mes moutons, dit-il, et leurs traces m’ont conduit jusqu’au champ de cette dame. A cette dame j’ai dit que si elle m’aidait à retrouver mes moutons je lui donnerais un d’entre eux mais j’ai bien précisé le mouton blessé. Elle m’a montré mes moutons, c’est ce mouton blessé que je lui ai donné. Elle veut un mouton plus gros. Pensez-vous que je vais lui donner le plus gros de mes moutons à deux pas de la fête des moutons ? » Le juge se leva. Il était aussi sourd qu’un pot. Et quand il a vu l’enfant sur le dos de sa mère il a pensé qu’il ne s’agissait là que d’une petite querelle de ménage. Alors il s’adressa au monsieur :
- « Monsieur. Cet enfant est votre enfant. Regardez d’ailleurs comment il vous ressemble. A ce qu’il me semble vous êtes un mauvais mari. Et vous madame, des petits problèmes comme cela. Ce n’est pas la peine de venir jusqu’ici étaler ça devant tout le monde. Rentrez chez vous ! Je souhaite que vous vous réconciliez. » Ayant entendu ce jugement, tout le monde éclata de rire. Et le rire contamine le juge, la dame et le monsieur. Que firent-ils ? Ils éclatèrent de rire bien que n’ayant rien compris. Et c’est à partir de là que le conte pose sa question : Le conte voudrait savoir, lequel de ces trois est le plus sourd ?
La Leçon
Il vaut mieux ne pas se dépêcher de donner une réponse. On conseille quelque part en Afrique, d’avoir le cou aussi long que celui du chameau, afin que la parole avant de jaillir puisse prendre tout son temps.
Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
excellent Pierre
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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !

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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
Pareil...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une ex-petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
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Une ex-petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
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J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
"La Leçon
Il vaut mieux ne pas se dépêcher de donner une réponse. On conseille quelque part en Afrique, d’avoir le cou aussi long que celui du chameau, afin que la parole avant de jaillir puisse prendre tout son temps."
A méditer....
Il vaut mieux ne pas se dépêcher de donner une réponse. On conseille quelque part en Afrique, d’avoir le cou aussi long que celui du chameau, afin que la parole avant de jaillir puisse prendre tout son temps."
A méditer....

Pour bien vieillir prendre une cuillère de gentillesse et de bon coeur. Une pincée de prévoyance. Une larme de soins corporels. Mettre dans un saladier rempli d'envies de voyages intérieurs ou extérieurs, et de quelques pousses de nature. Faire cuire avec des tonnes de passion de stages EM et d'entraide. Servir chaud et souriant, se laisser emporter par un vent d'Oural!
La jeunesse n'a pas d'âge
La jeunesse n'a pas d'âge
Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
C'est l'histoire d'une indignation qui n'en est pas une ; c'est même l'inverse d'une indignation, un chouette moment de discussion, de partage gratuit, un truc tout simple comme il en faudrait un par jour pour diminuer le trou de la Sécu.
En fin d'après-midi, un paquet sous le bras avec des godasses trop petites à retourner à l'expéditeur, je cherche le point Kiala indiqué sur le site internet pour le déposer. J'y arrive et la petite bonne femme qui est derrière le guichet me dis qu'elle ne peut prendre en charge ce colis, elle n'a pas les étiquettes de retour. Elle m'indique une autre boutique où faire la manip et je la remercie poliment mais au fond je ronchonne un peu : il faut que j'aille de l'autre côté de la ville et surtout que je trouve à nouveau une place pour me garer tout en sachant que j'ai mon fils à récupérer. Contraintes, contraintes...pas que ça à faire, rontudju de rontudju !!!
Me voilà reparti et finalement je trouve la nouvelle boutique ; coup de bol une place est libre juste devant, je reprend mon paquet et j'entre dans la boutique, un accessoiriste-loueur de vélo et scooters . Un grand gaillard sympa me reçoit, le genre de gabarit entre moi et la corpulence de Dan. Donc plutôt costaud mais sympa et avenant.
"Bonsoir Monsieur, je viens déposer ce paquet pour un retour" ... patati et patata... En souriant, le gars me dit pas de soucis, je gère tout au poil. Un coup de lecteur sur le code barre de l'étiquette et roule ma poule.
Nous nous saluons poliment quand je vois sur le comptoir une pile de "La vie de la moto" avec le dernier numéro sur le dessus. Moi qui ne suis pas franchement extraverti, je m'entend dire : "Vous avez de bonnes et saines lectures ..." et l'autre d'enchainer : "vous avez une ancienne ?" , "oui..., non,.... enfin presque, un 600 SRX...".
Et ça y est, la mayonnaise prend, voilà qu'il me parle de sa BM, de sa Laverda 1000 vendue avant la naissance de son fils, du cadre fendu à cause des vibrations, du stress au début avec le sélecteur à droite, des bourres avec ses potes sur la route Napoléon. Bref, vous avez compris le truc, j'aurai pu y rester deux heures à bavasser bécanes avec ce gars.
Mais le plus beau ; c'est que 37 secondes après le début de la conversation, le gars m'a tutoyé et que j'ai suivi direct . Nous étions passé d'un rapport de service marchant en un rapport amical gratuit en moins de temps qu'il faut pour le dire. Magique, non ?
Vous en connaissez des situation "hors moto" qui permettent de briser la glace aussi rapidement ?
En fin d'après-midi, un paquet sous le bras avec des godasses trop petites à retourner à l'expéditeur, je cherche le point Kiala indiqué sur le site internet pour le déposer. J'y arrive et la petite bonne femme qui est derrière le guichet me dis qu'elle ne peut prendre en charge ce colis, elle n'a pas les étiquettes de retour. Elle m'indique une autre boutique où faire la manip et je la remercie poliment mais au fond je ronchonne un peu : il faut que j'aille de l'autre côté de la ville et surtout que je trouve à nouveau une place pour me garer tout en sachant que j'ai mon fils à récupérer. Contraintes, contraintes...pas que ça à faire, rontudju de rontudju !!!
Me voilà reparti et finalement je trouve la nouvelle boutique ; coup de bol une place est libre juste devant, je reprend mon paquet et j'entre dans la boutique, un accessoiriste-loueur de vélo et scooters . Un grand gaillard sympa me reçoit, le genre de gabarit entre moi et la corpulence de Dan. Donc plutôt costaud mais sympa et avenant.
"Bonsoir Monsieur, je viens déposer ce paquet pour un retour" ... patati et patata... En souriant, le gars me dit pas de soucis, je gère tout au poil. Un coup de lecteur sur le code barre de l'étiquette et roule ma poule.
Nous nous saluons poliment quand je vois sur le comptoir une pile de "La vie de la moto" avec le dernier numéro sur le dessus. Moi qui ne suis pas franchement extraverti, je m'entend dire : "Vous avez de bonnes et saines lectures ..." et l'autre d'enchainer : "vous avez une ancienne ?" , "oui..., non,.... enfin presque, un 600 SRX...".
Et ça y est, la mayonnaise prend, voilà qu'il me parle de sa BM, de sa Laverda 1000 vendue avant la naissance de son fils, du cadre fendu à cause des vibrations, du stress au début avec le sélecteur à droite, des bourres avec ses potes sur la route Napoléon. Bref, vous avez compris le truc, j'aurai pu y rester deux heures à bavasser bécanes avec ce gars.
Mais le plus beau ; c'est que 37 secondes après le début de la conversation, le gars m'a tutoyé et que j'ai suivi direct . Nous étions passé d'un rapport de service marchant en un rapport amical gratuit en moins de temps qu'il faut pour le dire. Magique, non ?
Vous en connaissez des situation "hors moto" qui permettent de briser la glace aussi rapidement ?
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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
Yet, une seul mon Ami : la rencontre furtive au détour d'un virage entre toi sur ta Ural blindée de matos, perdu dans le Grand Nord, après 400 bornes de piste, et un élan qui pèse 1100 kg.Dan-le-dentard a écrit :C'est l'histoire d'une indignation qui n'en est pas une ; c'est même l'inverse d'une indignation, un chouette moment de discussion, de partage gratuit, un truc tout simple comme il en faudrait un par jour pour diminuer le trou de la Sécu.
En fin d'après-midi, un paquet sous le bras avec des godasses trop petites à retourner à l'expéditeur, je cherche le point Kiala indiqué sur le site internet pour le déposer. J'y arrive et la petite bonne femme qui est derrière le guichet me dis qu'elle ne peut prendre en charge ce colis, elle n'a pas les étiquettes de retour. Elle m'indique une autre boutique où faire la manip et je la remercie poliment mais au fond je ronchonne un peu : il faut que j'aille de l'autre côté de la ville et surtout que je trouve à nouveau une place pour me garer tout en sachant que j'ai mon fils à récupérer. Contraintes, contraintes...pas que ça à faire, rontudju de rontudju !!!
Me voilà reparti et finalement je trouve la nouvelle boutique ; coup de bol une place est libre juste devant, je reprend mon paquet et j'entre dans la boutique, un accessoiriste-loueur de vélo et scooters . Un grand gaillard sympa me reçoit, le genre de gabarit entre moi et la corpulence de Dan. Donc plutôt costaud mais sympa et avenant.
"Bonsoir Monsieur, je viens déposer ce paquet pour un retour" ... patati et patata... En souriant, le gars me dit pas de soucis, je gère tout au poil. Un coup de lecteur sur le code barre de l'étiquette et roule ma poule.
Nous nous saluons poliment quand je vois sur le comptoir une pile de "La vie de la moto" avec le dernier numéro sur le dessus. Moi qui ne suis pas franchement extraverti, je m'entend dire : "Vous avez de bonnes et saines lectures ..." et l'autre d'enchainer : "vous avez une ancienne ?" , "oui..., non,.... enfin presque, un 600 SRX...".
Et ça y est, la mayonnaise prend, voilà qu'il me parle de sa BM, de sa Laverda 1000 vendue avant la naissance de son fils, du cadre fendu à cause des vibrations, du stress au début avec le sélecteur à droite, des bourres avec ses potes sur la route Napoléon. Bref, vous avez compris le truc, j'aurai pu y rester deux heures à bavasser bécanes avec ce gars.
Mais le plus beau ; c'est que 37 secondes après le début de la conversation, le gars m'a tutoyé et que j'ai suivi direct . Nous étions passé d'un rapport de service marchant en un rapport amical gratuit en moins de temps qu'il faut pour le dire. Magique, non ?
Vous en connaissez des situation "hors moto" qui permettent de briser la glace aussi rapidement ?
Je te jure, tu t'arrêtes 100m plus loin avec l'inertie et tu tutoies la bestiole en lui récitant le lexique d'Audiard...
N'empêche, je suis heureux que tu aies vécu ce moment de vérité : tu en a besoin mon Dan car car car, bientôt Flamby va tomber sur les dentards : chacun son tour ! Remarque que tu passes avant les putes...

Quand même hein.
http://www.est-motorcycles.fr/
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Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Une ex-petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
Normal: Les putes, elles sont au pouvoir...Est-Motorcycles a écrit :... chacun son tour ! Remarque que tu passes avant les putes...![]()
....

Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
Je ne suis pas si sur... Car l'affaire n'est pas si simple.Nanuk a écrit :Normal: Les putes, elles sont au pouvoir...Est-Motorcycles a écrit :... chacun son tour ! Remarque que tu passes avant les putes...![]()
....
Les putes, elles bossent comme des bêtes pour engranger le pognac.
Il y a des enfoirés qui qui sont chargés de faire la tournée des boxons pour ramasser la tune.
Au final les proxos se paluches peinard le manche au chaud dans les paradis fiscaux.
En résumé, il y a ceux qui bossent et ceux qui gagnent du flouze, deux mondes différents, qui fonctionne uniquement grâce aux enfoirés

Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
Ne viens tu pas de décrire la société libérale occidentaleZorgol94 a écrit :Je ne suis pas si sur... Car l'affaire n'est pas si simple.Nanuk a écrit :Normal: Les putes, elles sont au pouvoir...Est-Motorcycles a écrit :... chacun son tour ! Remarque que tu passes avant les putes...![]()
....
Les putes, elles bossent comme des bêtes pour engranger le pognac.
Il y a des enfoirés qui qui sont chargés de faire la tournée des boxons pour ramasser la tune.
Au final les proxos se paluches peinard le manche au chaud dans les paradis fiscaux.
En résumé, il y a ceux qui bossent et ceux qui gagnent du flouze, deux mondes différents, qui fonctionne uniquement grâce aux enfoirés



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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR, indignez-vous !
Yessss ! La causette n'est d'ailleurs pas sur le travail des prosties, dont chacun sait que c'est l'horreur, mais sur le fait que la flambisation taxe tout, tout, tout.
Après les putes et les dentards, à qui le tour ?
Les putes, on ne les interdira jamais et pour moi - mais ça n'engage que moi - le mariage est souvent un statut légale de prostitution féminine et masculine : la femme au lit et le mec au boulot ! Hop. Pas toujours (y'a quand même l'amour...), mais souvent.
Pendant ce temps, l'état gère !
Vas voir combien de femmes coucheraient avec un mec pauvre, laid et sale, et va voir combien de mecs resteraient à vivre avec une femme qui ne baise pas...
Bon, je sors.
Après les putes et les dentards, à qui le tour ? Tu vas voir qu'ils vont nous la refaire, la vignette pour bécane...
Après les putes et les dentards, à qui le tour ?
Les putes, on ne les interdira jamais et pour moi - mais ça n'engage que moi - le mariage est souvent un statut légale de prostitution féminine et masculine : la femme au lit et le mec au boulot ! Hop. Pas toujours (y'a quand même l'amour...), mais souvent.
Pendant ce temps, l'état gère !
Vas voir combien de femmes coucheraient avec un mec pauvre, laid et sale, et va voir combien de mecs resteraient à vivre avec une femme qui ne baise pas...
Bon, je sors.
Après les putes et les dentards, à qui le tour ? Tu vas voir qu'ils vont nous la refaire, la vignette pour bécane...
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J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
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Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.