GOGO et CARO en Corse avec Puckette
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bruno2b
Re: Ballade en Corse
Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ce récit va me plaire (ainsi qu'à looping !!!) en plus fait par la sensibilité d'une femme ! Mais quoi de plus normal quand on sait que la corse est sous la protection d'une autre femme :La Vierge
Re: Ballade en Corse
Quel récit...
C'est vrai que cela doit être un peu plus chaud que le périple de l'an dernier dans le grand nord.....
Pour ceux qui découvrent,cherchez dans le forum et vous trouverez un super récit de cet attelage visitant le nord de l'Europe
C'est vrai que cela doit être un peu plus chaud que le périple de l'an dernier dans le grand nord.....
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François alias Discret,
Transalp 1990 183 000kms+Ural T 1WD 2014 E-M,pont long 12000kms MERCI Dan,y a que toi qui aies le droit d'y toucher
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Nanuk
Re: Ballade en Corse
Hé oH..: http://www.chronofoot.com/hymne/hymne-c ... 35996.htmlbruno2b a écrit :Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ce récit va me plaire (ainsi qu'à looping !!!) en plus fait par la sensibilité d'une femme ! Mais quoi de plus normal quand on sait que la corse est sous la protection d'une autre femme :La Vierge
Allez les Gogo, on vous suit... et tirer la Puckette, c'est votre droit
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rogers
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Re: Ballade en Corse
Trés beau reportage et belles photos ; merci Gogo
C est vrai que l atteladge est impressionant ..... je pense qu il faut avoir un sacré feeling pour amener tout ça en douceur !!!!
C est vrai que l atteladge est impressionant ..... je pense qu il faut avoir un sacré feeling pour amener tout ça en douceur !!!!
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gogo rando
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Re: Ballade en Corse
et non cette nuit en l’occurrence pas secoué du tout car le bateau en panne est resté ....a quai à Toulon...Est-Motorcycles a écrit :Dis-nous si ça n'a pas trop secoué la nuit...he he...souvenir d'Islande où ça gerbait de partout...
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Mr belette
Re: Ballade en Corse
C'est toujours un grand plaisir de voir cet attelage avec la Puckette.
Le premières photos sont superbes !! Bon même si je connais bien ces coins
Et le bateau en panne ça assure pas trop quand même ...
Le premières photos sont superbes !! Bon même si je connais bien ces coins
Et le bateau en panne ça assure pas trop quand même ...
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Est-Motorcycles
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Re: Ballade en Corse
ARRRRGGGHHHH !....gogo rando a écrit :et non cette nuit en l’occurrence pas secoué du tout car le bateau en panne est resté ....a quai à Toulon...Est-Motorcycles a écrit :Dis-nous si ça n'a pas trop secoué la nuit...he he...souvenir d'Islande où ça gerbait de partout...![]()
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mais quoi qu'il en soit la mer était trés calme et c'est mieux ainsi car le montagnard n'a pas vraiment le pied marin !!!
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pour l'islande ton voyage il faut que l'on trouve un moment pour en causer du bateau des routes et pistes, car ...... ça cogite dur dur chez nous.....
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C'est quand vous voulez...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une ex-petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
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J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
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gogo rando
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Re: Ballade en Corse
bon voici l'épisode du jour tous à vos écrans.....
Mardi :la nuit a été calme, ça , on ne peut pas dire le contraire...mais le voyage , immobile !
5h45 ! Réveil en fanfare, le Méditerranée a passé la nuit à quai avec ses 400 passagers. Les haut parleurs nous annoncent que nous devons rallier Marseille pour embarquer sur le Danielle Casanova à 9h00. Tous les véhicules s'élancent sur l'autoroute, certains moins vite que d'autres, suivez mon regard...nous arrivons bien dans les temps mais le personnel du port nous fait embarquer les derniers,et nous sommes accueillis avec enthousiasme par l'équipage qui n'avait jamais vu semblable attelage, (air connu... :)




La SNCM nous offre notre deuxième petit déjeuner et le repas de midi et pour faire amende honorable, tous ceux qui n'avaient pas réservé leurs repas se voient offrir une remise de 50 %.
C'est la ruée au restaurant, les serveurs là encore mouillent la chemise devant cette déferlante des 500« Méd » comme ils nous appellent et le caissier frise la crise de nerfs, c'est comique !
Nous passons la journée à naviguer et l'arrivée prévue initialement à 6hoo se fera à 2ohoo. Une journée de perdue ;
enfin la Corse en vue !

Sitôt débarqués, c'est la course. Nos amis ont réservé dans un hôtel à Calaccuccia et cela ne nous laisse aucune marge de manœuvre.Nous ferons la route de nuit et sans fioritures. Un coup d'oeil à la carte et c'est parti!Objectif ! Couper au plus court, de toute façon , on n'y voit plus rien...


C'est la fable du lièvre (la Honda 1000 et la tortue(l'Ural et la Puckette), chacun file de son côté.
De cette étape, seules les odeurs me restent. Chênes, myrtes, hélichrystes signent la carte olfactive de la Corse. Nous n'avons pas encore embarqué de fromage Corse à bord, ce sera pour plus tard !
Le parcours à partir de Francardo jusqu'à Calaccuccia est superbe. De belles gorges, la route étroite et sportive s'enroule et suit les méandres du torrent en contrebas, des armées de soldats fantomatiques nous observent et se penchent pour mieux voir notre petit attelage qui se hâte avec lenteur.
A 21h45 nous arrivons enfin. La nuit est fraîche et étoilée, nous sommes en montagne et nous distinguons dans l'obscurité nos amis qui viennent juste d'arriver...ils ont raté la route de Francardo et ont fait... un certain nombre de kilomètres supplémentaires, ce qui nous a permis d'arriver en même temps.Ils ont eu leur lot d'émotions et sont dans tous leurs états. Dans un virage, ils se sont fait charger par un veau (les routes corses sont très encombrées ) qui leur a foncé dessus et est venu donner un bon coup de tête dans la cuisse de Cris, la passagère. Ness, le pilote a eu le plus grand mal à garder le contrôle de la moto et à ne pas partir en digue digue dans le décor ! Evidemment cela nous met en joie, mais nous n'osons pas rire car ça les a bien secoués. Ness, traumatisé , regardera d'un sale œil tous les veaux, vaches , cochons que nous rencontrerons par la suite et dieu seul sait qu'il y en aura...
Mercredi:le jour se lève sur le lac de Calaccuccia,un peu couvert. Nous prenons la route de Corte en solo. De jour, les gorges sont encore plus belles que de nuit. Mes soldats blancs de la veille sont de grandes colonnes de granit qui ont résistées à l'érosion. Corte ne nous déçoit pas. Suffisamment ramassée sur elle même pour qu'on puisse la visiter à pied , avec une pittoresque vieille ville, tout en escaliers et calades









.Par le plus grand des hasards, lors de nos déambulations paresseuses dans les petites rues nous tombons sur L'épicerie-qu'il-ne-faut-pas-manquer-à-Corte. Sophie et son équipe d'échappées belles nous avait fait saliver devant les lonzos, figatelli, coppas et fromages et nous sommes tombés sur ce temple de la charcuterie Corse.Il faut slalomer jusqu'au patron au milieu d'un invraisemblable assortiment de paniers tous plein de delicatessen de toutes sortes, ça se mérite un lonzo ! pour atteindre un antique comptoir et une balance qui ne l'est pas moins en croisant sans rien renverser le flux descendant , tous en file indienne et à la queue leu leu .
Le lonzo que nous lui prenons nous régalera pendant plusieurs jours, d'autorité il nous a fourgué un fromage de brebis qui se révélera être une vraie merveille, nous le dégusterons religieusement avec du vin Corse. C'est ça la Corse aussi, un vrai terroir pour les gourmands !


Nous reprenons la route pour aller dans la Restonica. La route remonte dans les gorges, abritée par de gigantesques pins.Nous nous trouvons une vasque pleine d'une eau verte et étonnamment chaude pour un torrent d'altitude et passons un moment extraordinaire assis sur des blocs de granit ronds et chauds à savourer nos provisions Cortenaises. La montée jusqu'au sommet est plus folklorique, embouteillages et voitures en panne ne facilitant pas les choses.On s'en doutait ! Monter en plein milieu d'après midi au mois d'Août, c'était couru ! Mais, bon, c'est maintenant ou jamais aussi faisons nous abstraction de la foule et profitons au mieux de ce lieu impressionnant.








Jeudi : départ par la route du Viaggio. Il est relativement tôt, nous avons boosté nos troupes et la montée à la fraîche est un vrai bonheur.Le side respire et se refroidit gentiment, les touristes ne sont pas tous levés et nous nous retrouvons avec les meilleurs amis de Cris et Ness, les veaux, vaches , cochons qui envahissent littéralement la route. Il y en a partout ! Des familles entières de cochons noirs avec leurs "cochonnets" qui se prélassent sur le goudron ou traversent négligemment devant nos roues. Arrivés au col ,nous prenons le temps d'admirer le panoramique et plongeons de l'autre coté, bienvenue dans l'ouest Corse.







La route, magnifique nous mène jusqu'à Porto. C'est extraordinaire d'être entouré de sommets et de voir au loin scintiller la grande bleue. Veaux et vaches ont laissé la place aux chèvres qui elles aussi nous montrent bien à qui appartient la route.La route creusée à flanc de montagne, s'élance loin et suit le relief sans descendre en fond de vallées, nous nous promenons donc entre deux mondes , celui d'en haut , minéral se détachant sur le bleu du ciel et celui d'en bas , vert, sombre et touffu.
La descente sur Porto est superbe. Les rochers rouges étincellent sur le bleu du ciel et de la mer. Nous parquons la Puckette sur le parking d'une supérette et descendons vers le port par une allée bordée d'eucalyptus. Nous sommes à la mer!Assis sous une tonnelle, nous savourons Pietra bien fraîche et jus de tomates, (je vous laisse deviner qui boit quoi) avant de reprendre la route en corniche vers les Calanques de Piana que l'on devine en contrebas, les pieds dans une eau turquoise et vert émeraude.Le petit parking est déjà pris d'assaut et nous devons continuer, ne trouvant pas d'endroit où garer le side et la Puckette, trop encombrants.






















L'après midi s'avance mais nous enchaînons après le village de Piana sur une petite route qui suit la ligne de crêtes jusqu'au Capo Rosso, le bien nommé.Au loin la Méditerranée scintille. Le side a du mal à respirer dans la chaleur étouffante de l'après midi et nous faisons une pause au sommet pour le laisser refroidir avant d'attaquer la descente jusqu'à la plage d' Arone, où se termine la route.Belle plage , pas surpeuplée où nous nous baignerons longuement, l'eau est à 27 degrés, après avoir pique niqué, tous blottis sous le parasol pour échapper à la morsure de soleil.Vers 18h00, requinqués par notre bain, nous parcourons en sens inverse cette belle petite route et le side reposé, grimpe gaillardement les côtes dans la lumière dorée de cette fin d'après midi.







Arrivés à Sagone avant la nuit, nous laissons Cris et Ness rejoindre leur hôtel et cherchons le seul camping du coin, un Resort gigantesque et très cher, offrant des tas de prestations dont nous n'avons que faire, mais , bon, l'emplacement est plat et ombragé ,et les sanitaires très propres. Cris et Ness nous rejoignent pour le repas du soir et nous mangeons dans le noir nos pâtes à la Carbonara, dévorés par des hordes de moustiques affamés qui nous prennent pour des garde mangers.Nuit calme et sereine.

Mardi :la nuit a été calme, ça , on ne peut pas dire le contraire...mais le voyage , immobile !
5h45 ! Réveil en fanfare, le Méditerranée a passé la nuit à quai avec ses 400 passagers. Les haut parleurs nous annoncent que nous devons rallier Marseille pour embarquer sur le Danielle Casanova à 9h00. Tous les véhicules s'élancent sur l'autoroute, certains moins vite que d'autres, suivez mon regard...nous arrivons bien dans les temps mais le personnel du port nous fait embarquer les derniers,et nous sommes accueillis avec enthousiasme par l'équipage qui n'avait jamais vu semblable attelage, (air connu... :)
La SNCM nous offre notre deuxième petit déjeuner et le repas de midi et pour faire amende honorable, tous ceux qui n'avaient pas réservé leurs repas se voient offrir une remise de 50 %.
C'est la ruée au restaurant, les serveurs là encore mouillent la chemise devant cette déferlante des 500« Méd » comme ils nous appellent et le caissier frise la crise de nerfs, c'est comique !
Nous passons la journée à naviguer et l'arrivée prévue initialement à 6hoo se fera à 2ohoo. Une journée de perdue ;
enfin la Corse en vue !
Sitôt débarqués, c'est la course. Nos amis ont réservé dans un hôtel à Calaccuccia et cela ne nous laisse aucune marge de manœuvre.Nous ferons la route de nuit et sans fioritures. Un coup d'oeil à la carte et c'est parti!Objectif ! Couper au plus court, de toute façon , on n'y voit plus rien...
C'est la fable du lièvre (la Honda 1000 et la tortue(l'Ural et la Puckette), chacun file de son côté.
De cette étape, seules les odeurs me restent. Chênes, myrtes, hélichrystes signent la carte olfactive de la Corse. Nous n'avons pas encore embarqué de fromage Corse à bord, ce sera pour plus tard !
Le parcours à partir de Francardo jusqu'à Calaccuccia est superbe. De belles gorges, la route étroite et sportive s'enroule et suit les méandres du torrent en contrebas, des armées de soldats fantomatiques nous observent et se penchent pour mieux voir notre petit attelage qui se hâte avec lenteur.
A 21h45 nous arrivons enfin. La nuit est fraîche et étoilée, nous sommes en montagne et nous distinguons dans l'obscurité nos amis qui viennent juste d'arriver...ils ont raté la route de Francardo et ont fait... un certain nombre de kilomètres supplémentaires, ce qui nous a permis d'arriver en même temps.Ils ont eu leur lot d'émotions et sont dans tous leurs états. Dans un virage, ils se sont fait charger par un veau (les routes corses sont très encombrées ) qui leur a foncé dessus et est venu donner un bon coup de tête dans la cuisse de Cris, la passagère. Ness, le pilote a eu le plus grand mal à garder le contrôle de la moto et à ne pas partir en digue digue dans le décor ! Evidemment cela nous met en joie, mais nous n'osons pas rire car ça les a bien secoués. Ness, traumatisé , regardera d'un sale œil tous les veaux, vaches , cochons que nous rencontrerons par la suite et dieu seul sait qu'il y en aura...
Mercredi:le jour se lève sur le lac de Calaccuccia,un peu couvert. Nous prenons la route de Corte en solo. De jour, les gorges sont encore plus belles que de nuit. Mes soldats blancs de la veille sont de grandes colonnes de granit qui ont résistées à l'érosion. Corte ne nous déçoit pas. Suffisamment ramassée sur elle même pour qu'on puisse la visiter à pied , avec une pittoresque vieille ville, tout en escaliers et calades
.Par le plus grand des hasards, lors de nos déambulations paresseuses dans les petites rues nous tombons sur L'épicerie-qu'il-ne-faut-pas-manquer-à-Corte. Sophie et son équipe d'échappées belles nous avait fait saliver devant les lonzos, figatelli, coppas et fromages et nous sommes tombés sur ce temple de la charcuterie Corse.Il faut slalomer jusqu'au patron au milieu d'un invraisemblable assortiment de paniers tous plein de delicatessen de toutes sortes, ça se mérite un lonzo ! pour atteindre un antique comptoir et une balance qui ne l'est pas moins en croisant sans rien renverser le flux descendant , tous en file indienne et à la queue leu leu .
Le lonzo que nous lui prenons nous régalera pendant plusieurs jours, d'autorité il nous a fourgué un fromage de brebis qui se révélera être une vraie merveille, nous le dégusterons religieusement avec du vin Corse. C'est ça la Corse aussi, un vrai terroir pour les gourmands !
Nous reprenons la route pour aller dans la Restonica. La route remonte dans les gorges, abritée par de gigantesques pins.Nous nous trouvons une vasque pleine d'une eau verte et étonnamment chaude pour un torrent d'altitude et passons un moment extraordinaire assis sur des blocs de granit ronds et chauds à savourer nos provisions Cortenaises. La montée jusqu'au sommet est plus folklorique, embouteillages et voitures en panne ne facilitant pas les choses.On s'en doutait ! Monter en plein milieu d'après midi au mois d'Août, c'était couru ! Mais, bon, c'est maintenant ou jamais aussi faisons nous abstraction de la foule et profitons au mieux de ce lieu impressionnant.
Jeudi : départ par la route du Viaggio. Il est relativement tôt, nous avons boosté nos troupes et la montée à la fraîche est un vrai bonheur.Le side respire et se refroidit gentiment, les touristes ne sont pas tous levés et nous nous retrouvons avec les meilleurs amis de Cris et Ness, les veaux, vaches , cochons qui envahissent littéralement la route. Il y en a partout ! Des familles entières de cochons noirs avec leurs "cochonnets" qui se prélassent sur le goudron ou traversent négligemment devant nos roues. Arrivés au col ,nous prenons le temps d'admirer le panoramique et plongeons de l'autre coté, bienvenue dans l'ouest Corse.
La route, magnifique nous mène jusqu'à Porto. C'est extraordinaire d'être entouré de sommets et de voir au loin scintiller la grande bleue. Veaux et vaches ont laissé la place aux chèvres qui elles aussi nous montrent bien à qui appartient la route.La route creusée à flanc de montagne, s'élance loin et suit le relief sans descendre en fond de vallées, nous nous promenons donc entre deux mondes , celui d'en haut , minéral se détachant sur le bleu du ciel et celui d'en bas , vert, sombre et touffu.
La descente sur Porto est superbe. Les rochers rouges étincellent sur le bleu du ciel et de la mer. Nous parquons la Puckette sur le parking d'une supérette et descendons vers le port par une allée bordée d'eucalyptus. Nous sommes à la mer!Assis sous une tonnelle, nous savourons Pietra bien fraîche et jus de tomates, (je vous laisse deviner qui boit quoi) avant de reprendre la route en corniche vers les Calanques de Piana que l'on devine en contrebas, les pieds dans une eau turquoise et vert émeraude.Le petit parking est déjà pris d'assaut et nous devons continuer, ne trouvant pas d'endroit où garer le side et la Puckette, trop encombrants.
L'après midi s'avance mais nous enchaînons après le village de Piana sur une petite route qui suit la ligne de crêtes jusqu'au Capo Rosso, le bien nommé.Au loin la Méditerranée scintille. Le side a du mal à respirer dans la chaleur étouffante de l'après midi et nous faisons une pause au sommet pour le laisser refroidir avant d'attaquer la descente jusqu'à la plage d' Arone, où se termine la route.Belle plage , pas surpeuplée où nous nous baignerons longuement, l'eau est à 27 degrés, après avoir pique niqué, tous blottis sous le parasol pour échapper à la morsure de soleil.Vers 18h00, requinqués par notre bain, nous parcourons en sens inverse cette belle petite route et le side reposé, grimpe gaillardement les côtes dans la lumière dorée de cette fin d'après midi.
Arrivés à Sagone avant la nuit, nous laissons Cris et Ness rejoindre leur hôtel et cherchons le seul camping du coin, un Resort gigantesque et très cher, offrant des tas de prestations dont nous n'avons que faire, mais , bon, l'emplacement est plat et ombragé ,et les sanitaires très propres. Cris et Ness nous rejoignent pour le repas du soir et nous mangeons dans le noir nos pâtes à la Carbonara, dévorés par des hordes de moustiques affamés qui nous prennent pour des garde mangers.Nuit calme et sereine.
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gogo rando
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Re: Ballade en Corse
bientôt, bientôt....Est-Motorcycles a écrit :ARRRRGGGHHHH !....gogo rando a écrit :et non cette nuit en l’occurrence pas secoué du tout car le bateau en panne est resté ....a quai à Toulon...Est-Motorcycles a écrit :Dis-nous si ça n'a pas trop secoué la nuit...he he...souvenir d'Islande où ça gerbait de partout...![]()
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Est-Motorcycles
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Re: Ballade en Corse
Aïe aïe aïe que ça pique...Je devrais m'y rendre normalement cet hiver...Très étonné par l'état des routes : impeccables de ce que j'ai pu voir sur les photos parfaites.
C'est d'un somptuosité de rêve.
Et donc en fait vous avez voyagé de jour, ça c'est cool c'est moins cher qu'avec les couchettes alors ?
BRAVO.
La suite est attendue sans impatience, je connais le boulot que cela représente et pour cela un grand merci les poussins...
C'est d'un somptuosité de rêve.
Et donc en fait vous avez voyagé de jour, ça c'est cool c'est moins cher qu'avec les couchettes alors ?
BRAVO.
La suite est attendue sans impatience, je connais le boulot que cela représente et pour cela un grand merci les poussins...
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Une ex-petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
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Re: Ballade en Corse
Merci les copains pour ce superbe récit et pour ces magnifiques photos
François alias Discret,
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Re: Ballade en Corse
Bouffe des myrtilles Guytou, ça éclaircit les yeux !Guy & Claudette a écrit :Ca va trop vite, j'ai pas tout lu, faut que je reprenne depuis le début.
Merci en attendant.
Reçu une carte de Corse comme ça, sans un mot... C'est toi Gogo, c'est Bruno2b ?
En tous cas merci, j'ose à peine regarder car les routes : paradis du side...
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Re: Ballade en Corse
" ça va trop vite " en Corse, il me semblais que le drapeau de l'ile était une tortue avé un frein à main !Guy & Claudette a écrit :Ca va trop vite, j'ai pas tout lu, faut que je reprenne depuis le début.
Merci en attendant.
serait-ce une fausse réputation ?
bon OK c'était facile, je sort
Ublanc Tourist de 2010 & SYLVERWING de 1983 & SYLVERWING de 1999
J'AIME LE TRAVAIL !
IL ME FASCINE !
JE PEUX LE REGARDER PENDANT DES HEURES !
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Re: Ballade en Corse
Nan nan, sors pas !CHRIS 47 a écrit :" ça va trop vite " en Corse, il me semblais que le drapeau de l'ile était une tortue avé un frein à main !Guy & Claudette a écrit :Ca va trop vite, j'ai pas tout lu, faut que je reprenne depuis le début.
Merci en attendant.![]()
serait-ce une fausse réputation ?![]()
bon OK c'était facile, je sort![]()
Pour ton boulot dans la discu des blagues :
Ce sont trois petits vieux en Corse qui discutent sur un banc au bord de la route.
Une superbe voiture rouge passe en trombe dans un nuage de poussière... Au bout de 10 mn le premier papi Corse dit :
- Oh Doumé, c'était une Ferrari.
20 mn plus tard, le deuxième papi Corse dit :
- Eh non, c'était une Maserati.
Une demi-heure après, le troisième papi Corse se lève, prend sa canne et dit aux deux autres :
- Moi, je m'en vais, j'aime pas les disputes...
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Re: Ballade en Corse
Quoi ? Quoi ? Quoi ? Qu'est-ce que j'apprends ?Est-Motorcycles a écrit :Aïe aïe aïe que ça pique...Je devrais m'y rendre normalement cet hiver...