ZORGOL, exemple URAL D'OCCASION : conseils d'achat et restau
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Oui, tu as raisons Phil, il est impératif que le diamètre de la portée soit compris entre 54,95 mm et 55,1 mm. Il faut s'en assurer de visu :
Ensuite reprendre la portée au grain 180, puis 400 et finir par le 600, non pas en tournant car cela crée un vissage, mais en va-et-vient dans le sens de l'axe du volant, pour en arriver là :
Il faut ensuite restaurer le plateau de fermeture, en refaisant les empreintes des vis (afin d'enlever les marques du pointeau qui les avait bloquées) et en polissant au lapidaire la portée des disque :
On peut ensuite monter tranquillement l'embrayage.
On place minutieusement le joint spi en Viton, bien centré et affleurant le carter :
Puis on pose délicatement la cloche restaurée après avoir placé une goutte d'huile sur la portée afin de ne pas détruire la lèvre. On n'oublie surtout pas de pâter le cul du cône de vilo, car l'huile peut passer par là aussi :
Rondelle d'immobilisation de l'écrou neuve :
Serrage de l'écrou à 20m.kg : la Souris fait la gueule à chaque fois car je l'embarque au serrage !
...à suivre...
Ensuite reprendre la portée au grain 180, puis 400 et finir par le 600, non pas en tournant car cela crée un vissage, mais en va-et-vient dans le sens de l'axe du volant, pour en arriver là :
Il faut ensuite restaurer le plateau de fermeture, en refaisant les empreintes des vis (afin d'enlever les marques du pointeau qui les avait bloquées) et en polissant au lapidaire la portée des disque :
On peut ensuite monter tranquillement l'embrayage.
On place minutieusement le joint spi en Viton, bien centré et affleurant le carter :
Puis on pose délicatement la cloche restaurée après avoir placé une goutte d'huile sur la portée afin de ne pas détruire la lèvre. On n'oublie surtout pas de pâter le cul du cône de vilo, car l'huile peut passer par là aussi :
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Serrage de l'écrou à 20m.kg : la Souris fait la gueule à chaque fois car je l'embarque au serrage !
...à suivre...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une ex-petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
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Non Roger's, tu peux serrer à 16. Car le Zorgol sera un peu "tapé"...L'est gros le gaillard...:p
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On tient le moteur à deux : je tiens et Dame Souris serre avec une barre de 1,50m à sa force que je connais. Vérifié à la clé dynamo...pierrequiroule a écrit :Salut,
Je lis avec application parce que je vais avoir ça à faire bientôt. Et du coup, j'ai 2 questions Dan :
Comment tu tiens le bloc pendant que tu serres la cloche à 20 m.kg ?
Où puis-je trouver des tiges filetées + écrous qui se visses dans les trous de la cloche ?
Les tiges filetées de 8 au pas de 100, tu les trouves chez un fournisseur de visserie industriel qu'il y a partout, avec les écrous. S'il n'a pas tu commandes et c'est pas cher.
Je prends une tige filetée que je coupe en plusieurs tronçons de 100mm. Impec.
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La rondelle de calage de l'écrou de cloche est importante, il faut la remplacer à chaque fois et bien la plier :
Il est maintenant temps de regarder les ressorts d'embrayage : il y en a six. On voit que celui de droite est fatigué par rapport à un neuf. Je change donc les 6 ressorts :
La hauteur nominale d'un ressort neuf est de 39 mm. A 37 il faut les changer. Les 6 de changés assurent un embrayage souple et régulier.
On positionne le plateau pousseur en prenant bien garde à la place des ressorts sur son arrière :
Voici la bonne position des disques d'embrayage : l'épaulement des cannelures vers la boîte
Le plateau intérmédiaire :
...et le deuxième disque. On présente ensuite la tige de butée :
On enfile ensuite un vieil axe primaire dans la tige de butée et dans les cannelures des deux disque : ainsi tout est parfaitement centré.
On place en final le dernier plateau et les 3 vis de serrage (M8 au pas de 100) :
On visse doucement et à l'aide d'un jet doux on fini de centrer le plateau intérmédiaire afin qu'il rentre dans les cannelures de la cloche en vissant.
On place enfin les Btr que l'on serre à 2,5 m.kg sans loctite et que l'on pointe au pointeau
L'embrayage est monté.
En général, lorsqu'un embrayage est mort sur un 2005, on change les deux disques, le plateau pousseur, le plateau intermédiaire et les 6 vis, à condition que les rainures de la cloche ne soient pas trop abîmées.
Un embrayage 2005 bien mené dure environ 45000 kms, et un 2012 plus de 60000.
Un embrayage sur un Ural, je le rappelle, sert à faire décoller le side sur 3 mètres. On ne fait pas cirer, on ne monte pas une côte en cirant : on tombe un rapport.
Je connais des embrayages de 2005 qui ont plus de 50000 et j'ai connu un 2011 qui a fait 1500 bornes car le mec faisait du cross avec son ranger en faisant cirer à 5000 tr.
On peut faire si on est riche...
Je peux enfin monter les pistons :
...à suivre...
Il est maintenant temps de regarder les ressorts d'embrayage : il y en a six. On voit que celui de droite est fatigué par rapport à un neuf. Je change donc les 6 ressorts :
La hauteur nominale d'un ressort neuf est de 39 mm. A 37 il faut les changer. Les 6 de changés assurent un embrayage souple et régulier.
On positionne le plateau pousseur en prenant bien garde à la place des ressorts sur son arrière :
Voici la bonne position des disques d'embrayage : l'épaulement des cannelures vers la boîte
Le plateau intérmédiaire :
...et le deuxième disque. On présente ensuite la tige de butée :
On enfile ensuite un vieil axe primaire dans la tige de butée et dans les cannelures des deux disque : ainsi tout est parfaitement centré.
On place en final le dernier plateau et les 3 vis de serrage (M8 au pas de 100) :
On visse doucement et à l'aide d'un jet doux on fini de centrer le plateau intérmédiaire afin qu'il rentre dans les cannelures de la cloche en vissant.
On place enfin les Btr que l'on serre à 2,5 m.kg sans loctite et que l'on pointe au pointeau
L'embrayage est monté.
En général, lorsqu'un embrayage est mort sur un 2005, on change les deux disques, le plateau pousseur, le plateau intermédiaire et les 6 vis, à condition que les rainures de la cloche ne soient pas trop abîmées.
Un embrayage 2005 bien mené dure environ 45000 kms, et un 2012 plus de 60000.
Un embrayage sur un Ural, je le rappelle, sert à faire décoller le side sur 3 mètres. On ne fait pas cirer, on ne monte pas une côte en cirant : on tombe un rapport.
Je connais des embrayages de 2005 qui ont plus de 50000 et j'ai connu un 2011 qui a fait 1500 bornes car le mec faisait du cross avec son ranger en faisant cirer à 5000 tr.
On peut faire si on est riche...
Je peux enfin monter les pistons :
...à suivre...
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Quelle erection, je sens que ça viens...
On approche de la centaine de photo le susss pense est au max!
La souris à l'air gélée dans l'atelier, vu la température, la Ural doit se croire à Irbit ça doit être un plus pour créer les conditions d'une renaissance, mais j'espère que tu as de quoi faire un bon vin chaud!
A bientôt, au plaisir de te lire.
On approche de la centaine de photo le susss pense est au max!
La souris à l'air gélée dans l'atelier, vu la température, la Ural doit se croire à Irbit ça doit être un plus pour créer les conditions d'une renaissance, mais j'espère que tu as de quoi faire un bon vin chaud!
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Oui, la Souris a vraiment froid dans l'atelier. J'ai un soufflant fioul qui, à fond, me donne 5°C et moi ça me va. J'ose pas imaginer la température des ateliers à Irbit et donc je m'estime heureux.
En fait, je détaille vraiment ce post pour montrer ce que représente la restauration minutieuse et sérieuse d'un "vieux" moteur. Je sais que toi tu as compris mais, quand on me téléphone pour me demande "combien en tunes" et "combien de temps", avec ce reportage, on comprend de suite que ce n'est pas 200? et trois jours (car il en est qui pensent ça...).
Tout dépend de ce qu'on change et c'est un travail fou si on veut bien le réaliser.
On peut ne pas changer les joints, ni les segments, ni les ressorts,..., et puis ça redéconne 2000 bornes après.
Un réelle restauration fait repartir la machine comme si elle était neuve.
Le reste, c'est du bricolage comme j'ai trop souvent vu, par exemple monter les Herzog au daraque ou placer des joints sans les aligner. Car j'ai vu CA monté par des "spécialistes", quand même ...
Les Herzog montés au marteau, si si !
...et la facture s'était élevé à la même hauteur que chez moi...et celui qui a fait ça n'est pas l'un de vous, car j'ai vu des Herzog montés par quelques-uns d'entre vous, c'était correct.
Donc, j'explique, et j'explique en détail car maintenant ta discussion sera une référence en teme de restauration de moteur.
Mais surtout, ces explications sont un partage dans lequel sont détaillées les opérations précises d'interventions mécaniques. Il y en a qui sont loin, qui sont compétents, qui n'ont pas cette mise de fond maintenant : nous partageons les connaissances.
En fait c'est un cours.
En fait, je détaille vraiment ce post pour montrer ce que représente la restauration minutieuse et sérieuse d'un "vieux" moteur. Je sais que toi tu as compris mais, quand on me téléphone pour me demande "combien en tunes" et "combien de temps", avec ce reportage, on comprend de suite que ce n'est pas 200? et trois jours (car il en est qui pensent ça...).
Tout dépend de ce qu'on change et c'est un travail fou si on veut bien le réaliser.
On peut ne pas changer les joints, ni les segments, ni les ressorts,..., et puis ça redéconne 2000 bornes après.
Un réelle restauration fait repartir la machine comme si elle était neuve.
Le reste, c'est du bricolage comme j'ai trop souvent vu, par exemple monter les Herzog au daraque ou placer des joints sans les aligner. Car j'ai vu CA monté par des "spécialistes", quand même ...
Les Herzog montés au marteau, si si !
...et la facture s'était élevé à la même hauteur que chez moi...et celui qui a fait ça n'est pas l'un de vous, car j'ai vu des Herzog montés par quelques-uns d'entre vous, c'était correct.
Donc, j'explique, et j'explique en détail car maintenant ta discussion sera une référence en teme de restauration de moteur.
Mais surtout, ces explications sont un partage dans lequel sont détaillées les opérations précises d'interventions mécaniques. Il y en a qui sont loin, qui sont compétents, qui n'ont pas cette mise de fond maintenant : nous partageons les connaissances.
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C'est vrai que c'est passionnant d'avoir tous les détails du boulot, ça relativise l'apparente simplicité de la mécanique Ural et en plus je crois que je ne conduirais plus ma machine de la même façon. Le fait de pénétrer virtuellement grace à toi dans les entrailles de la machine permet d'être sensibilisé à ce qui se passe dans la bête et ça amène un certain respect. Je suis sûr que j'écouterais le bruit de mon moteur d'une autre façon, surtout que ce bruit va changer complètement.
Je suppose que quand on arrivera à la phase finale tu expliqueras en détails les phases de rodage et révisions qu'impose une telle restauration, car je vais repartir avec un moteur comme "neuf". Il ne sera pas question de mettre la poignée dans le coin et basta!
Je suppose que quand on arrivera à la phase finale tu expliqueras en détails les phases de rodage et révisions qu'impose une telle restauration, car je vais repartir avec un moteur comme "neuf". Il ne sera pas question de mettre la poignée dans le coin et basta!
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Nan nan Pépé, va pas foutre la m...et me faire poser 200 questions : c'est 20m.kg.Pepe le piou a écrit :En fait le couple de serrage est de 1,5 m/Souris ... si j'ai tout bien compris ?
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