FAITS DE GUERRE : honneur à nos combattants

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mickey

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Ils ont le sang chaud nos courreurs a pieds d'adoption :rolleyes:
Le restant c'est de la philosophie.
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AnDroKtoNe
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Message par AnDroKtoNe »

mickey a écrit :Ils ont le sang chaud nos courreurs a pieds d'adoption :rolleyes:
Le restant c'est de la philosophie.
Oui et ils méritent des sanctions de leur fédération sportives (par ex: interdictions de une ou plusieurs compétitions, plus une contravention)
"Pour ces messieurs la moralité devient rigide quand le reste ne l'est plus" © Coluche
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centurio Constabularius

Message par centurio Constabularius »

Au chevet des soldats français

Atteints par des tirs de balles, des mines ou des explosifs, les blessés en Afghanistan sont rapatriés à l?hôpital militaire Percy, près de Paris. Ils y sont soignés par des médecins et infirmiers qui connaissent tous la réalité de la guerre.

Plus que de la douleur, insupportable forcément puisqu?il en eut la jambe arrachée, c?est du bruit dont il se souvient d?abord. Le fracas de la mine qui explose sous ses pieds, en pleine nuit, au moment où sa chaussure se pose par inadvertance, par manque de chance, sur un bout de terre piégée. Tireur d?élite au 7e Bataillon de chasseurs alpins (BCA) de Bourg-Saint-Maurice, le caporal-chef Michaud, 28 ans, avait pris position sur un monticule, perdu dans les montagnes d?Afghanistan. Les hommes du Génie avaient pourtant ratissé la zone, y détectant quatre mines qu?ils avaient désamorcées. En restait une, mieux enterrée que les autres, qui échappa aux appareils de détection. "Une mine qui explose, ça fait à peu près le même bruit qu?une grenade. Ça vous secoue tout le corps et puis d?un seul coup, ça vous envahit les oreilles, un sifflement strident, un bruit très aigu qui se transforme ensuite en bourdonnement qui reste très longtemps dans les oreilles". Le soldat a vu sa jambe arrachée, pas coupée net mais en lambeaux, un bout du pied tenait encore péniblement, rattaché aux os par les tendons. "J?ai compris tout de suite que c?était foutu et qu?ils allaient m?amputer. C?était évident. Ma première pensée a été que plus jamais je ne pourrai jouer au foot. C?est idiot, non ? Mais voilà, j?ai d?abord pensé à ça : plus jamais tu ne joueras au foot."

"Dans trois mois, je pourrai marcher"

Assis dans une salle de l?hôpital des armées Percy, à Clamart, aux portes de Paris, le caporal-chef Michaud parle en croisant et décroisant les jambes. La gauche est intacte, la droite coupée à mi-mollet. Blessé le 14 avril dernier, il n?a été appareillé que lundi. Il ne porte pas encore en permanence la prothèse qui l?accompagnera pour le restant de ses jours. À ses côtés, deux autres jeunes soldats, également gravement blessés ces derniers mois en Afghanistan. Le caporal-chef Brun, 24 ans, lui aussi du 7e BCA. Tombé la veille sur la même colline, presque au même endroit, encore une mine, il a lui aussi subi une amputation à mi-mollet. Le sergent Butant, 28 ans, du 2e Régiment d?infanterie de marine (2e Rima), circulait à bord d?un véhicule militaire. Un engin explosif a fait sauter le blindé. Un des passagers a été tué, les neuf autres ont été blessés. Le sergent Butant a été victime d?une hémorragie interne, de fractures du tibia, du péroné, de la malléole, du thorax. Il porte tout le long de son mollet droit une broche plastifiée fixée par cinq vis, plantées dans la chair. Une énorme cicatrice qui évoque la tête d?un grand taureau orne sa jambe. "Je ne vais pas me plaindre. Dans trois mois, je pourrai marcher, dans neuf courir. Je n?ai subi que quelques opérations. Un de nos copains en est à sa dix-neuvième."

Près de 24 heures après les attaques qui les ont frappés, tous trois se sont réveillés ici, dans un lit de l?hôpital des armées Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). Un grand bâtiment d?un seul tenant, sur cinq niveaux. Un hall clair et lumineux, fait de verre et de bois, avec un plafond cathédrale. À gauche, la chirurgie, à droite la médecine : 1.200 personnels, 369 lits. Une quinzaine d?hommes blessés en Afghanistan y sont actuellement hospitalisés mais des dizaines d?autres, comme les soldats Michaud, Brun et Butant y font des séjours réguliers, alternant périodes de soins hospitaliers et retours à la maison. A priori, Percy est un hôpital comme les autres, avec sa cafétéria où discutent malades et visiteurs, son kiosque à journaux? Pas d?insignes militaires à l?exception d?une salle de rééducation, ornée de fanions de dizaines de régiments. Des couloirs aux murs bleus, aux portes peintes en jaune, sol en lino, liste des médecins à l?entrée des services? Ce qui différencie l?établissement d?un CHU classique, ce sont ses médecins et infirmiers, hommes et femmes, tous militaires. Et ses patients. Ces hommes croisés dans les couloirs, blessés par des tirs d?armes à feu, des mines ou des bombes. Un très jeune homme portant un tee-shirt d?un régiment d?infanterie de marine, assis dans un fauteuil roulant, la jambe droite allongée, affreusement maigre, marquée d?une interminable cicatrice. Un homme à qui manquent trois doigts. Un autre qui plaisante avec un kiné. Il n?a plus de pied droit.



"Un esprit de corps, une fraternité"

Pour rien au monde ils n?auraient voulu être soignés ailleurs. Non qu?ils méprisent ou ne fassent pas confiance à la médecine civile, mais tous décrivent le même besoin, presque vital, d?être hospitalisés au sein d?un établissement militaire où règne, selon eux, "un esprit de corps, une fraternité qui n?existent pas ailleurs". Le caporal-chef Brun se souvient d?une récente nuit de douleur, passée à gémir sur son lit de Percy. "Mon moignon me faisait tellement mal, c?était à hurler, à chialer. L?infirmière est restée près de moi toute la nuit. Elle ne m?a pas quitté une seconde. Elle m?a bougé, m?a déplacé dans tous les sens pour tenter d?apaiser ma douleur. Le fait qu?elle soit allée sur le terrain, qu?elle sache de quoi on parle, ce qu?on a vécu là-bas, a beaucoup compté pour moi. Elle ne m?a pas laissé tomber. On ne leur rend pas la vie facile mais ils savent ce qu?est la guerre".

De retour de six mois passés en Afghanistan, le médecin-chef Groud s?est retrouvé dans une France qui, dit-il, ne veut pas connaître la réalité de la guerre menée contre les talibans. "Les gars le disent tous, les gens n?en parlent pas, on ne leur pose presque pas de questions quand ils rentrent. Comme si ça n?intéressait personne. En arrivant ici, au milieu de personnels militaires qui connaissent la réalité du terrain, la violence de la guerre, ils savent qu?ils tomberont sur des médecins et des infirmiers qui, immédiatement, sauront les comprendre". Tous sont passés par des terrains d?opérations aussi violents que le Rwanda, le Kosovo, la Sierra Leone, l?Irak, l?Afghanistan, la Côte d?Ivoire ou le Tchad? Directeur central du Service de santé des armées (l?équivalent d?un général quatre étoiles dans l?armée de terre), le médecin général Nédellec précise que "la médecine militaire française impose d?être au plus près possible des combattants". À la différence des Américains (les médecines militaires française et américaine sont réputées les deux meilleures au monde) qui déploient leurs dispositifs médicaux en retrait, plus loin des zones de combat. "Nous sommes au plus près de nos soldats pour une raison, l?obligation de les prendre en charge de la meilleure façon qui soit lors des dix minutes qui suivent la blessure. Ces dix minutes sont absolument cruciales".



"La vie d?un amputé n?a rien d?un long fleuve tranquille"

Les médecins militaires sauvent trois fois plus de blessés graves aujourd?hui que dans les années 1970. Les soins d?urgence sont prodigués dans les secondes qui suivent, par les soldats eux-mêmes puis les personnels médicaux qui les accompagnent. Particulièrement visés par les talibans, médecins et infirmiers militaires ne portent plus aucun signe distinctif sur le terrain. "Rien de plus déprimant pour un soldat de voir tomber un soignant", confie un médecin. L?évacuation qui suit est la plus rapide possible, en moyenne vingt minutes entre la province de la Kapissa et l?hôpital militaire français de Kaboul. La décision d?amputer ou pas les blessés les plus graves est prise à Kaboul. Chef du service d?orthopédie et de traumatologie de Percy, le médecin chef des services Rigal détaille la consigne donnée à ses chirurgiens sur place : "Au moindre doute sur la possibilité de conserver le membre, vous n?opérez pas. Vous transférez". Selon les autorités militaires, tous les blessés rapatriés ont été sauvés. Autrement dit, les 70 soldats morts de la guerre en Afghanistan sont tous décédés sur place.

Sous l?effet des médicaments, le caporal Brun se souvient avoir déliré : "Ma jambe était en lambeaux, seul un bout de talon tenait encore et moi je rigolais, je ne me rendais compte de rien". Arrivé en France, il s?est réveillé une jambe en moins. "Vous imaginez le traumatisme pour ces mecs de 20, 25 ans ?, demande un médecin. Vous vous réveillez et là, quelqu?un vous annonce que vous avez été amputé. Vous avez intérêt à trouver les mots. À savoir ce qu?est la guerre. Le gars, c?est au fond du trou que vous le retrouvez ici". Mieux vaut avoir près de soi des camarades qui, blessés de la même façon des mois plus tôt, viennent prendre le temps de vous démontrer que même avec une prothèse, on vit presque normalement. "La vie d?un amputé n?a rien d?un long fleuve tranquille, tient à préciser le médecin chef Lapeyre, chef du service de rééducation. Il y aura la douleur, la capacité à s?habituer à la prothèse, réapprendre à marcher, à nager, à courir". En moyenne, deux années sont nécessaires. Au moment de sa blessure, le caporal Michaud a insulté de toutes ses forces les talibans. Sa rage n?est pas entièrement retombée. Le chagrin est là, qui persiste, qu?il faut camoufler quand ses enfants de 2 et 6 ans et son épouse viennent lui rendre visite, ou avec les copains, dont certains n?arrivent pas à regarder la jambe à moitié coupée. Mais il y a peu, le jeune homme a vu un soldat amputé s?entraîner sur le stade de l?hôpital. Neuf mois après son opération, il courait de nouveau.

Alexandre DUYCK

http://www.theatrum-belli.com/archive/2 ... .html#more
centurio Constabularius

Message par centurio Constabularius »

«La Norvège n'abandonnera jamais ses valeurs d'ouverture»

REPORTAGE - Toujours en état de choc après les attaques meurtrières de vendredi, les habitants d'Oslo ont vu se déployer ce week-end plusieurs dizaines de soldats armés. Une vision inhabituelle dans un pays qui se veut ordinairement tranquille.

Le pays du prix Nobel de la paix vit un cauchemar. Deux jours après la double attaque meurtrière de vendredi, le premier attentat de l'histoire de ce paisible royaume, la Norvège est encore sous le choc.

Le centre-ville d'Oslo est désormais quadrillé par l'armée. Tout autour du quartier des ministères, dévasté par une bombe de forte puissance, des dizaines de soldats en gilet pare-balles, fusil d'assaut en bandoulière, sont déployés, empêchant les badauds de s'approcher. «On n'avait jamais vu ça, des militaires, en plein centre-ville !, se lamente un père de famille, un enfant à la main. Mais qu'est-ce qui nous arrive ? C'est un réveil brutal pour notre pays que nous pensions si tranquille.» Jusqu'à présent, les Norvégiens étaient fiers de leur faible taux de criminalité. À Oslo, il n'est pas rare de croiser un ministre en tramway, à vélo ou à pied.

La famille royale, le premier ministre Jens Stoltenberg et de nombreux autres membres de la Norvège officielle ont participé, dimanche matin, dans la cathédrale d'Oslo, à une messe en hommage aux victimes. Les yeux rougis, le roi Harald V se tenait aux côtés de sa fille et de son épouse, qui ne pouvaient, elles, retenir leurs sanglots. «Nous sommes rassemblés sous les signes du deuil et de l'espoir», a proclamé l'évêque d'Oslo, Ole Christian Kvarme, devant l'assemblée vêtue de noir.

«Nous sommes un petit pays mais nous sommes un peuple fier !», a lancé, d'une voix étranglée par l'émotion, le chef du gouvernement, qui connaissait personnellement certaines des victimes. Précisant que son pays «n'abandonnera jamais ses valeurs», il a de nouveau prôné «plus de démocratie, plus d'ouverture, plus d'humanité, mais sans naïveté». Dès vendredi, Jens Stoltenberg avait jugé essentiel que la Norvège conserve ses valeurs d'ouverture et de transparence. «Notre marque de fabrique, c'est une société ouverte, une société sûre, où l'on peut avoir un débat politique sans être menacé», a-t-il dit. «C'est aussi notre ouverture qui est attaquée, le fait que de nombreux jeunes réunis dans un camp d'été aient des discussions, des opinions fortes et puissent le faire en sécurité, sans la présence de policiers. C'est une grande qualité de la société norvégienne qui est maintenant attaquée. Nous devons réagir.»

À l'extérieur de la cathédrale, plusieurs centaines d'anonymes, de tous âges et de toutes origines, s'étaient rassemblés. Des immigrés aussi, qui, comme cette femme voilée, se disent rassurés de voir les «Norvégiens aussi mobilisés» contre la haine de l'islam affichée par le tueur. Les larmes aux yeux, Even et sa compagne Hege, enceinte de six mois, viennent de déposer une bougie sur le parvis. «Ce n'est pas le pays que l'on voulait pour notre enfant !, soupire le jeune ambulancier, qui a transporté plusieurs blessés vendredi. Dire que la Norvège a pu engendrer un tel monstre ! Bien sûr, l'intégration des immigrés représente un grand défi pour notre pays, mais ce ne sont pas eux le problème, plutôt les gens comme lui !» Sur Internet déjà, des Norvégiens réclament le rétablissement de la peine de mort.

À Hole, la petite bourgade proche de l'île d'Utoeya, où 86 adolescents ont été tués, certains affirment pourtant avoir «vu venir» le drame. «Même ici, une localité bourgeoise, conservatrice, avec de belles maisons, nous devons accueillir des Tchétchènes et des Somaliens, explique un quadragénaire. Parmi les jeunes travaillistes qui venaient camper sur l'île, il y a, chaque été, de plus en plus d'immigrés. C'est un grand changement, surtout pour les plus âgés d'entre nous. On ne reconnaît plus notre pays !» La jeunesse travailliste, décimée par la fusillade, a annoncé son retour prochain sur l'île d'Utoeya. Pour montrer qu'elle n'allait pas céder face à la terreur.

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... erture.php
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Message par Est-Motorcycles »

L'Ours a écrit :Les norvégiens n'ont pas fini d'être dans la merde alors.... Bienvenue au club!
Bon, ben je vais retirer ma faucille et pistard en guise de marteau placée logo derrière mon side...pas envie de prendre une prune à mon âge.
J'y serai dans un quinzaine, je vous raconterai.
C'est un peu comme dans les contes de fée: on vit pénard pendant des décennies et v'là un magnifique migou qui sort du nonchalanisme vis-à-vis des extrêmistes. Tout le monde il est beau et gentil ? Ben non, tout le monde il n'est pas beau et gentil.
22 ans de placard maxi pour 93 morts... Y'a un blême dans la démocratie non ?

Il m'est arrivé la même histoire lorsque j'étais môme.
Strasbourg, petite maison, contes de fée, grands parents-bonbons, jardin, mirabelles, chants de Noël,...puis d'un seul coup, du jour au lendemain cause situation du Père qui change, le 9/3, le vrai, celui d'Epinay-sur-Seine. Le lendemain de l'enménagement, Maman me demande d'aller chercher une baguette.
Je fais 10 mètre en sortant du hall de l'immeuble et 4 petits cons me tombent dessus, me piquent mes pompes, mon futal et mon blouson.
A poil dehors avec mes rêves de Capucine-ma-frangine.
Six ans après, j'étais ceinture noire de karaté, je roulais en Norton sans permis et je cognais sur tout ce qui bougeait niveau provoc : petit caïd de quartier.
La paix a règné jusqu'à ce que je parte...
Y'en a qui vont comprendre chez les trolls. Ils vont faire le ménage dans les extrêmes en silence, façon fjords...
Vous avez vu la trilogie Millénium avec Lisbeth Salander ?
Vous inquiétez pas les frelots, ils savent faire aussi...
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Message par centurio Constabularius »

Le gazier en question n'a hélas rien inventé. Il lui a suffit d'intégrer le scénario de "RAMPAGE".

Je vous laisse voir la bande annonce :

http://www.youtube.com/watch?v=G28XHNtWjdU

Tout y est, il a pas eu besoin de forcer.

Comme quoi la fiction est toujours, immanquablement rattrapée par la réalité.

Le téléchargement :

http://www.fileserve.com/file/5SmBeBy.

Pour ce qui est des délais messieurs, arrêtons de rêver, je sais bien que nous vivons avec le net et les nouvelles technologies dans le monde éphémère de l'immédiateté, mais une opération de ce genre ne se monte pas en 15 minutes...

Il y a des délais incompréssibles.
C'est déjà vrai lorsqu'il existe un dispositif prévu, ça l'est encore plus lorsqu'il n'y en a pas et qu'il faut s'adapter à l'événement.

Le temps de faire le point des effectifs, d'analyser la situation, de prendre les décisions, de répartir les missions, de fixer les lieux de rassemblement, éventuellement de faire un rapide briefing (il vaut d'ailleurs souvent accepter de perdre 5 minutes pour cadrer les choses avant le départ, c'est mieux que de partir à l'aventure faire n'importe quoi n'importe où et n'importe comment).

Il faut que les intervenants se préparent eux et leur matos, se rendent sur zone. Il est clair que si rien n'a véritablement été prévu et vu la confusion qui devait régner sur les infos disponibles, ajoutez en plus la saturation des réseaux de communication (combien travaillent au portable au lieu d'utiliser les radio dédiées ?), le délais d'inter n'a rien de véritablement honteux.

Il est clair que même 10 minutes, c'est encore trop long lorsqu'on se fait tirer dessus... alors 02h00.

Imaginez la même chose sur l'île d'Hyères, de Groix ou celle de Noirmoutier quand la mer est haute, en pleine saison estivale...
Je suis pas certain que nous soyons à ce jour en mesure de faire beaucoup mieux.
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Message par Est-Motorcycles »

L'Ours a écrit :Dan, j'imagine que tu savais déjà que dans notre douce Europe (ouais je sais mais j'aime bien dire ça...), la majorité de nos concitoyens sont plutôt du genre à moyennement apprécier les révolutionnaires avec une frange non négligeable à même préférer l'autre extrême que la gauche...

T'as raison Centurion, j'ai pas envie de jeter la pierre non plus aux fonctionnaires qui se sont tapés le boulot, même si le mec a rien inventé, ça s'est bien goupilllé, c'est tout. ça met juste en évidence que la précarité de la vie est une réalité, même assis sur un tas de poignon et loin de la méditerranée...
Bien sûr...
Ceci dit pour moi ce genre de "soldat" est exactement comme les ayatollhas de la pensée unique, photocopie en norvégien des activistes Al Qaîda qu'il veut soit-disant combattre ! C'est le même intégrisme.
Là, en plus, y'a bien un immense problème supplémentaire de parano car le type tire sur ses congénaires, pas sur des communistes ou des arabes ! Il les punit en s'auto-intitulant juge, supérieur à son roi...comme étant un individu supérieur extra réveillé.
On voit bien, que cela soit chez les arabes, chez les français, chez les x, y et z intégristes, que la pratique de cette monstruosité aboutit à la folie pure.
Une des caractéristque de cette folie semble être le fait que les atteints sont "plus réveillés que les autres, qui ne se rendent pas encore compte". Ils se disent plus évolués, plus hauts que leurs frères qui dorment et donc susceptible de les éveiller, justification du passage à l'acte.
Il serait important que les "petits intégristes" de gauche ou de droite, qui n'en sont pas encore là, voient la direction finale du chemin qu'ils prennent...
Là, l'adage fameux s'applique vraiment : y'a que les cons qui ne changent pas...
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mickey

Message par mickey »

Pour moi pas de blablas inutile contre le mur et pan pan avec ses flingues bien entendu !!
Pas de remission des péchés.
C'est vrai c'est plus d'actualité .
Hop la .
lancelotc1
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Message par lancelotc1 »

Oui et entièrement d'accord avec vous mais on dévie de la raison de ce post créé par DAN.
"Le guerrier est grand non parce qu'il tue, mais parce qu'il meurt. Ou parce qu'il sait qu'il va mourir. Et y consent. Et que ce n'est pas si simple que cela, d'accepter de mourir"
Arvell'houlala

Message par Arvell'houlala »

Un peu de clarté sur la Libye ... et remise à hauteur des blablas du début... de la part d'un diplomate militaire ... qui parle calmement et finement... à voir

http://www.youtube.com/watch?v=xmKm-9P0 ... dded#at=25
lancelotc1
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Message par lancelotc1 »

Trois Casques bleus français ont été blessés et trois autres souffrent d'un traumatisme sonore à la suite d'une explosion qui visait leur convoi, le 26 juillet, dans la ville côtière de Saïda, dans le sud du Liban. Les blessés ont été hospitalisés, les trois autres ont été soignés sur place. Ils appartiennent au 515ème régiment du Train et au 1er régiment de chasseurs.

Selon une source médicale, l'un des soldats a eu le visage brûlé et son oeil a reçu des éclats de bombe. Un deuxième a été blessé à l'oeil gauche
"Le guerrier est grand non parce qu'il tue, mais parce qu'il meurt. Ou parce qu'il sait qu'il va mourir. Et y consent. Et que ce n'est pas si simple que cela, d'accepter de mourir"
mickey

Message par mickey »

Fini la vie tranquille du bidasse qui buvait et qui cloppait pendant 12 mois !
Ca pete partout maintenant .
Pas de soucis les toubibs mili sont magnifiques, deux fois passé chez eux "no soucis" "no sequelle"
Port de lunettes anti eclats obligatoire , il me semble en OPEX ?
Est-Motorcycles
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Message par Est-Motorcycles »

Heureusement qu'il y en a des bons (de toubibs), surtout pour les gaillards qui partent en expé.
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Message par lancelotc1 »

mickey a écrit :Port de lunettes anti eclats obligatoire , il me semble en OPEX ?
Yep ! En Afghanistan nous sommes dotés de ça

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et ça

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"Le guerrier est grand non parce qu'il tue, mais parce qu'il meurt. Ou parce qu'il sait qu'il va mourir. Et y consent. Et que ce n'est pas si simple que cela, d'accepter de mourir"
mickey

Message par mickey »

J'ai eu les 2 iem , mais elle prennent la buée aprés une course poursuite !
Si si cela m'est arrive aussi :lol::B;)
Du coup j'en ai achetér chez les "RICAIN " comme le premier model .
Comme quoi !
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