FAITS DE GUERRE : honneur à nos combattants

Répondre
georges

Message par georges »

Raymond Gardebled, Engage volontaire dans les Brigades Internationales en 1937. Aide a l'evacuation d'enfants Juifs et prend part a plusieurs actes de sabotage contre l'occupant. Rafle par le STO le 31 Janvier 1943 et envoye en Allemagne, il continura les actes de sabotages. Refractaire au STO apres une permission en Juillet 43 (il s'en va du STO en prenant la dague d'apparat du commandement de la Kriegsmarine qui etait en charge du camp. Dague dont j'ai aujourd'hui la garde et le pommeau. La lame a fini en arme pour la resistance.) De retour en France, il joint les FTPF en Eure et Loir. Il participe a la liberation de L'Eure et Loir ainsi que Chartres. Il poursuivra l'ennemi jusque dans la cathedrale. Le 19 Avril 1945, le Sous-Lieutenant FFI Gardebled est fauche par un obus de mortier, sur le front de La Rochelle, a la Pointe de Grave. grievement blesse il est cite a l'ordre du regiment.

En espagne. Photos prise lors de combats:

Image

Dans la Nievre en 1944:

Image

Dans la Nievre. Le resistant avec le chapeau assis devant Raymond Gardebled, se nomme Andrei est un soldat sovietique evade et qui a rejoint la resistance Francaise:

Image

Le sous-lieutenant Gardebled a la tete de sa section du 1er bataillon de choc d'Eure et loire, a Bourges, lors du defile du 11 Novembre 1944:

Image
le-père-hugues

Message par le-père-hugues »

heureusement,il y avait des gens comme ça,quand une grande partie des français saluait le retour du "héros de Verdun"
pascal de caen

Message par pascal de caen »

salut a tous. voici quelques photos que j'ai fait a carentan le 3 juin. secteur americain . utah beach. secteur pris par la 101° airborne, la 4th div us et la 82° div aeroportée.
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Image
lancelotc1
Membre
Messages : 392
Inscription : 26 nov. 2009, 18:30
Localisation : 62440 Harnes

Message par lancelotc1 »

Citation intégrale de l'article écrit par le Général HERVE CHARPENTIER Commandant la Force d'action terrestre. (Parue dans Le Figaro)

"En Afghanistan, en Afrique, partout où je rencontre nos soldats en opération, je croise de jeunes héros. Ils sont bien de notre temps, mais vous les côtoyez souvent sans les voir, car ils ressemblent banalement à tous ces jeunes de France, qui vivent dans nos villes et nos campagnes.

Ni lansquenets, ni bêtes de guerre, ils sont vos enfants, vos voisins, et aussi des jeunes filles et de jeunes mamans que l'on reconnaît mal sous le casque et le gilet pare-balles.

Beaucoup ont une famille, qui partage ce métier sans l'avoir choisi, au gré des mutations et des absences, sans espérer grand-chose en retour, sinon la considération et le soutien de leurs concitoyens, quand un drame survient.

Ils portent les armes de la cité en votre nom, et chaque jour s'en servent, où vous les envoyez. Car leur métier est bien la guerre, même si pour bien en mesurer le coût, ils chérissent plus que tout la paix...

Ils acceptent de payer le prix du sang, l?épreuve de la blessure. Mais, disent-ils, s'ils deviennent invalides, alors que ce soit "de guerre". Leur plus grande crainte est d?être un jour, regardés comme des victimes, maladroites ou incompétentes, qu'on aurait bernées dans une mauvaise aventure... Car même au fond d'un lit d?hôpital, leur silence et celui de leurs proches ne doivent pas faire oublier qu'ils sont fiers et soucieux de leur honneur.

Ils croient que la mission est sacrée, et qu'une vie peut lui être consacrée. Ils savent confusément qu'il n'est pas inique que l'individu se donne, corps et âme, à la collectivité. Ils y verraient même une certaine noblesse, ou un trait qui les distingue et les grandit, et c'est pour cela qu'ils ne sont pas des mercenaires. Mais ils le deviendront quand la cité ne les reconnaîtra plus pour cette singularité !

Les soldats ont le tort d?être pudiques, quand il faut se vendre. Celui de ne pas être compris, parce qu'ils s'expliquent trop peu, se réfugiant dans un silence qui préserve les familles et évite les malentendus.

Il est si difficile de témoigner de nos épreuves sans le recul du temps !

Mais quand bien même ils parleraient, pourquoi écouterait-on, quand rien n'y oblige, ceux qui finalement incarnent le tragique de la vie ? La mort leur colle à la peau alors que la société l'a rayée de son quotidien.

Pourtant, il n'est de héros sans légende.

Et il suffirait ici de dire les faits, dans leur brutale simplicité. De considérer qu'en dehors de toute option politique le sacrifice d'un jeune Français pour les siens est une valeur en soi digne d'intérêt.

Qui pourrait le faire, sinon les médias ? A de rares exceptions près - quelques émissions tardives, et d'excellents articles, si l'on cherche bien - c'est plutôt le silence qui règne, toujours moins cruel cependant que les quelques mots qui expédient nos pertes - chaque semaine - entre page judiciaire et météo du lendemain.

Alors quoi, finalement ?

Notre société, si évoluée avide de libertés et de loisirs, a-t-elle encore besoin de héros, et de légendes ?

Chacun connaît la réponse. Les jeunes Français sont capables de donner vingt noms de footballeurs et chanteurs en tout genre devenus icônes de leur quotidien en délivrant le message de la célébrité et de l'enrichissement.

Combien d'individus qui - quel que soit leur métier - ont choisi de consacrer leur vie aux autres ?

Ces gamins de 20 ans qui offrent leur vie quand la République le demande mériteraient cette reconnaissance !

Mais ils ne font pas fortune. J'ai la faiblesse de croire qu'ils constituent cependant la plus précieuse de nos richesses, toute d?humanité, de chair et de sang.

Nous aurons toujours besoin de ces jeunes hommes et femmes pour ce métier de soldat, qu'aucune machine ne fera à leur place. Qui peut croire que la guerre devienne un jour l'affaire de robots commandés à distance par les « riches », contre des « pauvres » à la poitrine nue ?

Aucune démocratie ne le supporterait. Les hommes sont condamnés à rester l'instrument premier du combat. Mais en trouvera-t-on encore longtemps pour porter nos armes ?

Rien n'est moins sûr, si nous continuons à ignorer l'histoire de nos héros, qui est aussi celle de notre pays s?écrivant sous nos yeux. Rien n'est moins sûr, si la nation n'y reconnaît pas ses fils et persiste à refuser une considération qu'ils n'osent même plus solliciter, dans la cacophonie de ceux qui exigent tout et n'importe quoi.

Une société "fabrique" ses défenseurs en leur offrant une place et une reconnaissance particulières. Elle génère, au sens propre, les volontaires qui feront le choix des armes malgré des contraintes exorbitantes. Un choix rationnel, qui n'est pas seulement la réponse à l?irrésistible appel d'une vocation.

Prenons garde que ces volontaires ne deviennent les victimes silencieuses d'un pays qui ne se rappellerait plus ni leur mérite, ni leur utilité, ni même d'avoir un jour exigé leur sacrifice. Nous ne les trouverions simplement plus."


Général Hervé CHARPENTIER
"Le guerrier est grand non parce qu'il tue, mais parce qu'il meurt. Ou parce qu'il sait qu'il va mourir. Et y consent. Et que ce n'est pas si simple que cela, d'accepter de mourir"
THEO67

Message par THEO67 »

Merci pour ce reportage!!!!;)
mickey

Message par mickey »

Bonjour ,
je n'ai jamains entendu dire que le 1ier bataillon de choc etait passé par EURE ET LOIRE un 11 novembre 44 ???
Mon pére étant a l'époque dans celui ci , il etait plutot dans l'est de la FRANCE sur BELFORT pour la liberation de l'ELSACE .
De plus equipé de casque anglais dit plat a barbe étonnant .
A l'epoque beaucoup de materiel US et FR mais surtout de recuperations car les garçons arrivaient des FFI.
Le 1 ier choc ayant debarqué en PROVENCE

Ceci dit je ne remet pas en causse le passé glorieur de cet OFFICIER .

Hop la .

Voir historique du regiment p
georges a écrit :Raymond Gardebled, Engage volontaire dans les cho etait passé par Brigades Internationales en 1937. Aide a l'evacuation d'enfants Juifs et prend part a plusieurs actes de sabotage contre l'occupant. Rafle par le STO le 31 Janvier 1943 et envoye en Allemagne, il continura les actes de sabotages. Refractaire au STO apres une permission en Juillet 43 (il s'en va du STO en prenant la dague d'apparat du commandement de la Kriegsmarine qui etait en charge du camp. Dague dont j'ai aujourd'hui la garde et le pommeau. La lame a fini en arme pour la resistance.) De retour en France, il joint les FTPF en Eure et Loir. Il participe a la liberation de L'Eure et Loir ainsi que Chartres. Il poursuivra l'ennemi jusque dans la cathedrale. Le 19 Avril 1945, le Sous-Lieutenant FFI Gardebled est fauche par un obus de mortier, sur le front de La Rochelle, a la Pointe de Grave. grievement blesse il est cite a l'ordre du regiment.

En espagne. Photos prise lors de combats:

http://farm6.static.flickr.com/5110/578 ... c57f_z.jpg

Dans la Nievre en 1944:

http://farm6.static.flickr.com/5021/578 ... 7f0e_b.jpg

Dans la Nievre. Le resistant avec le chapeau assis devant Raymond Gardebled, se nomme Andrei est un soldat sovietique evade et qui a rejoint la resistance Francaise:

http://farm3.static.flickr.com/2363/578 ... a2de_z.jpg

Le sous-lieutenant Gardebled a la tete de sa section du 1er bataillon de choc d'Eure et loire, a Bourges, lors du defile du 11 Novembre 1944:

http://farm3.static.flickr.com/2471/578 ... e20e_b.jpg
Dernière modification par mickey le 15 juin 2011, 08:38, modifié 1 fois.
georges

Message par georges »

mickey a écrit :Bonjour ,
je n'ai jamains entendu dire que le 1ier bataillon de choc etait passé par EURE ET LOIRE un 11 novembre 44 ???
Mon pére étant a l'époque dans celui ci , il etait plutot dans l'est de la FRANCE sur BELFORT pour la liberation de l'ELSACE .
De plus equipé de casque anglais dit plat a barbe étonnant .
A l'epoque beaucoup de materiel US et FR mais surtout de recuperations car les garçons arrivaient des FFI.
Le 1 ier choc ayant debarqué en PROVENCE

Ceci dit je ne remet pas en causse le passé glorieur de cet OFFICIER .

Hop la .

Voir historique du regiment p
georges a écrit :Raymond Gardebled, Engage volontaire dans les cho etait passé par Brigades Internationales en 1937. Aide a l'evacuation d'enfants Juifs et prend part a plusieurs actes de sabotage contre l'occupant. Rafle par le STO le 31 Janvier 1943 et envoye en Allemagne, il continura les actes de sabotages. Refractaire au STO apres une permission en Juillet 43 (il s'en va du STO en prenant la dague d'apparat du commandement de la Kriegsmarine qui etait en charge du camp. Dague dont j'ai aujourd'hui la garde et le pommeau. La lame a fini en arme pour la resistance.) De retour en France, il joint les FTPF en Eure et Loir. Il participe a la liberation de L'Eure et Loir ainsi que Chartres. Il poursuivra l'ennemi jusque dans la cathedrale. Le 19 Avril 1945, le Sous-Lieutenant FFI Gardebled est fauche par un obus de mortier, sur le front de La Rochelle, a la Pointe de Grave. grievement blesse il est cite a l'ordre du regiment.

En espagne. Photos prise lors de combats:

http://farm6.static.flickr.com/5110/578 ... c57f_z.jpg

Dans la Nievre en 1944:

http://farm6.static.flickr.com/5021/578 ... 7f0e_b.jpg

Dans la Nievre. Le resistant avec le chapeau assis devant Raymond Gardebled, se nomme Andrei est un soldat sovietique evade et qui a rejoint la resistance Francaise:

http://farm3.static.flickr.com/2363/578 ... a2de_z.jpg

Le sous-lieutenant Gardebled a la tete de sa section du 1er bataillon de choc d'Eure et loire, a Bourges, lors du defile du 11 Novembre 1944:

http://farm3.static.flickr.com/2471/578 ... e20e_b.jpg
Il s'agit la du PREMIER BATAILLON DE CHOC D'EURE ET LOIRE.
mickey

Message par mickey »

Ah bon , je ne savais pas qu'il en excistait un !
je vais poser la question a Mr MUELLE grand ecrivain et ancien du choc .
Merci de l'info .
Par contre le 12 RA mon ex- régiment a été recrée avec des élèments de la resistance "FTP.FFI. "pour le libération de la poche de LA ROCHELLE .
J'y étais pas par contre ;)
georges

Message par georges »

mickey a écrit :Ah bon , je ne savais pas qu'il en excistait un !
je vais poser la question a Mr MUELLE grand ecrivain et ancien du choc .
Merci de l'info .
Par contre le 12 RA mon ex- régiment a été recrée avec des élèments de la resistance "FTP.FFI. "pour le libération de la poche de LA ROCHELLE .
J'y étais pas par contre ;)
Il y a une erreur. Je suis rentre a la maison et j'ai verifie dans les archives du Grand Pere et en fait c'est le 1er battaillon de marche d'Eure et Loir.
mickey

Message par mickey »

Ouf sauvé par le gong :p
Je ne suis pas un grand connaisseur , mais le CHOC ,j'connais un peu .
Faute avouée totalement excusé .
Hop la .
geuledebois
Membre
Messages : 846
Inscription : 19 mai 2010, 21:17
Localisation : Elsass bossue

Message par geuledebois »

le Bataillon de Choc,unité parachutiste formée en Algérie en 43, a dans son histoire eut des gros griefs avec certaines unités de la résistance....
bien qu' incorporant beaucoup de volontaires issus des ftp ou ffi qui partiront, par la suite, en Indochine...
l'unité d?Eure et loir équipée du casque d'infanterie anglaise, totalement inapte à l'équipement d'unité aéroportée, n'est donc pas un "Choc"...
Dernière modification par geuledebois le 15 juin 2011, 14:29, modifié 1 fois.
Jawa pas vite, MAIS Jawa loin...

" SI UN IMPOT SUR LA CONNERIE EXISTAIT, L’ÉTAT S'AUTOFINANCERAIT".
georges

Message par georges »

geuledebois a écrit :le bataillon de choc,unité parachutiste formée en Algérie en 43, a dans son histoire eut des gros griefs avec certaines unités de la résistance....
tout en incorporant beaucoup de volontaires issus des ftp ou ffi qui partiront en Indochine...
l'unité d?Eure et loir équipée du casque d'infanterie anglaise, totalement inapte à l'équipement d'unité aéroportée, n'est donc pas un "choc"...
A propos de l'Indochine et des FFI et FTPF voici ce qui c'est passe pour le Grand Pere:

Le 16 septembre 1944, dans l'apres midi, Raymond Gardebled et ses hommes signent un acte d'engagement volontaire dans l'armee Francaise jusqu'a la fin de la guerre. Mais c'etait un piege! Quelques jours plus tard, ils apprennent qu'ils sont affectes au Corps Expeditionnaire d'Extreme Orient (CEEO). Autrement dit, ces hommes qui s'etaient portes volontaires pour bouter l'ennemi hors de France, allaient devoir defendre des interets douteux en Indochine et livrer des combats contre des adversaires qui n'etaient ni nazis, ni fascistes et qui selon Raymond, meritaient eux aussi le titre de resistants, puisqu'ils se battaient contre une puissance coloniale.
Le sous-lieutenant Gardebled reunit ses sergents et leur propose un plan d'action...
Quelques instant plus tard, une manifestation du refus, apparement spontanee, eclate dans la cour de la caserne. Les hommes font le plus de raffut possible. pendant ce temps, Raymond converse avec un sergent chef. Comme cela il pourrait temoigner, si cela etait necessaire que le sous-lieutenant rebelle n'etait pas a la tete des troublions. Finalement l'action paye. Le 11 octobre 1944, le groupe Gardebled obtint la possibilite de signer un nouveau contrat militaire. Les trois quarts des hommes optent pour un engagement jusqu'a la fin de la guerre en Europe, a compte du 16 septembre.
geuledebois
Membre
Messages : 846
Inscription : 19 mai 2010, 21:17
Localisation : Elsass bossue

Message par geuledebois »

ils eurent plus de chance que le bataillon du pacifique, connu comme le "Bataillon des Guitariste" qui participa aux combats de Birhakeim et Monte Cassino a qui l'on fit signer, au moins pour les originaire de Tahiti, un renoncement a leur droits à la retraite militaire...
l'histoire de nos Anciens est pleine d'ombres...
mais c'est notre histoire
Jawa pas vite, MAIS Jawa loin...

" SI UN IMPOT SUR LA CONNERIE EXISTAIT, L’ÉTAT S'AUTOFINANCERAIT".
mickey

Message par mickey »

Je connais cette époque mon pére ayant été réfractére STO juin 1943 .
FFI "groupe bayard "en bourgogne en janvier 1944, engagé pour la durée de la guerre en septembre a DIJON .
Liberation de DIJON, ALSACE puis campagne d'ALLEMAGNE et AUTRICHE au 1 CHOC 4 iem COMPAGNIE c.

Volontaire /Rengagé pour un séjour en EO a la 1 ier demi brigade SAS affecté a la STUP a SAIGON .
Rapatrié sanitaire rdc en 25.03.49 .
BP no 10229 date avril 1949.
Voili voila .
Hop la
Vive la moto de l'est a l'epoque ils avaient de la DKW et ZUNDAPP de prises :p
christian01

Message par christian01 »

Gaby, la veuve du général Bigeard, nous a quittés


Derrière chaque grand homme se cache une femme, dit un proverbe. Tel aura été le cas de Gabrielle Bigeard, la veuve du général, qui vient de s?éteindre, le 4 juillet au soir, à l?âge de 91 ans.

Née le 5 décembre 1919 à Toul dans une famille modeste (son père n?a pas survécu aux séquelles d?un gazage au cours de la Guerre 1914-18), Gabrielle Grandemange épouse, en 1942 celui qui deviendra le général Bigeard. A l?époque, ce dernier, jeune sous-officier, venait de s?évader au bout de trois tentatives d?Allemagne, où il était prisonnier de guerre, avant de partir en Afrique et d?être recruté pour intégrer les commandos Jedburghs.

Le général Bigeard, alias « Bruno », a évoqué cet épisode de sa vie dans l?un de ses livres. Après son évasion et un bref passage à Toul, il part à Nice, en zone libre. « La vraie France. Pour la première fois, je vois la mer. J?écris à Gaby : ?c?est merveilleux?. Quelques jours plus tard, un télégramme d?elle : ?je te rejoins?. Elle arrive épuisée, les vêtements déchirés, ayant elle aussi franchi la ligne clandestinement. Partout, en Algérie, en Indochine, en Afrique noire, elle se débrouillera pour me rejoindre, risquant plus d?une fois, elle aussi, sa vie. Je lui dis : ?c?est une preuve d?amour? et lui propose de nous marier. 6 janvier 1942, c?est fait. Nous voilà devant monsieur le maire, puis à l?église. Gaby y a tenu et je dois faire ma première communion. Mieux vaut tard que jamais. Merveilleuse journée » a-t-il ainsi raconté.

Depuis la mort du général, le 18 juin 2010, et afin de perpétuer la mémoire et l?oeuvre de ce dernier, Gaby et Marie-France, la fille unique du couple, ont créé, en juin dernier, la fondation « Général Bigeard » en partenariat avec la Fondation de France.


http://www.opex360.com/


Marcel Bigeard souhaitait, selon son entourage, la dispersion de ses cendres sur le site de Diên Biên Phu pour « rejoindre ses camarades tombés au combat ». Elles sont toujours en attente au crématorium de Nancy, en raison de la réticence des autorités vietnamiennes. Elles pourraient être prochainement déposées au Mémorial des guerres d?Indochine à Fréjus










_
Dernière modification par christian01 le 06 juil. 2011, 22:30, modifié 1 fois.
Répondre