On change aussi la tige de poussée d('embrayage qui, comme souvent, est usée en bout, sur le contact de la butée à bille :
Cette usure est fréquente lorsque le conducteur reste embrayé en première au lieu de passer au point mort. La boîte Ural, bien que très solide, n'a pas la facilité d'une boite japonaise ce petit défaut est très fréquent.
Le montage de l'alternateur s'en est suivit et son réglage - voir la discussion concernée - puis la suite du montage...
Le bloc est prêt. Je ne monte plus les blocs "à la main", même à deux car on ne dirige jamais bien la mise en place et on peut rayer la peinture du cadre. Je préfère depuis longtemps la mise en place "à la chèvre"...
Par le suite, il est aisé de centrer le bloc à l'aide du bon cric judicieusement placé. On placera l'axe de traverse le plus long à l'arrière (car il reçoit les cales-pieds) et donc le plus court à l'avant. Les deux rondelles de calage vont à gauche du bloc. On graisse ces axes avant remontage...
On serre à 7 m.kg les écrous de 19 avec des rondelles neuves.
L'emplacement du cric est judicieux : il se situe à la perpendiculaire du carter moteur au dessous de l'emplacement de l'embrayage : là l'ensemble moteur-boîte est en équilibre et il est très facile de le positionner sans effort et seul :
...mais si on peut être deux c'est mieux ...
La suite est logique : une fois le moteur fixé on recule le bras oscillant que l'on avait dévérrouillé au démontage et on place le flector. Puis on avance le bras oscillant pour le repositionner, le serrer à 8 m.kg, puis le pont...Le flector rentre mieux avec de la graisse et au pied de biche (plus chiffons...) judicieusement placé. On n'oublie évidemment pas de tout graisser, surtout les vis de montage du bras oscillant !
Le plus important est d'agir doucement avec intelligence, en évitant les comportement de brutes genre grosses couilles qui n'aboutissent qu'aux rayures...