Démontage de la roue arrière Sportsman Euro 5
Au préalable et pour faciliter les choses, il est bon de réaliser quelques petites modifications mineures mais qui apportent un réel plus. Je les réalise sur le side à Christian d'office. Elles apparaissent clairement dans le reportage.
1 - béquiller.
2 - retirer la plaque et les trois vis de gauche de la bavette arrière, dévisser de un tour la quatrième vis et faire tourner la bavette dans le but de dégager le passage de roue toujours critique. (NB : Je fixe la plaque d'immat avec trois vis M5 à tête très plate, en inox. Pour les maniaques de "l'interdit", qu'ils choisissent de s'emmerder à vie avec la bavette, ce n'est pas mon cas, je choisis les choses pratiques plutôt que l'intégrisme stupide).
On voit de suite que les deux vis qui tiennent l'étrier de frein à main sont à virer au plus vite. A tête fraisée sphériques, elles ne vont fonctionner que trois fois au mieux. Je les remplace par des Btr M8 de même longueur en inox.
On voit également que sur les deux vis de l'étrier de frein, une posera des problèmes car on ne peut la sortir telle quelle à cause de l'amortisseur. Pour faciliter le démontage, il suffit d'en raccourcir une de 1,5 mm et de la repérer afin de la replacer au même endroit au remontage, elle reste sur place lorsqu'on tire l'étrier. Cela ne grève pas la puissance de la fixation de l'étrier car une fois vissées ces vis dépassent de 1,5 mm.
Donc, le travail sur les vis des deux étriers :
Il est alors aisé de retirer les deux étriers, facilement, et d'accrocher le supérieur en protégeant la peinture et les chromes.
Retirer l'axe de roue après avoir desserrer le boulon de sécurité de 17 qui pince l'axe sur le bras oscillant :
La patène est libre. La faire pivoter afin de la retirer. Pour la première fois, on retire la patène avec l'étrier afin de sortir la vis galeuse. On aura desserrer de trois tours cette vis exago au préalable, étrier sur la patène, afin de ne pas forcer sur la durite :
Une fois la bavette écartée, la roue se retire très facilement (avec un Heidenau K28 monté d'origine) :
On en profite pour remplacer les vis Btr en vlek (surnom belge de camelotte), du disque par des inox que l'on ne collera pas, mais que l'on graissera et que l'on serrera à 2 m.kg.
On en profite aussi pour graisser les têtes de rayons avec une graisse en bombe de qualité qui est liquide à l'application et qui se solidifie au séchage rapide :
On en profite également pour démonter le silenbloc en teflon (qui bloque la patène en rotation) et sa vis pour la graisser et la remonter à 2 m.kg ( j'ai vu ce type de vis se cisailler cause non graisse... et là on est malin té !)
On remonte en sens inverse, évidemment.
Le démontage de la roue arrière de l'Euro 5 est bien plus facile qu'avec le système précédent. Un effort réel a été apporté qui soulagera la vie des uralistes et des garagistes. Bravo Ural.
Lorsque j'étais petit, on m'a appris dans les écoles républicaines à respecter le travail des autres, que l'on ne s'appropriait pas et que l'on citait si on le montrait en exemple. J'aimerais que soit conservée cette bonne tradition laïque et d'écarter la mode actuelle générale qui consiste à s'approprier quelque chose que l'on n'a pas fait, à ne jamais rien citer et à tout prendre. La Fontaine nous avait un jour prévenu voici longtemps, de ce qui arrive un jour où l'autre lorsqu'on ne le fait pas :