Départ du gite, ciel chargé mais il ne pleut pas. Traversée de Marostica, arrêt devant le beau château fort.
Toutes les années paires il y a une reconstitution historique grandiose.
Une histoire compliquée de princesse,
Je ne sais pas si elle se grattait les fesses
mais elle avait 2 prétendants....
(La rime en esse c'est pour Léna
https://youtu.be/7qVUTAUSv8Y
Je continue ma route vers Trieste.
Je me rapproche de l'Adriatique.
Comme souvent, avant de voir la mer on la devine par la clarté du ciel qui la domine.
Vent latéral très fort en longeant la côte.
Alors que d'habitude je dois contrer légèrement le panier par une légère pression vers la gauche, là je dois tourner à droite, d'où vient le vent, pour aller tout droit
Comme je suis joueur et que je ne me lasse pas de voir le compteur journalier passer les 400 km (réservoir 30 litres BELIN oblige); bien sûr je tombe en panne d'essence, j'arrive à un stop mais j'ai encore le temps de passer en réserve.
Comme mes proches, pas forcément motard, viennent sur ce forum pour avoir de mes nouvelles, je précise que sur les motos le robinet d'essence a une position "réserve" qui permet, une fois basculé, de faire encore plusieurs 10nes de kilomètres.
Je passe donc en réserve et rien ne se passe hormis un dernier prout prout d'agonie. Je cale au stop comme une bouse.
Un bus arrive derrière moi et s'impatiente rapidement. Bien sur j'étais resté en réserve lors du dernier plein d'essence, c'est donc la panne séche.
Au démareur en 1ère, pour dégager le passage, puis je pousse le side un peu plus loin dans un renfoncement. Agacé, je retire violemment le sac de réservoir pour accéder au bouchon d'essence. La sangle du sac est enroulée autours de la molette de frein de direction, par sécurité, comme le lacet de ma clef de contact. J'entends un claque mais je n'y prête pas attention (c'est un sac à aimants que m'a donné Stéphane)
Tout aussi violemment j'ouvre ma veste, claque un bouton pression en moins
Je désangle le jerrycan, le bec verseur et l'entonoir ne sont pas facilement accessibles (erreur ) j'approche le jerrycan à qques cm du réservoir mais le vent est tel que pas une goutte ne parvient au but. Tout dans le panier. Bon, recherche de l'entonoir, cette fois ça va mieux mais le remplissage n'est pas encore top. Tant bien que mal je transvase 3, 4 litres. En reposant le jerrycan: HAHAAA, la clef de contact gît au sol décapitée.
Dépité, je resangle le jerrycan en pensant :
" Allo DAN, comment on fait pour sortir un bout de clef du Nieman ?"...
Le jerrycan sanglé, mon regard revient sur les lieux du crime, et Oh bonheur le bout de clef cassé est un peu plus loin dans l'herbe.
Je me calme et j'en profite pour réserver une chambre dans la prochaine ville (Staranzano prés de Monfalcone) et andiamo.
Ça aurait pu être pire.