HOURAL 02 a écrit :Bonsoir à vous tous
Voilà, ça y est, je suis rentré dans le Nord de l'Aisne, lundi vers 16h, avec dans la tête le T90, mais entre les jambes une Kawasaki W800 de 2012 avec 13000 km appartenant à mon beau-fils.
Samedi soir, chambre d'hôtes à Montcel. Départ dimanche matin tranquille pour arrêter le soir à Auxerre. Et départ lundi matin pour arriver dans le Nord lundi vers 16h. Comparé aux "Kopains" rencontrés à l'Assemblée Générale samedi, spécialistes des longs courts sur la Russie et la Mongolie, moi c'est vraiment du tourisme : 530 km en 2 jours!!! mais après le T90, une chose nous réunit : nous partons au loin pour ensuite revenir au point de départ. Cette dualité : envie de partir et envie de revenir me poursuit depuis 40 ans (vie professionnelle : routier international). A l'intérieur de nous, un loup blanc et un loup noir s'opposent. Cette intensité, cette opposition diminue au fil du temps pour se diluer et si elle disparait, on atteint l'harmonie parfaite, le sublime, peut-être le Karma pour certains. Très peu y arrive. Au contraire, si elle s'intensifie à la fin de sa vie c'est qu'on devient un vieux con. Le vieux Chaman indien nous dit "tu choisis celui que tu nourris".
Mais je cherche toujours si le loup blanc représente le départ ou est-ce le loup noir? et quand je reviens, est-ce le loup noir ou le loup blanc???
Une chose est certaine, je continue à chercher; mais je ne suis pas encore prêt à partir pour ne pas revenir.......
Après cette évasion vers la longue route, revenons à la mécanique.
Mécaniquement pour le T90, on peut peut-être se pencher sur une possibilité pneumatique pour : suspension avec coussins d'air adaptés (effet Pullman), freinage assisté et puissant, passage des vitesses simplifiés; dans les 2 cas, gérés par des vérins pneumatiques. Les pièces miniaturisées doivent existées partout dans le monde et on peut se dépanner facilement. Tous les poids-lourds dans le monde entier fonctionnent de cette façon. Handicap : le poids, le compresseur + petite bouteille réserve d'air, humidité de l'air (installation d'un dessiccateur s'impose avec changement du filtre à chaque vidange). Pas de problème de DOT4 et de purge du circuit quelquefois laborieux.
C'est juste une réflexion.
Voilà un peu la synthèse d'un petit voyage sur MANZAT et l'immense joie de partager et de participer à un projet grandiose et unique.
Valérie, Dan, je vous embrasse. Et à vous tous, solides poignées de main fraternelles et n'oubliez pas de préparer votre prochain voyage....
Didier
Cher Didier...ton post claque fort, comme certains autres ici. Il sent la bise (qui viendra) et là tu es comme tous les "fous" assis sur une caisse de TNT.
Et tu fumes...
Fatal ça va péter un jour : de toutes manières, pour participer très activement à un tel projet, c'est que tu as plus que des fourmis. De plus, lorsque nous nous croisons tous à ce genre d'assemblée, on observe celui qui allumera la mèche - même sans le savoir, en laissant tomber son allumette.
Loup blanc/loup noir j'ai une idée de l'histoire...
En pratique c'est le loup noir qui se casse mais le problème, c'est que lorsqu'il rentre il est loup blanc.
Tudju ça me turlupine depuis mes premiers tours de roues.
On se casse en loup noir, mais les "gens" que l'on croise rêvent et on est pour eux le loup blancs que l'on devient en cristallisant une part de leurs rêves.
Je crois que nous sommes des passeurs. Pas des aventuriers ni des maestros - j'ai trop souffert de quelques narcissiques...
Les passeurs...ça les fait ch... de démarrer le bac à l'aube mais le soir ils chantent en faisant les mêmes traversées.
Je note cette excellente idée de suspatte avec coussins d'air et j'en cause à l'IUT dès que je les croise : de toutes manières il y aura déjà le compresseur pour les vitesses qui sont pilotées par minis verins.
Merci de ta précieuse présence et de ta capacité à te jeter dans la poile bouillante...