Bonsoir a tous,
Du coup je me permet de continuer le récit du voyage en direction du lac avec mes mots, mes impressions, mon vécu en Mongolie et surtout avec mes fautes d'orthographes.
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Donc nous voila partie en direction du lac. 600 kilomètres nous séparent encore de notre but. Ce pour quoi tout le monde était venu et qui nous redonnait de l’énergie a chaque fois que la fatigue se faisait sentir lors de notre semaine de mécanique.
A travers la vitre du van, je regardais l'horizon, le décor de la steppe défile. La neige du matin était en train de fondre. Je repensais a tout ce qui s’était passer pour en arriver la. Au mois de préparation passe avec Dan et Valérie afin de rien oublier. Je pensais surtout a Dan qu'on venait de laisser derrière nous.
J'avais un petit gout d'inachevée dans la bouche, de la frustration pour Dan et les autres qui avaient tant donne de leur personne pour ce but ultime. Je repensais a tous mes voyages, tous les projets un peu fou comme celui-ci que j'avais essayer d'entreprendre et finalement j'en revenais toujours a la même conclusion: il y a et il y aura toujours des imprévus et finalement c'est ce pour quoi on voyage. Tirer notre zone de confort toujours plus loin, toujours plus fort. C'est ce qui nous fait vibrer et qui rend un voyage inoubliable.
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Après quelques heures de route, nous nous arrêtons pour le déjeuner. Encore un endroit improbable. Seuls les gens qui savent ou qui lisent le cyrillique, pouvaient se douter que c’était un restaurant. Une question nous vient tous en tête : qu'est ce qu'ils vont nous servir ?. La salle fait 25m2, quelques tables pour 20 couverts. Une chose nous rassure tout de suite, c'est qu'on ne va pas manquer d'alcool. Vin, Vodka.
Les premiers plats arrivent et la tout le monde exprime du soulagement. Bœuf, légumes, frites. On se laisse même tenter par un vin rouge qui s’avère, vu le lieux, un grand cru d'une très bonne année.
Très honnête tout ça !
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On sait tous que l'on va arriver tard car la route est longue et les moyennes sont basses même si la route est d'une qualité exceptionnelle, plutôt rare pour être signale. Au camp, tout le monde nous attends. Ils suivent toutes nos aventures au téléphone. Curieux de nous voir. Nous qui avions ce projet de refaire vivre des vestiges de la grande Russie.
Ils se préparent de leur cote pour faire leur maximum pour nous faire profiter de ces quelques jours au lac afin de nous montrer la beauté de leur pays.
On arriva la nuit. 22h je pense. Le repas nous attendait, les yourtes aussi. Le bois brulais dans le poêle.
Ça y est, on y est.
Je rêvais de cet instant depuis plus de 5 ans. La première fois que j'ai mis le pied sur le sol Mongole. Les premiers kilomètres au guidon, j'ai tout de suite compris que cette immensité, cette liberté, ces habitants étaient tout un symbole pour moi. Un aboutissement. Après avoir parcouru la planète pendant plus de dix ans, j'avais enfin trouve l’authenticité et le naturel.
Je savais que j'allais mal dormir. L'impatience était trop forte. Finalement je suis dans duvet comme un gamin la veille de noël.