L'APPEL DE LA VASTITUDE 2015 : Финляндия из России

[Cathy]

Merci pour ce merveilleux reportage .....La petite Mamie est adorable !

[Dan-le-dentard]

Ces lignes droites interminables ... c'est possible un truc pareil ...? Passke par chez moi, jamais vu ça

[Est-Motorcycles]

Ces lignes droites interminables ... c'est possible un truc pareil ...? Passke par chez moi, jamais vu ça

Oui, tout ainsi...
C'est là l'hypnose, cette sorte de danse répétitive comme une transe, porte des choses anormales, de dimensions autres : justement par ces droites lignes incessantes des mondes apparaissent, surgissant en soi et proche de l'extase.
Ce "néant" routier provoque une excitation extrême indicible, inaccessible à celui qui ne le vit pas.
Dans ces conditions de route, le voyage sur l'engin induit alors le voyage de l’esprit ou voyage dans la conscience : cette transe m'emporte dans un au-delà que nous cherchons tous à expliquer et rationaliser car elle m'offre, l’espace d’un instant, une possibilité de transcendance. Le corps, lieu alchimique d’où elle prend naissance, fait d’elle un don mystérieux de la Nature, une projection dans l’infini de l’aventure humaine. Par conséquent, tout en nous initiant à l’expérience spirituelle, elle nous confronte d’emblée à nos croyances, aux prisons du mental, nous ramenant inévitablement à l’écueil politique du religieux et de la Vérité.
Pour moi une thérapie mystique, thérapie qui s’adresse non seulement au « moi » mais à la conscience, parce qu'elle s’impose à moi au cœur de ce processus frayant sa propre voie de guérison.
La flèche en est ce type de route.
Pas à pas et peu à peu avec sa pratique - les kilomètres - la transe cesse d’être un « shoot » énergétique se polarisant en manque, dépression ou décompensation, pour devenir un acte sacré, comme une prière me remettant aux forces de l’univers, un guide sur le chemin d’une évolution sauvegardée par l’âme.
Je retrouve ainsi cet héritage d'un autre temps car la transe est un héritage d’un autre temps, une pratique rituelle liée le plus souvent au chamanisme et aux anciennes traditions rendant culte à la Nature et se reliant à d’autres dimensions grâce à une connaissance précise des lois de l’énergie subtile. Cette énergie a toute la place de se mouvoir dans ce rien géographique de la rectitude des routes, alors que le corps participe à l'effort du cheminement, totalement. Elle apparaît sans artifice, sans symbole, sans dogme, sans prêtre, sans maître avec comme seuls interlocuteurs toi et le lieu.
Aucun lien de subordination.
Elle devient alors un phénomène corporel endogène s’inscrivant à l’intérieur de tout un langage symbolique et philosophique parfois très différent. Elle est ce passage ou cette traversée vers d’autres réalités, d’autres plans de conscience, un au-delà dont il nous reste finalement peu de chose au retour mais qui ne cesse d’être une inspiration pour moi dans mon besoin d’absolu.
Un outil...tel celui du derviche tourneur qui ne fait que "tourner" sur lui-même pour les autres (qu'est-ce que la route droite doit être chiante)..mais qui, se faisant, trouve son dieu ou son état après la traversée (transe : traverser...)...le même outil que le chaman africain ou l'homme du yoga.

...d'autres en occident emploient des méthodes extérieurement différentes mais menant aux même états...

Après en avoir pratiqué pas mal, j'ai choisi la route, qui n'a pas de maître et qui demande le moins de condition possible, même pas la condition de s'isoler de la connerie ambiante...
Cet état ne s'explique pas : il se vit. Expliquer cela revient à expliquer la vie à l'aide du cadavre mort des mots.
Les psys ne comprendront jamais la transe, car ils l'analysent au lieu de la vivre. Ils peuvent l'expliquer comme on décrit la saveur du caviar, mais ce sont des explications mortes qui ne servent qu'une part infime de l'individu - la psyché, une part descriptive, statique et non dynamique.
Le chamanisme constitue probablement la plus ancienne tradition qui pratique les transes. En effet, le chamanisme est la première des religions humaines et remonte à l’aube de l’humanité.
Cet état, qui ne demande aucun artifice inaccessible, est un outil, il est comme la vie d'un moteur à 5000 tours : ces transes sont le pouls d'un tableau mystique intérieur sans dogme.
Un tunnel.
Et pourquoi un tunnel est-il nécessaire ?
Parce que la vie moderne n'apporte aucune réponse, elle ne brosse qu'une dimension horizontale de la vie en enfermant l'homme dans des dimensions logistico-commeciales, soumises aux lois du marché.
Scheiße...



...suite lundi car demain Ural Meeting...

[titi]

j'adore !!!!!!!

[gecko]

N avais pris du retard......non t iras pas a la baille si je tiens les avirons a part si tu saute direct dans l eau

Merci .....

[Marip]

En parcourant ces immenses et merveilleuses routes de forêts finlandaises, j'ai aussi ressenti un état de vide émotionnel, d'oubli des conditions extérieures, comme si j'étais hors du temps et bizarrement justement bien dans le vrai temps, celui où j'avais une approche + objective de ce qui fait le monde. Je ne sais pas s'il s'agit de transe mais ce changement de perceptions, il me semble, nécessite une rupture préalable, comme pour couper avec l'idiotie intérieure ?

Immense merci pour ces réflexions qui font un écho puissant.

[Dan-le-dentard]

La relative stabilité du side, le lourd chargement, la bonne volonté de la machine exprimée par le ronronnement du flat sont autant d'éléments qui impriment un rythme, une respiration au pilote. De plus, dans un contexte sans trafic routier, l'oeil fixé sur l'horizon, là où le ciel, la terre, la route convergent et se confondent en un point toujours repoussé plus loin, on doit perdre facilement les repères qui sont les nôtres, pour entrer dans une dimension différente, plus large : la vastitude ...

[Est-Motorcycles]

La relative stabilité du side, le lourd chargement, la bonne volonté de la machine exprimée par le ronronnement du flat sont autant d'éléments qui impriment un rythme, une respiration au pilote. De plus, dans un contexte sans trafic routier, l'oeil fixé sur l'horizon, là où le ciel, la terre, la route convergent et se confondent en un point toujours repoussé plus loin, on doit perdre facilement les repères qui sont les nôtres, pour entrer dans une dimension différente, plus large : la vastitude ...

Œil de la vision sûre...
...le temps de digérer les 1200 bornes du week-end et la plume "bavardeuse" sera reprise...
Merci à tous.

[Est-Motorcycles]

En parcourant ces immenses et merveilleuses routes de forêts finlandaises, j'ai aussi ressenti un état de vide émotionnel, d'oubli des conditions extérieures, comme si j'étais hors du temps et bizarrement justement bien dans le vrai temps, celui où j'avais une approche + objective de ce qui fait le monde. Je ne sais pas s'il s'agit de transe mais ce changement de perceptions, il me semble, nécessite une rupture préalable, comme pour couper avec l'idiotie intérieure ?

Immense merci pour ces réflexions qui font un écho puissant.

Lorsqu'on pénètre dans cet état non ordinaire qu'est la transe, on le sait à coup sûr et lorsqu'on se demande s'il a été atteint, il n'a pas été atteint puisque cette demande fait encore partie d'un système d'analyse qui n'est pas la transe.
La transe permet de passer dans une autre dimension. Comme tu le dis Marip, il y a cette approche et elle dure souvent un bon moment avant de percer le "mur".
C'est un exercice comme un autre, il faut expérimenter dès lors que c'est cela qu'on choisit.
Attention aux guides et aux maîtres...ou aux enseignants quelconques. Personne d'autre que soi ne peut pénétrer cet état car il fait appel à des structures profondes de l'être que même soi ne connait pas : pas question de les confier à un autre !
Il n'y a pas de "chemin vers la transe" ni de méthode autre que celle que la personne choisit comme étant reconnue par elle et seulement par elle, qui peut la propulser devant cette porte du non-ordinaire...
C'est justement ce qui me séduit dans ce chemin : l'homme préhistorique complètement seul dans sa grotte a eu cette possibilité de transcendance, sans dieu, sans dogme, sans méthode et sans maître...il s'est lui-même conduit car le non-ordinaire fait partie du pack qui est né en même temps que nous tous. Tout homme possède ce pack. Dès lors la "religion" peut-être vue comme une sorte de "nostalgie" à retrouver ces états non ordinaires bien présents en l'homme mais à l'état embryonnaire. Son libre arbitre peut ou non décider de cheminer vers cela.
Alors il en est qui restent vissés dans leurs logiques (le règne de la quantité...) et d'autres qui font un chemin qui peut passer par là ou par la prière, le yoga, la danse, etc...et les hommes ne se comprennent plus (les logisticiens et les "transcendeux" de tous poils).
Il en est pour qui cette discussion est du "bavardage" et d'autres qui raisonnent en faisant de la musique par l'apport de leurs mots, de leurs expériences. Et comme je ne cherche rien à prouver, à chacun ses mots et les logiciens doivent simplement rester dans le discours de la méthode de Descartes, les un plus un égal deux, les mais-ou-est-donc-or-ni-car : ils m'emmerdent et je ne cherche rien à prouver.
J'ai foutu au feu le discours de la méthode à 17 ans, puis ensuite le jansénisme lepéniste de Pascal.
Mais je n'irai pas en Afrique rechercher la transe, ni chez Castaneda : ces méthodes m'emmerdent aussi. Dieu n'a pas décidé que l'ouverture au monde intérieur serait africain, sud-américain ou français...ces gens qui vont là ne sortent pas du matérialisme religieux. Ils en quittent un pour un autre car ils cherchent la méthode, ils la veulent, avec les mêmes habitudes que celles qu'ils veulent quitter...
Restons simplissimes...le plus extraordinaire, c'est que l'on reconnait toute autre personne qui s'est approchée de la "porte" dès lors que l'on a tenté soi-même de l'ouvrir, indépendamment des religions, des croyances et des races. La nonne de Valaam peut vibrer avec l'athée-animiste français, ou le yogi vibrera avec le derviche, etc...: peu importe le vin, pourvu qu'on ait l'ivresse...
Il y a une fraternité automatique sur ces plans qui n'ont pas besoin de langage pour se comprendre et c'est cela qui m'intéresse.
C'est mon chemin, mais c'est UN chemin comme un autre.
J'ai croisé hier au meeting de Ural France des motards finlandais nantis de plusieurs milliers de kilomètres. Nous avons passé la soirée à nous regarder dans les yeux et à échanger en silence ce feu intense de la transe de la route. Très supérieur aux bavardages. Sans nous connaître nous avions les mêmes méthodes et, curieusement, les mêmes ovni pour cheminer.
Et tous les chemins mènent à Rome, il suffit juste de ne pas louper les opportunités !

[Dan-le-dentard]

La relative stabilité du side, le lourd chargement, la bonne volonté de la machine exprimée par le ronronnement du flat sont autant d'éléments qui impriment un rythme, une respiration au pilote. De plus, dans un contexte sans trafic routier, l'oeil fixé sur l'horizon, là où le ciel, la terre, la route convergent et se confondent en un point toujours repoussé plus loin, on doit perdre facilement les repères qui sont les nôtres, pour entrer dans une dimension différente, plus large : la vastitude ...

Œil de la vision sûre...

L'oeil a un peu de mémoire et se rappelle de quelques pages de Théodore Monod, lues par-ci par-là, sur l'immensité du désert et le petitesse de l'homme.
Je ne vois pas de hasard à ce que les trois grands monothéismes (aaahh, mono : encore lui !) soient nés au fond d'un néant minéral ...

[Est-Motorcycles]

Une cascade d'enchaînements...en effet...quant au Chef d'Orchestre, il se planque et à nous, pauvres pégreleux, il ne nous reste que la cascade d'enchaînements et nous comme des morpions dessus avec nos microscopes et nos ordis. C'est vache mais c'est peut-être mieux ainsi ?
Au risque de vous énerver, encore ces routes maaaaagiques...le Grand Nord est haut !

Plat-plat-plat-plat-plat...le Ural claque sans faiblir. Tu traverses des bleds sans centre, y'a peu d'églises qui ne sont pas au centre et peu de Mairies...ça fait drôle.
De temps en temps, tu tombes sur des sortes de boutiques curieuses : il y a tout avec l'essence.

Ici, le mec est spécialisé dans la Hi-Fi ! Mais t'y crois pas...du matos comme dans les plus grandes FNAC ! Je suis scié.
Et y'a pas un chat, y'a personne aussi loin que porte ton regard.
Tu demandes..."où sont les clients ?"
Réponse finlandaise : "ils viennent".
Point. C'est tout. Et le gaillard est commerçant, il passe pour un bavard.

Ah ! On te prévient que tu entres dans une immense zone indéterminée de plusieurs kilomètres-carrés dans laquelle les rennes et autres quadrupèdes sont chez eux avant toi. Le tracé noir, c'est la moitié de la Finlande : juste 170000 km carrés.

Oauaiaiaia, tu vas gérer, t'es grand, t'es civilisé, tu sais tout, tu as tout vu...
Ben ce ne sera pas tout-à-fait comme je le pense. On verra plus bas

Les arbres s'amenuisent, ce qui signifie que je quitte peu à peu la Carélie pour pénétrer dans cette sorte de zone entre la Carélie et la Laponie : une zone de 300 bornes quand même !
Même lignes droites : on s'imagine à quel point je suis shooté !
Plat-plat-plat-plat-plat... : le gros 1000 continue à cogner sans se poser de question et je comprends un truc de plus : en fait le martèlement des coups de pistons sont à l'image des rythmes utilisés pour la transe !
Rontudju j'avais pas pensé à ça...
Vérification : je me souviens avoir roulé en Russie sur un side de là-bas avec des pots d'origine : ça l'fait pas...
Je vais donc étudier les ondes de mes pots, dès que j'ai un moment et tu penses que je vais placer les mêmes sur le T90...

Et puis, au milieu de rien, du Grand Art finlandais. Il faut recentrer l'ambiance : ça fait des centaines de bornes que tu roules en ligne droite, tu penses, médites, te reposes et tu es dans un état hypnotique absolu...et tu vois ça :

Qu'est-ce que c'est ?? Je suis arrivé au paradis et les potes m'attendent ?

He bien peut-être que le gars se sentais un peu seul... il a fabriqué des centaines de mannequins qu'il a habillé...
Tu questionnes : pourquoi c'est là ? Pas de réponse.
Y'a pas de réponse parce que les questions sont superflues : c'est comme ça et c'est tout.
Toute la Finlande...pas de questions.
Une question = un con. Donc tu la fermes et tu fais comme eux.

Cherche pas de symbolique tordue, d'art commémoratif comme nous savons le faire ici, de machin psy, de recherche bidon : y'a pas de signification.
Cette ambiance me plait vraiment beaucoup. Ca t'en met plein la tronche sans explication. Pas de message, tu te démerdes.
Géant.
Planqué derrière une petite salle, une Maman bien en chaire fait des crêpes.
Et là tu ne sais pas ce qu'est une crêpe, même si tu es bretons !
Une désillusion de plus : tu crois savoir mais tu ne sais pas, même après avoir été élevé avec une Grand-Mère alsacienne qui avait tendance à faire les crêpes épaisseur spaetzle...C'était pas encore ça.
Si si...

La "crêpe" diamètre 50 épaisseur 4 centimètres Messieurs-Dames ! Une pâte aux céréales complètes de là-bas - plutôt noire, graines à peine blutées, un demi pot de 1 kg de fruits rouges et des vrais style myrtilles cales de mômes, celles que les ours de 0,6 tonnes bouffent à l'apéro 200 fois par jour.
Le tout cuit avec amour et servi par Maman qui te scrute avec persuasion lorsqu'elle pose l'assiette sur le coin du fourbi en disant le traditionnel "Welcome" ! Les yeux dans les yeux...une vraie page d'amour...
T'as beau dire que t'es franchouillard, que tu as du diabète, que tu es plutôt vieillissant et que tu as un "petit" appétit, la Mère n'en a rien à battre et t'explique que les mômes de 6 ans mangent cela à 16 heures au sortir de l'école, tous les jours.
Et y'en a qui en mangent deux.
Exécution.
Y'a rien à signaler mais tu piges des trucs à rebours...
C'est avec ce genre de cartouche qu'a été élevé mon pote Onkr de Finlande et qui était là au premier rassemblement Ural France hier...t'sé, le mec qui fait juste seulement 5800 kilomètres aller pour voir les franchouillards qui parlent trop vite.
Toi tu dis tranquillement dix mots, il n'en dit qu'un mais...THE mot. Un verbe, plus que de l'Hébreux : dans son mot y'a toute la philo nordique accompagnée de la manière dont il le dit...
Il cause, le mot se grave dans le marbre sans burin et les mains dans les poches.
P'tin y'a un mec bavard qui parlait anglais et qui a voulu discuter avec lui, mais genre 10 mots par seconde...Onkr cherchait du regard la tapette à mouche...je le sentais...
Au bout de trois minutes il s'est levé et s'est cassé boire une bière.

Tu vas pisser et tu trouves le lavabo du siècle :

Tu y crois à peine, c'est bien là. Y'a tout ce qu'il faut mais avec de la récup, c'est impeccablement propre et c'est recyclable après l'hiver.
Y'a plus à penser.

...

[LUSTUCRU]

c'est bo............. mais en tant que cryptostalinien de base et quand je vois ces routes je peut pas m’empêcher de penser aux mecs qui ont posé le goudron pour une poignée de figue , mais tu as raison Dan on a tous besoin de s'arracher du monde , je me surprends quelquefois à parler aux arbres c'est pas une transe mais c'est un besoin primal même pour celui qui croit en rien..........je vois tout ce qui pète avec un moteur comme un simple moyen de locomotion et l'ural semble beaucoup plus sympa pour moi que le Porsche Cayene .....j'ai beaucoup de respect si vous êtes quelques un à en faire plus que ça.........

[gecko]

merci Dan...

me suis régalé de discuter avec eux,lui surtout et un peu avec Sir Rike le troisieme la barriére total de la langue ou du temperament

....tu sens que les gars ne réflechissent pas pareil .....

(tiens leurs site http://uralroikka.fi/pulinat/index.php)
(clic droit et traduire en français)

[Zorgol94]

Y'a pas de réponse parce que les questions sont superflues : c'est comme ça et c'est tout.
Toute la Finlande...pas de questions.
Une question = un con. Donc tu la fermes et tu fais comme eux.

C'est la toute la difficulté de notre condition humaine.
De part notre culture (je parle là de nos acquis à contrario de l'inné) il nous est très difficile de concevoir l'infini, l'inexplicable et même l'acte gratuit sans objectif et sans raison.
Notre incapacité à l'humilité et à reconnaître que nous ne sommes pas grand chose dans l'univers qui nous entoure nous incite à rechercher des explications à tout. Comme le dit Barjavel la nature est tellement complexe que c'est la preuve de l'existence d'un être suprême grand organisateur de l'univers.
La réalité est beaucoup plus simple, nous ne sommes pas câblés pour comprendre cette complexité, il faut donc l'accepter et se contenter d'être spectateur.
En ce qui me concerne ma philosophie (le matérialisme dialectique - Voire le roman de Ivan Efremov : La Nébuleuse d'Andromède) me permet de survivre sans avoir besoin de référence mystique. Et cela ne m’empêche absolument pas d'être admiratif, impressionné et de ressentir moultes émotions devant les mystères de la nature, et je respecte sans difficulté le fait que certaines personnes aient besoins d'autre choses pour répondre aux questions que tout le monde se pose : qui suis-je, que fous-je là, dans quelle étagère.

[Est-Motorcycles]

c'est bo............. mais en tant que cryptostalinien de base et quand je vois ces routes je peut pas m’empêcher de penser aux mecs qui ont posé le goudron pour une poignée de figue , mais tu as raison Dan on a tous besoin de s'arracher du monde , je me surprends quelquefois à parler aux arbres c'est pas une transe mais c'est un besoin primal même pour celui qui croit en rien..........je vois tout ce qui pète avec un moteur comme un simple moyen de locomotion et l'ural semble beaucoup plus sympa pour moi que le Porsche Cayene .....j'ai beaucoup de respect si vous êtes quelques un à en faire plus que ça.........

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