LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
Nos yeux s’allument,
redeviennent les yeux de notre enfance
quand tout n’était qu’un jeu
et l’univers entier un pays familier…
.
Mais la pierre sur le chemin
nous rappelle le chant de chaque jour,
le rythme sourd sur lequel s’appuyer
pour mieux croître à l’ombre des cimes.
redeviennent les yeux de notre enfance
quand tout n’était qu’un jeu
et l’univers entier un pays familier…
.
Mais la pierre sur le chemin
nous rappelle le chant de chaque jour,
le rythme sourd sur lequel s’appuyer
pour mieux croître à l’ombre des cimes.
Bravo jeunes gens...heu ... pardonnez ma curiosité, z'êtes t'y pas enfoncés dans le fech fech ???
Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
Les différents récits du Grand Nord s'entrelacent, se complètent, décuplant les impressions ressenties.
Nous continuons de voyager. C' est puissant,joyeux et profond !
Merci pour tout cela.
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Merci pour tout cela.
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
Merci pour ce coup de cœur qui me parvient là où il faut...italianbigtwin a écrit :Nos yeux s’allument,
redeviennent les yeux de notre enfance
quand tout n’était qu’un jeu
et l’univers entier un pays familier…
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Mais la pierre sur le chemin
nous rappelle le chant de chaque jour,
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http://www.est-motorcycles.fr/
Une ex-petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
Comme c'est bizarre ! C'est toi qui les a enregistré ? Il est vrai qu'ils sont aigus...A ton avis ce sont des insectes ? Je me demande pourquoi tu les as enregistré...Zorgol94 a écrit :A propos du silence, c'est ce qui m'a le plus manqué en Gwadloup car le silence n'existe pas sur cette île.
Dans la journée, la musique est partout, il n'est pas rare que dans une maison chaque pièce diffuse son propre bruit (la radio dans la cuisine, la télé dans le salon, la chaine Hifi dans la chambre, et le téléphone un peu partout.
Quand arrive le soir et que les humains se calme un peu, les animaux de la nuit prennent le relais et vous vrillent le tympan :
http://zorgol.fr/IMG/mp3/bruits_de_la_n ... adloup.mp3
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
Surtout des grenouilles.....,quelques insectes (grillons)......les plus prés des habitations....
.....ptain ca fait du bien quand ça s arréte......
Ca vaut pas le reportage de Dan,ni de gogo mais ça fait réver aussi .....mais que de moutons
https://www.youtube.com/watch?v=qWsX8HYovQI
.....ptain ca fait du bien quand ça s arréte......
Ca vaut pas le reportage de Dan,ni de gogo mais ça fait réver aussi .....mais que de moutons
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Ural 6½ et ¾ L ♀ Thørep "Черная овца"
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Урал, отличный генератор положительных эмоций!
...Custodes...
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
+1,Sim&Dom a écrit :Les différents récits du Grand Nord s'entrelacent, se complètent, décuplant les impressions ressenties.
Nous continuons de voyager. C' est puissant,joyeux et profond !
Merci pour tout cela.
Yes c'est bon tout cela ! eh Dan quand est ce que l'on repart ???


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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
ACH ! On en cause à l'AG...gogo rando a écrit :+1,Sim&Dom a écrit :Les différents récits du Grand Nord s'entrelacent, se complètent, décuplant les impressions ressenties.
Nous continuons de voyager. C' est puissant,joyeux et profond !
Merci pour tout cela.
Yes c'est bon tout cela ! eh Dan quand est ce que l'on repart ???![]()
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
J'étais tellement lessivé par la pluie qui s'arrêtait enfin et par l'absence d'essence que Mo i Rana fut passé en coup de vent après avoir effectué les pleins des nourrices : direction la frontière suédoise à nouveau, par la E12 !
Franchement, j'ai été déçu par la Norvège en tant que payas à vivre. La Norvège a changé...Autant je l'ai appréciée voici 5 années, mais cette fois, en dehors de Lofoten tout de même, plusieurs petits fait m'ont déçu.
Le change. Pas de monnaie norvégienne en dehors des sempiternels distributeurs de sous et, surtout, lorsqu'on se rend dans une banque pour demander du change, on se fait littéralement foutre dehors comme des malpropres - cela m'est arrivé en trois lieux différents de la Norvège.
Une attitude raciste envers les étrangers. J'ai plusieurs fois constaté des moments d'agressivité sur la route, dans les boutiques et dans les villes. Curieusement les campagnes semblent épargnées...
Le coût de la vie, encore plus cher qu'il y a 5 ans et bien plus.
La pluie - pas de pot mais sur les 800 kms cheminés en territoire norvégien, 600 sous un pluie redoutable.
La quasi inexistence de terrains de camping.
Je ne me rendrait donc plus en Norvège, sauf dans son extrême nord et chez mon ami le concessionnaire Ural à Lillehammer.
Heureusement, seulement 40 kilomètres me séparaient de Mo i Rana de la frontière suédoise, mon nouveau pays de cœur. Très belle route tranquille et sauvage...
Dès l'arrivée en Suède, je rentrai à nouveau dans l'esprit saame et rencontrai une boutique typique !
Une sorte de paradis pour tout le monde - enfants, adultes, femmes, pêcheurs etc...In-cro-yable le bazar qui se trouve dans ces antres extraordinaires dans lesquelles il est possible de passer trois heures sans s'en rendre compte.
Bien entendu, les mannequins présentant les habits féminins m'ont tapé dans l'œil : voyez les calibres...du plantureux, du solide ! Les modèles suédois sont sans concession, on sent qu'elles ne font pas de la figuration et qu'elles comptent avec les éléments, les responsabilités de mères et tout ce qui fait une femme de Suède. Impressionnant. Voilà qui incite à l'érotisme - on comprend pourquoi il y a là tant de couples heureux avec enfants.
Je filais vers ma destination qui m'offrira trois jours de repos avec lessives, douches et tout ce qui permet de refaire surface...
Cette destination de rêve, je la trouvais à Tarnaby, petite bourgade d'une beauté pure, d'une simplicité éclatante dont les habitants se révèleront être d'une gentillesse très touchante.
Quel changement avec la Norvège !
Flanqué au bord d'un immense lac plein de secrets, Tarnaby s'ouvre devant un horizon infini...
Je me sentais chez moi, comme à la maison, d'autant que je ne savais pas que je rencontrerais là un chaman qui est devenu "mien" - en fait devrais-je dire que je suis devenu sien parce qu'il l'a bien voulu, dans sa grande bonté et sa haute clairvoyance.
Je trouvais d'abord un lieu pour me planter comme rarement j'ai connu par son atmosphère paisible et son harmonie.
J'en profitais pour faire tout sécher, j'étais trempé jusqu'au plus profond de mon intimité...
Je n'avais pas volé un solide apéritif suivit d'un repas de poisson frais peu chèrement acquis dans la Coop ci-dessus. Je ne vous dis pas la saveur, le régal...
Onze heure du soir approchait. J'étais au paradis, les douleurs de vieux avaient disparues, fatigué certes mais sainement.
Qu'avait donc ce lieu pour produire en moi ces sensations longtemps oubliées ?
Voyez comme la vie est hétéroclite...Hier et avant-hier à se demander si l'on n'est pas fou d'être dans un enfer d'éléments, aujourd'hui plus heureux qu'un grand roi hors mis les miens qui me manquaient...
Je sais maintenant que je suis capable de rouler des milliers de kilomètres pour retrouver cet Eden.
Il me hante jour et nuit.
Certaines assurances proposent des contrats pour se protéger des "aléas de la vie"...Surtout pas ! Sur ce point je rejoints complètement Hubert Krieguel
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... 0860,d.aWw
Les jours qui suivirent avec le chaman confirmèrent l'apprentissage d'essayer autant que possible la sérénité dans les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses si c'est possible, et la sagesse de savoir faire la différence entre les deux.
Ce doux moment de sérénité était volé à la dureté de la vie, et il ne fallait pas s'en emparer car dès lors que l'on cherche à le capter, on est obsédé par cette recherche et on passe à côté d'autres opportunités.
Saisir sans prendre...
Il n'y a pas de destin.
Le destin est ce à quoi nous travaillons. Le futur n'existe pas encore. Le sort est pour les perdants et les perdants sont ceux qui ont saisi le présent pour l'enfermer dans les désirs.
...
Franchement, j'ai été déçu par la Norvège en tant que payas à vivre. La Norvège a changé...Autant je l'ai appréciée voici 5 années, mais cette fois, en dehors de Lofoten tout de même, plusieurs petits fait m'ont déçu.
Le change. Pas de monnaie norvégienne en dehors des sempiternels distributeurs de sous et, surtout, lorsqu'on se rend dans une banque pour demander du change, on se fait littéralement foutre dehors comme des malpropres - cela m'est arrivé en trois lieux différents de la Norvège.
Une attitude raciste envers les étrangers. J'ai plusieurs fois constaté des moments d'agressivité sur la route, dans les boutiques et dans les villes. Curieusement les campagnes semblent épargnées...
Le coût de la vie, encore plus cher qu'il y a 5 ans et bien plus.
La pluie - pas de pot mais sur les 800 kms cheminés en territoire norvégien, 600 sous un pluie redoutable.
La quasi inexistence de terrains de camping.
Je ne me rendrait donc plus en Norvège, sauf dans son extrême nord et chez mon ami le concessionnaire Ural à Lillehammer.
Heureusement, seulement 40 kilomètres me séparaient de Mo i Rana de la frontière suédoise, mon nouveau pays de cœur. Très belle route tranquille et sauvage...
Dès l'arrivée en Suède, je rentrai à nouveau dans l'esprit saame et rencontrai une boutique typique !
Une sorte de paradis pour tout le monde - enfants, adultes, femmes, pêcheurs etc...In-cro-yable le bazar qui se trouve dans ces antres extraordinaires dans lesquelles il est possible de passer trois heures sans s'en rendre compte.
Bien entendu, les mannequins présentant les habits féminins m'ont tapé dans l'œil : voyez les calibres...du plantureux, du solide ! Les modèles suédois sont sans concession, on sent qu'elles ne font pas de la figuration et qu'elles comptent avec les éléments, les responsabilités de mères et tout ce qui fait une femme de Suède. Impressionnant. Voilà qui incite à l'érotisme - on comprend pourquoi il y a là tant de couples heureux avec enfants.
Je filais vers ma destination qui m'offrira trois jours de repos avec lessives, douches et tout ce qui permet de refaire surface...
Cette destination de rêve, je la trouvais à Tarnaby, petite bourgade d'une beauté pure, d'une simplicité éclatante dont les habitants se révèleront être d'une gentillesse très touchante.
Quel changement avec la Norvège !
Flanqué au bord d'un immense lac plein de secrets, Tarnaby s'ouvre devant un horizon infini...
Je me sentais chez moi, comme à la maison, d'autant que je ne savais pas que je rencontrerais là un chaman qui est devenu "mien" - en fait devrais-je dire que je suis devenu sien parce qu'il l'a bien voulu, dans sa grande bonté et sa haute clairvoyance.
Je trouvais d'abord un lieu pour me planter comme rarement j'ai connu par son atmosphère paisible et son harmonie.
J'en profitais pour faire tout sécher, j'étais trempé jusqu'au plus profond de mon intimité...
Je n'avais pas volé un solide apéritif suivit d'un repas de poisson frais peu chèrement acquis dans la Coop ci-dessus. Je ne vous dis pas la saveur, le régal...
Onze heure du soir approchait. J'étais au paradis, les douleurs de vieux avaient disparues, fatigué certes mais sainement.
Qu'avait donc ce lieu pour produire en moi ces sensations longtemps oubliées ?
Voyez comme la vie est hétéroclite...Hier et avant-hier à se demander si l'on n'est pas fou d'être dans un enfer d'éléments, aujourd'hui plus heureux qu'un grand roi hors mis les miens qui me manquaient...
Je sais maintenant que je suis capable de rouler des milliers de kilomètres pour retrouver cet Eden.
Il me hante jour et nuit.
Certaines assurances proposent des contrats pour se protéger des "aléas de la vie"...Surtout pas ! Sur ce point je rejoints complètement Hubert Krieguel
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Les jours qui suivirent avec le chaman confirmèrent l'apprentissage d'essayer autant que possible la sérénité dans les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses si c'est possible, et la sagesse de savoir faire la différence entre les deux.
Ce doux moment de sérénité était volé à la dureté de la vie, et il ne fallait pas s'en emparer car dès lors que l'on cherche à le capter, on est obsédé par cette recherche et on passe à côté d'autres opportunités.
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...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une ex-petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
Non mais, Dan, t'aurais pas rencontré Marc-Aurèle Là-haut :"Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre" ou alors tu as eu de saines lectures ... il y a longtemps ...Est-Motorcycles a écrit :
Les jours qui suivirent avec le chaman confirmèrent l'apprentissage d'essayer autant que possible la sérénité dans les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses si c'est possible, et la sagesse de savoir faire la différence entre les deux.
...

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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
Depuis des jours je lis en silence vos récits d'aventure.
Je vous remercie mes Amis pour ces proses.
C'est vivant, exaltant et en même temps il s'en dégage une sérénité réconfortante, apaisante, pleine de force.
Et je suis tellement content de vous voir ce WE.
Le Bise à tous
Très SIncèrement
Je vous remercie mes Amis pour ces proses.
C'est vivant, exaltant et en même temps il s'en dégage une sérénité réconfortante, apaisante, pleine de force.
Et je suis tellement content de vous voir ce WE.
Le Bise à tous
Très SIncèrement
Toujours partant pour aller voir ce qu'il y a après le prochain virage.
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
Beaucoup de personnes qui réfléchissent pensent ainsi. Ce philosophe stoïcien romain (Marc Aurèle) illustrait exactement les mêmes propos que ce chaman qui me les expliqua aussi mais surtout fait comprendre...Mais comprendre quelque chose n'est pas le réussir...il y a encore du travail.Dan-le-dentard a écrit :Non mais, Dan, t'aurais pas rencontré Marc-Aurèle Là-haut :"Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre" ou alors tu as eu de saines lectures ... il y a longtemps ...Est-Motorcycles a écrit :
Les jours qui suivirent avec le chaman confirmèrent l'apprentissage d'essayer autant que possible la sérénité dans les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses si c'est possible, et la sagesse de savoir faire la différence entre les deux.
...
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Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
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J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
On peut même dire qu'expliquer, ça empêche de comprendre, car ça dispense de réfléchir...Est-Motorcycles a écrit :...Mais comprendre quelque chose n'est pas le réussir...il y a encore du travail.
Dan, j'adore comme tu nous racontes, c'est relaxant
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
J'attendais en effet les Gogos un peu comme j'attendais Sim&Dom à Jokkmokk.
Dans ma vie de motard, très rares sont les moments durant lesquels j'ai vécu une amitié simple et vraie. Depuis toujours je fixais rendez-vous à des "copains" mais il y avait toujours quelque chose et jamais ils n'étaient là. J'étais très triste et souvent je pleurais seul. Pour moi ce n'était pas extraordinaire, que de retrouver un copain qui me tapait dans le dos huit jours plus tôt en disant qu'il était mon frère...
J'étais abonné aux "lapins" et j'en eu vite assez.
Depuis je préfère la solitude, ou les solitudes avec d'autres qui ne parlent pas forcément mais qui sont là.
C'est pourquoi depuis quelques années, dans les grands voyages, je roule seul avec moi-même : j'ai jamais de problème de rendez-vous !
Bien sûr les petits trajets comme 400 à 1500 bornes il m'arrive de les rouler avec des potes mais...les rendez-vous de fous, à 5000 kilomètres, ça c'est le must !
J'attendais avec joie les Gogos...
J'avais déjà appris qu'ils seraient là, qu'il n'y avait pas besoin de 200 sms ni de 40 coups de fils. Ils m'avaient déjà souvent montré leur attachement à la simplicité et au goût du Loin.
Et comme à la maison, puisqu'en Laponie on est chez soi partout, je courais fébrilement à la Coop en pensant que j'allais les recevoir, pour préparer de bonnes choses à manger : je savais qu'ils allaient finir par une grande étape et qu'ils seraient fatigués.
En allant à la Coop, je mesurais la chance inouïe d'être en ce lieu...
Tout était simple et beau, harmonieux, jusque cette maman et sa petite fille qui étaient allées aux champignons : voyez leur butin de une heure ! J'étais très ému lorsque la petite m'apporta un champignon comme une fleur, ma parla en suédois en me tendant son présent. Je lui répondis en français en lui contant la fable du Corbeau et du Renard.
Elle m'écouta attentivement, riant de temps en temps et répétant des mots..."à peu près ce langage"..."large bec"..."Vit aux dépens de celui qui l'écoute"...
Je repartis en faisant le con comme Charlot, elle éclatait de rire.
J'étais d'autant plus troublé que le matin fut consacré à la rencontre des rennes et du chaman, après 30 kilomètres de pistes perdues dans le coeur des forêts lapones.
En rentrant, j'aperçus la caravane des Gogo.
Il a suffit de 1 sms la veille au soir :
- "tu serais à Tarnaby demain soir ?"
- "Jouable, nous y serons..."
Point final, point barre, fin de blabla : et ils y étaient.
Se trouvait là une formidable force, plus puissante qu'un challenge, plus fine qu'une étude de trajet, plus simple que le jour qui se lève : le simple souhait de regarder, au cœur des yeux de l'autre, les mouvements des images qu'ils avaient croisé, au delà des mots, juste par des regards, des petites attentions, comme si cette rencontre était un nouveau-né fragile qu'il fallait choyer et protéger dans ce nouveau berceau d'une amitié que je sentais désormais indéfectible.
Leur âme d'enfant apparaissait éclatante à travers les visages burinés par la route. La joie réelle était là comme les attitudes émouvantes de Caro alors petite fille dans son jeu de regard d'une simple étoffe, ou de Gogo laissant apparaître son espièglerie explosant au travers de sa fatigue.
C'est pourtant simple, que de vivre ainsi. Sans étude et sans art, la simplicité est l'attitude qui incite les êtres à repenser leurs valeurs dans la confiance de relations, dans l'unique environnement du bon et du beau.
...
Dans ma vie de motard, très rares sont les moments durant lesquels j'ai vécu une amitié simple et vraie. Depuis toujours je fixais rendez-vous à des "copains" mais il y avait toujours quelque chose et jamais ils n'étaient là. J'étais très triste et souvent je pleurais seul. Pour moi ce n'était pas extraordinaire, que de retrouver un copain qui me tapait dans le dos huit jours plus tôt en disant qu'il était mon frère...
J'étais abonné aux "lapins" et j'en eu vite assez.
Depuis je préfère la solitude, ou les solitudes avec d'autres qui ne parlent pas forcément mais qui sont là.
C'est pourquoi depuis quelques années, dans les grands voyages, je roule seul avec moi-même : j'ai jamais de problème de rendez-vous !
Bien sûr les petits trajets comme 400 à 1500 bornes il m'arrive de les rouler avec des potes mais...les rendez-vous de fous, à 5000 kilomètres, ça c'est le must !
J'attendais avec joie les Gogos...
J'avais déjà appris qu'ils seraient là, qu'il n'y avait pas besoin de 200 sms ni de 40 coups de fils. Ils m'avaient déjà souvent montré leur attachement à la simplicité et au goût du Loin.
Et comme à la maison, puisqu'en Laponie on est chez soi partout, je courais fébrilement à la Coop en pensant que j'allais les recevoir, pour préparer de bonnes choses à manger : je savais qu'ils allaient finir par une grande étape et qu'ils seraient fatigués.
En allant à la Coop, je mesurais la chance inouïe d'être en ce lieu...
Tout était simple et beau, harmonieux, jusque cette maman et sa petite fille qui étaient allées aux champignons : voyez leur butin de une heure ! J'étais très ému lorsque la petite m'apporta un champignon comme une fleur, ma parla en suédois en me tendant son présent. Je lui répondis en français en lui contant la fable du Corbeau et du Renard.
Elle m'écouta attentivement, riant de temps en temps et répétant des mots..."à peu près ce langage"..."large bec"..."Vit aux dépens de celui qui l'écoute"...
Je repartis en faisant le con comme Charlot, elle éclatait de rire.
J'étais d'autant plus troublé que le matin fut consacré à la rencontre des rennes et du chaman, après 30 kilomètres de pistes perdues dans le coeur des forêts lapones.
En rentrant, j'aperçus la caravane des Gogo.
Il a suffit de 1 sms la veille au soir :
- "tu serais à Tarnaby demain soir ?"
- "Jouable, nous y serons..."
Point final, point barre, fin de blabla : et ils y étaient.
Se trouvait là une formidable force, plus puissante qu'un challenge, plus fine qu'une étude de trajet, plus simple que le jour qui se lève : le simple souhait de regarder, au cœur des yeux de l'autre, les mouvements des images qu'ils avaient croisé, au delà des mots, juste par des regards, des petites attentions, comme si cette rencontre était un nouveau-né fragile qu'il fallait choyer et protéger dans ce nouveau berceau d'une amitié que je sentais désormais indéfectible.
Leur âme d'enfant apparaissait éclatante à travers les visages burinés par la route. La joie réelle était là comme les attitudes émouvantes de Caro alors petite fille dans son jeu de regard d'une simple étoffe, ou de Gogo laissant apparaître son espièglerie explosant au travers de sa fatigue.
C'est pourtant simple, que de vivre ainsi. Sans étude et sans art, la simplicité est l'attitude qui incite les êtres à repenser leurs valeurs dans la confiance de relations, dans l'unique environnement du bon et du beau.
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J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
Quelle joie de vous voir réunis sous ses belles latitudes, Un grand Merci à tous ( Dan, Gogo et Caro, Sim et Dom) pour vos superbes reportages qui se complètent à merveille et font regretter de ne pas vous avoir rejoint .
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Re: LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
merci à toi Dan pour ce que tu es... tu sais lire dans les esprits
bon tu nous racconte ton chaman gardien de rennes ou pas ??? j'ai des photos



bon tu nous racconte ton chaman gardien de rennes ou pas ??? j'ai des photos

