Bien, continuons l'analyse de nos systèmes de lubrification.
Sur d'autres posts, on sait ce que je pense des carters petite capacité et autres idées reçues sur la lubrification de nos moteurs.
La pompe à huile est entraînée par l'arbre à cames via un pignon type "vis sans fin". On voit ce pignon sur cet arbre à cames que je prépare pour mon futur 1000 et qui se trouve près du mandrin :
En étudiant d'une manière un peu précise tout de même le système, et surtout en calculant la vitesse de rotation de la pompe à huile, on constate bien des choses.
L'arbre à cames, lui, est entraîné par son pignon de distribution via celui du vilo, avec un rapport fatal de 1/2. Lorsque le vilo fait 1 tout, l'arbre à cames en fait la moitié d'un.
Lorsqu'on mesure le rapport de rotation entre la vis sans fin de l'arbre à cames qui entraîne le petit pigon de pompe à huile, on voit qu'il est aussi en rapport de 1/2. Lorsque l'arbre à cames fait un tout, le pignon de la pompe à huile en fait un demi.
Cela signifie que lorsque notre vilo fait un tour, l'axe de rotation de la pompe à huile n'en fait que 1/4 : il faut 4 tours de vilo pour un tour de la pompe à huile.
Comme c'est un phénomène linéaire, on a donc la vitesse de rotation de la pompe à huile qui est directement proportionnel à celui du vilo :
Au ralenti moteur (env.1000 tr:mn), la pompe à huile tourne à 250 tr/mn. C'est trés peu.
2000 tr vilo = 500 tr de pompe
3000 tr vilo = 750 tr de pompe
4000 tr vilo = 1000 tr de pompe
5000 tr vilo (env. couple maxi) = 1250 tr de pompe
6000 tr de vilo = 1500 tr de pompe
6500 tr de vilo (vitesse maxi admissible) = 1625 tr de pompe
Etape suivante : nous allons déterminer les
débits de la pompe à huile à tous ces régimes ainsi que les
pressions.
Question :
Qui serait intéressé pour faire fabriquer par une boîte spécialiste une pompe à huile plus puissante pour les Ural ?