En fait je fais comme mes frères voyageurs font : avec mes propres données de vie, comme chacun de nous a les siennes.
Dans les voyages au long cours, les caractéristiques de chacun déterminent les nécessités.
Vois
Hubert part exemple : il ne voyage plus, il est parti...il vit beaucoup avec des rencontres, est très "contact", a d'une certaine manière "le temps" et donc stress peu avec les pannes éventuelles ou autres, avec la bouffe et le couchage.
Au bout de nombreuses années il est arrivé à un équilibre viable pour lui et son mode de vie, fruit d'une longue expérience.
Cette expérience a été profitable à
Vincent (Tamata) qui part dans le même esprit et les mêmes conditions. Très utile, elle lui a permis d'éviter les écueilles du "trop chargé" et des nécessités diverses.
Quasi même chose pour nos américains du sud, qui partaient en couple et qui, je le sais, on dû se débarrasser de pas mal de choses en route.
Pour ce qui me concerne les choses sont différentes, très différentes : je ne pars pas plus d'un mois et demi, je roule énormément et je traîne derrière moi un cursus médical assez pointu (diabète et d'autres choses). En aucun cas je n'ai laissé ces choses prendre le dessus et donc je m'arrange comme je peux.
Ilederiou est dans la même situation.
Voilà pourquoi nos attelages sont très différents.
Si on sait que Ilederiou à une mobilité réduite suite à un grave accident, on comprend qu'il ait besoin de tout sous la main assez facilement. D'où son étrange attelage.
Pour ce qui me concerne, faisant entre 200 et 500 km par jours, cette fois le tipi était impossible. Les chambres d'hôte m'emmerdent, les hôtels proscrits et le total inconfort impossible. Seule la petite caravane peu alors marier mes contraintes avec un degré total de liberté.
Je garde donc le tipi pour des cession d'immobilité d'au moins trois jours - donc pas dans ce voyage saami - , je dors où je veux dans les lacs lapons au sec. Bon, la contrainte est de me traîner la carapace de ma tortue : avec un 1000 kité, cela ne me pose pas de problème et puis je ne souhaite pas aller vite.
Le beauté de nos rencontres réside dans les comparaisons de nos contraintes et dans les aides que nous nous apportons là dessus.
Avec un auvent ce sera une tuerie...