LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...

[Bardevitch]

A consommer sans modération :
http://ural-france.com/voyages/philosop ... l-fin.html

Je mets la dernière main au récit du voyage de Tamata jusqu'à la mer d'Aral. Parution très bientôt.

[казак]

Plus je lis ce forum, plus je découvre sa simplicité profonde, sensée et loin des images que l'on veut nous imposer. Comme j'aime pas les notes et les bon points, je dirai juste merci.

[patj]

Très bonne mise au point Dan !
J'ai refait la liste et j'ai coché en face ... bin j'ai pas beaucoup de croix ...!!!

+1

[gecko]

Merci Dan....Les chicots,tu vas galérer un peu au debut mais aprés c est le panard...


Doit encore travailler sur deux points:
1/geckonomise

5/ des roues rondes,des pistons NmO et c est bon.


pour le 2/
c est "Torep" qui fait moi je suis assis et j apprécie chaque chevauché

[Bardevitch]

Merci Dan....Les chicots,tu vas galérer un peu au debut mais aprés c est le panard...


Doit encore travailler sur deux points:
1/geckonomise

5/ des roues rondes,des pistons NmO et c est bon.


pour le 2/
c est "Torep" qui fait moi je suis assis et j apprécie chaque chevauché

Moi j'ajouterais bien un point : ranger un peu le b.del dans le garage

[gecko]

HE non c est fait....un container (les gros) remplit
Si doit m attaquer a la gréffe des pistons NmO..aprés l Authentique..faut pas qu il y est du bordel autour.....

Le jardin a la rigueur....

[Bardevitch]

Le jardin a la rigueur....

Ah ouais, le jardin, fouayaya !

[gecko]

A la "Burt Munro", ca vas aller tous seul......

[italianbigtwin]

...Levant les yeux au ciel, le polonais camionneur marmonna : "są wszędzie i nie zmieniły ...". Je n'ai pas compris ce que cela voulait dire mais dans ses yeux sortait un brin d'agressivité...

"sont partout et n'ont pas changé"

[Est-Motorcycles]

Dans l'optique de retrouver mon Caoua je ne chaumais pas...la traversée de l'Allemagne du nord-est au sud ouest est assez longue : plus de 1200 kms.
Le plus dur fut l'interminable contournement de Berlin - 150 bornes !
Le 1000 claquait sans éternuer une seule fois et dans l'est du pays les autoroutes sont meilleures que dans l'ouest.

Les kilomètres s'avalaient sans broncher et je surveillais le compteur...c'était le temps de la troisième vidange ! J'arrivais à 9000 kms.
Il peut arriver n'importe quoi, même si je suis à 150 kms de la maison, quand c'est le kilométrage c'est le kilométrage : je suis intransigeant avec ça. C'est peut-être pour cela que j'atteins les 200000...
Toujours un garage à camions et cette fois, j'ai dû m'acquitter d'une taxe de recyclage des huiles...bo'f : 4,50€ !
Pour le prêt de la place, les chiffons et le café, rien à dire. Ils étaient très gentils. Sans broncher et pourtant, je me suis pointé à 17h30 alors qu'ils fermaient à 18h.

J'atteignais la région du lieu de naissance de Luther : Eisleben à côté de Leipzig. Je trouvais là un charmant camping au bord du Wipper, charmant petit fleuve typique de l'Allemagne.
C'était beau !

Je vécus une soirée paisible, tranquille et sereine car les nouvelles étaient bonnes !

C'est un lieu qu'affectionnait aussi mes Anciens, car il est situé quasi à égale distance d'Erfurt et de Nordhausen, deux capitales de la chimie ancienne dans laquelle ils excellaient.
J'y suis bien sûr passé le lendemain pour des raisons évidentes et personnelles...

La route se poursuivait avec célérité.
Un parking, tient, des poubelles :

Elle n'ont pas le cachet de celles de Suède et les avertissements sont beaucoup plus répressifs ! Bon, t'as pas intérêt à te gourer de trou...
Il est curieux que les allemands soient si différents de leurs lois, lorsqu'on les côtoie.

La frontière française approchait.
J'étais désorienté et perdu. La nature bien rangée était triste.
C'était peut-être une beauté déformée, abimée, mais elle était néanmoins beauté, et je tentais de faire en sorte que cette beauté rejaillisse dans mon regard...
J'avais trouvé un sens supplémentaire à l'interminable route et à la joie ardente de la parcourir.
Le corps doit être profondément travaillé pour trouver sa liberté. Cette liberté est au-delà de la discipline. Pour que le corps participe à cette joie et à cette liberté totale, il doit passer à travers différentes étapes. Rouler au long cours en Ural produit ce travail...
Je crois qu'actuellement le drame de l'époque consiste à faire croire aux gens qu'en multipliant leurs besoins on augmente leur joie. En réalité, on augmente alors leurs attaches.
La voie que m'apprend l'interminable autoroute, est à l'image de se contenter du verre d'eau et du morceau de pain en la savourant avec délice, parce qu'au fond on a l'essence de la vie qui est l'eau et le pain et que l'on n'a pas besoin d'autre chose. Mais si l'eau et le pain sont une mortification ou une souffrance, nous voici alors condamnés au pain sec et à l'eau avec les mêmes ingrédients : c'est une punition.
Dans ces silences infinis des kilomètres en solitaire que j'aime tant, les circonstances veulent être en particulier avec l'âme pour s'entretenir avec elle dans la plus grande simplicité, et par quoi la plus fine limpidité.

...et dans mes oreilles le chant inlassable de mes sirènes courait sur le bitume...

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... GiBkbkcHWw

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... spxp_f4UkQ

...

[Pitou]

"Je crois qu'actuellement le drame de l'époque consiste à faire croire aux gens qu'en multipliant leurs besoins on augmente leur joie. En réalité, on augmente alors leurs attaches."
... comme c'est vrai !

[gecko]

"on se créé nos besoin"......le drame quand il n y a plus de raiseau,ou d électricité (j adore les maisons tous électrique ).....
Prends un tout petit,tu lui offre le super joujou.....et il joue avec......le carton

[Simone]

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... cHWw[quote][/quote]

J'aime beaucoup cette voix.

- 4° à Jokkmokk, en ce moment ! Et les nuits sont maintenant plus longues.
Autres paysages, autres impressions... y retourner maintenant serait encore une autre aventure !

Chaque voyage est unique et celui que nous avons fait a pris une importance émotionnelle d'autant plus grande que nous nous y sommes retrouvés et avons perçu sans vraiment comprendre l'impact qu'il pouvait avoir. C'est en vous lisant que nous réalisons l'intensité qu'on peut y donner pour que le voyage nous ouvre à d'autres perspectives...
Simone.

[creationsthor]

“.et dans mes oreilles le chant inlassable de mes sirènes courait sur le bitume...

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... GiBkbkcHWw

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=& ... spxp_f4UkQ “
Quelle belle musique de sirène, au rythme des dalles des autoroutes allemands mais avec des images de merveilles d'artisanat et d'art, et sur fond de sourires et de simplicité, une image et la musique du bonheur! Merci pour ce partage du Voyage [/b]

[Marip]

Ouf, rétrospectivement j'ai la tripe nouée en pensant à Caoua. C'est terrible comme les menaces sur la santé de nos animaux proches nous touchent. Je les considère comme des personnes à part entière et je supporte mal leur désaroi : Ils sont innocents.
Merci pour ces superbes mélodies et pour l'émotion qu'elles transmettent.
A travers les paroles et les images, le retour à la vie urbanisée est poignant, même par écran interposé, alors j'imagine le choc dans la réalité !!!