
LAPPLAND : ...une anatomie de l'errance et du silence...
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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.

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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
Salut Dan,
Je suis sur le châssis de l’hôtel à roues et j'aurais besoin de quelques dimensions, quand tu as le temps bien sûr.
Diamètre des roues, hauteur de la caisse, longueur du timon et son diamètre ( 60 ? 70 ? ....) à partir de la jonction avec le polyester.
D'autre part le plancher ( 10mm ) est t'il dehors ou dedans la caisse ?
Comme je passe bientôt pour les poumons je pourrais voir ça de plus près mais tes mesures me permettraient d'avancer et de commander les tubes coulissants du freinage.
ta photo
me parle ( pas la caisse de bière derrière
)
Si j'osais je te demanderai d'en faire deux trois en plus
As tu eu des soucis de garde au sol ? lors du moment magique de la sortie du ferry-boite par exemple .....
Grand merci !
Je suis sur le châssis de l’hôtel à roues et j'aurais besoin de quelques dimensions, quand tu as le temps bien sûr.
Diamètre des roues, hauteur de la caisse, longueur du timon et son diamètre ( 60 ? 70 ? ....) à partir de la jonction avec le polyester.
D'autre part le plancher ( 10mm ) est t'il dehors ou dedans la caisse ?
Comme je passe bientôt pour les poumons je pourrais voir ça de plus près mais tes mesures me permettraient d'avancer et de commander les tubes coulissants du freinage.
ta photo
me parle ( pas la caisse de bière derrière

Si j'osais je te demanderai d'en faire deux trois en plus

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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
Je note cela et je te communiquerai les données demandées. Je rajouterai mes observations et ce que je changerai...Pour le reste demande, je te donnerai tous les renseignements mais évite de me faire démonter des trucs...non mais oui a écrit :Salut Dan,
Je suis sur le châssis de l’hôtel à roues et j'aurais besoin de quelques dimensions, quand tu as le temps bien sûr.
Diamètre des roues, hauteur de la caisse, longueur du timon et son diamètre ( 60 ? 70 ? ....) à partir de la jonction avec le polyester.
D'autre part le plancher ( 10mm ) est t'il dehors ou dedans la caisse ?
Comme je passe bientôt pour les poumons je pourrais voir ça de plus près mais tes mesures me permettraient d'avancer et de commander les tubes coulissants du freinage.
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Grand merci !

La bise.
http://www.est-motorcycles.fr/
Une ex-petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, maintenant inventeur, alchimiste.
J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
Belle photo non pas parce qu'elle montre ma tronche, mais parce qu'elle regroupe deux éléments auxquels je dois beaucoup :gogo rando a écrit :Vi ! la Caro peaufine, et j'attaque demain !!Est-Motorcycles a écrit :Tu démarres bientôt ?gogo rando a écrit :t'es bien parti Kamarad !! toujours aussi bien racconté![]()
merci a toi ... et ne change rien
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- le casque
- la veste
BRAVO à ce casque GIVI très pratique, léger, pas de courants d'air, respirable, simple et solide, peu cher (135 balles)
BRAVO à la veste BERING, totalement étanche même sous 450 kms de pluie battante, enfin à ma taille 5XL, chaude et solide. Un peu plus chère mais on n'a rien sans rien (220€ que je ne regrette pas)
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J'ai survécu à des choses bien difficiles jusqu'à présent. Ce n'était pas de la chance, mais de la force...Je dispose de codes solides très simples qui ne courent pas les rues...
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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
Prends le temps je te prie. Ton retour d'expérience m'est extrêmement précieux tu t'en doutes, et peut être qu'un autre gazier se fendra également d'un hôtel à roues, il y a une telle brochette de fadas sur ce forum 

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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
Au dessus de Hanover, on sent que les mentalités changent car on approche de l'esprit scandinave. Cette fois cette dernière portion de 280 kms de route, sous un beau soleil, a été vécue sur les petites nationales allemandes charmantes et roulantes.
Et, au bout de cette traversée de la "vieille Europe", lorsqu'on croise ce panneau magique, nous savons que nous allons rejoindre un grand rêve, celui des lichens obstinés, des milles facettes d'un monde glacé la moitié de l'année et dont le cœur bat comme un fou à plein en été...
On s'était perdu de vue sur les petites nationales, et on s'est donné rendez-vous par sms à Travemünde, port de départ et ville allemande baltique très agréable. Là les vieilles Cox côtoient les WW dernier cri...image classique là-bas :
...et comme nous étions des bad boys, on s'est donné rendez-vous tout à côté d'un galion pirate superbe !
Je voulais faire connaître aux Gogo ce petit restaurant incroyable qui prépare la plupart des spécialités de la baltique, à prix raisonnable.
Voyer comme ils sont beaux ces amoureux prêts à décoller vers l'inconnu...
Nous nous sommes bien entendu régalés et je n'ose pas montrer d'image des plats, on vous ferait du mal...
Puis le soir vers 21 h nous rejoignons la file des motards, le bateau est là ses geules grandes ouvertes, les camions montent, par dizaines : on se demande comment tant de camion peuvent rentrer là dedans. Dans ta tête tu fais un rapide calcul...180 camions de 30 tonnes ça fait tant... il faut donc que le volume d'eau déplacé par cette charge fasse tant ...et le bateau mesure tant...Bien sûr de tête tu te plantes car in fine, he bien le bateau tiendra bien la mer !
On voit Caro qui discute en anglais d'une manière impeccable avec d'autres personnes : elle est étonnante et possède un pouvoir de contact incroyable. Son parlé est parfait, à la fois dans un anglais classique mais dit d'une manière jeune et moderne. Pas du tout à l'américaine avec 10 kg de cailloux dans la bouche...quelle femme !
Y'avait du monde de partout.
Gogo prépare son coup en douce...
Puis un docker nous colle sur le pare-brise le billet fatal, celui qui nous mettra dans les pas du renne...Souvenir émouvant, un papier qu'on garde précieusement comme une relique.
Gogo avait décidé de me flinguer au whisky, ou du moins de me caler correctement l'estomac avec le concept : nous étions arrivés, ma foi...dont acte, devant quelques dizaines d'autres motards qui tiraient la langue en nous regardant...avantages indéniables des sides car si une solo fait de même, le gars doit virer au moins dix slips de sa Bouboute et ça c'est pas gagné !
Avec les verres hein...
Nous buvons ensemble à cette mini victoire d'avoir mené ces deux attelages jusqu'ici sans encombre...mais aussi à une nouvelle amitié naissante qui se fortifie et qui va se creuser avec la douce houle baltique.
Au fait, c'est un Aberlour single 16 ans...
Bon, embarquement à 23h, le temps est long...mais on discute.
Puis d'un seul coup, feu vert pour les bécanes !
Tous les mômes plein de testo enfourchent leurs mobs et foncent presque aux rupteurs avec les nénettes bien cambrée ! Souvenirs...mais maintenant c'est plus pénard pour moi !
Je suis Gogo : chouffez le petit raidillon sur la droite : 25%...c'est LA que nous devons grimper avec nos mini-caravanes : moment décisif qui va t'apprendre si tu as bien monté ton flector, si ta boîte va bien et si ton pont est bien cémenté...C'est du direct, pas de case rattrapage
Quand ils nous voient arriver les dockers se précipitent pour tenter de nous aider en poussant mais les Gogo et leur 850, leur dextérité, n'ont pas laissé aux dockers le temps de dire OUF : ils étaient en haut direct.
A mon tour...j'ouvre en bas et le gros mille, dans un rafu de Spitfire, me tire la Laponette comme une fleur. Les dockers du haut son médusés et regardent ailleurs...petite érection quand même...clin d'oeil avec Gogo car les autre motards avaient arrêté 30 secondes de décharger leurs petits sacs. Ils ont repris leur "déchargement" en sifflant les regards en l'air..."m...pas possible qu'un Ural tracté grimpe ça comme ça, surtout avec une caravane. Mais en plus, deux Ural..."
Nous étions pliés.
On ficelle les Babouchkas :
Hop, réception : t'es direct en Finlande !
SMS de ma Souris ".........pluie horrible et froid en France......."
J'ai honte, je lui envoie une douce bise sans rien lui dire. Toi tu vas dans le Grand Nord et tu vas trouver CA :
...à demain...
Et, au bout de cette traversée de la "vieille Europe", lorsqu'on croise ce panneau magique, nous savons que nous allons rejoindre un grand rêve, celui des lichens obstinés, des milles facettes d'un monde glacé la moitié de l'année et dont le cœur bat comme un fou à plein en été...
On s'était perdu de vue sur les petites nationales, et on s'est donné rendez-vous par sms à Travemünde, port de départ et ville allemande baltique très agréable. Là les vieilles Cox côtoient les WW dernier cri...image classique là-bas :
...et comme nous étions des bad boys, on s'est donné rendez-vous tout à côté d'un galion pirate superbe !
Je voulais faire connaître aux Gogo ce petit restaurant incroyable qui prépare la plupart des spécialités de la baltique, à prix raisonnable.
Voyer comme ils sont beaux ces amoureux prêts à décoller vers l'inconnu...
Nous nous sommes bien entendu régalés et je n'ose pas montrer d'image des plats, on vous ferait du mal...

Puis le soir vers 21 h nous rejoignons la file des motards, le bateau est là ses geules grandes ouvertes, les camions montent, par dizaines : on se demande comment tant de camion peuvent rentrer là dedans. Dans ta tête tu fais un rapide calcul...180 camions de 30 tonnes ça fait tant... il faut donc que le volume d'eau déplacé par cette charge fasse tant ...et le bateau mesure tant...Bien sûr de tête tu te plantes car in fine, he bien le bateau tiendra bien la mer !
On voit Caro qui discute en anglais d'une manière impeccable avec d'autres personnes : elle est étonnante et possède un pouvoir de contact incroyable. Son parlé est parfait, à la fois dans un anglais classique mais dit d'une manière jeune et moderne. Pas du tout à l'américaine avec 10 kg de cailloux dans la bouche...quelle femme !
Y'avait du monde de partout.
Gogo prépare son coup en douce...
Puis un docker nous colle sur le pare-brise le billet fatal, celui qui nous mettra dans les pas du renne...Souvenir émouvant, un papier qu'on garde précieusement comme une relique.
Gogo avait décidé de me flinguer au whisky, ou du moins de me caler correctement l'estomac avec le concept : nous étions arrivés, ma foi...dont acte, devant quelques dizaines d'autres motards qui tiraient la langue en nous regardant...avantages indéniables des sides car si une solo fait de même, le gars doit virer au moins dix slips de sa Bouboute et ça c'est pas gagné !
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Au fait, c'est un Aberlour single 16 ans...
Bon, embarquement à 23h, le temps est long...mais on discute.
Puis d'un seul coup, feu vert pour les bécanes !
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Quand ils nous voient arriver les dockers se précipitent pour tenter de nous aider en poussant mais les Gogo et leur 850, leur dextérité, n'ont pas laissé aux dockers le temps de dire OUF : ils étaient en haut direct.
A mon tour...j'ouvre en bas et le gros mille, dans un rafu de Spitfire, me tire la Laponette comme une fleur. Les dockers du haut son médusés et regardent ailleurs...petite érection quand même...clin d'oeil avec Gogo car les autre motards avaient arrêté 30 secondes de décharger leurs petits sacs. Ils ont repris leur "déchargement" en sifflant les regards en l'air..."m...pas possible qu'un Ural tracté grimpe ça comme ça, surtout avec une caravane. Mais en plus, deux Ural..."
Nous étions pliés.
On ficelle les Babouchkas :
Hop, réception : t'es direct en Finlande !
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J'ai honte, je lui envoie une douce bise sans rien lui dire. Toi tu vas dans le Grand Nord et tu vas trouver CA :
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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
OUAHOU !! C'est bon ça, très très bon ...
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait ...(Mark twain)
Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
Non non pas toute la France,a la mêmes période faisait bon a la "maison"
Les deux équipages cotes a cotes,çà a une sacré gueule et ça mérite un p'tit Whisky


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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
pétard j 'ai toujours la bouteille à la main sur tes photos... pourvu que maman ne regarde pas !!!




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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
Ouai mais là t'as fait très fort Gogo ! T'as gagné le pari...gogo rando a écrit :pétard j 'ai toujours la bouteille à la main sur tes photos... pourvu que maman ne regarde pas !!!![]()
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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
d'accord avec toi belle photo pas parce que c'est "made in Gogos", mais parce que je trouve qu'elle reflète bien l'image de l'aventurier à la force tranquille qui à soit de grands espaces dans des contrèes lointaines avec le regard qui semble dire "bon les jeunes encore 500 bornes avant la pose de midi ça vous va ou c'est trop pour vous ?

Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
[quote=............avec le regard qui semble dire "bon les jeunes encore 500 bornes avant la pose de midi ça vous va ou c'est trop pour vous ?
[/quote]
+1 !

+1 !
Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
Avec toujours l'anti-vol fixé dessus ... !gogo rando a écrit :pétard j 'ai toujours la bouteille à la main sur tes photos... pourvu que maman ne regarde pas !!!![]()
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URAL 750 ( 850 ) Ranger Nato 2011 .
Société de consommation ? = Et dire qu'il suffirais de ne plus l'acheter pour que ça ne se vende plus ! ... ( Coluche )
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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
Là ! Dan ! je crois que tu vas finir à poil à l'AG Ural France fin septembre avec quelques explications a donner ...!!!



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Re: SAAMI :... pour une anatomie de l'errance et du silence.
...Nous nous étions paumés à peu près là :
Une fois sur le bateau, nous étions de suite dans l'ambiance finlandaise...du hard en biker...
...du sauna relaxe...on sent que les morales et les relations humaines changent.
La mer était calme, le temps était splendide !
Des gosses jouaient à tenir l'équilibre sur les mains :
Alors nous avons joué aussi mais pas sur les mains... Y'avait un de ces vents !
On ne dira pas ce que Gogo avait dans son sac hein...
Pendant que les Gogo se chicanaient, je restais pensif sur notre destination : tant d'années d'attente, comme pour la Russie, l'Islande...j'étais tellement heureux de me rendre en Laponie : je ne pouvais plus résister à son appel.
Qui sont les lapons pour être aussi extraordinairement sauvages et pauvres ? J'étais irrésistiblement attiré par la raison pour laquelle ils vivent là, par leur "religion" car, quelle est la force spirituelle qui les unit ?
Quelle puissance tranquille se trouve dans le renne pour souder ce peuple de cette manière ?
Ces pensées m'obsédèrent jusqu'au soleil de minuit qui, se couchant sur la Baltique, donnait encore plus de pouvoir à ces interrogations.
J'appris sur le terrain qu'il est facile de se perdre en Laponie, en vraie Laponie, celle des pistes.
Je savais que si les difficultés à entrer dans ce monde étaient sérieuses, la récompense devait être exceptionnelle...et l'avenir ne démentira pas ce sentiment.
La nuit passa paisible et douce par une mer calme.
Et voilà qu'Helsinki approche doucement...par cette force tranquille inimitable des gros bateau et que l'on ne peut raconter.
L'énorme ferry se dirige avec une sûreté époustouflante dans des méandres très mystérieux, dans lesquels je serais incapable de m'y retrouver...
Helsinki...Déjà très haut sur le continent, à seulement 500 kms du Cercle Polaire Arctique, ligne mythique à partir de laquelle tout devient autre...
Les finlandais à bord sont tranquilles, ils communiquent leur science de la paix seulement par leur attitude sereine et leur démarche heureuse.
Dans la cale nous reprenons possession de nos machines qui n'avaient pas bougé, et nous savons que nous sommes arrivés là aussi ...
Gogo fait le plein de son réservoir : apparemment je sens qu'il est décidé à se casser grave, genre détermination...l'ambiance reste pourtant très douce.
Nous sortons : pas de flics, pas de douane...Là aussi c'est une manière immédiate et prémonitoire de ressentir ce qu'ils disent tous et nous rencontrant : Welcome !
Ici une Femme en moto solo, finlandaise...rien de sorcier...ni MLF ni folle, simplement libre et heureuse, d'une gentillesse marquante.
Heueueueueu...elle monte au Cap Nord, seule. Nos burnes dégonflent automatiquement et sans douleur. On est ici dans un autre monde dans lequel d'autres repères nous enseigneront une autre ouverture d'esprit, sans forceps !
J'avais parlé le long de la route avec les Gogos. Ils partent vers le Cap Nord en longeant la frontière russe, alors que je monte directement en Laponie suédoise en traversant la Finlande.
Nos routes se séparent donc à la sortie du port, dans la certitude d'un rendez-vous sans date au cœur des lapons.
Une petite pincée au cœur mais tu sens que c'est leur destin.
Je prends la route vers cet inconnu dont l'ouverture semble déjà sans barrière...
Une fois sur le bateau, nous étions de suite dans l'ambiance finlandaise...du hard en biker...
...du sauna relaxe...on sent que les morales et les relations humaines changent.
La mer était calme, le temps était splendide !
Des gosses jouaient à tenir l'équilibre sur les mains :
Alors nous avons joué aussi mais pas sur les mains... Y'avait un de ces vents !
On ne dira pas ce que Gogo avait dans son sac hein...




Pendant que les Gogo se chicanaient, je restais pensif sur notre destination : tant d'années d'attente, comme pour la Russie, l'Islande...j'étais tellement heureux de me rendre en Laponie : je ne pouvais plus résister à son appel.
Qui sont les lapons pour être aussi extraordinairement sauvages et pauvres ? J'étais irrésistiblement attiré par la raison pour laquelle ils vivent là, par leur "religion" car, quelle est la force spirituelle qui les unit ?
Quelle puissance tranquille se trouve dans le renne pour souder ce peuple de cette manière ?
Ces pensées m'obsédèrent jusqu'au soleil de minuit qui, se couchant sur la Baltique, donnait encore plus de pouvoir à ces interrogations.
J'appris sur le terrain qu'il est facile de se perdre en Laponie, en vraie Laponie, celle des pistes.
Je savais que si les difficultés à entrer dans ce monde étaient sérieuses, la récompense devait être exceptionnelle...et l'avenir ne démentira pas ce sentiment.
La nuit passa paisible et douce par une mer calme.
Et voilà qu'Helsinki approche doucement...par cette force tranquille inimitable des gros bateau et que l'on ne peut raconter.
L'énorme ferry se dirige avec une sûreté époustouflante dans des méandres très mystérieux, dans lesquels je serais incapable de m'y retrouver...
Helsinki...Déjà très haut sur le continent, à seulement 500 kms du Cercle Polaire Arctique, ligne mythique à partir de laquelle tout devient autre...
Les finlandais à bord sont tranquilles, ils communiquent leur science de la paix seulement par leur attitude sereine et leur démarche heureuse.
Dans la cale nous reprenons possession de nos machines qui n'avaient pas bougé, et nous savons que nous sommes arrivés là aussi ...
Gogo fait le plein de son réservoir : apparemment je sens qu'il est décidé à se casser grave, genre détermination...l'ambiance reste pourtant très douce.
Nous sortons : pas de flics, pas de douane...Là aussi c'est une manière immédiate et prémonitoire de ressentir ce qu'ils disent tous et nous rencontrant : Welcome !
Ici une Femme en moto solo, finlandaise...rien de sorcier...ni MLF ni folle, simplement libre et heureuse, d'une gentillesse marquante.
Heueueueueu...elle monte au Cap Nord, seule. Nos burnes dégonflent automatiquement et sans douleur. On est ici dans un autre monde dans lequel d'autres repères nous enseigneront une autre ouverture d'esprit, sans forceps !
J'avais parlé le long de la route avec les Gogos. Ils partent vers le Cap Nord en longeant la frontière russe, alors que je monte directement en Laponie suédoise en traversant la Finlande.
Nos routes se séparent donc à la sortie du port, dans la certitude d'un rendez-vous sans date au cœur des lapons.
Une petite pincée au cœur mais tu sens que c'est leur destin.
Je prends la route vers cet inconnu dont l'ouverture semble déjà sans barrière...
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