Bon, y'a JP qui m'a donné un tuyau pour nettoyer mon fond d'écran avant que je dise ce que je pense (maintenir la souris sur le clic gauche et la faire tourner...):
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Après cette place nette, ma foi si on me croit béniouioui on se gourre.
Ma gueule à moi
- On ne sait pas que pour moi, voter pour un ou plusieurs maîtres c'est renoncer à ma propre identité - j'oserais même dire à ma propre souveraineté d'homme. Que l'élu devienne monarque, prince constitutionnel ou simplement mandataire muni d'une part de pouvoir, le candidat que je porte au trône par mon vote sera mon supérieur.
- Que de voter, c'est croire que j'acquiers soudainement, au tintement de la clochette, la vertu de tout comprendre et de tout savoir : mon mandataire légifiera sur toute chose, des allumettes aux vaisseaux de guerre, de la taille des arbres jusqu'à l'extermination d'un peuple ou d'une race. Je crois que son intelligence grandit proportionnellement à l'immensité de sa tâche mais c'est le contraire qui a lieu. Le pouvoir a toujours chié, abêti et dans les assemblées souveraines le parlottage amène la médiocrité qui finit par devenir la règle.
- Quand je vote je me trahis moi-même. Parce que je crois en une certaine forme d'honnêteté de ceux auxquels j'accorde mon suffrage. Ces derniers ont raison les premiers jours et peu à peu, au lieu de s'incliner devant mon suffrage, ils se redresseront. Ils mendiaient mon vote et demain ils me puniront, ils me donneront des ordres. Ils vont dans des milieux où la corruption règne : je dois m'attendre à ce qu'ils sortent corrompus et donc, voter pour eux fait de moi un complice.
Ma gueule à moi en conclut que je ne dois pas abdiquer pour eux, que je ne dois pas leur remettre mon destin entre leurs mains, que je ne dois pas confier mes intérêts à d'autres et que je dois les défendre moi-même car...reporter sur les autres la responsabilité de ma future conduite, c'est manquer de vaillance et de couilles.
Mais y'a les autres, vous tous.
Je roule sur les routes bâties par d'autres, le corps social existe mais les menants ont menés les moutons, les ouvriers qui ont tout fait, nous tous dans la même danse.
Elle est ce qu'elle est mais nous y sommes tous et j'y suis avec vous.
Nous visons tous à l'émancipation de nos vies qui est notre grand but caché au fond de nous : cette liberté simple d'exister libre et
c'est cette liberté qui doit subordonner tout mouvement politique, pas l'inverse.
Dés lors, je repousse toute action sociale et politique qui n'a pas pour but immédiat et direct le triomphe de ce principe.
Si nous faisons tous cela dans notre coin, nous gagnerons et nos élus nous représenteront vraiment.
L'objectif ulime en attendant
En instaurant la démocratie directe - ou en favorisant cette instauration -, avec des mandats contrôlables et révocables à tout moment, alors OUI :
VOTER SERA EXISTER
.
Ce fut ma crotte du jour...