
Echouage massif de baleines-pilotes en Nouvelle-Zélande et de dauphins en France

C'est en Nouvelle-Zélande, ce 10 février 2017 au matin qu'ont été retrouvées, dans la région de Golden Bay, plus de 400 baleines-pilotes venues s'échouer sur la plage de Farewell Spit. Le phénomène n'est pas nouveau ; cette plage a déjà été le théâtre de nombreux échouages de globicéphales. Toutefois, l'événement alerte par son ampleur... En France, en quelques jours des centaines de dauphins ont été retrouvés morts sur la côte atlantique.
Plus de 400 baleines échouées : un phénomène de grande ampleur...
Le phénomène n'est pas nouveau, mais son ampleur est inédite. De nombreux cas d'échouage de baleines-pilotes - également appelées globicéphales (Globicephala melas) - ont été répertoriés au cours des dernières années, à travers le monde.
D'après le service de protection de l'environnement néo-zélandais, il s'agirait toutefois ici de l'un des plus grands échouages collectifs encore jamais enregistré dans le pays avec 416 baleines-pilotes dénombrées dont plus de 250 sont déjà mortes.
Neuf échouages au moins se sont produits au cours des dix dernières années, a rappelé Andrew Lamason - directeur régional du service de la protection de l'environnement - soulignant que celui de vendredi 10 février 2017 était de loin le plus massif.
Notons qu'il y a un siècle, au sortir de la Grande Guerre, un millier de cétacés s'était échoué sur les îles Chattam (Nouvelle-Zélande). En 1985, à Auckland, 450 baleines s'étaient également échouées sur la plage de Farewell Spit.
D'après les autorités, il s'agit donc du troisième plus important échouage collectif de baleines jamais recensé en Nouvelle-Zélande bien que ce type d'événement soit relativement fréquent dans la zone.
Le dernier phénomène en date de cette ampleur avait eu lieu en 2015, lorsque 330 baleines étaient venues s'échouer sur un littoral de la Patagonie chilienne. Il s'agissait déjà de l'un des plus grands échouages de cétacés encore jamais observé, d'après les scientifiques.
Selon les autorités en place, près des trois quarts de ces baleines-pilotes étaient déjà mortes lorsqu'elles ont été retrouvées ce vendredi matin sur la presqu'île Farewell.
Des volontaires prennent soin des baleines échouées en attendant la prochaine marée, le 9 février 2017
Grâce à la mobilisation rapide de près de 500 bénévoles, profitant de la marée haute, une centaine de baleines ont pu être sauvées et remises à l'eau, mais la moitié d'entre elles sont revenues vers la plage.
"Les 50 baleines qui ont réussi à retourner en mer semblaient ne pas savoir où aller", a déclaré Andrew Lampson, porte-parole du service de la protection de l'environnement, auprès de Radio New Zeland. "Lorsqu'elles s'échouent, les baleines peuvent survivre jusqu'à 4 jours. Mais étant donné que les trois-quarts étaient déjà décédés à l'arrivée de nos équipes, on peut en déduire que le groupe n'était pas en très bonne santé.", a-t-il conclu.
dimanche 12 février 2017
Gigantesque échouages de baleines.
Le commandement principal de la Marine russe vient d'émettre une «alerte rouge» à tous les navires de surface et sous-marins de la Fédération de Russie pour qu’ils évacuent immédiatement 45,7 millions de kilomètres carrés (28,4 millions de miles carrés) de «zone active» comprenant une vaste zone des régions de l’Océan Indien et de l'Océan Pacifique. Cette alerte a été donnée car les scientifiques russes prévoient qu’un événement catastrophique, de type séisme ou tsunami, va se produire incessamment. Cette prévision est confirmée par l’un des plus grands "échouages" de baleines, qui se produit actuellement en Nouvelle-Zélande [1].
Des scientifiques de l'Institut Shirshov d'océanologie de l'Académie des sciences de Russie (IO-RAS) ont prouvé, durant plusieurs décennies, leur hypothèse selon laquelle les baleines, les dauphins et certains autres mammifères marins, semblent avoir été génétiquement conçus pour être des «sentinelles biologiques» et servir de sonnettes d’alarme pour la protection de l’humanité contre des événements maritimes catastrophiques.
Avec le concours de leurs homologues scientifiques du Centre de gestion de la Défense nationale (NDMC), dont le «supercalculateur de prévision de la guerre» qui est inégalé dans le monde, les scientifiques de l'IO-RAS ont créé ces dernières années algorithme informatique basé sur une «sentinelle de baleine», montrant un lien prouvable que l’échouage en masse des baleines ont toujours lieu avant un événement catastrophique qui se produit-et dont voici des exemples :
1.) Six jours avant le tremblement de terre de magnitude 9 qui a déclenché le tsunami dévastateur du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon, 50 baleines à tête de melon se sont échouées d’elles-mêmes dans la région.
2.) Le 9 avril 2015, près de 160 baleines à tête de melon se sont échouées dans la préfecture d'Ibaraki, au Japon, ce qui a été suivi le 30 mai 2015 par un violent tremblement de terre de magnitude 8,5.
3.) Le 23 juin 2015, 337 se sont échouées sur les côtes chiliennes [2]. Un fort séisme de magnitude 8,3 survenu le 17 septembre 2015 qui a provoqué l'évacuation de plus d'un million gens.
En outre, les scientifiques de l'IO-RAS font remarquer que les baleines sont capables d'entendre les sons subsoniques (ondes P et ondes S) - peut-être même à travers le noyau de la Terre elle-même.
2011 était l'année «pivot» où les scientifiques d'IO-RAS (aidés par leurs pairs scientifiques de super computation à NDMC) ont été capables de créer l'algorithme informatique sur lequel ils fondent leur alerte «rouge» actuelle. Ils sont devenus un peu plus alarmés il y a quinze jours quand un "étrange" tremblement de terre P-wave a été détecté, le 13 janvier, émanant de la Plaque frontière entre les plaques indo-australienne et celle du plateau philippin-Pacifique, et que moins de 24 heures après, la Floride a signalé le plus grand échouage de baleines de son histoire [3].
Comme la Floride est à l’exact antipode de la région ci-dessus du Pacifique, les scientifiques de IO-RAS sont devenus encore plus alarmés, quand, la semaine dernière (1er Février), un fort tremblement de terre de magnitude 5.1 a secoué toute la Nouvelle-Zélande, rapidement suivi par l'un des plus grands échouages de baleines, et qui est actuellement en cours.
En même temps que les phénomènes ci-dessus, des éruptions «mystérieuses» se produisent actuellement en Nouvelle-Zélande et aux Philippines, entraînant un incendie gigantesque dans le parc forestier Pureora de Waikato, en Nouvelle-Zélande, et un autre incendie dévastateur aux Philippines qui a laissé plus de 15.000 sans-abri . Ce dernier a été suivi aujourd'hui, 11/02, (aux Philippines) par un puissant tremblement de terre de magnitude 6,7 qui a tué, au moins, 6 personnes.
Quant à savoir à quelle date aura lieu cette catastrophe annoncée, les scientifiques de l'IO-RAS sont incapables de le dire; mais ils avertissent que ce sera dans quelques jours, ou dans quelques semaines.