ISLANDE DE GLACE et de FEU : la route...
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Salut à tous et à Dan en particulier,
je viens de rentrer de mon long périple en Europe de l'est et je découvre le compte-rendu de Dan. Même si j'ai vu des paysages bien différents, je retrouve dans tes lignes la même folie que j'ai vécue. Notamment la rencontre avec ces tarés de la route, qui comme toi roulent, roulent, et roulent encore. Je sais bien que celui qui n'a jamais roulé pendant des journées entières ne saisit pas bien cette magie et cette addiction. Et c'est notre secret à nous.
Continue Dan, tu nous fais rêver ! Merci merci et merci !
je viens de rentrer de mon long périple en Europe de l'est et je découvre le compte-rendu de Dan. Même si j'ai vu des paysages bien différents, je retrouve dans tes lignes la même folie que j'ai vécue. Notamment la rencontre avec ces tarés de la route, qui comme toi roulent, roulent, et roulent encore. Je sais bien que celui qui n'a jamais roulé pendant des journées entières ne saisit pas bien cette magie et cette addiction. Et c'est notre secret à nous.
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Donc, je r'descends la 26 et dévie un peu par une piste parallèle.
Y'a des fumettes partout !
...et j'étais pas au bout de mes surprises.
En redescendant, tout d'un coup, une horde de bourrins islandais en folie déboule pleine ouverture, au taquet avec compresseur volumétrique. Tu te garres gentillement :
...ils passent à 50 cm de toi, n'en ont rien à foutre, ne te touchent pas mais tu sens leur stupre sur leur passage, leur vent, leurs couilles !
Aaaah la vache, tu as du mal à te retenir de chialer...y'a un message subliminal qui passe là...un salut de leur part du style "qu'est-ce que tu fous là, bienvenue mais t'y es pas encore..."
Il m'expliquent.
Ils m'expliquent que je croyais être à d'onf avec ma folie mais que je suis encore un maigre, un illusionné par soi, encore malade de la peste du nombril observé : encore pas assez curieux, pas assez partageur, pas assez normal, encore coincé du string quoi.
Ahuri, les joues rouges par les claques des bourrins, sonné à l'oubli de soi, v'là de grosses fumettes, mais des fumettes de chez fumettes !
Forcément je m'arrête, même si un petit panneau te dit qu'il ne faut pas. Mais tu sais, c'est pas le panneau comme y'a chez nous : "inteteteterdit, arrêté du grand sachem sinon 30 ans de placard et ton larfeuille pipé pendant 20 piges."
Nan, juste un p'tite pancarte à peine imprimée.
Tu t'approches casqué hein...parce que ça fait un de ces boxons !
Tu t'approches plus ++...la terre tremble dans un vacarme bien ventral au point que tu ne restes pas en place, elle tremble dans ses tripes et elle te communique un additif au message des bourrins :
Pour comprendre ce message, je dois changer des trucs jusque dans mon ventre.
Tu t'enfonces un peu sur le chemin pour voir.
Et puis tu vois des fumettes partout, des eaux qui gonflent et la terre qui pète mais qui pète comme on devrait tous péter.
Ca commence comme ça :
...encore tremblant des grosses boules récupératrices de la vapeur saturée, tu sens qu'il va se passer quelque chose de grave.
Et ça se passe.
Dans un grondement du tonnerre, tu prends tes jambes au coup à cause de CA :
Message reçu 5 sur 5 : j'ai rien vu dans ma vie.
J'dois retourner à l'école des trucs anormaux. Et en maternelle.
Y'a encore à voir.
J'avais simplement vu les sources chaudes qui alimentent en énergie gratos Reykjavik, la capitale située à 25 bornes. Les vapeurs saturées détendues et cannalisées, l'utilisation intelligente de la terre comme les 7 nains ou le fou du "Dôme du tonnerre de Mad Max".
Ici c'est normal.
Message reçu les bourrins et les pets de la terre : je reviens à l'école et non seulement j'y reviens, mais je prends un ticket sans retour...
...à suivre...
Y'a des fumettes partout !
...et j'étais pas au bout de mes surprises.
En redescendant, tout d'un coup, une horde de bourrins islandais en folie déboule pleine ouverture, au taquet avec compresseur volumétrique. Tu te garres gentillement :
...ils passent à 50 cm de toi, n'en ont rien à foutre, ne te touchent pas mais tu sens leur stupre sur leur passage, leur vent, leurs couilles !
Aaaah la vache, tu as du mal à te retenir de chialer...y'a un message subliminal qui passe là...un salut de leur part du style "qu'est-ce que tu fous là, bienvenue mais t'y es pas encore..."
Il m'expliquent.
Ils m'expliquent que je croyais être à d'onf avec ma folie mais que je suis encore un maigre, un illusionné par soi, encore malade de la peste du nombril observé : encore pas assez curieux, pas assez partageur, pas assez normal, encore coincé du string quoi.
Ahuri, les joues rouges par les claques des bourrins, sonné à l'oubli de soi, v'là de grosses fumettes, mais des fumettes de chez fumettes !
Forcément je m'arrête, même si un petit panneau te dit qu'il ne faut pas. Mais tu sais, c'est pas le panneau comme y'a chez nous : "inteteteterdit, arrêté du grand sachem sinon 30 ans de placard et ton larfeuille pipé pendant 20 piges."
Nan, juste un p'tite pancarte à peine imprimée.
Tu t'approches casqué hein...parce que ça fait un de ces boxons !
Tu t'approches plus ++...la terre tremble dans un vacarme bien ventral au point que tu ne restes pas en place, elle tremble dans ses tripes et elle te communique un additif au message des bourrins :
Pour comprendre ce message, je dois changer des trucs jusque dans mon ventre.
Tu t'enfonces un peu sur le chemin pour voir.
Et puis tu vois des fumettes partout, des eaux qui gonflent et la terre qui pète mais qui pète comme on devrait tous péter.
Ca commence comme ça :
...encore tremblant des grosses boules récupératrices de la vapeur saturée, tu sens qu'il va se passer quelque chose de grave.
Et ça se passe.
Dans un grondement du tonnerre, tu prends tes jambes au coup à cause de CA :
Message reçu 5 sur 5 : j'ai rien vu dans ma vie.
J'dois retourner à l'école des trucs anormaux. Et en maternelle.
Y'a encore à voir.
J'avais simplement vu les sources chaudes qui alimentent en énergie gratos Reykjavik, la capitale située à 25 bornes. Les vapeurs saturées détendues et cannalisées, l'utilisation intelligente de la terre comme les 7 nains ou le fou du "Dôme du tonnerre de Mad Max".
Ici c'est normal.
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Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
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Rentrer chez soi et vous lire les uns et les autres, c'est rentrer CHEZ NOUS. Il y fait bon. A découvrir ce récit DANtesque on pourrait se dire qu'on est peut-être soi-même passé à côté de quelque chose pour n'être pas allé aussi loin. Et puis finalement peut-être que non, puisqu'on s'est renforcé dans l'idée qu'on irait un jour, oui un jour, c'est sûr. Seul ou à plusieurs ? tout cela se mélange puisque la solitude de notre chaman a été habitée sans cesse de ses pensées pour nous, habitée par son idée de l'amitié. Quel homme ! Il y a du Jack London, du John Steinbek chez ce gars-là, du baleinier à voile, de l'indien des grandes plaines, et puis, hop, faisons bonne mesure une pincée de Tom Sawyer pour l'astuce, l'entreprise et le goût du vif.
Dans son bouquin sur le voyage à Compostelle (chais plus le titre) Paulo Coelho nous suggère que l'extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires. Bon, ça c'est pour nous. Mais pas plus. Parce que lui, l'extraordinaire il est dedans, plouf, tombé tout petit.
Observer, chercher, s'inspirer. Voila une bonne occupation pour la rentrée.
Merci, Dan.
Dans son bouquin sur le voyage à Compostelle (chais plus le titre) Paulo Coelho nous suggère que l'extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires. Bon, ça c'est pour nous. Mais pas plus. Parce que lui, l'extraordinaire il est dedans, plouf, tombé tout petit.
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Bonjour,
Le Pèlerin de Compostelle.Bardevitch a écrit :Dans son bouquin sur le voyage à Compostelle (chais plus le titre) Paulo Coelho nous suggère que l'extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires. Bon, ça c'est pour nous. Mais pas plus. Parce que lui, l'extraordinaire il est dedans, plouf, tombé tout petit.
Observer, chercher, s'inspirer. Voila une bonne occupation pour la rentrée.
Merci, Dan.
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Bien trop d'honneur cher Bardé. Merci pour tous ceux que j'ai croisé.Bardevitch a écrit :Rentrer chez soi et vous lire les uns et les autres, c'est rentrer CHEZ NOUS. Il y fait bon. A découvrir ce récit DANtesque on pourrait se dire qu'on est peut-être soi-même passé à côté de quelque chose pour n'être pas allé aussi loin. Et puis finalement peut-être que non, puisqu'on s'est renforcé dans l'idée qu'on irait un jour, oui un jour, c'est sûr. Seul ou à plusieurs ? tout cela se mélange puisque la solitude de notre chaman a été habitée sans cesse de ses pensées pour nous, habitée par son idée de l'amitié. Quel homme ! Il y a du Jack London, du John Steinbek chez ce gars-là, du baleinier à voile, de l'indien des grandes plaines, et puis, hop, faisons bonne mesure une pincée de Tom Sawyer pour l'astuce, l'entreprise et le goût du vif.
Dans son bouquin sur le voyage à Compostelle (chais plus le titre) Paulo Coelho nous suggère que l'extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires. Bon, ça c'est pour nous. Mais pas plus. Parce que lui, l'extraordinaire il est dedans, plouf, tombé tout petit.
Observer, chercher, s'inspirer. Voila une bonne occupation pour la rentrée.
Merci, Dan.
En fait tous ces voyages (Russie, Islande, Irlande, Ecosse etc...) sont des "sorties", seulement des sorties, petites ballades préparatoires au Grand Voyage en un lieu unissant l'âme de toutes ces contrées : la Patagonie.
Je prépare simplement un voyage en Patagonie avec le T90...
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- Pepe le piou
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Prévoit un GRAND coffre sur le T90, car il y aura :
- un petit de notre âme à chacun pour jouir de tes voyages,
- un petit bout de notre coeur pour veiller sur toi,
- un petit bout de notre folie pour balancer la tienne,
- un petit bout de nos pupilles pour boire le spectacle .........
- un petit de notre âme à chacun pour jouir de tes voyages,
- un petit bout de notre coeur pour veiller sur toi,
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Toujours partant pour aller voir ce qu'il y a après le prochain virage.
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C'est trés joli...promis, il y aura un trés grand coffre !Pepe le piou a écrit :Prévoit un GRAND coffre sur le T90, car il y aura :
- un petit de notre âme à chacun pour jouir de tes voyages,
- un petit bout de notre coeur pour veiller sur toi,
- un petit bout de notre folie pour balancer la tienne,
- un petit bout de nos pupilles pour boire le spectacle .........
Après les fumettes qui pètent, je longe la capitale sans y entrer (m'enfouts c'est comme partout) et je prends ma dernière piaule car après, en montant plus au nord, tipi !!
Les petits déjeuners islandais sont à se rouler par terre.
Ici tout le monde cuit son pain avec des farines trés différentes que l'on choisit comme on veut.
C'est trés bon.
Il y a du renne fumé et plein de choses, comme de la confiture maison aussi. C'est l'éclate.
Ce sont les pains qu'ils font tous les jours
Ce sont comme je l'ai déjà dit des chambres et les pièces communes sont partagées. On rencontre plein de gens différents, c'est super. Et ces maisons appartiennent en général à des familles.
Les islandais sont trés famille et respectueux de leurs anciens.
Là, c'est la grand-mère. On voit une femme trés douce, à la fois froide et gentille.
C'est leur mystère ici mais ils sont tous trés trés gentils.
Je reprends la route pour me diriger au nord-ouest, aussi plein de surprises car c'est la pays des Trolls.
La route commence à être bizarre et elle passe sous la mer par un long tunnel :
Tu longes des grandes étendues fantastiques, comme une sorte de no man's land toujours aussi impressionnant.
...et puis tu arrives dans une petite ville qui affiche de suite la couleur !
Tu dois présenter tes respects aux Trolls Géants qui gardent le pays des Trolls.
Tu chuchottes à l'oreille du Grand Troll ce que tu viens foutre ici...
...et, quand il oscille la tête, tu peux embrasser la Maman Grande Troll pour lui faire sentir ton haleine. Si elle sent le citadin, t'es mort.
Un conseille, avale quelques harangs avant...
Gaffe, les gens te regardent, et surtout les Anciens.
Ils ne rigolent pas du tout avec ça.
Pour eux les Trolls font partie de leur tradition "paganiste" car, vivants la nuit dans laquelle ils ont toute liberté, ils se pétrifient en pierre avec les premiers rayons du soleil car ceux-là étaient égoïstes et envieux.
Autant vous dire qu'en été on ne voit que les trolls pétrifiés mais, dans leur corps dur, leur âme écoute ce que tu dis.
Je suis sérieux.
Si on respecte ces traditions, les Anciens te parlent et t'aident. Si tu te marres, t'es un touriste et ils t'ignorent.
Bon, intérieurement tu penses bien, en bon franchouillard con, que c'est du flan.
Et puis tu t'engages sur n'importe quelle piste de l'ouest islandais...
Maiaiaiaiaiais un Ancien qui avait vu que tu parlais aux Grands Trolls te donne un secret :" le pays des Trolls commence là où la terre se fend !"
M.... alors, c'est vrai ! Le Dab avait raison.
Tu te marres déjà moins et tu tombes sur le cul :
les pierres ressemblent à des êtres vivants pétrifiés !
Ca commence comme ça, par des "choses" qui sortent de terre :
...mais après ça se précise :
C'est extraordinaire mais il faut prendre le temps de voir.
Tu continues la routes et, de temps en temps, tu vois des taches de couleur dans les herbes, mais loin...il faut les deviner...
...
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- arknight
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Vouais Pépé .... tu as dit ce que je pensais .... c'est vrai .... une partie de chacun de nous partira avec le Chaman pour son " grand voyage " ....Bravo ....
Bises , Ark
Bises , Ark
Dernière modification par arknight le 31 août 2012, 19:06, modifié 1 fois.
" Bitza" BMW R1200GSA Dedome/panier Ural .... lol:
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Tu te dis "mince alors, ce sont des fleurs, des cailloux,... ?"
Regardez bien les kopins, on les voit !
Ca alors ! Tu n'y crois pas...A plus de cinquante bornes de tout bled, ben y'a des Trolls : les vieux ont raison.
Tu te demandes si c'est une farce.
Ben non, ce n'est pas une farce : tu te penches bien pour voir...
Y'en a partout !
Et puis là encore, un sentiment étrange t'envahit.
Complètement perdu au fond d'un pays inconnu, seul dans ton âme, des Anciens et quelques chamans pensent à placer ces portes du merveilleux sur ta route si tu sais les voir.
C'est comme à Noël.
Mais là personne ne te voit, tu es tout seul perdu sur une piste.
Tu te rends alors compte que c'est un cadeau, et que ce cadeau te dit, une fois de plus mais dans un langage différent, que si tu apprends à voir ton monde sera différent.
Une formidable émotion te gagne : on fait noël pour toi. Personne ne le sait mais tu le vis.
Une lumière étrange sort alors de toi.
Elle te réveille trés fort sur la réalité.
Et une réalité par exemple, c'est que, remontant sur ton side, tu te rends compte que la route est extrêmement dangereuse. Tu ne t'en étais pas rendu compte avant : t'étais saoul, fatigué, agar...
Si tu fais une sortie de route tu meurs.
Complètement présent et en même temps ailleurs, tu as envie de tout raconter à tes potes et tu rejoints l'étape suivante trés tranquillement.
Tu ne roules plus, tu chemines.
Il n'y a plus d'effort, la route fait partie de toi, elle ne te guide plus, l'air vif est le carburant.
Tu ne penses plus, tu es.
Regardez bien les kopins, on les voit !
Ca alors ! Tu n'y crois pas...A plus de cinquante bornes de tout bled, ben y'a des Trolls : les vieux ont raison.
Tu te demandes si c'est une farce.
Ben non, ce n'est pas une farce : tu te penches bien pour voir...
Y'en a partout !
Et puis là encore, un sentiment étrange t'envahit.
Complètement perdu au fond d'un pays inconnu, seul dans ton âme, des Anciens et quelques chamans pensent à placer ces portes du merveilleux sur ta route si tu sais les voir.
C'est comme à Noël.
Mais là personne ne te voit, tu es tout seul perdu sur une piste.
Tu te rends alors compte que c'est un cadeau, et que ce cadeau te dit, une fois de plus mais dans un langage différent, que si tu apprends à voir ton monde sera différent.
Une formidable émotion te gagne : on fait noël pour toi. Personne ne le sait mais tu le vis.
Une lumière étrange sort alors de toi.
Elle te réveille trés fort sur la réalité.
Et une réalité par exemple, c'est que, remontant sur ton side, tu te rends compte que la route est extrêmement dangereuse. Tu ne t'en étais pas rendu compte avant : t'étais saoul, fatigué, agar...
Si tu fais une sortie de route tu meurs.
Complètement présent et en même temps ailleurs, tu as envie de tout raconter à tes potes et tu rejoints l'étape suivante trés tranquillement.
Tu ne roules plus, tu chemines.
Il n'y a plus d'effort, la route fait partie de toi, elle ne te guide plus, l'air vif est le carburant.
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- gogo rando
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et dan pourquoi tu emportes tes LEGO dans tes sacs ça prends de la place tu sais tu aurais pu t'en passer 3 semaines non ? :lol::lol:
Dernière modification par gogo rando le 31 août 2012, 19:37, modifié 1 fois.
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J'y croyais pas, y'en avait partout sur des kilomètres...un truc complètement fou.gogo rando a écrit :et dan pourquoi tu emportes tes LEGO dans tes sacs ça prends de la place tu sais tu aurais pu t'en passer 3 semaines non ? :lol::lol:
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- Pepe le piou
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La route n°1 se poursuit dans de grands espaces en remontant vers le nord ouest.
Dans les stations services, on commence à voir le poisson séché qui est délicieux et proposé en paquet pratique.
...et en plus médicinal !
Ainsi chaque petit port a sa petite fabrique de poisson séché et autres aliments à base de poissons. Peu de chomage...
Le personnel islandais est trés gentil. Les filles sourient tout le temps et sont à l'écoute de tout.
Je me régale avec le poisson séché, la soupe de ragoût de moutons, une tranche de pain et du beurre. C'est délicieux et tout a du goût
J'arrive à Vatnsnes - j'sais pas l'dire, c'est du genre "v'tneusrrrr", un petit port qui commence à représenter sérieusement l'activité maritime islandaise non liée au tourisme.
Des pêcheurs font sécher quelques poissons...
La Ural ronronne toujours à merveille, je n'y pense pas. Elle fait partie de mon corps et les Trolls ont réalisé une soudure de plus entre son âme et la mienne.
Je mets de l'essence, vérifie l'huile de temps en temps qu'elle ne consomme pas.
Tient, il faudra que je vérifie la pression des pneus...au bout de 4500 bornes dont 600 de pistes...
Le requin fermenté !!
Ici, tous les Anciens en mangent tous les jours, avec les gosses. Impressionnant : je vous raconterai le truc car, bien sûr, j'en ai mangé... Il fermente ainsi pendant six mois, là ou dans la terre...
Mais en fait, cette presqu'ile est une des réserves de phoques de l'Islande.
Un musée lui est consacré et, quand on pousse plus loin la piste jusqu'à Hindisvik, on voit des phoques...
Evidemment, j'ai été les voir !
...à suivre...
Dans les stations services, on commence à voir le poisson séché qui est délicieux et proposé en paquet pratique.
...et en plus médicinal !
Ainsi chaque petit port a sa petite fabrique de poisson séché et autres aliments à base de poissons. Peu de chomage...
Le personnel islandais est trés gentil. Les filles sourient tout le temps et sont à l'écoute de tout.
Je me régale avec le poisson séché, la soupe de ragoût de moutons, une tranche de pain et du beurre. C'est délicieux et tout a du goût
J'arrive à Vatnsnes - j'sais pas l'dire, c'est du genre "v'tneusrrrr", un petit port qui commence à représenter sérieusement l'activité maritime islandaise non liée au tourisme.
Des pêcheurs font sécher quelques poissons...
La Ural ronronne toujours à merveille, je n'y pense pas. Elle fait partie de mon corps et les Trolls ont réalisé une soudure de plus entre son âme et la mienne.
Je mets de l'essence, vérifie l'huile de temps en temps qu'elle ne consomme pas.
Tient, il faudra que je vérifie la pression des pneus...au bout de 4500 bornes dont 600 de pistes...
Le requin fermenté !!
Ici, tous les Anciens en mangent tous les jours, avec les gosses. Impressionnant : je vous raconterai le truc car, bien sûr, j'en ai mangé... Il fermente ainsi pendant six mois, là ou dans la terre...
Mais en fait, cette presqu'ile est une des réserves de phoques de l'Islande.
Un musée lui est consacré et, quand on pousse plus loin la piste jusqu'à Hindisvik, on voit des phoques...
Evidemment, j'ai été les voir !
...à suivre...
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Une petite visiste au Musée qui en dit long sur la vie des phoques ici, sur leur pêche, sur leur protection, leurs métabolismes et la vie des pêcheurs...C'est trés intéressant.
Les Dabs y allaient avec ce matos !
Ah ah ! Tu te dit que même si tu prends une grosse rincée sur une piste ce sera dimanche par rapport à leur vie quotidienne ! Une calotte de plus.
Le petit port de Hvammstangi est trés typique des petits ports d'Islande :
J'emprunte la piste 711 pour me rendre à l'endroit des phoques. Du billard à part la pluie qui arrive, mais je prense immédiatement aux Dabs sur leurs barquettes...
Après quelques kilomètres - t'arrêtes de compter car des fois 5 bornes c'est court et des fois les mêmes sont trés longues - il y a les phoques qui se balladent. Il existe des endroits avec des genres de palissades transparentes pour les voir d'un peu près, sinon ils fuient. On les voit bien paraît-il lorsqu'il fait beau, mais quelques-uns restent derrière les palissades lorsqu'il pleut.
Ils sont tordants !
C'est à se pisser dessus...Bon, c'est pris au zoom mais quel pied !
Outre le fait d'avoir été profondement marqué par ces phénomènes (je commence à penser à BB...) ce qui m'a vraiment cassé de rire, mais pété grave, c'est qu'une famille était là avec un môme en fauteuil, handicap trisomique frappé en plus d'un handicap moteur.
Le petit était là inerte, apparemment absent.
Lorsqu'il a vu que je me marrais, il a regardé lui aussi et s'est mis à éclater de rire en voyant ce clown :
Il riait, il riait à pleins poumons et ses parents étaient étonnés.
Après, on a joué tous les deux un moment. Je mimais les attitudes des phoques et le gosse se marrait grave.
Comme quoi y'a des barrières seulement quand on reste vissé sur son nombril...
Aller, une dernière pour la route :
Je continue la piste plus haut pour trouver un coin où dormir : avec la pluie et les kilomètres, je cherchais un style huttes, car j'étais trempé et ça caillait un peu (5°). Je devais bien dormir pour planter le tipi demain.
Attention : une floppée de bourrins pleins de testo en folie ! Gaffe, je me garre fisa.
Un peu plus loin la ferme d'où ils viennent : vous voyez ce grand rond découpé avec des haies comme un camembert : c'est là qu'avant l'hiver, ils trient les chevaux pour les vendre, les mettre ailleurs mais pas pour la boucherie, car les islandais ne mangent pas de cheval.
Après une cinquantaine de bornes sur la piste, je trouve enfin ma hutte.
Tout le monde va faire dodo, la Ural aussi qui l'a bien méritée - faudra quand même que je gonfle les pneus...
Sacré Babouchka, tu es fantastique, tu m'amènes au bout du monde, n'importe où, sans dire un mot.
J'en viens à croire que tu es vivante et aussi curieuse que moi...tu ne m'embêtes jamais, comme si tu voulais pour toujours me suivre sur les routes improbables...
Le hutte sont comme ça dedans. Dans celle-ci il n'y avait pas de puce. Ni de moustocs car il pleuvait.
Il est une heure du matin, le jour ne se couche toujours pas, je m'endors au son de la pluie qui tombe sur le toit de la hutte.
Quelle drôle de luminosité.
Je ne ferme pas les yeux, j'écoute avec les yeux et je vous parle en silence.
Un moment de paix intense...je ne sais pas quand ils se sont fermés...
Dans ma tombe je veux qu'on découpe un bout de vilo de ce fabuleux engin et qu'on le place à côté de moi.
...à suivre...
Les Dabs y allaient avec ce matos !
Ah ah ! Tu te dit que même si tu prends une grosse rincée sur une piste ce sera dimanche par rapport à leur vie quotidienne ! Une calotte de plus.
Le petit port de Hvammstangi est trés typique des petits ports d'Islande :
J'emprunte la piste 711 pour me rendre à l'endroit des phoques. Du billard à part la pluie qui arrive, mais je prense immédiatement aux Dabs sur leurs barquettes...
Après quelques kilomètres - t'arrêtes de compter car des fois 5 bornes c'est court et des fois les mêmes sont trés longues - il y a les phoques qui se balladent. Il existe des endroits avec des genres de palissades transparentes pour les voir d'un peu près, sinon ils fuient. On les voit bien paraît-il lorsqu'il fait beau, mais quelques-uns restent derrière les palissades lorsqu'il pleut.
Ils sont tordants !
C'est à se pisser dessus...Bon, c'est pris au zoom mais quel pied !
Outre le fait d'avoir été profondement marqué par ces phénomènes (je commence à penser à BB...) ce qui m'a vraiment cassé de rire, mais pété grave, c'est qu'une famille était là avec un môme en fauteuil, handicap trisomique frappé en plus d'un handicap moteur.
Le petit était là inerte, apparemment absent.
Lorsqu'il a vu que je me marrais, il a regardé lui aussi et s'est mis à éclater de rire en voyant ce clown :
Il riait, il riait à pleins poumons et ses parents étaient étonnés.
Après, on a joué tous les deux un moment. Je mimais les attitudes des phoques et le gosse se marrait grave.
Comme quoi y'a des barrières seulement quand on reste vissé sur son nombril...
Aller, une dernière pour la route :
Je continue la piste plus haut pour trouver un coin où dormir : avec la pluie et les kilomètres, je cherchais un style huttes, car j'étais trempé et ça caillait un peu (5°). Je devais bien dormir pour planter le tipi demain.
Attention : une floppée de bourrins pleins de testo en folie ! Gaffe, je me garre fisa.
Un peu plus loin la ferme d'où ils viennent : vous voyez ce grand rond découpé avec des haies comme un camembert : c'est là qu'avant l'hiver, ils trient les chevaux pour les vendre, les mettre ailleurs mais pas pour la boucherie, car les islandais ne mangent pas de cheval.
Après une cinquantaine de bornes sur la piste, je trouve enfin ma hutte.
Tout le monde va faire dodo, la Ural aussi qui l'a bien méritée - faudra quand même que je gonfle les pneus...
Sacré Babouchka, tu es fantastique, tu m'amènes au bout du monde, n'importe où, sans dire un mot.
J'en viens à croire que tu es vivante et aussi curieuse que moi...tu ne m'embêtes jamais, comme si tu voulais pour toujours me suivre sur les routes improbables...
Le hutte sont comme ça dedans. Dans celle-ci il n'y avait pas de puce. Ni de moustocs car il pleuvait.
Il est une heure du matin, le jour ne se couche toujours pas, je m'endors au son de la pluie qui tombe sur le toit de la hutte.
Quelle drôle de luminosité.
Je ne ferme pas les yeux, j'écoute avec les yeux et je vous parle en silence.
Un moment de paix intense...je ne sais pas quand ils se sont fermés...
Dans ma tombe je veux qu'on découpe un bout de vilo de ce fabuleux engin et qu'on le place à côté de moi.
...à suivre...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
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Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !