ISLANDE DE GLACE et de FEU : la route...
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- Inscription : 30 juin 2007, 16:57
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Maiaiaiaiaiais le port d'Hirsthall est petit : sitôt sorti sitôt en pleine mer...
Ca allait les 3 premières heures mais, peu à peu , une houle de 4 m avec un vent force 4...
Houla...Couché et vers l'avant du bateau, il se levait et descendait de 6 m ! Les kopins, je peux vous dire que, sans interruption, fô avoir le bide accroché !
Pas l'habitude - et je n'étais pas le seul. Du coup, j'ai vécu une nuit intime avec cet accessoire :
Mon Gilloux, je te confirme que les marques classiques comme Jacob Delafont et autres ne sont pas les seules...
Le lendemain ça allait mieux, je commençais à avoir le pied marin.
La mer s'était calmée aussi et le bateau arrivait aux Iles Féroé...
Quelle beauté, quelle mystique...
Presque les 3/4 du chemin de fait en bateau.
Ces îles sont un centre important de la marine dans les mers du nord. Le port est bien plus grand que celui d'Hirsthall.
Le "soir" était là et dans les couloirs du bateau il y avait une super télé qui reproduisait la copie de ce que voyait le Pacha sur ses écrans, car naviguer dans ces îles, c'est caïd !
Sur les ponts, les mecs préparaient leurs itinéraires, ça discutait dur ...
La nuit était là, mais sans la nuit ! Une drôle de luminosité, trés attirante, presque comme une fée...
Là, je prends la photo du pont supérieur, toujours "la nuit" : ça vous donne une idée de la taille du bateau...
Pour repartir des Féroé, impossible, un vent latéral force 4 nous collait au quai ! On a dû attendre une heure et une accalmie, mais le Boss est un champion : il t'a fait péter les V12 d'une force, je te dis pas !
Ca, c'est tout ce que tu n'as pas le droit de sortir du bateau aux îles Féroé et en Islande : c'est clair. Si tu as ils te le tirent et le mettent dans une poubelle spéciale, sans amende, mais le contrôle est pour le moins ollé-ollé...
Deux heures après c'était plus la nuit et le boat voguait plein pot ! 4° sur le pont...
Nous voguions tous vers ce pays mythique et sur une mer d'émotion : la Mer du Nord, une perle.
...à suivre...
Ca allait les 3 premières heures mais, peu à peu , une houle de 4 m avec un vent force 4...
Houla...Couché et vers l'avant du bateau, il se levait et descendait de 6 m ! Les kopins, je peux vous dire que, sans interruption, fô avoir le bide accroché !
Pas l'habitude - et je n'étais pas le seul. Du coup, j'ai vécu une nuit intime avec cet accessoire :
Mon Gilloux, je te confirme que les marques classiques comme Jacob Delafont et autres ne sont pas les seules...
Le lendemain ça allait mieux, je commençais à avoir le pied marin.
La mer s'était calmée aussi et le bateau arrivait aux Iles Féroé...
Quelle beauté, quelle mystique...
Presque les 3/4 du chemin de fait en bateau.
Ces îles sont un centre important de la marine dans les mers du nord. Le port est bien plus grand que celui d'Hirsthall.
Le "soir" était là et dans les couloirs du bateau il y avait une super télé qui reproduisait la copie de ce que voyait le Pacha sur ses écrans, car naviguer dans ces îles, c'est caïd !
Sur les ponts, les mecs préparaient leurs itinéraires, ça discutait dur ...
La nuit était là, mais sans la nuit ! Une drôle de luminosité, trés attirante, presque comme une fée...
Là, je prends la photo du pont supérieur, toujours "la nuit" : ça vous donne une idée de la taille du bateau...
Pour repartir des Féroé, impossible, un vent latéral force 4 nous collait au quai ! On a dû attendre une heure et une accalmie, mais le Boss est un champion : il t'a fait péter les V12 d'une force, je te dis pas !
Ca, c'est tout ce que tu n'as pas le droit de sortir du bateau aux îles Féroé et en Islande : c'est clair. Si tu as ils te le tirent et le mettent dans une poubelle spéciale, sans amende, mais le contrôle est pour le moins ollé-ollé...
Deux heures après c'était plus la nuit et le boat voguait plein pot ! 4° sur le pont...
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...à suivre...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
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Ouai mais même en p'tit raffiot une p'tite 2 m c'est pas si mal...michel50 a écrit :héhé!! la mer la bas c'est pas une sainte nitouche! moi je part demain en manche pour cinq jours. la houle fait pas 4m quoique....parfois...
Bonne bourre Michel, fais-toi plaisir depuis le temps que tu y penses...
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J'étais content : mes potes fondeurs et verriers étaient venus aussi à l'embarquement pour faire un tour en Islande, en 4x4 : pas du tout le même programme que nous mais c'était cool (photo de D.Lesaint et de P.Schmidt).
On se suivait donc à l'entrée du bateau à Hirsthall (c'est le 4x4 bleu, photo de D.Lesaint et P.Schmidt)
On a bu quelques scotchs pénards en discutant relax...
Au matin du 3° jour de mer, le Pacha te réveille à 6h dans un langage incroyable - mélange d'islandais dit en contant une histoire, je vous imiterai ça un jour... - pour t'inviter au p'tit déj, toujours somptueux sur un bateau, et à descendre fisa au pont niveau 4 où il y a les bécanes et aussi de tout.
Vite fait tu regardes par le hublot et tu vois les élevages naturels de saumon : je te dis pas comme ça grouille. On peut manger pénard, ils sont quasi sauvages...
En entrant sur le pont des véhicules, on a une idée du matos embarqué...
Le temps de ficeler les bagages sur le side et...
T'es arrivé LA :
Arrêté à la douane, les mecs regardent le side en se marrant, le prennent en photo, te demandent combien de temps tu restes, te collent une étiquette d'immigration sur le pare-brise avec la date d'entrée de l'ensemble, te demandent si tu vas pêcher - niet - et hop, tu dégages : 15 secondes, pas de papiers, aucune fouille...
Ben et là, comme d'hab, t'es paumé grave.
Les premières images te propulsent dans un autre monde...
Tu n'y vois rien, il fait froid et tu devines la route qui monte...
Yeeeeee...tu sais pas où tu vas, t'y vas et tu sens curieusement que cela ne va pas se passer normalement, enfin comme tu connais quoi...On te prévient.
Tu fais 500m...en pleine 14%...
...et puis le grand vide.
Tu entres dans un brouillard redoutable, comme t'as rarement vu et, sur une route qui grimpe velu, qui tourne, qui mesure 5 m de large mais avec des ravins effrayants sur chaque côté, tu fais dou-ce-ment les premières 25 bornes qui t'amènent à Eglistadir, première ville où tu changera un peu de fraiche, essence, pression des pneus...
Pas de photo les copains, j'avais trop la trouille.
Si, juste un cliché dans lequel tu devines qu'il ne vaut mieux pas faire une sortie de route...
Heueu, s'cusez la qualité mais j'avais les pets humides...
25 bornes plus tard, le poul à 90 tu t'arrêtes sur le parking du bled et tu vas à la banque changer tes euros en couronnes islandaises : 5000 couronnes = environ 60?.
Tu fais le plein, etc...tu passes la marche arrère et la, CRRRRAC !
Un bruit d'enfer et régulier dans le pont !
Je balise à mort...
Un pont pété en Islande et t'es mal...mais l'esprit d'aventurier reprend le dessus : tu prends ça comme ça vient, tu sors le whisky acheté détaxé sur le boat et une gorgée, hop, après on peut causer avec soi-même.
Tu montes ton side au crick pour décoller la roue arrière, tu tournes la roue et...deuxième rasade : le bruit épouvantable se confirme. Tu sais que tu dois causer avec toi-même sérieusement...
Je sors les clous et démonte la roue et là, ha ha, sainte Islande et des poissons avaient fait un miracle !
Juste un des deux ressorts de mâchoires de frein pété...
L'enc....! Ca fait exactement le bruit d'un pignon d'attaque qui a copulé avec sa grande couronne...Chouffer au passage le système de reniflard du bouchon d'entrée d'huile de pont...
Rrrrhhaaaa! fou de rage je repère le briton avec son engin imbitable-à-la-vis-de-carbu-parker : le mec est entrain de remplir d'essence une sorte de réservoir avec le moteur qui tourne..., l'essence étant dans une bottle en plastoc genre évian...En fait le mec est uni avec une casque à boulon et il s'occupe de son véhicule, le malin.
Comme si tout était normal - j'avais flairé le Coco de Sa Magesté - je me pointe avec mon ressort pété en le faisant osciller devant son nez comme un pendule.
"Oh oh...it's brooken " (ou quelque chose comme ça).
Le mec pose sa bottle sur l'aile, le moteur tourne toujours, va nonchalament dans une caisse à outil pourraxe au fond de sa caverne (mélange de bouffe, de duverts, de clés ...) et me sort en 10 secondes un ressort de mâchoir un peu plus long !!
J'allais lui rouler une pelle et s'il n'en avait pas eu, je lui aurais peut-être tiré un des siens...
Il a décliné (la pelle).
Veut même pas un café : il remonte sur son truc et continue pépère à remplir son réservoir. Et sans se retourner ..."good road !"
Ni une ni deux je t'enquille le ressort, remonte la roue et gazzzz route numéro un dans le sens du sud.
Premières cent bornes pour passer un fjord...Il m'en reste 450 pour l'étape 1 !
Houlaaa, c'est long, le pays semble immense, bien plus grand que prévu.
Je lis la carte et je constate qu'il existe des pistes qui coupent pour gagner plus de cent bornes.
J'enfile donc la piste 939...
Yeeeee ! T'es tout seul sur une piste, en Islande, y'a l'brouillard, il flotte et il fait 5°...
Les pets se font plus humides mais tu te reprends : t'a voulu ça mon Dan, tu l'as, tu manges !
...et là, peu à peu, le miracle islandais se prépare...
...à suivre...
On se suivait donc à l'entrée du bateau à Hirsthall (c'est le 4x4 bleu, photo de D.Lesaint et P.Schmidt)
On a bu quelques scotchs pénards en discutant relax...
Au matin du 3° jour de mer, le Pacha te réveille à 6h dans un langage incroyable - mélange d'islandais dit en contant une histoire, je vous imiterai ça un jour... - pour t'inviter au p'tit déj, toujours somptueux sur un bateau, et à descendre fisa au pont niveau 4 où il y a les bécanes et aussi de tout.
Vite fait tu regardes par le hublot et tu vois les élevages naturels de saumon : je te dis pas comme ça grouille. On peut manger pénard, ils sont quasi sauvages...
En entrant sur le pont des véhicules, on a une idée du matos embarqué...
Le temps de ficeler les bagages sur le side et...
TU DEBARQUES EN ISLANDE !
Ah la la le choc...T'es arrivé LA :
Arrêté à la douane, les mecs regardent le side en se marrant, le prennent en photo, te demandent combien de temps tu restes, te collent une étiquette d'immigration sur le pare-brise avec la date d'entrée de l'ensemble, te demandent si tu vas pêcher - niet - et hop, tu dégages : 15 secondes, pas de papiers, aucune fouille...
Ben et là, comme d'hab, t'es paumé grave.
Les premières images te propulsent dans un autre monde...
Tu n'y vois rien, il fait froid et tu devines la route qui monte...
Yeeeeee...tu sais pas où tu vas, t'y vas et tu sens curieusement que cela ne va pas se passer normalement, enfin comme tu connais quoi...On te prévient.
Tu fais 500m...en pleine 14%...
...et puis le grand vide.
Tu entres dans un brouillard redoutable, comme t'as rarement vu et, sur une route qui grimpe velu, qui tourne, qui mesure 5 m de large mais avec des ravins effrayants sur chaque côté, tu fais dou-ce-ment les premières 25 bornes qui t'amènent à Eglistadir, première ville où tu changera un peu de fraiche, essence, pression des pneus...
Pas de photo les copains, j'avais trop la trouille.
Si, juste un cliché dans lequel tu devines qu'il ne vaut mieux pas faire une sortie de route...
Heueu, s'cusez la qualité mais j'avais les pets humides...
25 bornes plus tard, le poul à 90 tu t'arrêtes sur le parking du bled et tu vas à la banque changer tes euros en couronnes islandaises : 5000 couronnes = environ 60?.
Tu fais le plein, etc...tu passes la marche arrère et la, CRRRRAC !
Un bruit d'enfer et régulier dans le pont !
Je balise à mort...
Un pont pété en Islande et t'es mal...mais l'esprit d'aventurier reprend le dessus : tu prends ça comme ça vient, tu sors le whisky acheté détaxé sur le boat et une gorgée, hop, après on peut causer avec soi-même.
Tu montes ton side au crick pour décoller la roue arrière, tu tournes la roue et...deuxième rasade : le bruit épouvantable se confirme. Tu sais que tu dois causer avec toi-même sérieusement...
Je sors les clous et démonte la roue et là, ha ha, sainte Islande et des poissons avaient fait un miracle !
Juste un des deux ressorts de mâchoires de frein pété...
L'enc....! Ca fait exactement le bruit d'un pignon d'attaque qui a copulé avec sa grande couronne...Chouffer au passage le système de reniflard du bouchon d'entrée d'huile de pont...
Rrrrhhaaaa! fou de rage je repère le briton avec son engin imbitable-à-la-vis-de-carbu-parker : le mec est entrain de remplir d'essence une sorte de réservoir avec le moteur qui tourne..., l'essence étant dans une bottle en plastoc genre évian...En fait le mec est uni avec une casque à boulon et il s'occupe de son véhicule, le malin.
Comme si tout était normal - j'avais flairé le Coco de Sa Magesté - je me pointe avec mon ressort pété en le faisant osciller devant son nez comme un pendule.
"Oh oh...it's brooken " (ou quelque chose comme ça).
Le mec pose sa bottle sur l'aile, le moteur tourne toujours, va nonchalament dans une caisse à outil pourraxe au fond de sa caverne (mélange de bouffe, de duverts, de clés ...) et me sort en 10 secondes un ressort de mâchoir un peu plus long !!
J'allais lui rouler une pelle et s'il n'en avait pas eu, je lui aurais peut-être tiré un des siens...
Il a décliné (la pelle).
Veut même pas un café : il remonte sur son truc et continue pépère à remplir son réservoir. Et sans se retourner ..."good road !"
Ni une ni deux je t'enquille le ressort, remonte la roue et gazzzz route numéro un dans le sens du sud.
Premières cent bornes pour passer un fjord...Il m'en reste 450 pour l'étape 1 !
Houlaaa, c'est long, le pays semble immense, bien plus grand que prévu.
Je lis la carte et je constate qu'il existe des pistes qui coupent pour gagner plus de cent bornes.
J'enfile donc la piste 939...
Yeeeee ! T'es tout seul sur une piste, en Islande, y'a l'brouillard, il flotte et il fait 5°...
Les pets se font plus humides mais tu te reprends : t'a voulu ça mon Dan, tu l'as, tu manges !
...et là, peu à peu, le miracle islandais se prépare...
...à suivre...
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Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
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Courage, allons !