Si le pont 1 WD paraît plus simple que le 2 WD, sa restauration est plus complexe en ce sens que nombre d'éléments dynamiques travaillent à la volée...
Il faut prendre grand soin à la préparation des pièces :
Toutes les pièces d'usure sont neuves et de qualité optimale (par exemple le roulement est un SKF, il n'est pas un générique à 4,50).
La pose du pignon d'attaque, avec roulement double rangées de billes neuf aussi, est serrée à 4 m.k.
La pose de la bague de calage, neuve aussi et nantie de son feutre, est une opération assez délicate : il faut bien graisser et tourner en même temps que l'on enfonce la bague.
Les vis hexagonales en qualité 10.9 sont serrées à 4 m.kg aussi et arasées au tour...
Tant qu'on y est, on usine le traditionnel chanfrein qui n'abîmera pas le gros joint à lèvre lorsqu'on introduira l'ensemble dans le carter de pont
L'ensemble couronne est prêt, il est impeccable.
En mesurant le jeu en rotation des pignons, on peut en déduire la hauteur de la rondelle de calage qu'il faudra rajouter de manière à obtenir un jeu nul au montage à blanc : ce sera l'épaisseur du joint qui donnera le jeu nominal !
Ici la cale ajoutée a été de 0,27 mm.
Attention : on ne pose pas le petit carter de pont sur le socle de la presse, il est impératif de placer une grosse douille dans l'axe de roue.
A chaque fois on veille à ce que cela tourne rond, c'est délicat mais très utile, on ne perd pas de temps bien au contraire...
Sans joint le jeu est à zéro, le but est atteint.
...
Il est dommage que je sois en retraite !

...maintenant que je pige bien comment ça marche !
