Bravo! Magnifique voyage!JLS78 a écrit : ↑05 sept. 2022, 03:44Merci pour ton post et ton intérêt. Oui, depuis le changement de moteur, Passepartout tourne bien et j’ai retrouvé confiance en lui. Je me bâts néanmoins tous les jours avec la surchauffe. La température du Mexique et les embouteillages démentiels ne me laissent aucun répit.
Oui, entre l’Alaska et le Mexique, on peut dire qu’il y a du changement. En même temps, c’est un peu le principe d’un voyage au long cours .
Je sui arrivé aujourd’hui à Mexico. On peut dire que Passepartout en a vu du pays. Je vais me reposer une semaine ici et visiter cette ville extraordinaire. Ensuite on filera vers le sud. J’aimerais être en Colombie début novembre. Bien des routes encore!
CoronaTour
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Re: CoronaTour
Re: CoronaTour
Bravo pour ce périple. Père et fils, Petit veinard, je n'ai que des filles...Blague à part, ton voyage est fantastique. Bonne route pour la suite.JLS78 a écrit : ↑05 sept. 2022, 03:44Merci pour ton post et ton intérêt. Oui, depuis le changement de moteur, Passepartout tourne bien et j’ai retrouvé confiance en lui. Je me bâts néanmoins tous les jours avec la surchauffe. La température du Mexique et les embouteillages démentiels ne me laissent aucun répit.
Oui, entre l’Alaska et le Mexique, on peut dire qu’il y a du changement. En même temps, c’est un peu le principe d’un voyage au long cours .
Je sui arrivé aujourd’hui à Mexico. On peut dire que Passepartout en a vu du pays. Je vais me reposer une semaine ici et visiter cette ville extraordinaire. Ensuite on filera vers le sud. J’aimerais être en Colombie début novembre. Bien des routes encore!
Re: CoronaTour
Merci Christian. Oui j’ai beaucoup de chance. Mon fils m’a rapporté que lorsqu’il a dit à ses amis qu’il allait passer toutes ses vacances d’été avec son père, ils ont tous répondu qu’ils ne feraient jamais une chose pareil!
J’ai aussi une fille de 29 ans et elle veut faire la même chose. Nous discutons du morceau de route qu’elle fera avec moi.
Bises à tous.
PS: je suis à Oaxaca en ce moment.
Re: CoronaTour
September 19th 2022 - San Cristobal de las Casas, villages Tzotziles. Entretien de Passepartout.
Hier, cela faisait quatre mois jour pour jour que j’ai quitté l’Alsace. J’ai d’ores et déjà dépassé mes précédentes absences. Je sens une transformation s’opérer en moi tandis que la parenthèse du voyage tant a devenir un horizon ouvert vers l’inconnu.
Mais revenons à notre journée. Avant-hier j’avais réservé un tour dans les villages Tzotziles de Chamula et Zinacantàn. Ces villages sont peuplés par des indiens qui descendent des peuples préhispaniques mayas. Il y a eu peu de métissage ici et les indiens ont gardé beaucoup de leurs traditions. Ils jouissent d’une certaines autonomies et imposent leur propres règles et coutumes dans leur villages. De même, bien que catholiques, leurs rites et croyances incorporent une grande dose de chamanisme dans leur pratiques religieuses. Ainsi l’église de San Juan de Chamula ne ressemble à rien de ce que nous connaissons en Europe. Il n’y a pas de sieges, le sol est couvert d’aiguilles de pin et de bougies. Les fidèles en costumes traditionnels, assis à même le sol, allument les bougies, boivent de l’alcool (pox) ou du coca, crachent par terre et se frottent avec des poulets avant de les sacrifier. Une véritable armée de statues de saints, un miroir autour du cou, croulent sous les fleurs et les bougies avec chacun leur fidèles attitrés. C’est très étrange comme lieu, il faut bien l’avouer. Il est rigoureusement interdit de prendre des photos à l’intérieur des églises. De même que l’on ne peut pas photographier les indiens et les processions sous peine de graves ennuis (mes photos ont été « négociées » avec les personnes photographiées). Les indiens se montrent d’ailleurs peu enclins à fraterniser. Le guide nous mettra en garde contre les comportements liés à la consommation de drogues et d’alcool des gens du coin.
Comme de juste, il va nous entraîner dans une « famille » qui tisse des textiles aux couleurs et motifs locaux pour une séance de shopping/démonstration/déguisement/fabrication de tortillas au final assez sympa bien que très mercantile.
Au retour, comme tous les jours, un gros orage éclate vers 16 heures, me précipitant vers mon hébergement.
Aujourd’hui, je dois m’occuper de Passepartout et de la suite de mon voyage. Il me faut enlever ma casquette de touriste et reprendre celle de motard avant de filer mardi sur Palenque.
J’ai négocié avec le propriétaire d’un garage BMW pour qu’il me laisse faire ma révision moi-même dans son garage moyennant une petite compensation financière. J’ai pu faire le nécessaire dans de très bonne conditions. Les types étaient très sympas. Vidange, graissage, filtre à air et culbus (il y en avait besoin! Jeu de 0,4 et un bruit de machine à coudre). J’ai aussi trouvé l’origine de mon problème de sonde lambda. Des contacts électriques fortement corrodés. J’ai fait mon max mais je crains qu’il faille les changer. On verra plus tard, pour le moment ça tourne rond.
Hier, cela faisait quatre mois jour pour jour que j’ai quitté l’Alsace. J’ai d’ores et déjà dépassé mes précédentes absences. Je sens une transformation s’opérer en moi tandis que la parenthèse du voyage tant a devenir un horizon ouvert vers l’inconnu.
Mais revenons à notre journée. Avant-hier j’avais réservé un tour dans les villages Tzotziles de Chamula et Zinacantàn. Ces villages sont peuplés par des indiens qui descendent des peuples préhispaniques mayas. Il y a eu peu de métissage ici et les indiens ont gardé beaucoup de leurs traditions. Ils jouissent d’une certaines autonomies et imposent leur propres règles et coutumes dans leur villages. De même, bien que catholiques, leurs rites et croyances incorporent une grande dose de chamanisme dans leur pratiques religieuses. Ainsi l’église de San Juan de Chamula ne ressemble à rien de ce que nous connaissons en Europe. Il n’y a pas de sieges, le sol est couvert d’aiguilles de pin et de bougies. Les fidèles en costumes traditionnels, assis à même le sol, allument les bougies, boivent de l’alcool (pox) ou du coca, crachent par terre et se frottent avec des poulets avant de les sacrifier. Une véritable armée de statues de saints, un miroir autour du cou, croulent sous les fleurs et les bougies avec chacun leur fidèles attitrés. C’est très étrange comme lieu, il faut bien l’avouer. Il est rigoureusement interdit de prendre des photos à l’intérieur des églises. De même que l’on ne peut pas photographier les indiens et les processions sous peine de graves ennuis (mes photos ont été « négociées » avec les personnes photographiées). Les indiens se montrent d’ailleurs peu enclins à fraterniser. Le guide nous mettra en garde contre les comportements liés à la consommation de drogues et d’alcool des gens du coin.
Comme de juste, il va nous entraîner dans une « famille » qui tisse des textiles aux couleurs et motifs locaux pour une séance de shopping/démonstration/déguisement/fabrication de tortillas au final assez sympa bien que très mercantile.
Au retour, comme tous les jours, un gros orage éclate vers 16 heures, me précipitant vers mon hébergement.
Aujourd’hui, je dois m’occuper de Passepartout et de la suite de mon voyage. Il me faut enlever ma casquette de touriste et reprendre celle de motard avant de filer mardi sur Palenque.
J’ai négocié avec le propriétaire d’un garage BMW pour qu’il me laisse faire ma révision moi-même dans son garage moyennant une petite compensation financière. J’ai pu faire le nécessaire dans de très bonne conditions. Les types étaient très sympas. Vidange, graissage, filtre à air et culbus (il y en avait besoin! Jeu de 0,4 et un bruit de machine à coudre). J’ai aussi trouvé l’origine de mon problème de sonde lambda. Des contacts électriques fortement corrodés. J’ai fait mon max mais je crains qu’il faille les changer. On verra plus tard, pour le moment ça tourne rond.
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Re: CoronaTour
Merci Jean-Louis, c'est formidable !JLS78 a écrit : ↑19 sept. 2022, 22:21September 19th 2022 - San Cristobal de las Casas, villages Tzotziles. Entretien de Passepartout.
Hier, cela faisait quatre mois jour pour jour que j’ai quitté l’Alsace. J’ai d’ores et déjà dépassé mes précédentes absences. Je sens une transformation s’opérer en moi tandis que la parenthèse du voyage tant a devenir un horizon ouvert vers l’inconnu.
Mais revenons à notre journée. Avant-hier j’avais réservé un tour dans les villages Tzotziles de Chamula et Zinacantàn. Ces villages sont peuplés par des indiens qui descendent des peuples préhispaniques mayas. Il y a eu peu de métissage ici et les indiens ont gardé beaucoup de leurs traditions. Ils jouissent d’une certaines autonomies et imposent leur propres règles et coutumes dans leur villages. De même, bien que catholiques, leurs rites et croyances incorporent une grande dose de chamanisme dans leur pratiques religieuses. Ainsi l’église de San Juan de Chamula ne ressemble à rien de ce que nous connaissons en Europe. Il n’y a pas de sieges, le sol est couvert d’aiguilles de pin et de bougies. Les fidèles en costumes traditionnels, assis à même le sol, allument les bougies, boivent de l’alcool (pox) ou du coca, crachent par terre et se frottent avec des poulets avant de les sacrifier. Une véritable armée de statues de saints, un miroir autour du cou, croulent sous les fleurs et les bougies avec chacun leur fidèles attitrés. C’est très étrange comme lieu, il faut bien l’avouer. Il est rigoureusement interdit de prendre des photos à l’intérieur des églises. De même que l’on ne peut pas photographier les indiens et les processions sous peine de graves ennuis (mes photos ont été « négociées » avec les personnes photographiées). Les indiens se montrent d’ailleurs peu enclins à fraterniser. Le guide nous mettra en garde contre les comportements liés à la consommation de drogues et d’alcool des gens du coin.
Comme de juste, il va nous entraîner dans une « famille » qui tisse des textiles aux couleurs et motifs locaux pour une séance de shopping/démonstration/déguisement/fabrication de tortillas au final assez sympa bien que très mercantile.
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Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
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Re: CoronaTour
Merci Jean-Louis. On est comme un passager discret qui découvre avec étonnement ton périple Sacrés coutumes, c'est le cas de le dire.
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Re: CoronaTour
+1 ! Merci pour le reportage.Est-Motorcycles a écrit : ↑19 sept. 2022, 22:32Merci Jean-Louis, c'est formidable !JLS78 a écrit : ↑19 sept. 2022, 22:21September 19th 2022 - San Cristobal de las Casas, villages Tzotziles. Entretien de Passepartout.
Hier, cela faisait quatre mois jour pour jour que j’ai quitté l’Alsace. J’ai d’ores et déjà dépassé mes précédentes absences. Je sens une transformation s’opérer en moi tandis que la parenthèse du voyage tant a devenir un horizon ouvert vers l’inconnu.
Mais revenons à notre journée. Avant-hier j’avais réservé un tour dans les villages Tzotziles de Chamula et Zinacantàn. Ces villages sont peuplés par des indiens qui descendent des peuples préhispaniques mayas. Il y a eu peu de métissage ici et les indiens ont gardé beaucoup de leurs traditions. Ils jouissent d’une certaines autonomies et imposent leur propres règles et coutumes dans leur villages. De même, bien que catholiques, leurs rites et croyances incorporent une grande dose de chamanisme dans leur pratiques religieuses. Ainsi l’église de San Juan de Chamula ne ressemble à rien de ce que nous connaissons en Europe. Il n’y a pas de sieges, le sol est couvert d’aiguilles de pin et de bougies. Les fidèles en costumes traditionnels, assis à même le sol, allument les bougies, boivent de l’alcool (pox) ou du coca, crachent par terre et se frottent avec des poulets avant de les sacrifier. Une véritable armée de statues de saints, un miroir autour du cou, croulent sous les fleurs et les bougies avec chacun leur fidèles attitrés. C’est très étrange comme lieu, il faut bien l’avouer. Il est rigoureusement interdit de prendre des photos à l’intérieur des églises. De même que l’on ne peut pas photographier les indiens et les processions sous peine de graves ennuis (mes photos ont été « négociées » avec les personnes photographiées). Les indiens se montrent d’ailleurs peu enclins à fraterniser. Le guide nous mettra en garde contre les comportements liés à la consommation de drogues et d’alcool des gens du coin.
Comme de juste, il va nous entraîner dans une « famille » qui tisse des textiles aux couleurs et motifs locaux pour une séance de shopping/démonstration/déguisement/fabrication de tortillas au final assez sympa bien que très mercantile.
Au retour, comme tous les jours, un gros orage éclate vers 16 heures, me précipitant vers mon hébergement.
Aujourd’hui, je dois m’occuper de Passepartout et de la suite de mon voyage. Il me faut enlever ma casquette de touriste et reprendre celle de motard avant de filer mardi sur Palenque.
J’ai négocié avec le propriétaire d’un garage BMW pour qu’il me laisse faire ma révision moi-même dans son garage moyennant une petite compensation financière. J’ai pu faire le nécessaire dans de très bonne conditions. Les types étaient très sympas. Vidange, graissage, filtre à air et culbus (il y en avait besoin! Jeu de 0,4 et un bruit de machine à coudre). J’ai aussi trouvé l’origine de mon problème de sonde lambda. Des contacts électriques fortement corrodés. J’ai fait mon max mais je crains qu’il faille les changer. On verra plus tard, pour le moment ça tourne rond.
Re: CoronaTour
September 22st 2022 - Palenque. Mayas.
Ma journée est dédiée aux ruines Mayas. Je ne suis qu’a 5km de l’entrée de la zone archéologique mais les transports collectifs sont très bien faits. Des minibus font l’aller-retour entre la ville de Palenque et les ruines toutes les 15 minutes. Il suffit de se placer sur le bord de la route. Ils savent très bien reconnaître les touristes et s’arrêtent aussitôt.
Je pars pour le parc vers 10 heures après un bon petit déjeuner. Il pleuviote mais heureusement cela va vite s’arrêter. Ceci dit, nous sommes vraiment en zone tropicale et l’humidité est omniprésente. Je reviendrai d’ailleurs trempé de ma petite expédition.
Les mayas sont une des civilisations précolombiennes les plus étudiées. Ils disposaient de l’écriture et bien que ne maîtrisant pas la métallurgie, ils furent de très grands bâtisseurs sans la roue et avec des outils de pierre uniquement. Leur aire d´influence s’étend du sud du Mexique au nord de l’Amérique centrale. Ils fonctionnaient un peu comme les grecs avec des cités-état qui se foutaient régulièrement sur la gueule. Puis, vers 900 après JC, ces cités ont périclité pour des raisons encore mal connues. Leur magnifiques constructions ont alors été avalées par la jungle au point de disparaître complètement sous la végétation. C’est seulement à la fin du 19eme siècle que des aventuriers européens ont commencé à relever les traces de ces cités perdues. Des sortes d’Indiana Jones. Bien plus tard, les pouvoirs publiques ont repris les choses en main et ont commencé le déblaiement et la restauration d’une partie de ces trésors engloutis.
A Palenque on pense que seule une petite fraction de l’ancienne cité a été déblayée et explorée. Le site est encore entouré de pyramides noyées sous la végétation. Et c’est ce que je vais visiter aujourd’hui; le site et une promenade dans la jungle pour retrouver quelques traces des ruines encore englouties.
Je prend un guide qui parle le français, il s’appelle Victor Hugo, du moins c’est ce qu’il me dit avant d’avouer que son vrai nom est Victor Manuel. Victor est un farceur, vous l’aurez compris.
Pour tout vous dire, cette visite va être un émerveillement de tous les instants. Je ne sais comment traduire les sentiments qui me traversent devant ces majestueuses constructions encore noyées dans cette immense mer de verdure. Le contraste entre les temples couvert de lichen et l’exubérance des acajous, des cèdres rouges et des palmes. Les iguanes et même une famille de singes dans la canopes au-dessus de nous dans cet environnement de chants d’oiseaux. Tout ceci entremêlé dans un souvenir mythifié de civilisations complètement immergé dans ce monde si éloigné du notre. J’en prends plein les yeux!
C’est, à ce jour, ma plus belle expérience au Mexique.
Demain, je quitterai mon petit paradis pour rejoindre Bacalar. Il y a environ 500 km mais cette fois je prendrai deux jours pour aller tranquille.
Ma journée est dédiée aux ruines Mayas. Je ne suis qu’a 5km de l’entrée de la zone archéologique mais les transports collectifs sont très bien faits. Des minibus font l’aller-retour entre la ville de Palenque et les ruines toutes les 15 minutes. Il suffit de se placer sur le bord de la route. Ils savent très bien reconnaître les touristes et s’arrêtent aussitôt.
Je pars pour le parc vers 10 heures après un bon petit déjeuner. Il pleuviote mais heureusement cela va vite s’arrêter. Ceci dit, nous sommes vraiment en zone tropicale et l’humidité est omniprésente. Je reviendrai d’ailleurs trempé de ma petite expédition.
Les mayas sont une des civilisations précolombiennes les plus étudiées. Ils disposaient de l’écriture et bien que ne maîtrisant pas la métallurgie, ils furent de très grands bâtisseurs sans la roue et avec des outils de pierre uniquement. Leur aire d´influence s’étend du sud du Mexique au nord de l’Amérique centrale. Ils fonctionnaient un peu comme les grecs avec des cités-état qui se foutaient régulièrement sur la gueule. Puis, vers 900 après JC, ces cités ont périclité pour des raisons encore mal connues. Leur magnifiques constructions ont alors été avalées par la jungle au point de disparaître complètement sous la végétation. C’est seulement à la fin du 19eme siècle que des aventuriers européens ont commencé à relever les traces de ces cités perdues. Des sortes d’Indiana Jones. Bien plus tard, les pouvoirs publiques ont repris les choses en main et ont commencé le déblaiement et la restauration d’une partie de ces trésors engloutis.
A Palenque on pense que seule une petite fraction de l’ancienne cité a été déblayée et explorée. Le site est encore entouré de pyramides noyées sous la végétation. Et c’est ce que je vais visiter aujourd’hui; le site et une promenade dans la jungle pour retrouver quelques traces des ruines encore englouties.
Je prend un guide qui parle le français, il s’appelle Victor Hugo, du moins c’est ce qu’il me dit avant d’avouer que son vrai nom est Victor Manuel. Victor est un farceur, vous l’aurez compris.
Pour tout vous dire, cette visite va être un émerveillement de tous les instants. Je ne sais comment traduire les sentiments qui me traversent devant ces majestueuses constructions encore noyées dans cette immense mer de verdure. Le contraste entre les temples couvert de lichen et l’exubérance des acajous, des cèdres rouges et des palmes. Les iguanes et même une famille de singes dans la canopes au-dessus de nous dans cet environnement de chants d’oiseaux. Tout ceci entremêlé dans un souvenir mythifié de civilisations complètement immergé dans ce monde si éloigné du notre. J’en prends plein les yeux!
C’est, à ce jour, ma plus belle expérience au Mexique.
Demain, je quitterai mon petit paradis pour rejoindre Bacalar. Il y a environ 500 km mais cette fois je prendrai deux jours pour aller tranquille.
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Re: CoronaTour
Bravo, on ne se laisse pas de te lire
Réparer c'est pas faire en sorte que ça marche !!!
http://roulemapoule.jouwweb.nl/
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Re: CoronaTour
Splendide, je crois suivre un reportage en pays Mayas sur Arte merci Jean-Louis.JLS78 a écrit : ↑22 sept. 2022, 16:12September 22st 2022 - Palenque. Mayas.
Ma journée est dédiée aux ruines Mayas. Je ne suis qu’a 5km de l’entrée de la zone archéologique mais les transports collectifs sont très bien faits. Des minibus font l’aller-retour entre la ville de Palenque et les ruines toutes les 15 minutes. Il suffit de se placer sur le bord de la route. Ils savent très bien reconnaître les touristes et s’arrêtent aussitôt.
Je pars pour le parc vers 10 heures après un bon petit déjeuner. Il pleuviote mais heureusement cela va vite s’arrêter. Ceci dit, nous sommes vraiment en zone tropicale et l’humidité est omniprésente. Je reviendrai d’ailleurs trempé de ma petite expédition.
Les mayas sont une des civilisations précolombiennes les plus étudiées. Ils disposaient de l’écriture et bien que ne maîtrisant pas la métallurgie, ils furent de très grands bâtisseurs sans la roue et avec des outils de pierre uniquement. Leur aire d´influence s’étend du sud du Mexique au nord de l’Amérique centrale. Ils fonctionnaient un peu comme les grecs avec des cités-état qui se foutaient régulièrement sur la gueule. Puis, vers 900 après JC, ces cités ont périclité pour des raisons encore mal connues. Leur magnifiques constructions ont alors été avalées par la jungle au point de disparaître complètement sous la végétation. C’est seulement à la fin du 19eme siècle que des aventuriers européens ont commencé à relever les traces de ces cités perdues. Des sortes d’Indiana Jones. Bien plus tard, les pouvoirs publiques ont repris les choses en main et ont commencé le déblaiement et la restauration d’une partie de ces trésors engloutis.
A Palenque on pense que seule une petite fraction de l’ancienne cité a été déblayée et explorée. Le site est encore entouré de pyramides noyées sous la végétation. Et c’est ce que je vais visiter aujourd’hui; le site et une promenade dans la jungle pour retrouver quelques traces des ruines encore englouties.
Je prend un guide qui parle le français, il s’appelle Victor Hugo, du moins c’est ce qu’il me dit avant d’avouer que son vrai nom est Victor Manuel. Victor est un farceur, vous l’aurez compris.
Pour tout vous dire, cette visite va être un émerveillement de tous les instants. Je ne sais comment traduire les sentiments qui me traversent devant ces majestueuses constructions encore noyées dans cette immense mer de verdure. Le contraste entre les temples couvert de lichen et l’exubérance des acajous, des cèdres rouges et des palmes. Les iguanes et même une famille de singes dans la canopes au-dessus de nous dans cet environnement de chants d’oiseaux. Tout ceci entremêlé dans un souvenir mythifié de civilisations complètement immergé dans ce monde si éloigné du notre. J’en prends plein les yeux!
C’est, à ce jour, ma plus belle expérience au Mexique.
Demain, je quitterai mon petit paradis pour rejoindre Bacalar. Il y a environ 500 km mais cette fois je prendrai deux jours pour aller tranquille.
Re: CoronaTour
Un lieu magnifique d'une grande puissance, merci.Christian a écrit : ↑22 sept. 2022, 18:01Splendide, je crois suivre un reportage en pays Mayas sur Arte merci Jean-Louis.JLS78 a écrit : ↑22 sept. 2022, 16:12September 22st 2022 - Palenque. Mayas.
Ma journée est dédiée aux ruines Mayas. Je ne suis qu’a 5km de l’entrée de la zone archéologique mais les transports collectifs sont très bien faits. Des minibus font l’aller-retour entre la ville de Palenque et les ruines toutes les 15 minutes. Il suffit de se placer sur le bord de la route. Ils savent très bien reconnaître les touristes et s’arrêtent aussitôt.
Je pars pour le parc vers 10 heures après un bon petit déjeuner. Il pleuviote mais heureusement cela va vite s’arrêter. Ceci dit, nous sommes vraiment en zone tropicale et l’humidité est omniprésente. Je reviendrai d’ailleurs trempé de ma petite expédition.
Les mayas sont une des civilisations précolombiennes les plus étudiées. Ils disposaient de l’écriture et bien que ne maîtrisant pas la métallurgie, ils furent de très grands bâtisseurs sans la roue et avec des outils de pierre uniquement. Leur aire d´influence s’étend du sud du Mexique au nord de l’Amérique centrale. Ils fonctionnaient un peu comme les grecs avec des cités-état qui se foutaient régulièrement sur la gueule. Puis, vers 900 après JC, ces cités ont périclité pour des raisons encore mal connues. Leur magnifiques constructions ont alors été avalées par la jungle au point de disparaître complètement sous la végétation. C’est seulement à la fin du 19eme siècle que des aventuriers européens ont commencé à relever les traces de ces cités perdues. Des sortes d’Indiana Jones. Bien plus tard, les pouvoirs publiques ont repris les choses en main et ont commencé le déblaiement et la restauration d’une partie de ces trésors engloutis.
A Palenque on pense que seule une petite fraction de l’ancienne cité a été déblayée et explorée. Le site est encore entouré de pyramides noyées sous la végétation. Et c’est ce que je vais visiter aujourd’hui; le site et une promenade dans la jungle pour retrouver quelques traces des ruines encore englouties.
Je prend un guide qui parle le français, il s’appelle Victor Hugo, du moins c’est ce qu’il me dit avant d’avouer que son vrai nom est Victor Manuel. Victor est un farceur, vous l’aurez compris.
Pour tout vous dire, cette visite va être un émerveillement de tous les instants. Je ne sais comment traduire les sentiments qui me traversent devant ces majestueuses constructions encore noyées dans cette immense mer de verdure. Le contraste entre les temples couvert de lichen et l’exubérance des acajous, des cèdres rouges et des palmes. Les iguanes et même une famille de singes dans la canopes au-dessus de nous dans cet environnement de chants d’oiseaux. Tout ceci entremêlé dans un souvenir mythifié de civilisations complètement immergé dans ce monde si éloigné du notre. J’en prends plein les yeux!
C’est, à ce jour, ma plus belle expérience au Mexique.
Demain, je quitterai mon petit paradis pour rejoindre Bacalar. Il y a environ 500 km mais cette fois je prendrai deux jours pour aller tranquille.
Re: CoronaTour
Merci pour ce compte rendus de voyage, après une vie bien remplie, je n'ai plus envie de parcourir le monde, je bosse dans mon atelier et je me régale de vous lire toi, Dan, Sam et tous les voyageurs de ce forum.
Merci de partager, même si on ne commente pas chacune de vos publications on voyage avec vous et en ce qui me concerne dans des coins où je n'irai probablement jamais, c'est un grand plaisir.
Merci
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Re: CoronaTour
Je pense qu'on est heureux de partager. D'ailleurs, tu partages aussi tes superbes réalisations d'atelier qui sont également de grands voyages.Higgins a écrit : ↑23 sept. 2022, 21:12Merci pour ce compte rendus de voyage, après une vie bien remplie, je n'ai plus envie de parcourir le monde, je bosse dans mon atelier et je me régale de vous lire toi, Dan, Sam et tous les voyageurs de ce forum.
Merci de partager, même si on ne commente pas chacune de vos publications on voyage avec vous et en ce qui me concerne dans des coins où je n'irai probablement jamais, c'est un grand plaisir.
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Libérez tous les otages !
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Re: CoronaTour
+1Est-Motorcycles a écrit : ↑23 sept. 2022, 22:58Je pense qu'on est heureux de partager. D'ailleurs, tu partages aussi tes superbes réalisations d'atelier qui sont également de grands voyages.Higgins a écrit : ↑23 sept. 2022, 21:12Merci pour ce compte rendus de voyage, après une vie bien remplie, je n'ai plus envie de parcourir le monde, je bosse dans mon atelier et je me régale de vous lire toi, Dan, Sam et tous les voyageurs de ce forum.
Merci de partager, même si on ne commente pas chacune de vos publications on voyage avec vous et en ce qui me concerne dans des coins où je n'irai probablement jamais, c'est un grand plaisir.
Merci
Merci.
Re: CoronaTour
Superbe reportage. Merci pour le partage.
Les pyramides dans la jungle sont impressionnantes.
C'est vrai que ca fait un sacré changement depuis le Canada.
Par contre, si tu continues à voir des ours, arrête le pulque!
Bonne continuation.
Les pyramides dans la jungle sont impressionnantes.
C'est vrai que ca fait un sacré changement depuis le Canada.
Par contre, si tu continues à voir des ours, arrête le pulque!
Bonne continuation.
Faut que ça tourne!