Le Rouge a écrit : ↑23 avr. 2020, 09:54
Et nous voilà de retour sous le grand chapiteau multicolore du cirque médiatique!
Soyez les bienvenus et installez vous confortablement dans vos strapontins!
Vous allez assister à un numéro extraordinaire puisqu’il va mettre en scène sous vos yeux ébahis, à la fois des magiciens, des acrobates, des équilibristes et des clowns!
En effet mesdames et messieurs, à l’heure où je rédige ces lignes, la lumière est éteinte, les roulements de tambours rythment notre impatience et notre curiosité, un silence lourd se fait...et soudain...
le voyou pilote de moto blessé par la police en région parisienne entre en scène depuis sa chambre d’hôpital où il reçoit des soins attentifs payés par la communauté aux dépens de laquelle il vit depuis toujours, et il déclare aux spectateurs subjugués qu’il appelle au calme dans les banlieues!
Filmé par son avocat, il ressemble à un héros blessé de Koh-Lanta délivrant un message poignant à ceux qui poursuivent « l’aventure » sans lui. Il reconnaît ses erreurs passées et demande que toute cette violence cesse car elle n’en vaut pas la peine (tu m’étonnes!)
L’émotion est à son comble, la presse de la France entière larmoie déjà sur ce tendre cliché « Plus Belle La Vie ».
La boucle sera ainsi bouclée une autre fois, ce nouveau Robin des Bois sera reconnu comme une sorte d’icône de l’intégration, le méchant était en fait un gentil, fruit d’un système qui a fait de lui une pauvre chose perdue et inconsciente des méfaits qu’elle perpétrait et dont nous portons la responsabilité.
Il marche ainsi sur les traces de Théo La Sodo, héros médiatique de l’ère Hollande (Clown d’Or toutes catégories) au chevet duquel le président s’était précipité afin de s’enquérir de l’état de son orifice anal chahuté par une matraque de policier, avant que dans une série inédite de pirouettes magiques le trou de balle de Théo ne retrouve sa pure virginité, comme par un enchantement qu’aucun média ne tint alors à expliquer, le spectacle doit rester mystérieux...
Nul doute que notre intrépide pilote ne soit demain coopté par la sécurité routière afin de poursuivre son œuvre d’exemple social, c’est émouvant, c’est beau, cela porte l’espoir entier des sociétés multiculturelles, une pluie de paillettes et de confettis inonde la scène, le rideau tombe, le public est en pleurs et se mouche dans un mouchoir en papier à usage unique qu’il jette aussitôt à la poubelle.
Triste réalité pendant qu'une amie de nos jeunes nièces, infirmière en réanimation, au bout d'heures et d'heures de travail assidu dans un danger bien réel celui-là, s'en va prendre enfin un petit bol d'air bien mérité durant la nuit, seule...mais...bloquée par la police à 1,2 km de chez elle - je dis bien 1,2 kms ! ...se prend la prune "légale" ordonnée par les escrocs d'en haut. Elle avait sa feuille de môme bien remplie mais c'était trop loin...le petit hitler a dit que c'est un kilomètre, point barre : tu vas te balader avec ton décamètre quoi.
Le Rouge, tu me prêtes ta matraque ?
Cela se trouve, elle lui sauvera la peau si ce crétin se retrouve aux urgences en réanimation, et elle ne lui demandera pas ses papiers.
Je suis furieux.
Dans le même ordre de pourriture bien franchouillarde elle aussi, mon fils qui à grand peine monte sa brasserie sous des tonnes de crédits, ne pouvant encore ouvrir à cause des cons-finements, se voit visité par la même "police" (fatalement ressentie comme politique...) : il est dans les règles, il y travaille depuis des semaines jours et nuits et, les yeux tirés par l'épuisement, le couple de policiers qui fut gentiment invité à entrer pour voir lance en partant : "ah, il va y avoir un bar !... au premier incident on ferme votre brasserie".
Bande de connards.
Le môme n'a pas encore démarré.
C'est ça la France d'aujourd'hui.
C'est ainsi que l'on parle à nos jeunes qui se lancent à corps perdu dans une entreprise qui rapportera enfin quelques taxes pour payer ces imbéciles ainsi que d'autres du même tonneau (...), gosses entrepreneurs qui sont couverts de crédits, au lieu de les encourager et de les remercier, de leur offrir une sorte de protection tacite ? Etre une vraie police, serait-ce possible ?
Il est temps de rafraîchir la page de nos formateurs dans la "police", de leur faire prendre conscience de quelques notions de base :
- d'où vient le pognon qui les paie.
- d'apprendre à parler au peuple qu'ils doivent protéger et non perpétuellement punir.
- de les sortir du tunnel d'un autre âge qui les dresse à penser uniquement en terme de répression, mais de répression pour les idiots au boulot, non pas pour les saloupiots casseurs.
Ah, j'oubliais, autre chose : il serait aussi temps que l'on parle aux "désinfos" de ceux qui travaillent, que l'on cesse de nous casser les couilles avec les petits Louis qui vont peut-être entrer en maternelle le 11 mai, des prof qui sont susceptibles d'exercer, les pauvres, leur droit de retrait tout en recevant leur paie ou une bonne partie.
Il serait temps que l'on parle des innombrables cafés et restos qui ont bouclés et qui vont crever, des petits commerçants qui sont obligés d'emprunter ( comme moi d'ailleurs).
Il serait temps de virer cette clique de désinformateurs assassins qui plombent le pays depuis des lustres.
Il serait temps de plein de choses.
On peut encore rêver...