PAMIR
1ère partie Dushambe à Langar
DUSHAMBE A KULOB 28 juin
Jolie route, rapidement montagneuse et premiers problèmes de surchauffe.
Deux arrêts pour laisser refroidir et parvenir au col pourtant peu élevé. Mais il fait chaud et le side est un peu trop chargé. Ce n'est pas la passagère avec ses 53kg toute mouillée. C'est tout ce que j'ai emporté de trop.
Et pourtant je dois avouer ici, que de Samarcande j'ai envoyé par la poste 20 kg de marchandises jusqu'à Bishkek d'où Renée repart en France en avion. Des souvenirs, des outils, des vêtements...
Juste pour alléger un peu le side avant le Pamir.
Pour le côté exotique, je vous montre le colisage à la poste de Samarcande.
La postière emballe mon carton dans un tissus, fermeture cousu main et comme cela va de l'Ouzbekistan au Kirghistan les coutures sont scellées à la cire avec tampon de l'ère soviétique.
Arrêt à Pingan pour visiter la citadelle d'Ulbuk IXème et le petit musée. Visite guidée avec le conservateur. Très accueillant, comme il a participé aux fouilles et aux travaux de rénovation c'est une mine d'informations.
Il nous met entre les mains des pièces du XIème siècle, dont des poteries, juste pour la photo!
Une moitié architecture asiatique
L'autre moitié architecture européenne.
L'Emir était trés préoccupé par l'accueil de ses visiteurs (on est sur la route de la soie).
Bien que musulman il conservait du vin pour offrir à ses hôtes (chrétien !) .
De la salle de repas des hôtes on pouvait accéder directement à la salle de réception et au harem... On savait recevoir à cette époque!
Suivez le guide
Dans la citadelle il n'y a hélas quasiment plus de mur d'habitations. Par contre les décorations murales découvertes dans les fouilles sont exposées dans le musée.
Des poteries, des verreries, des armes...
Tout ce qui a été découvert dans et aux abords de la citadelle.
KULOB, gros bourg agricole dans une plaine trés arrosée par les rivières du Pamir.
Alors que nous attendons le responsable d'un hôtel, juste pour connaître le prix d'une chambre, un tadjik nous aborde pour savoir ce que l'on attend. Il m'accompagne à l'hôtel mais n'a pas plus de succès que moi.
Il nous propose de venir dormir chez lui.
Et nous voilà parti dans la campagne à une 10ne de kilomètres de Kulob. Tokakappa.
Il habite dans une ferme et nous propose une belle chambre. Repas avec la famille très sympa. Il n'y a pas l'eau courante et il faut aller au milieu du village chercher l'eau. C'est le travail des femmes. Ramener les 4 vaches, c'est aussi les femmes. Ramasser les bouses de vaches pour les mouler et les mettre à sécher c'est encore les filles.
Les bouses de vaches c'est le combustible.
Puisqu'on est dedans! : les toilettes c'est la cabane au fond du jardin! Une dalle percée d'un trou au dessus d'une fosse creusée dans la terre.
Le chef de famille fait taxi avec un petit minibus japonais. Le gendre conduit un camion benne qui appartient à la famille.
Bel accueil comme savent le faire les habitants d'Asie centrale. Et d'une grande partie du monde. Pour qu'il n'y ai pas d'ambiguïté je précise tout de suite que nous français, n'appartenons pas (ou plus) à cette partie du monde.