Il conviendrait maintenant de songer à prendre soin de sa proue.
Le chef Arvella a donné ses consignes : il faut en profiter que c'est démonté pour refaire une virginité aux roulements de la colonne de direction.
Aussitôt dit, presqu'aussitôt fait !!! (ça c'est une troupe disciplinée)

ma foi, sans trop de soucis là encore, j'extrais de quoi offrir une nouvelle paire de boucles d'oreilles à ma bien aimée (faut pas jeter!!!)

Et hop ! Voilà de quoi envisager un guidage serein...

La roue arrière retrouve enfin sa place originelle.
J'en profite pour y adjoindre des petits clignotants goutte d'eau, suffisamment discrets pour remplacer avantageusement les balises d'origine, mais pas minimalistes au point de ne servir à rien.

Par contre, côté commandes reculées, y'a un blême. Elles sont sensées être adaptables sur tous les modèles de SR (compatibles avec mon millésime), mais là, ça ne tombe pas en face.
J'ai beau essayer dans tous les sens, ça ne veut pas !
Et les précieux commentaires en langue nipponne ne m'aident pas vraiment.

Bon, on verra ça avec Dan, dont l'oeil expert trouvera certainement une réponse adaptée.
La fourche, enrichie d'une paire de soufflets de chez Kedo, a trouvé sa place dans un magnifique Té de fourche poli de chez Daytona.

C'est maintenant au tour de la roue avant de revenir au bercail.
Grâce au web et à ses ramifications planétaires, j'avais mis la main sur le site d'E-bay, sur un second disque adaptable pour SR / XS en … Nouvelle Zélande !

No problémo ! La chose se monte pile-poil sur la fourche du SR qui possède d'origine un emplacement prévu pour l'adjonction d'un semblable équipement.
Seul petit hic, le disque austral est « plein », alors que son homologue européen est ajouré.
Esthétiquement, c'est moyen.
Un séjour par les ateliers de la SNCF palliera à cette difformité rapidement.
Un kit Kédo avec répartiteur de freinage sur les deux disques, ainsi qu'un ensemble maitre-cylindre / levier de FZ6 finiront de compléter l'accastillage côté freinage.
Ce fût là source de nombreux échanges avec Arvella, partisan d'un seul disque « moderne ». j'avais aussi l'option d'un tambour double cames réplique de Cériani des grandes années.
Bien pour le look, mais qui me donnait moyennement confiance quant à une possible utilisation quotidienne.
Même avec un surplus de poids, à priori l'option double disque me va bien (malgré de timides étriers mono-piston).

Le phare (d'origine. Je l'aime bien, moi, ce gros œil de cyclope limite disproportionné !) est en place, ainsi que l'ensemble compteur / compte-tours ramené de chez VD-classic.

Il ne reste plus qu'à faire rentrer là dedans le traditionnel fatras de fils nippon...
Voilà qui est chose faite !
Le garde boue avant est également en place.

On commence à se faire une idée plus précise de la chose...
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