HYDROPONIE et EAUX

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HYDROPONIE et EAUX

Message par Est-Motorcycles » 14 janv. 2024, 19:01

Une fois EM fermé, je m'intéresserai - entre autres- à l'hydroponie et à l'eau que je bois.
L'hydroponie ou culture hydroponique, est la culture de plantes réalisée sur un substrat neutre et inerte (de type sable, pouzzolane, billes d'argile, laine de roche etc.), ce substrat étant irrigué d'un courant de solution qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels à la plante.
Le principe schématique :


Il ne s'agit pas de créer une ferme de culture ni de produire des tonnes de végétaux, mais de la qualité ciblée avec des nutriments choisis.

Image



xxxxxxx

La qualité de l'eau que nous buvons au robinet est dramatique. Celle des bouteilles en plastique l'est toute autant. Je prendrai le temps de me pencher sérieusement sur la question de l'eau ingérée...
Je veux des contenants en verre car la dégradation du plastique est une catastrophe.

Je souhaite également me pencher sur la question de la dynamisation de l'eau.

http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !

lesrousses2
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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par lesrousses2 » 15 janv. 2024, 06:00

Bonjour Dan, perso je fais du Kéfir de fruits( framboises(congelées) et citron(bio) mélangés)(https://kefirkombucha.net/) que je consomme tous les jours. C'est sur base d'eau de source (le village est alimenté par une source)que je filtre en plus en carafe Brit..., c'est un délice, c'est bon pour le corps et c'est enfantin à faire. Tous les détails sur le site. Bonne retraite. :)

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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Est-Motorcycles » 15 janv. 2024, 09:16

lesrousses2 a écrit :
15 janv. 2024, 06:00
Bonjour Dan, perso je fais du Kéfir de fruits( framboises(congelées) et citron(bio) mélangés)(https://kefirkombucha.net/) que je consomme tous les jours. C'est sur base d'eau de source (le village est alimenté par une source)que je filtre en plus en carafe Brit..., c'est un délice, c'est bon pour le corps et c'est enfantin à faire. Tous les détails sur le site. Bonne retraite. :)
Merci mon camarade, c'est très intéressant. Il va de soi qu'il faut explorer ces pistes assez traditionnelles pour ne plus suivre d'une manière "benête" le plus grand dénominateur commun géré par des exploiteurs sans scrupules.
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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Cathy » 15 janv. 2024, 11:17

Est-Motorcycles a écrit :
14 janv. 2024, 19:01
Une fois EM fermé, je m'intéresserai - entre autres- à l'hydroponie et à l'eau que je bois.
L'hydroponie ou culture hydroponique, est la culture de plantes réalisée sur un substrat neutre et inerte (de type sable, pouzzolane, billes d'argile, laine de roche etc.), ce substrat étant irrigué d'un courant de solution qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels à la plante.
Le principe schématique :


Il ne s'agit pas de créer une ferme de culture ni de produire des tonnes de végétaux, mais de la qualité ciblée avec des nutriments choisis.

Image



xxxxxxx

La qualité de l'eau que nous buvons au robinet est dramatique. Celle des bouteilles en plastique l'est toute autant. Je prendrai le temps de me pencher sérieusement sur la question de l'eau ingérée...
Je veux des contenants en verre car la dégradation du plastique est une catastrophe.

Je souhaite également me pencher sur la question de la dynamisation de l'eau.


Effectivement, la qualité de l'eau est vraiment un grave problème, une prise de conscience récente sur la dégradation du plastique , fait que l'on commence à trouver de l'eau en bouteille de verre consigné, je cherche en Auvergne.

Les travaux passionnants de Marcel Violet sur l'eau vitale:

L’eau vitale de Marcel Violet

Un peu par hasard, mais qui croit au hasard ? l’ingénieur mécanicien Marcel Violet, ancien pilote de course automobile, a retrouvé un antique secret : une eau très spéciale, aux vertus parfaites, qui se fabrique très aisément. Ce secret, il l’appelle le secret des patriarches, car son eau est censée prolonger la vie. Voici son histoire.

« La biologie est pour la plus grande part la science de l’eau » a dit un grand biologiste français. C’est profondément vrai. Le corps d’un bébé est constitué surtout d’eau. Et même si ce pourcentage diminue avec l’âge, le vivant repose d’abord sur l’élément eau.

« La vie, de la jeunesse à la vieillesse, est une déshydratation. Le nouveau-né contient 85 % d’eau. Le vieillard extrême n’en contient plus que 60 %. » Rester jeune, c’est garder son eau. La perdre, c’est vieillir. Quelle est la nature exacte de l’apport de l’eau dans un organisme vivant ? Passons sur son rôle de solvant et ses qualités chimiques qui ne concernent pas cet exposé. Il y a dans l’eau un miracle intime que Marcel Violet traque depuis des années. « Sous l’aspect énergétique, l’eau est surtout caractérisée par la propriété d’entrer en résonance avec toutes sortes de fréquences couvrant toutes les gammes possibles de vibrations. »
Les maraîchers connaissent bien le pouvoir d’une pluie d’orage, qui fait monter les salades. Ce pouvoir n’est pas de nature chimique, même si les composés nitrés de l’eau d’orage sont d’excellents fertilisants. « Les maraîchers font séjourner de l’eau pour l’arrosage des légumes dans des bassins peu profonds, exposés aux rayons solaires, et ne l’utilisent qu’après une assez longue exposition. »

Une lunaison entière semble la bonne durée. Les animaux de la ferme délaissent toujours l’abreuvoir pour boire l’eau des flaques après l’orage, car l’eau vibrée par la foudre leur donne une énergie et une vitalité sans pareille. Et ce ne sont pas seulement les nitrates de foudre qui les galvanisent. « En 1938, une expérience interrompue m’a mis sur le chemin de l’explication de ces phénomènes. J’étudiais les réactions de cultures microbiennes aux couleurs du spectre. Ayant dû m’interrompre, j’ai recouvert mes cultures d’une peau de cobaye tannée, tendue sur cadre de bois. Un quart d’heure plus tard, j’eus la surprise de constater des modifications profondes, inexplicables. J’ai mis en évidence le rôle d’un rayonnement non lumineux, qui, associé au rayonnement lumineux, en modifiait l’action et pouvait même en changer le sens. Ce rayonnement serait-il l’énergie vitale ? » (source) Il est utile de rappeler, dans le contexte de la guerre de 39-45 et de l’après-guerre, que les idées philosophiques de Bergson dominaient alors la planète jeunes, surtout sa thèse passionnante sur l‘élan vital. Aussi la découverte de Marcel Violet prenait-elle une allure moderne, sinon révolutionnaire, qui avait de quoi stimuler ses recherches. Il les poursuivit des années durant, sans aucune aide, au contraire : il s’est exposé aux moqueries et aux humiliations de ses chers collègues. Et pourtant, Violet a mis en évidence une nouvelle forme d’énergie, le fameux élan vital de Bergson, l’énergie biologique, ou vril.

Marcel Violet, en bon ingénieur, a mis au point une méthode complexe pour fabriquer scientifiquement cette Eau de Vie aux magnifiques propriétés. La recette n’est pas à la portée de n’importe quel bricoleur, et je renvoie les fanatiques à la lecture de son ouvrage, où tout est détaillé, y compris ses démêlés avec le Conseil de l’Ordre des Médecins, qui lui a refusé toute autorisation de commercialisation. Mais je ne vais pas vous laisser le bec dans l’eau, ou plutôt hors de l’eau. L’air de rien, Violet nous livre une clé somptueuse : grâce à elle, l’eau de jouvence est à la portée de tous. On s’y met quand ?

« A l’époque où je recherchais, pour mes travaux, une eau chimiquement pure, j’ai fabriqué plusieurs litres d’eau synthétique, en condensant dans un serpentin refroidi les gaz de combustion d’une flamme d’hydrogène. Ayant mis dans un cristallisoir environ un litre de cette eau, j’y déposai un têtard de grenouille, tout frétillant. L’animal s’immobilisa presque instantanément, membres tendus : il était mort.

Je fis barboter de l’air dans cette eau pour l’aérer, puis j’y mis un second têtard : le résultat fut le même. J’enfermai alors cette eau synthétique aérée dans un ballon de verre, le scellai au chalumeau puis le déposai sur mon balcon. C’était l’été. Un mois après, je repris le ballon, brisai la pointe et le vidai dans un cristallisoir. J’y mis à nouveau des têtards. Loin de s’immobiliser, ils frétillèrent et prospérèrent. Après exposition, cette « eau de mort » était devenue une « eau vitale ». La preuve semble faite. Une eau ordinaire, soumise aux radiations dans lesquelles le globe est baigné, s’imprègne de ces radiations. Elle devient vitale et entretient la vie. Chauffée au dessus de 65° ou mise en contact prolongé avec un métal, elle perd ses radiations et redevient une eau de mort. Pourtant sa nature chimique n’a pas changé. » (source)
Ensuite, le bon Monsieur Violet s’est intéressé à la culture maraîchère. Il a obtenu des résultats qui dépassaient toutes ses espérances. Mais ça n’a toujours pas fléchi les doctes pantoufles de l’ordre des médecins. Qu’importe ? Vous savez comment vous y prendre. Première méthode : recueillir l’eau d’orage dans un récipient de pierre, de terre cuite ou de verre. Buvez l’eau de foudre. Deuxième méthode : placer un flacon de verre empli d’eau potable à la lumière du soleil sur votre balcon pendant une lunaison. Buvez l’eau vitale. Troisième méthode, la plus ardue : suivez attentivement les recommandations de Marcel Violet. .


http://www.next-up.org/pdf/Le_Secret_De ... Violet.pdf

https://youtu.be/4L3eO2F3ERs?si=6GLmc2ATfwKryyAy

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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Est-Motorcycles » 15 janv. 2024, 17:40

Cathy a écrit :
15 janv. 2024, 11:17
...


Effectivement, la qualité de l'eau est vraiment un grave problème, une prise de conscience récente sur la dégradation du plastique , fait que l'on commence à trouver de l'eau en bouteille de verre consigné, je cherche en Auvergne.

Les travaux passionnants de Marcel Violet sur l'eau vitale:

L’eau vitale de Marcel Violet

Un peu par hasard, mais qui croit au hasard ? l’ingénieur mécanicien Marcel Violet, ancien pilote de course automobile, a retrouvé un antique secret : une eau très spéciale, aux vertus parfaites, qui se fabrique très aisément. Ce secret, il l’appelle le secret des patriarches, car son eau est censée prolonger la vie. Voici son histoire.

« La biologie est pour la plus grande part la science de l’eau » a dit un grand biologiste français. C’est profondément vrai. Le corps d’un bébé est constitué surtout d’eau. Et même si ce pourcentage diminue avec l’âge, le vivant repose d’abord sur l’élément eau.

« La vie, de la jeunesse à la vieillesse, est une déshydratation. Le nouveau-né contient 85 % d’eau. Le vieillard extrême n’en contient plus que 60 %. » Rester jeune, c’est garder son eau. La perdre, c’est vieillir. Quelle est la nature exacte de l’apport de l’eau dans un organisme vivant ? Passons sur son rôle de solvant et ses qualités chimiques qui ne concernent pas cet exposé. Il y a dans l’eau un miracle intime que Marcel Violet traque depuis des années. « Sous l’aspect énergétique, l’eau est surtout caractérisée par la propriété d’entrer en résonance avec toutes sortes de fréquences couvrant toutes les gammes possibles de vibrations. »
Les maraîchers connaissent bien le pouvoir d’une pluie d’orage, qui fait monter les salades. Ce pouvoir n’est pas de nature chimique, même si les composés nitrés de l’eau d’orage sont d’excellents fertilisants. « Les maraîchers font séjourner de l’eau pour l’arrosage des légumes dans des bassins peu profonds, exposés aux rayons solaires, et ne l’utilisent qu’après une assez longue exposition. »

Une lunaison entière semble la bonne durée. Les animaux de la ferme délaissent toujours l’abreuvoir pour boire l’eau des flaques après l’orage, car l’eau vibrée par la foudre leur donne une énergie et une vitalité sans pareille. Et ce ne sont pas seulement les nitrates de foudre qui les galvanisent. « En 1938, une expérience interrompue m’a mis sur le chemin de l’explication de ces phénomènes. J’étudiais les réactions de cultures microbiennes aux couleurs du spectre. Ayant dû m’interrompre, j’ai recouvert mes cultures d’une peau de cobaye tannée, tendue sur cadre de bois. Un quart d’heure plus tard, j’eus la surprise de constater des modifications profondes, inexplicables. J’ai mis en évidence le rôle d’un rayonnement non lumineux, qui, associé au rayonnement lumineux, en modifiait l’action et pouvait même en changer le sens. Ce rayonnement serait-il l’énergie vitale ? » (source) Il est utile de rappeler, dans le contexte de la guerre de 39-45 et de l’après-guerre, que les idées philosophiques de Bergson dominaient alors la planète jeunes, surtout sa thèse passionnante sur l‘élan vital. Aussi la découverte de Marcel Violet prenait-elle une allure moderne, sinon révolutionnaire, qui avait de quoi stimuler ses recherches. Il les poursuivit des années durant, sans aucune aide, au contraire : il s’est exposé aux moqueries et aux humiliations de ses chers collègues. Et pourtant, Violet a mis en évidence une nouvelle forme d’énergie, le fameux élan vital de Bergson, l’énergie biologique, ou vril.

Marcel Violet, en bon ingénieur, a mis au point une méthode complexe pour fabriquer scientifiquement cette Eau de Vie aux magnifiques propriétés. La recette n’est pas à la portée de n’importe quel bricoleur, et je renvoie les fanatiques à la lecture de son ouvrage, où tout est détaillé, y compris ses démêlés avec le Conseil de l’Ordre des Médecins, qui lui a refusé toute autorisation de commercialisation. Mais je ne vais pas vous laisser le bec dans l’eau, ou plutôt hors de l’eau. L’air de rien, Violet nous livre une clé somptueuse : grâce à elle, l’eau de jouvence est à la portée de tous. On s’y met quand ?

« A l’époque où je recherchais, pour mes travaux, une eau chimiquement pure, j’ai fabriqué plusieurs litres d’eau synthétique, en condensant dans un serpentin refroidi les gaz de combustion d’une flamme d’hydrogène. Ayant mis dans un cristallisoir environ un litre de cette eau, j’y déposai un têtard de grenouille, tout frétillant. L’animal s’immobilisa presque instantanément, membres tendus : il était mort.

Je fis barboter de l’air dans cette eau pour l’aérer, puis j’y mis un second têtard : le résultat fut le même. J’enfermai alors cette eau synthétique aérée dans un ballon de verre, le scellai au chalumeau puis le déposai sur mon balcon. C’était l’été. Un mois après, je repris le ballon, brisai la pointe et le vidai dans un cristallisoir. J’y mis à nouveau des têtards. Loin de s’immobiliser, ils frétillèrent et prospérèrent. Après exposition, cette « eau de mort » était devenue une « eau vitale ». La preuve semble faite. Une eau ordinaire, soumise aux radiations dans lesquelles le globe est baigné, s’imprègne de ces radiations. Elle devient vitale et entretient la vie. Chauffée au dessus de 65° ou mise en contact prolongé avec un métal, elle perd ses radiations et redevient une eau de mort. Pourtant sa nature chimique n’a pas changé. » (source)
Ensuite, le bon Monsieur Violet s’est intéressé à la culture maraîchère. Il a obtenu des résultats qui dépassaient toutes ses espérances. Mais ça n’a toujours pas fléchi les doctes pantoufles de l’ordre des médecins. Qu’importe ? Vous savez comment vous y prendre. Première méthode : recueillir l’eau d’orage dans un récipient de pierre, de terre cuite ou de verre. Buvez l’eau de foudre. Deuxième méthode : placer un flacon de verre empli d’eau potable à la lumière du soleil sur votre balcon pendant une lunaison. Buvez l’eau vitale. Troisième méthode, la plus ardue : suivez attentivement les recommandations de Marcel Violet. .


http://www.next-up.org/pdf/Le_Secret_De ... Violet.pdf

https://youtu.be/4L3eO2F3ERs?si=6GLmc2ATfwKryyAy
Merci Cathy, je vais étudier cela et ces documents au fils des prochains jours. Cela me paraît intéressant, avec le post de Lesrousses juste plus haut...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Simone » 17 janv. 2024, 16:20

Est-Motorcycles a écrit :
15 janv. 2024, 17:40
Cathy a écrit :
15 janv. 2024, 11:17
...


Effectivement, la qualité de l'eau est vraiment un grave problème, une prise de conscience récente sur la dégradation du plastique , fait que l'on commence à trouver de l'eau en bouteille de verre consigné, je cherche en Auvergne.

Les travaux passionnants de Marcel Violet sur l'eau vitale:

L’eau vitale de Marcel Violet

Un peu par hasard, mais qui croit au hasard ? l’ingénieur mécanicien Marcel Violet, ancien pilote de course automobile, a retrouvé un antique secret : une eau très spéciale, aux vertus parfaites, qui se fabrique très aisément. Ce secret, il l’appelle le secret des patriarches, car son eau est censée prolonger la vie. Voici son histoire.

« La biologie est pour la plus grande part la science de l’eau » a dit un grand biologiste français. C’est profondément vrai. Le corps d’un bébé est constitué surtout d’eau. Et même si ce pourcentage diminue avec l’âge, le vivant repose d’abord sur l’élément eau.

« La vie, de la jeunesse à la vieillesse, est une déshydratation. Le nouveau-né contient 85 % d’eau. Le vieillard extrême n’en contient plus que 60 %. » Rester jeune, c’est garder son eau. La perdre, c’est vieillir. Quelle est la nature exacte de l’apport de l’eau dans un organisme vivant ? Passons sur son rôle de solvant et ses qualités chimiques qui ne concernent pas cet exposé. Il y a dans l’eau un miracle intime que Marcel Violet traque depuis des années. « Sous l’aspect énergétique, l’eau est surtout caractérisée par la propriété d’entrer en résonance avec toutes sortes de fréquences couvrant toutes les gammes possibles de vibrations. »
Les maraîchers connaissent bien le pouvoir d’une pluie d’orage, qui fait monter les salades. Ce pouvoir n’est pas de nature chimique, même si les composés nitrés de l’eau d’orage sont d’excellents fertilisants. « Les maraîchers font séjourner de l’eau pour l’arrosage des légumes dans des bassins peu profonds, exposés aux rayons solaires, et ne l’utilisent qu’après une assez longue exposition. »

Une lunaison entière semble la bonne durée. Les animaux de la ferme délaissent toujours l’abreuvoir pour boire l’eau des flaques après l’orage, car l’eau vibrée par la foudre leur donne une énergie et une vitalité sans pareille. Et ce ne sont pas seulement les nitrates de foudre qui les galvanisent. « En 1938, une expérience interrompue m’a mis sur le chemin de l’explication de ces phénomènes. J’étudiais les réactions de cultures microbiennes aux couleurs du spectre. Ayant dû m’interrompre, j’ai recouvert mes cultures d’une peau de cobaye tannée, tendue sur cadre de bois. Un quart d’heure plus tard, j’eus la surprise de constater des modifications profondes, inexplicables. J’ai mis en évidence le rôle d’un rayonnement non lumineux, qui, associé au rayonnement lumineux, en modifiait l’action et pouvait même en changer le sens. Ce rayonnement serait-il l’énergie vitale ? » (source) Il est utile de rappeler, dans le contexte de la guerre de 39-45 et de l’après-guerre, que les idées philosophiques de Bergson dominaient alors la planète jeunes, surtout sa thèse passionnante sur l‘élan vital. Aussi la découverte de Marcel Violet prenait-elle une allure moderne, sinon révolutionnaire, qui avait de quoi stimuler ses recherches. Il les poursuivit des années durant, sans aucune aide, au contraire : il s’est exposé aux moqueries et aux humiliations de ses chers collègues. Et pourtant, Violet a mis en évidence une nouvelle forme d’énergie, le fameux élan vital de Bergson, l’énergie biologique, ou vril.

Marcel Violet, en bon ingénieur, a mis au point une méthode complexe pour fabriquer scientifiquement cette Eau de Vie aux magnifiques propriétés. La recette n’est pas à la portée de n’importe quel bricoleur, et je renvoie les fanatiques à la lecture de son ouvrage, où tout est détaillé, y compris ses démêlés avec le Conseil de l’Ordre des Médecins, qui lui a refusé toute autorisation de commercialisation. Mais je ne vais pas vous laisser le bec dans l’eau, ou plutôt hors de l’eau. L’air de rien, Violet nous livre une clé somptueuse : grâce à elle, l’eau de jouvence est à la portée de tous. On s’y met quand ?

« A l’époque où je recherchais, pour mes travaux, une eau chimiquement pure, j’ai fabriqué plusieurs litres d’eau synthétique, en condensant dans un serpentin refroidi les gaz de combustion d’une flamme d’hydrogène. Ayant mis dans un cristallisoir environ un litre de cette eau, j’y déposai un têtard de grenouille, tout frétillant. L’animal s’immobilisa presque instantanément, membres tendus : il était mort.

Je fis barboter de l’air dans cette eau pour l’aérer, puis j’y mis un second têtard : le résultat fut le même. J’enfermai alors cette eau synthétique aérée dans un ballon de verre, le scellai au chalumeau puis le déposai sur mon balcon. C’était l’été. Un mois après, je repris le ballon, brisai la pointe et le vidai dans un cristallisoir. J’y mis à nouveau des têtards. Loin de s’immobiliser, ils frétillèrent et prospérèrent. Après exposition, cette « eau de mort » était devenue une « eau vitale ». La preuve semble faite. Une eau ordinaire, soumise aux radiations dans lesquelles le globe est baigné, s’imprègne de ces radiations. Elle devient vitale et entretient la vie. Chauffée au dessus de 65° ou mise en contact prolongé avec un métal, elle perd ses radiations et redevient une eau de mort. Pourtant sa nature chimique n’a pas changé. » (source)
Ensuite, le bon Monsieur Violet s’est intéressé à la culture maraîchère. Il a obtenu des résultats qui dépassaient toutes ses espérances. Mais ça n’a toujours pas fléchi les doctes pantoufles de l’ordre des médecins. Qu’importe ? Vous savez comment vous y prendre. Première méthode : recueillir l’eau d’orage dans un récipient de pierre, de terre cuite ou de verre. Buvez l’eau de foudre. Deuxième méthode : placer un flacon de verre empli d’eau potable à la lumière du soleil sur votre balcon pendant une lunaison. Buvez l’eau vitale. Troisième méthode, la plus ardue : suivez attentivement les recommandations de Marcel Violet. .


http://www.next-up.org/pdf/Le_Secret_De ... Violet.pdf

https://youtu.be/4L3eO2F3ERs?si=6GLmc2ATfwKryyAy
Merci Cathy, je vais étudier cela et ces documents au fils des prochains jours. Cela me paraît intéressant, avec le post de Lesrousses juste plus haut...
C'est vrai que l'eau des bouteilles en plastique perd beaucoup des qualités qu'elle a quand elle sort de la source.
Nous avons essayé de la re-dynamiser en la faisant passer dans un vortex (tube spiralé en verre). Nous avons constaté qu'elle retrouve une partie de ses qualités d'origine; elle est plus agréable à boire, plus légère, cristalline et hydrate bien.
Les graines, après avoir été trempées dans cette eau germent plus rapidement.
J' ai aussi essayé ( du temps où je faisais le jardin) avec des haricots: Les graines qui avaient trempé dans l'eau dynamisée avait pris 15 jours d'avance sur les autres et aussi étaient plus robustes. Ce témoignage juste pour confirmer ce qui est dit plus haut.

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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Est-Motorcycles » 17 janv. 2024, 17:32

Simone a écrit :
17 janv. 2024, 16:20
...

C'est vrai que l'eau des bouteilles en plastique perd beaucoup des qualités qu'elle a quand elle sort de la source.
Nous avons essayé de la re-dynamiser en la faisant passer dans un vortex (tube spiralé en verre). Nous avons constaté qu'elle retrouve une partie de ses qualités d'origine; elle est plus agréable à boire, plus légère, cristalline et hydrate bien.
Les graines, après avoir été trempées dans cette eau germent plus rapidement.
J' ai aussi essayé ( du temps où je faisais le jardin) avec des haricots: Les graines qui avaient trempé dans l'eau dynamisée avait pris 15 jours d'avance sur les autres et aussi étaient plus robustes. Ce témoignage juste pour confirmer ce qui est dit plus haut.
Merci Simone. Le Kvas est aussi intéressant et je pense qu'il faudrait reprendre ces directions. Avez-vous des fournisseurs sérieux en graines ?
J'en cherche pour faire des pousses dans le but de démarrer sérieusement l'hydroponie (légumes).
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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Simone » 17 janv. 2024, 21:10

Est-Motorcycles a écrit :
17 janv. 2024, 17:32
Simone a écrit :
17 janv. 2024, 16:20
...

C'est vrai que l'eau des bouteilles en plastique perd beaucoup des qualités qu'elle a quand elle sort de la source.
Nous avons essayé de la re-dynamiser en la faisant passer dans un vortex (tube spiralé en verre). Nous avons constaté qu'elle retrouve une partie de ses qualités d'origine; elle est plus agréable à boire, plus légère, cristalline et hydrate bien.
Les graines, après avoir été trempées dans cette eau germent plus rapidement.
J' ai aussi essayé ( du temps où je faisais le jardin) avec des haricots: Les graines qui avaient trempé dans l'eau dynamisée avait pris 15 jours d'avance sur les autres et aussi étaient plus robustes. Ce témoignage juste pour confirmer ce qui est dit plus haut.
Merci Simone. Le Kvas est aussi intéressant et je pense qu'il faudrait reprendre ces directions. Avez-vous des fournisseurs sérieux en graines ?
J'en cherche pour faire des pousses dans le but de démarrer sérieusement l'hydroponie (légumes).
Je préfère les graines de chez Kokopelli. On peut en trouver au "panier bio" à Mozac ainsi que des graines à germer.
https://kokopelli-semences.fr/fr/

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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Marip » 17 janv. 2024, 23:12

Simone a écrit :
17 janv. 2024, 21:10
Est-Motorcycles a écrit :
17 janv. 2024, 17:32
Simone a écrit :
17 janv. 2024, 16:20
...

C'est vrai que l'eau des bouteilles en plastique perd beaucoup des qualités qu'elle a quand elle sort de la source.
Nous avons essayé de la re-dynamiser en la faisant passer dans un vortex (tube spiralé en verre). Nous avons constaté qu'elle retrouve une partie de ses qualités d'origine; elle est plus agréable à boire, plus légère, cristalline et hydrate bien.
Les graines, après avoir été trempées dans cette eau germent plus rapidement.
J' ai aussi essayé ( du temps où je faisais le jardin) avec des haricots: Les graines qui avaient trempé dans l'eau dynamisée avait pris 15 jours d'avance sur les autres et aussi étaient plus robustes. Ce témoignage juste pour confirmer ce qui est dit plus haut.
Merci Simone. Le Kvas est aussi intéressant et je pense qu'il faudrait reprendre ces directions. Avez-vous des fournisseurs sérieux en graines ?
J'en cherche pour faire des pousses dans le but de démarrer sérieusement l'hydroponie (légumes).
Je préfère les graines de chez Kokopelli. On peut en trouver au "panier bio" à Mozac ainsi que des graines à germer.
https://kokopelli-semences.fr/fr/
Il existe aussi " le Biau Germe " au quel j'ai déjà acheté des semences.
Ils ont un site : www.biaugerme.com
Ce sont des semences de culture biologique.
c'est pas parcequ'ils disent tous la même chose qu'ils ont raison

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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Est-Motorcycles » 17 janv. 2024, 23:44

Marip a écrit :
17 janv. 2024, 23:12
Simone a écrit :
17 janv. 2024, 21:10
Est-Motorcycles a écrit :
17 janv. 2024, 17:32


Merci Simone. Le Kvas est aussi intéressant et je pense qu'il faudrait reprendre ces directions. Avez-vous des fournisseurs sérieux en graines ?
J'en cherche pour faire des pousses dans le but de démarrer sérieusement l'hydroponie (légumes).
Je préfère les graines de chez Kokopelli. On peut en trouver au "panier bio" à Mozac ainsi que des graines à germer.
https://kokopelli-semences.fr/fr/
Il existe aussi " le Biau Germe " au quel j'ai déjà acheté des semences.
Ils ont un site : www.biaugerme.com
Ce sont des semences de culture biologique.
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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Est-Motorcycles » 17 janv. 2024, 23:45

Simone a écrit :
17 janv. 2024, 21:10
Est-Motorcycles a écrit :
17 janv. 2024, 17:32
Simone a écrit :
17 janv. 2024, 16:20
...

C'est vrai que l'eau des bouteilles en plastique perd beaucoup des qualités qu'elle a quand elle sort de la source.
Nous avons essayé de la re-dynamiser en la faisant passer dans un vortex (tube spiralé en verre). Nous avons constaté qu'elle retrouve une partie de ses qualités d'origine; elle est plus agréable à boire, plus légère, cristalline et hydrate bien.
Les graines, après avoir été trempées dans cette eau germent plus rapidement.
J' ai aussi essayé ( du temps où je faisais le jardin) avec des haricots: Les graines qui avaient trempé dans l'eau dynamisée avait pris 15 jours d'avance sur les autres et aussi étaient plus robustes. Ce témoignage juste pour confirmer ce qui est dit plus haut.
Merci Simone. Le Kvas est aussi intéressant et je pense qu'il faudrait reprendre ces directions. Avez-vous des fournisseurs sérieux en graines ?
J'en cherche pour faire des pousses dans le but de démarrer sérieusement l'hydroponie (légumes).
Je préfère les graines de chez Kokopelli. On peut en trouver au "panier bio" à Mozac ainsi que des graines à germer.
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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Est-Motorcycles » 18 janv. 2024, 09:04

Est-Motorcycles a écrit :
17 janv. 2024, 17:32
Simone a écrit :
17 janv. 2024, 16:20
...

C'est vrai que l'eau des bouteilles en plastique perd beaucoup des qualités qu'elle a quand elle sort de la source.
Nous avons essayé de la re-dynamiser en la faisant passer dans un vortex (tube spiralé en verre). Nous avons constaté qu'elle retrouve une partie de ses qualités d'origine; elle est plus agréable à boire, plus légère, cristalline et hydrate bien.
Les graines, après avoir été trempées dans cette eau germent plus rapidement.
J' ai aussi essayé ( du temps où je faisais le jardin) avec des haricots: Les graines qui avaient trempé dans l'eau dynamisée avait pris 15 jours d'avance sur les autres et aussi étaient plus robustes. Ce témoignage juste pour confirmer ce qui est dit plus haut.
Merci Simone. Le Kvas est aussi intéressant et je pense qu'il faudrait reprendre ces directions. Avez-vous des fournisseurs sérieux en graines ?
J'en cherche pour faire des pousses dans le but de démarrer sérieusement l'hydroponie (légumes).
Sans compter la "déplastification" des contenants qui engendre une perte notoire des plastiques composants, tapissant généreusement l'arbre urinaire. Un tapis de velours pour les urologues... :(
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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Cathy » 19 janv. 2024, 14:58

J'ai trouvé cet article qui me semble assez complet sur la culture hydroponique que je ne connaissais pas et qui est assez complexe, mais très intéressant, surtout en période de sécheresse.


Hydroponie : l’essentiel à savoir sur la culture hydroponique

PAR ANTOINE DE FRANCE SERRES
Le 28 août 2023-

L’hydroponie, ce mode de culture dans l’eau plutôt qu’en terre, est une technique hors sol qui offre de nombreux avantages et reste simple à mettre en œuvre. Retrouvez tous nos conseils pour choisir le bon système hydroponique et savoir quels points surveiller pour réussir aussi bien en hydroponie qu’en bioponie.

DANS CET ARTICLE

Principe de la culture hydroponique
Un mode de culture hors sol en plein essor
Avantages et inconvénients de l’hydroponie
Les paramètres à surveiller (engrais, pH, oxygène…)
Les différents systèmes hydroponiques
Bioponie et aquaponie
Questions fréquentes sur l’hydroponie
Principe de la culture hydroponique
L’hydroponie est un terme encore méconnu du grand public. Ce type de culture hors sol est pourtant le principal mode de production des fruits et légumes que nous consommons. Fraises, salade ou fleurs coupées sont pour trois-quarts cultivées de façon hydroponique. Jusqu’à 90% pour les tomates sous serre !

Tous les légumes de nos étals ou presque poussent donc baignés ou aspergés par une eau chargée d’éléments nutritifs. Contrairement aux cultures en terre, les plantes des cultures hydroponiques puisent en effet leur « nourriture » dans l’eau plutôt que dans le sol.

Un système de culture hydroponique est constitué au minimum de :
Un ou plusieurs bac(s) de culture : il en existe de différents types plus ou moins sophistiqués (voir plus bas).
Un substrat : destiné à maintenir les plantes en place, il doit être drainant, neutre et stérile comme des billes d’argiles, de la perlite ou de la fibre de coco.
Des supports : souvent de simples paniers percés, qui offrent l’avantage d’être bien aérés et drainant de façon à éviter la stagnation d’eau
Un système d’oxygénation pour chaque bac
Une solution nutritive : l’eau dans laquelle ont été ajoutés différents minéraux sous forme ionique
préparation de godets de culture hydroponique
Préparation des paniers hydroponiques qui accueilleront les plants
installation de godets pour hydroponie
Paniers une fois installés dans le système hydroponique
Plus (éventuellement) :

Une ou plusieurs pompes servant à faire circuler l’eau
Un système de ventilation afin de conserver une température intérieure raisonnable
Un système de refroidissement de l’eau d’irrigation
Un système d’éclairage éventuel
Des sondes de température, de contrôle du pH et de l’électro-conductivité…
Un mode de culture hors sol en plein essor
L’hydroponie est désormais une méthode de culture ultra-moderne, apte à répondre aux défis d’aujourd’hui : surpopulation, sécheresse, pollution… Mais les grandes serres high-tech ou les start-ups à l’origine de micro-fermes urbaines, installées sur un toit ou dans un container, ne font finalement que perfectionner un mode de culture simple. Difficile à croire : les premières fermes hydroponiques ont en effet plusieurs siècles. Certaines civilisations jardinaient déjà sur des structures flottantes, comme les chinampas, et certaines régions du monde continuent encore de pratiquer ce type de culture.

Plus surprenant encore, l’hydroponie pourrait constituer dans l’avenir la méthode de culture utilisée par les futures missions spatiales. La NASA envisage en effet sérieusement d’implanter des fermes hydroponiques sur mars. Des tests ont déjà eu lieu à bord de la station spatiale internationale par Thomas Pesquet lui-même, et d’autres le seront prochainement à bord de bases lunaires.

culture d'aromates en hydroponie en bocalCulture d’aromates dans un simple bocal
ferme verticale hydroponiqueFerme verticale
startup hydroponieStartup spécialisée dans l’hydroponie en container
culture de fraises hydroponieCulture de fraises en hydroponie
Expérience de culture hydroponique en apesanteur dans la station spatiale internationaleExpérience de culture hydroponique à bord de la station spatiale internationale (photo Instagram Thomas Pesquet)
L’hydroponie peut être utilisée à toute échelle : depuis la culture individuelle en pot, la startup ultra innovante et même dans l’espace !
L’hydroponie, une technique décriée
1) Un mode de culture contre nature ?
Dans l’esprit de certains consommateurs, faire pousser un végétal ailleurs que dans la terre n’est pas un mode de culture naturel. Contre-nature l’hydroponie ? La question, qui en appelle d’autres sur l’écologie, et rejoint la nécessaire réflexion concernant toute notre chaîne de production alimentaire (élevage et agriculture intensive, approvisionnent des points de vente…) dépasse largement le cadre de cet article.
Sachez que certaines variantes de la culture hydroponique, comme la bioponie (lire plus bas), s’efforcent d’être plus vertueuses et davantage respectueuses de la nature en empruntant beaucoup des concepts de la permaculture.

serre hydroponique à tomates
Les tomates sont à 90% produites de façon intensive grâce à l’hydroponie (ici une serre hydroponique commerciale)
2) Des fruits et légumes sans goût ?
Les tomates insipides vendues par la grande distribution comptent pour beaucoup dans la mauvaise réputation que traîne la culture hors sol. Contrairement aux idées reçues, le goût (ou l’absence de goût) d’un légume ne dépend que très peu du milieu dans lequel pousse ce légume.

Les facteurs qui influencent le plus fortement le goût sont :

La variété : La grande distribution sélectionne les variétés hybrides les plus résistantes pour pouvoir supporter le transport et tenir en rayon jusqu’à leur achat par le consommateur. Ces variétés doivent aussi avoir le calibre et l’aspect visuel qui plairont aux acheteurs. Autant dire que le goût passe après.
Le degré de murissement : Là encore, la grande distribution a besoin de fruits et de légumes cueillis avant maturation complète pour des questions de transport et de conservation. Au détriment du goût malheureusement, puisqu’un fruit cueilli trop tôt sera toujours moins riche en saveurs qu’un autre cueilli au bon moment.
Un fruit produit avec l’hydroponie peut donc être tout autant riche en goût que le même produit en pleine terre. Preuve en est, de nombreux chefs étoilés cuisinent des variétés hydroponiques, au goût exceptionnel, sans que ne leur soit reproché ce choix.

Qu’il s’agisse de la pire tomate de votre vie, ou de la meilleure que vous mangerez, toutes deux auront donc peut-être été cultivées hors sol !

Tomate hydroponiques sans goût
Si les tomates de la grande distribution n’ont pas de goût, ce n’est pas forcément la faute à l’hydroponie
Le goût ou l’absence de goût d’un légume ne dépend que très peu du milieu dans lequel pousse ce légume. La pire tomate de votre vie comme la meilleure aura peut-être été cultivée hors sol !

Avantages et inconvénients de la culture hydroponique
Quels avantages l’hydroponie offre-t-elle ?

Moins d’eau
On estime que la culture hydroponique permet d’utiliser 10 fois moins d’eau que la culture en terre. À titre d’exemple, la culture d’un kilo de tomates en agriculture intensive conventionnelle nécessite 214 litres, contre seulement 20 litres pour la culture hydroponique. De quoi répondre efficacement au changement climatique et à la raréfaction des ressources en eau. De nombreuses régions désertiques ou en passe de l’être ce sont d’ailleurs déjà converties à la culture hydroponique.
La possibilité de cultiver sur terres polluées
Parce que c’est un mode de culture hors sol, l’hydroponie permet de résoudre le problème des sols pollués. Aux Antilles, elle permet déjà de cultiver sur des terrains fortement contaminés par la chlordécone, ce pesticide cancérigène longtemps utilisés dans les bananeraies.
Libération d’espace (culture verticale)
Libérée de la dépendance avec le sol, la culture hydroponique peut se développer à la verticale sans limite. De nombreuses fermes verticales voient le jour en ville et permettent notamment de faire face aux problèmes liés à l’agriculture intensive (pollution des nappes phréatiques, disparition des abeilles…). L’hydroponie permettrait de reboiser des terres agricoles tout en rapprochant les cultures des consommateurs finaux.
Croissance accélérée (meilleurs rendements)
En délivrant précisément les nutriments nécessaires aux plantes, ces dernières se développent à un rythme beaucoup plus rapide que celles en terre.
Richesse nutritive
Ce mode de culture est souvent associé aux légumes « sans goût » des supermarchés. Lorsqu’il est utilisé raisonnablement à partir de bonnes variétés, les fruits ou légumes sont tout aussi bons et plus concentrés en vitamines, nutriments… Comme dit précédemment dans cet article, des chefs étoilés n’hésitent plus à s’approvisionner chez des fermes hydroponiques (ou à s’y mettre eux-mêmes).
Moins d’intrants chimiques
En poussant hors-sol, les végétaux évitent beaucoup de maladies transmises par la terre ou par des parasites en provenance du sol. L’utilisation de pesticides n’a donc plus d’utilité.
Plus de mauvaises herbes
Arracher les mauvaises herbes est une tâche d’entretien longue et fastidieuse. L’hydroponie offre l’avantage d’empêcher le développement des adventices.
Des légumes propres, prêts à être consommés
L’absence de terre de culture permet d’éviter d’avoir à nettoyer les racines. Sur certaines variétés comme la mâche, cela permet d’économiser de la main d’œuvre et de réaliser d’énormes quantités d’eau.
Ergonomie et économie d’entretien
Le fait de cultiver sur des bacs surélevés évite au jardinier d’avoir à faire beaucoup d’efforts. Avec l’hydroponie, plus besoin de se baisser pour effectuer certaines tâches d’entretien pénibles comme le binage, l’arrachage des mauvaises herbes, etc. Plus besoin non plus de porter des sacs de terreaux ou de compost.
salade hydroponique prête à être mangée
L’hydroponie offre l’avantage de consommer moins d’eau durant la culture et au moment de consommer les légumes
L’hydroponie a aussi quelques inconvénients :

Prix d’entrée élevé
L’hydroponie nécessite un certain nombre d’équipements : bacs de culture, pompes, brumisateurs… Il faudra ajouter à ce matériel le prix des engrais et des produits d’entretien du système hydroponique. Les professionnels devront également estimer le coût énergétique nécessaire au chauffage, à la ventilation et à l’éclairage des serres.
Dépendance aux engrais industriels
À la différence de la culture « traditionnelle », les plantes hydroponiques dépendent à 100% des nutriments que vous leur apportez. Or il est beaucoup plus simple d’utiliser des solutions nutritives déjà dosées en minéraux vendues dans le commerce. D’où une certaine dépendance vis-à-vis des fournisseurs d’engrais, que seule la bioponie permet de contrer (lire plus bas).
Écologiquement discutable
Ce point rejoint les deux précédents : si la culture hydroponique permet de se passer des produits phytosanitaires, elle n’en est pas toujours plus écologique pour autant.
Matériels en plastique, consommation énergétique… la culture hors sol a encore beaucoup d’efforts à faire pour améliorer son bilan carbone. Heureusement, de nombreux « cultivateurs hydroponiques » tentent d’améliorer la pratique grâce aux énergies renouvelables, mais aussi en rapprochant le lieu de production du consommateur final (fermes urbaines notamment).
Expertise et surveillance
L’hydroponie est plus délicate à appréhender que les cultures en terre classiques. Vous devrez apporter à vos légumes les nutriments qui leur sont nécessaires en continu et régulièrement. Il faudra aussi que vous surveilliez chaque jour quelques paramètres que nous détaillons au paragraphe suivant : pH, oxygénation et température de l’eau… Un minimum de connaissances s’impose donc pour réussir.
mesure du pH en hydroponie
L’hydroponie nécessite de surveiller certains paramètres comme ici le pH
Les paramètres à surveiller (engrais, pH, oxygène…)
1) L’oxygénation
Le taux d’oxygène dissous dans l’eau (OD) est le facteur le plus important de la culture hydroponique. Seul le maintien d’une bonne oxygénation du milieu permettra de maintenir les racines et vos plantes en bonne santé.

En cultivateur averti, vous savez sans doute qu’il n’est jamais bon de trop arroser ni de laisser les racines dans une eau stagnante. Celles-ci risquent de pourrir assez rapidement et seront incapable d’absorber les nutriments.

En cas de manque d’oxygène, vous observeriez les symptômes suivants :

Des racines qui tentent de remonter en surface
Une perte de vigueur des feuilles, leur jaunissement ou leur flétrissement
Le développement de pourriture sur les racines
Quelles méthodes d’oxygénation ?
Pour cela, pas besoin d’aller chercher très loin ni de chercher trop cher : le matériel sera le même que celui utilisé pour oxygéner les aquariums :

Pierre à bulles
Flexible à air
Idéalement, la concentration en oxygène dissous à température ambiante devrait être comprise entre 7 et 10 PPM (partie pour millions), contre 5 à 7 PPM pour l’eau du robinet. Vous mesurerez ce taux d’OD à l’aide d’une sonde de mesure d’oxygène dissous.

zoom racines hydroponie
L’oxygénation des racines est le paramètre le plus important de la culture hydroponique
Quels facteurs limiteront le taux d’oxygène dissous ?
Température de l’eau
Le taux d’oxygène dissous dépendra surtout de la température du liquide. Une eau chaude augmentera le mouvement des molécules d’eau, qui se libèreront dans l’air et fera baisser la quantité d’OD. Pour cette raison, la température de l’eau dans laquelle baignent les racines ne devrait pas dépasser 20°C. Au-delà, vous devrez augmenter le niveau d’oxygénation. Notez par ailleurs qu’une eau trop chaude favorisera aussi le développement de bactéries nocives.
Salinité
Une quantité élevée de sels dissous limitera le taux d’oxygénation. Veillez à utiliser une eau peu chargée en minéraux en dehors de ceux nécessaires aux plantes. Ne surdosez pas non plus vos nutriments. Sachez que les professionnels de l’hydroponie utilisent une eau purifiée par osmose inverse afin de limiter au maximum l’excès de sel.
2) L’apport en engrais (solution nutritive)
Quelle que soit la méthode de culture, les fruits et légumes ont besoin de s’alimenter, tout comme nous. Malheureusement, les éléments nutritifs nécessaires à leur croissance ne se trouvent pas en quantité suffisante dans l’eau du robinet. L’hydroponie implique donc de subvenir aux besoins des végétaux en leur apportant tout ce dont ils ont besoin.

Les besoins nutritifs sont souvent les mêmes d’une variété à une autre, bien qu’il puisse y avoir quelques écarts. En revanche, les quantités nécessaires en minéraux varieront selon le stade de croissance des plantes.

Parce qu’il n’est pas évident de savoir doser correctement cet apport de nutriments, vous trouverez des solutions nutritives prêtes à l’emploi en jardinerie ou sur des sites Internet spécialisés.

Petit rappel des besoins nutritifs des plantes
Les végétaux ont besoin d’un certain nombre d’éléments minéraux pour germer, croître, fleurir et fructifier. Ces éléments indispensables sont finalement assez peu nombreux, et se limitent à une grosse quinzaine de minéraux.
Certains sont extrêmement importants et doivent être apporté en quantité, il s’agit des macronutriments. D’autres sont nécessaires en dose très faible, ce sont les micro-nutriments, communément appelés oligo-éléments.

Macronutriments Micronutriments (oligo-éléments)
Carbone
Hydrogène
Oxygène
Azote
Phosphore
Potassium
Calcium
Magnésium
Soufre Fer
Manganèse
Zinc
Bore
Chlorure
Cuivre
Molybdène
Tableau des nutriments essentiels aux végétaux
L’électro-conductivité pour mesurer la quantité de nutriments
Contrairement aux animaux, les plantes ne sont pas capables d’absorber de molécules complexes. Leur « nourriture » se limite à la liste de minéraux évoquée dans l’encart ci-dessus, absorbés par les racines sous une forme ionique. Autrement dit dans une forme minérale simple et assimilable : des ions.

Le bon dosage en nutriments est la principale difficulté à laquelle se frotteront les novices de l’hydroponie. Comment savoir si vos plantes ont suffisamment d’engrais à disposition ? En mesurant la conductivité électrique de l’eau !

Comme vu précédemment, les minéraux sont présents sous forme ionique. Rappelons qu’un ion est un atome qui a perdu ou gagné des électrons, il se retrouve alors « chargé » électriquement. Un testeur électronique sera capable de mesurer l’électro conductivité (EC) de la solution nutritive et d’évaluer sa concentration en ions, donc en minéraux.

Une conductivité électrique élevée indiquera un excès de nutriments. S’il n’est pas corrigé, ce surdosage pourrait empêcher la bonne absorption des minéraux par les racines et stresser les plantes.

racines de salade en hydroponie
Les cultures hydroponiques nécessitent un apport régulier et régulier en nutriments
3) Contrôle du pH
Les plantes ont une préférence pour certains niveaux de pH, cette valeur qui se mesure sur une échelle de 1 à 14 au moyen d’une bandelette de test. Certaines apprécient les milieux légèrement acides (pH inférieur à 7), d’autres légèrement basiques (pH supérieur à 7) ou alcalin (égal à 7).

En cas de déséquilibre avec leur plage de pH idéale, vos cultures auront du mal à assimiler les minéraux présents dans la solution nutritive.

L’effet tampon
Si le pH doit à ce point être surveillé – à l’aide d’une bandelette du même type que celles destiné au contrôle des piscines – c’est qu’habituellement le sol joue un « effet tampon ». C’est-à-dire que la terre aura la capacité de maintenir approximativement le même pH en « amortissant » par exemple une augmentation d’acidité due à un surdosage d’engrais.
En hydroponie donc hors sol, le moindre écart de pH pourrait être préjudiciable et devra être évité au maximum.
Les substrats eux-mêmes devront être « tamponnés », autrement dit leur niveau de pH devra avoir été neutralisé. Les substrats du commerce destinés aux cultures hydroponiques, par exemple les billes d’argiles, sont préalablement tamponnés.

hydroponie billes d'argile tamponnées
Les billes d’argiles destinées à la culture hydroponique sont très souvent « tamponnées »
Les différents systèmes hydroponiques
Il existe de nombreux systèmes hydroponiques permettant d’irriguer les cultures et de leur apporter les éléments nutritifs.

Certains sont très rudimentaires : les racines des plantes sont simplement en contact permanent avec une solution enrichie en nutriment. On parlera alors de systèmes passifs.

D’autres sont plus élaborés et soumettent les cultures à une irrigation active et régulière. Le plus souvent en laissant l’eau s’écouler sur la zone racinaire ou en aspergeant celles-ci à l’aide d’un propulseur d’eau (aéroponie).

Système passif de type Kratky
C’est le système hydroponique le plus simple à mettre en place. Les plantes sont disposées dans des paniers installés dans des bacs remplis d’eau. Les racines plongent simplement en partie dans la solution nutritive pour leur permettre de se nourrir tout en continuant de respirer.

Système DWC (pour Deep Water Cultivation)
Ce système de culture en « eau profonde » (en vérité la profondeur se limite à quelques dizaines de centimètres selon la longueur des racines) est une variante active de la méthode Kratky. La différence tient au fait que les racines sont entièrement immergées dans le liquide nutritif. Pour que celles-ci puissent respirer, l’eau devra donc être oxygénée à l’aide d’un dispositif d’oxygénation.

Système à mèche
Dans ce type de système très proche du Kratky, les racines ne sont pas immergées mais irriguées par l’intermédiaire d’une mèche. L’eau remonte donc par capillarité à un rythme très doux. Les racines peuvent librement respirer. Pour être efficace, ce système doit être surveillé pour s’assurer que les mèches restent suffisamment humides pour être efficaces.

Système à marée
Comme son nom l’indique, ce système qu’on appelle souvent « table à marée » irriguent les racines par intermittence. Ce flux et reflux permet d’irriguer périodiquement les racines tout en les oxygénant et en leur apportant les nutriments indispensables. Son avantage tient au fait qu’il facilite l’inspection des racines et la récolte.

Système de goutte-à-goutte
Ce système de micro-irrigation par goutteur est le même qu’en culture en pleine terre. Les plantes sont disposées dans des paniers bien aérés et irriguées au goutte-à-goutte grâce à un réservoir en circuit fermé.

Système de film nutritif (NFT)
Dans un système NFT (pour Nutrient Film Technique), les plantes reposent sur un support incliné et continuellement irrigué. L’eau ruisselle donc par simple gravité en circuit fermé depuis un réservoir, jusqu’aux plantes, avant de revenir dans ce même réservoir où est installé un dispositif d’oxygénation.

Système aéroponie
Ce système redoutablement efficace consiste à asperger les racines d’une solution nutritive. La brume plus ou moins fine garantit un maximum d’oxygénation. Le seul risque proviendra du bouchage d’un asperseur.

Système aéro-hydroponie
Cette dernière technique combine le système aéroponie précédent et le système d’eau profonde DWC. Les plantes profiteront d’une forte irrigation et d’une excellente oxygénation des racines par aspersion.

système hydroponique individuel
Le système en eau profonde (DWC) est le plus simple à mettre en place : les racines reposent simplement dans une solution nutritive oxygénée
Bioponie et aquaponie
La bioponie, une variante plus écologique de l’hydroponie
En culture bioponique, les minéraux entrant dans la composition de la solution nutritive ne sont plus d’origine chimique, ou issus de l’exploitation minière de gisements de phosphate et de potasse, mais organique.

La bioponie ou « hydroponie biologique » n’est donc pas une culture biologique au sens où nous l’entendons habituellement (l’hydroponie ne peut d’ailleurs pas recevoir le label « bio » réservé aux seules cultures en pleine terre). Seule change l’origine des minéraux qui permettent d’alimenter les plantes.

La matière organique qui fournira les minéraux peut au choix provenir de purin, de thé de compost, de lombricompost, d’urine, ou d’une autre origine, pourvu que celle-ci soit suffisamment riche en matières organiques ainsi qu’en minéraux essentiels (en particulier l’azote, le phosphore et le potassium).

En revanche, les minéraux contenus dans les matières organiques ne peuvent pas être assimilés tels quels par les plantes. Ils ne sont pas biodisponibles immédiatement et devront passer par un processus de minéralisation effectué par des bactéries dans un biofiltre.

La bioponie ou « hydroponie biologique » n’est pas une culture biologique – car l’hydroponie ne peut pas recevoir le label « bio » réservé aux seules cultures en pleine terre

Biofiltre
Le biofiltre est un peu le cœur du réacteur de la culture bioponique. C’est lui qui accueille les bactéries chargées de dégrader la matière organique en minéraux assimilables (ions) et évite aux déchets d’entrer en contact avec les racines des plantes.

Concrètement, ce filtre biologique prend le plus souvent la forme d’une boîte remplie de matériaux grossiers sur lesquels vont se développer les colonies bactériennes.

L’ensemencement en bactéries se fait le plus souvent tout seul, par l’air ambiant. Il aussi est fréquent d’enrichir la solution nutritive au moyen de Trichodermas, un champignon symbiotique qui va coloniser les racines et leur faciliter le processus d’absorption des minéraux.

L’aquaponie, ou l’hydroponie avec l’aide des poissons
L’aquaponie combine la bioponie précédente, avec l’élevage de poissons. Dans un système aquaponique, la matière organique qui servira de nutriments aux plantes après minéralisation par les bactéries, proviendra tout simplement des déjections des poissons, celles-ci étant très riches en azote, en potassium et en phosphore. Truite, saumon, tilapia, de nombreuses espèces de poissons se prêtent à ce système original.

Ce concept, s’il apparait simple sur le papier, peut s’avèrer assez compliqué à mettre en œuvre du fait du délicat équilibre entre le nombre de poissons nécessaires, le risque de maladies et la quantité de déjections produites.

ferme aquaponique
Ferme aquaponique
élevage d'écrevisses en aquaponie
Élevage d’écrevisses en aquaponie
QUESTIONS FRÉQUENTES
Quelles variétés faire pousser en hydroponie ?
La culture hydroponique peu convenir à peu près à n’importe quelles variétés. Fruits, légumes mais aussi fleurs et même des arbres peuvent très bien pousser sans terre. Les orchidées et les légumes-feuilles sont souvent les plus simples à cultiver (laitue, épinard…) et nécessitent très peu de moyens.
Pour des questions pratiques, la culture de variétés hautes sont plus délicates : tomates, poivrons, concombre… car le tuteurage pourrait être difficile à mettre en place.

Peut-on utiliser l’urine en hydroponie ?
Oui, il est tout à fait possible d’utiliser l’urine, riche en azote, pour enrichir l’eau de vos cultures hydroponiques. On parle même de « peeponics », un terme anglo-saxon dérivé du terme « anthroponics » qui concerne lui les sources organiques d’origine humaine (cheveux, matières fécales…). Attention tout de même, la loi est stricte concernant cette pratique peu ragoutante et les légumes cultivés ainsi doivent être destinés à votre propre consommation. L’autre inconvénient vient bien sûr du risque d’odeurs désagréables (évitez les systèmes hydroponiques fermés), voire même de pollution de l’eau par votre urine, par exemple si vous suivez un traitement à base d’antibiotiques.

Antoine de France Serres


https://youtu.be/nU-lauiP8mo?si=9al3eJtfJR8qVlWC

La méthode hydroponique DWC

https://youtu.be/qJKYKQYEVCc?si=gD84t7E-LRzjRKjh

La méthode hydroponique DWC Raft

https://youtu.be/qIc0qPqgAHI?si=InkvLD7PBewZP_IX

La méthode hydroponique Kratky

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Re: HYDROPONIE et EAUX

Message par Est-Motorcycles » 19 janv. 2024, 17:53

Cathy a écrit :
19 janv. 2024, 14:58
J'ai trouvé cet article qui me semble assez complet sur la culture hydroponique que je ne connaissais pas et qui est assez complexe, mais très intéressant, surtout en période de sécheresse.


Hydroponie : l’essentiel à savoir sur la culture hydroponique

PAR ANTOINE DE FRANCE SERRES
Le 28 août 2023-

L’hydroponie, ce mode de culture dans l’eau plutôt qu’en terre, est une technique hors sol qui offre de nombreux avantages et reste simple à mettre en œuvre. Retrouvez tous nos conseils pour choisir le bon système hydroponique et savoir quels points surveiller pour réussir aussi bien en hydroponie qu’en bioponie.

DANS CET ARTICLE

Principe de la culture hydroponique
Un mode de culture hors sol en plein essor
Avantages et inconvénients de l’hydroponie
Les paramètres à surveiller (engrais, pH, oxygène…)
Les différents systèmes hydroponiques
Bioponie et aquaponie
Questions fréquentes sur l’hydroponie
Principe de la culture hydroponique
L’hydroponie est un terme encore méconnu du grand public. Ce type de culture hors sol est pourtant le principal mode de production des fruits et légumes que nous consommons. Fraises, salade ou fleurs coupées sont pour trois-quarts cultivées de façon hydroponique. Jusqu’à 90% pour les tomates sous serre !

Tous les légumes de nos étals ou presque poussent donc baignés ou aspergés par une eau chargée d’éléments nutritifs. Contrairement aux cultures en terre, les plantes des cultures hydroponiques puisent en effet leur « nourriture » dans l’eau plutôt que dans le sol.

Un système de culture hydroponique est constitué au minimum de :
Un ou plusieurs bac(s) de culture : il en existe de différents types plus ou moins sophistiqués (voir plus bas).
Un substrat : destiné à maintenir les plantes en place, il doit être drainant, neutre et stérile comme des billes d’argiles, de la perlite ou de la fibre de coco.
Des supports : souvent de simples paniers percés, qui offrent l’avantage d’être bien aérés et drainant de façon à éviter la stagnation d’eau
Un système d’oxygénation pour chaque bac
Une solution nutritive : l’eau dans laquelle ont été ajoutés différents minéraux sous forme ionique
préparation de godets de culture hydroponique
Préparation des paniers hydroponiques qui accueilleront les plants
installation de godets pour hydroponie
Paniers une fois installés dans le système hydroponique
Plus (éventuellement) :

Une ou plusieurs pompes servant à faire circuler l’eau
Un système de ventilation afin de conserver une température intérieure raisonnable
Un système de refroidissement de l’eau d’irrigation
Un système d’éclairage éventuel
Des sondes de température, de contrôle du pH et de l’électro-conductivité…
Un mode de culture hors sol en plein essor
L’hydroponie est désormais une méthode de culture ultra-moderne, apte à répondre aux défis d’aujourd’hui : surpopulation, sécheresse, pollution… Mais les grandes serres high-tech ou les start-ups à l’origine de micro-fermes urbaines, installées sur un toit ou dans un container, ne font finalement que perfectionner un mode de culture simple. Difficile à croire : les premières fermes hydroponiques ont en effet plusieurs siècles. Certaines civilisations jardinaient déjà sur des structures flottantes, comme les chinampas, et certaines régions du monde continuent encore de pratiquer ce type de culture.

Plus surprenant encore, l’hydroponie pourrait constituer dans l’avenir la méthode de culture utilisée par les futures missions spatiales. La NASA envisage en effet sérieusement d’implanter des fermes hydroponiques sur mars. Des tests ont déjà eu lieu à bord de la station spatiale internationale par Thomas Pesquet lui-même, et d’autres le seront prochainement à bord de bases lunaires.

culture d'aromates en hydroponie en bocalCulture d’aromates dans un simple bocal
ferme verticale hydroponiqueFerme verticale
startup hydroponieStartup spécialisée dans l’hydroponie en container
culture de fraises hydroponieCulture de fraises en hydroponie
Expérience de culture hydroponique en apesanteur dans la station spatiale internationaleExpérience de culture hydroponique à bord de la station spatiale internationale (photo Instagram Thomas Pesquet)
L’hydroponie peut être utilisée à toute échelle : depuis la culture individuelle en pot, la startup ultra innovante et même dans l’espace !
L’hydroponie, une technique décriée
1) Un mode de culture contre nature ?
Dans l’esprit de certains consommateurs, faire pousser un végétal ailleurs que dans la terre n’est pas un mode de culture naturel. Contre-nature l’hydroponie ? La question, qui en appelle d’autres sur l’écologie, et rejoint la nécessaire réflexion concernant toute notre chaîne de production alimentaire (élevage et agriculture intensive, approvisionnent des points de vente…) dépasse largement le cadre de cet article.
Sachez que certaines variantes de la culture hydroponique, comme la bioponie (lire plus bas), s’efforcent d’être plus vertueuses et davantage respectueuses de la nature en empruntant beaucoup des concepts de la permaculture.

serre hydroponique à tomates
Les tomates sont à 90% produites de façon intensive grâce à l’hydroponie (ici une serre hydroponique commerciale)
2) Des fruits et légumes sans goût ?
Les tomates insipides vendues par la grande distribution comptent pour beaucoup dans la mauvaise réputation que traîne la culture hors sol. Contrairement aux idées reçues, le goût (ou l’absence de goût) d’un légume ne dépend que très peu du milieu dans lequel pousse ce légume.

Les facteurs qui influencent le plus fortement le goût sont :

La variété : La grande distribution sélectionne les variétés hybrides les plus résistantes pour pouvoir supporter le transport et tenir en rayon jusqu’à leur achat par le consommateur. Ces variétés doivent aussi avoir le calibre et l’aspect visuel qui plairont aux acheteurs. Autant dire que le goût passe après.
Le degré de murissement : Là encore, la grande distribution a besoin de fruits et de légumes cueillis avant maturation complète pour des questions de transport et de conservation. Au détriment du goût malheureusement, puisqu’un fruit cueilli trop tôt sera toujours moins riche en saveurs qu’un autre cueilli au bon moment.
Un fruit produit avec l’hydroponie peut donc être tout autant riche en goût que le même produit en pleine terre. Preuve en est, de nombreux chefs étoilés cuisinent des variétés hydroponiques, au goût exceptionnel, sans que ne leur soit reproché ce choix.

Qu’il s’agisse de la pire tomate de votre vie, ou de la meilleure que vous mangerez, toutes deux auront donc peut-être été cultivées hors sol !

Tomate hydroponiques sans goût
Si les tomates de la grande distribution n’ont pas de goût, ce n’est pas forcément la faute à l’hydroponie
Le goût ou l’absence de goût d’un légume ne dépend que très peu du milieu dans lequel pousse ce légume. La pire tomate de votre vie comme la meilleure aura peut-être été cultivée hors sol !

Avantages et inconvénients de la culture hydroponique
Quels avantages l’hydroponie offre-t-elle ?

Moins d’eau
On estime que la culture hydroponique permet d’utiliser 10 fois moins d’eau que la culture en terre. À titre d’exemple, la culture d’un kilo de tomates en agriculture intensive conventionnelle nécessite 214 litres, contre seulement 20 litres pour la culture hydroponique. De quoi répondre efficacement au changement climatique et à la raréfaction des ressources en eau. De nombreuses régions désertiques ou en passe de l’être ce sont d’ailleurs déjà converties à la culture hydroponique.
La possibilité de cultiver sur terres polluées
Parce que c’est un mode de culture hors sol, l’hydroponie permet de résoudre le problème des sols pollués. Aux Antilles, elle permet déjà de cultiver sur des terrains fortement contaminés par la chlordécone, ce pesticide cancérigène longtemps utilisés dans les bananeraies.
Libération d’espace (culture verticale)
Libérée de la dépendance avec le sol, la culture hydroponique peut se développer à la verticale sans limite. De nombreuses fermes verticales voient le jour en ville et permettent notamment de faire face aux problèmes liés à l’agriculture intensive (pollution des nappes phréatiques, disparition des abeilles…). L’hydroponie permettrait de reboiser des terres agricoles tout en rapprochant les cultures des consommateurs finaux.
Croissance accélérée (meilleurs rendements)
En délivrant précisément les nutriments nécessaires aux plantes, ces dernières se développent à un rythme beaucoup plus rapide que celles en terre.
Richesse nutritive
Ce mode de culture est souvent associé aux légumes « sans goût » des supermarchés. Lorsqu’il est utilisé raisonnablement à partir de bonnes variétés, les fruits ou légumes sont tout aussi bons et plus concentrés en vitamines, nutriments… Comme dit précédemment dans cet article, des chefs étoilés n’hésitent plus à s’approvisionner chez des fermes hydroponiques (ou à s’y mettre eux-mêmes).
Moins d’intrants chimiques
En poussant hors-sol, les végétaux évitent beaucoup de maladies transmises par la terre ou par des parasites en provenance du sol. L’utilisation de pesticides n’a donc plus d’utilité.
Plus de mauvaises herbes
Arracher les mauvaises herbes est une tâche d’entretien longue et fastidieuse. L’hydroponie offre l’avantage d’empêcher le développement des adventices.
Des légumes propres, prêts à être consommés
L’absence de terre de culture permet d’éviter d’avoir à nettoyer les racines. Sur certaines variétés comme la mâche, cela permet d’économiser de la main d’œuvre et de réaliser d’énormes quantités d’eau.
Ergonomie et économie d’entretien
Le fait de cultiver sur des bacs surélevés évite au jardinier d’avoir à faire beaucoup d’efforts. Avec l’hydroponie, plus besoin de se baisser pour effectuer certaines tâches d’entretien pénibles comme le binage, l’arrachage des mauvaises herbes, etc. Plus besoin non plus de porter des sacs de terreaux ou de compost.
salade hydroponique prête à être mangée
L’hydroponie offre l’avantage de consommer moins d’eau durant la culture et au moment de consommer les légumes
L’hydroponie a aussi quelques inconvénients :

Prix d’entrée élevé
L’hydroponie nécessite un certain nombre d’équipements : bacs de culture, pompes, brumisateurs… Il faudra ajouter à ce matériel le prix des engrais et des produits d’entretien du système hydroponique. Les professionnels devront également estimer le coût énergétique nécessaire au chauffage, à la ventilation et à l’éclairage des serres.
Dépendance aux engrais industriels
À la différence de la culture « traditionnelle », les plantes hydroponiques dépendent à 100% des nutriments que vous leur apportez. Or il est beaucoup plus simple d’utiliser des solutions nutritives déjà dosées en minéraux vendues dans le commerce. D’où une certaine dépendance vis-à-vis des fournisseurs d’engrais, que seule la bioponie permet de contrer (lire plus bas).
Écologiquement discutable
Ce point rejoint les deux précédents : si la culture hydroponique permet de se passer des produits phytosanitaires, elle n’en est pas toujours plus écologique pour autant.
Matériels en plastique, consommation énergétique… la culture hors sol a encore beaucoup d’efforts à faire pour améliorer son bilan carbone. Heureusement, de nombreux « cultivateurs hydroponiques » tentent d’améliorer la pratique grâce aux énergies renouvelables, mais aussi en rapprochant le lieu de production du consommateur final (fermes urbaines notamment).
Expertise et surveillance
L’hydroponie est plus délicate à appréhender que les cultures en terre classiques. Vous devrez apporter à vos légumes les nutriments qui leur sont nécessaires en continu et régulièrement. Il faudra aussi que vous surveilliez chaque jour quelques paramètres que nous détaillons au paragraphe suivant : pH, oxygénation et température de l’eau… Un minimum de connaissances s’impose donc pour réussir.
mesure du pH en hydroponie
L’hydroponie nécessite de surveiller certains paramètres comme ici le pH
Les paramètres à surveiller (engrais, pH, oxygène…)
1) L’oxygénation
Le taux d’oxygène dissous dans l’eau (OD) est le facteur le plus important de la culture hydroponique. Seul le maintien d’une bonne oxygénation du milieu permettra de maintenir les racines et vos plantes en bonne santé.

En cultivateur averti, vous savez sans doute qu’il n’est jamais bon de trop arroser ni de laisser les racines dans une eau stagnante. Celles-ci risquent de pourrir assez rapidement et seront incapable d’absorber les nutriments.

En cas de manque d’oxygène, vous observeriez les symptômes suivants :

Des racines qui tentent de remonter en surface
Une perte de vigueur des feuilles, leur jaunissement ou leur flétrissement
Le développement de pourriture sur les racines
Quelles méthodes d’oxygénation ?
Pour cela, pas besoin d’aller chercher très loin ni de chercher trop cher : le matériel sera le même que celui utilisé pour oxygéner les aquariums :

Pierre à bulles
Flexible à air
Idéalement, la concentration en oxygène dissous à température ambiante devrait être comprise entre 7 et 10 PPM (partie pour millions), contre 5 à 7 PPM pour l’eau du robinet. Vous mesurerez ce taux d’OD à l’aide d’une sonde de mesure d’oxygène dissous.

zoom racines hydroponie
L’oxygénation des racines est le paramètre le plus important de la culture hydroponique
Quels facteurs limiteront le taux d’oxygène dissous ?
Température de l’eau
Le taux d’oxygène dissous dépendra surtout de la température du liquide. Une eau chaude augmentera le mouvement des molécules d’eau, qui se libèreront dans l’air et fera baisser la quantité d’OD. Pour cette raison, la température de l’eau dans laquelle baignent les racines ne devrait pas dépasser 20°C. Au-delà, vous devrez augmenter le niveau d’oxygénation. Notez par ailleurs qu’une eau trop chaude favorisera aussi le développement de bactéries nocives.
Salinité
Une quantité élevée de sels dissous limitera le taux d’oxygénation. Veillez à utiliser une eau peu chargée en minéraux en dehors de ceux nécessaires aux plantes. Ne surdosez pas non plus vos nutriments. Sachez que les professionnels de l’hydroponie utilisent une eau purifiée par osmose inverse afin de limiter au maximum l’excès de sel.
2) L’apport en engrais (solution nutritive)
Quelle que soit la méthode de culture, les fruits et légumes ont besoin de s’alimenter, tout comme nous. Malheureusement, les éléments nutritifs nécessaires à leur croissance ne se trouvent pas en quantité suffisante dans l’eau du robinet. L’hydroponie implique donc de subvenir aux besoins des végétaux en leur apportant tout ce dont ils ont besoin.

Les besoins nutritifs sont souvent les mêmes d’une variété à une autre, bien qu’il puisse y avoir quelques écarts. En revanche, les quantités nécessaires en minéraux varieront selon le stade de croissance des plantes.

Parce qu’il n’est pas évident de savoir doser correctement cet apport de nutriments, vous trouverez des solutions nutritives prêtes à l’emploi en jardinerie ou sur des sites Internet spécialisés.

Petit rappel des besoins nutritifs des plantes
Les végétaux ont besoin d’un certain nombre d’éléments minéraux pour germer, croître, fleurir et fructifier. Ces éléments indispensables sont finalement assez peu nombreux, et se limitent à une grosse quinzaine de minéraux.
Certains sont extrêmement importants et doivent être apporté en quantité, il s’agit des macronutriments. D’autres sont nécessaires en dose très faible, ce sont les micro-nutriments, communément appelés oligo-éléments.

Macronutriments Micronutriments (oligo-éléments)
Carbone
Hydrogène
Oxygène
Azote
Phosphore
Potassium
Calcium
Magnésium
Soufre Fer
Manganèse
Zinc
Bore
Chlorure
Cuivre
Molybdène
Tableau des nutriments essentiels aux végétaux
L’électro-conductivité pour mesurer la quantité de nutriments
Contrairement aux animaux, les plantes ne sont pas capables d’absorber de molécules complexes. Leur « nourriture » se limite à la liste de minéraux évoquée dans l’encart ci-dessus, absorbés par les racines sous une forme ionique. Autrement dit dans une forme minérale simple et assimilable : des ions.

Le bon dosage en nutriments est la principale difficulté à laquelle se frotteront les novices de l’hydroponie. Comment savoir si vos plantes ont suffisamment d’engrais à disposition ? En mesurant la conductivité électrique de l’eau !

Comme vu précédemment, les minéraux sont présents sous forme ionique. Rappelons qu’un ion est un atome qui a perdu ou gagné des électrons, il se retrouve alors « chargé » électriquement. Un testeur électronique sera capable de mesurer l’électro conductivité (EC) de la solution nutritive et d’évaluer sa concentration en ions, donc en minéraux.

Une conductivité électrique élevée indiquera un excès de nutriments. S’il n’est pas corrigé, ce surdosage pourrait empêcher la bonne absorption des minéraux par les racines et stresser les plantes.

racines de salade en hydroponie
Les cultures hydroponiques nécessitent un apport régulier et régulier en nutriments
3) Contrôle du pH
Les plantes ont une préférence pour certains niveaux de pH, cette valeur qui se mesure sur une échelle de 1 à 14 au moyen d’une bandelette de test. Certaines apprécient les milieux légèrement acides (pH inférieur à 7), d’autres légèrement basiques (pH supérieur à 7) ou alcalin (égal à 7).

En cas de déséquilibre avec leur plage de pH idéale, vos cultures auront du mal à assimiler les minéraux présents dans la solution nutritive.

L’effet tampon
Si le pH doit à ce point être surveillé – à l’aide d’une bandelette du même type que celles destiné au contrôle des piscines – c’est qu’habituellement le sol joue un « effet tampon ». C’est-à-dire que la terre aura la capacité de maintenir approximativement le même pH en « amortissant » par exemple une augmentation d’acidité due à un surdosage d’engrais.
En hydroponie donc hors sol, le moindre écart de pH pourrait être préjudiciable et devra être évité au maximum.
Les substrats eux-mêmes devront être « tamponnés », autrement dit leur niveau de pH devra avoir été neutralisé. Les substrats du commerce destinés aux cultures hydroponiques, par exemple les billes d’argiles, sont préalablement tamponnés.

hydroponie billes d'argile tamponnées
Les billes d’argiles destinées à la culture hydroponique sont très souvent « tamponnées »
Les différents systèmes hydroponiques
Il existe de nombreux systèmes hydroponiques permettant d’irriguer les cultures et de leur apporter les éléments nutritifs.

Certains sont très rudimentaires : les racines des plantes sont simplement en contact permanent avec une solution enrichie en nutriment. On parlera alors de systèmes passifs.

D’autres sont plus élaborés et soumettent les cultures à une irrigation active et régulière. Le plus souvent en laissant l’eau s’écouler sur la zone racinaire ou en aspergeant celles-ci à l’aide d’un propulseur d’eau (aéroponie).

Système passif de type Kratky
C’est le système hydroponique le plus simple à mettre en place. Les plantes sont disposées dans des paniers installés dans des bacs remplis d’eau. Les racines plongent simplement en partie dans la solution nutritive pour leur permettre de se nourrir tout en continuant de respirer.

Système DWC (pour Deep Water Cultivation)
Ce système de culture en « eau profonde » (en vérité la profondeur se limite à quelques dizaines de centimètres selon la longueur des racines) est une variante active de la méthode Kratky. La différence tient au fait que les racines sont entièrement immergées dans le liquide nutritif. Pour que celles-ci puissent respirer, l’eau devra donc être oxygénée à l’aide d’un dispositif d’oxygénation.

Système à mèche
Dans ce type de système très proche du Kratky, les racines ne sont pas immergées mais irriguées par l’intermédiaire d’une mèche. L’eau remonte donc par capillarité à un rythme très doux. Les racines peuvent librement respirer. Pour être efficace, ce système doit être surveillé pour s’assurer que les mèches restent suffisamment humides pour être efficaces.

Système à marée
Comme son nom l’indique, ce système qu’on appelle souvent « table à marée » irriguent les racines par intermittence. Ce flux et reflux permet d’irriguer périodiquement les racines tout en les oxygénant et en leur apportant les nutriments indispensables. Son avantage tient au fait qu’il facilite l’inspection des racines et la récolte.

Système de goutte-à-goutte
Ce système de micro-irrigation par goutteur est le même qu’en culture en pleine terre. Les plantes sont disposées dans des paniers bien aérés et irriguées au goutte-à-goutte grâce à un réservoir en circuit fermé.

Système de film nutritif (NFT)
Dans un système NFT (pour Nutrient Film Technique), les plantes reposent sur un support incliné et continuellement irrigué. L’eau ruisselle donc par simple gravité en circuit fermé depuis un réservoir, jusqu’aux plantes, avant de revenir dans ce même réservoir où est installé un dispositif d’oxygénation.

Système aéroponie
Ce système redoutablement efficace consiste à asperger les racines d’une solution nutritive. La brume plus ou moins fine garantit un maximum d’oxygénation. Le seul risque proviendra du bouchage d’un asperseur.

Système aéro-hydroponie
Cette dernière technique combine le système aéroponie précédent et le système d’eau profonde DWC. Les plantes profiteront d’une forte irrigation et d’une excellente oxygénation des racines par aspersion.

système hydroponique individuel
Le système en eau profonde (DWC) est le plus simple à mettre en place : les racines reposent simplement dans une solution nutritive oxygénée
Bioponie et aquaponie
La bioponie, une variante plus écologique de l’hydroponie
En culture bioponique, les minéraux entrant dans la composition de la solution nutritive ne sont plus d’origine chimique, ou issus de l’exploitation minière de gisements de phosphate et de potasse, mais organique.

La bioponie ou « hydroponie biologique » n’est donc pas une culture biologique au sens où nous l’entendons habituellement (l’hydroponie ne peut d’ailleurs pas recevoir le label « bio » réservé aux seules cultures en pleine terre). Seule change l’origine des minéraux qui permettent d’alimenter les plantes.

La matière organique qui fournira les minéraux peut au choix provenir de purin, de thé de compost, de lombricompost, d’urine, ou d’une autre origine, pourvu que celle-ci soit suffisamment riche en matières organiques ainsi qu’en minéraux essentiels (en particulier l’azote, le phosphore et le potassium).

En revanche, les minéraux contenus dans les matières organiques ne peuvent pas être assimilés tels quels par les plantes. Ils ne sont pas biodisponibles immédiatement et devront passer par un processus de minéralisation effectué par des bactéries dans un biofiltre.

La bioponie ou « hydroponie biologique » n’est pas une culture biologique – car l’hydroponie ne peut pas recevoir le label « bio » réservé aux seules cultures en pleine terre

Biofiltre
Le biofiltre est un peu le cœur du réacteur de la culture bioponique. C’est lui qui accueille les bactéries chargées de dégrader la matière organique en minéraux assimilables (ions) et évite aux déchets d’entrer en contact avec les racines des plantes.

Concrètement, ce filtre biologique prend le plus souvent la forme d’une boîte remplie de matériaux grossiers sur lesquels vont se développer les colonies bactériennes.

L’ensemencement en bactéries se fait le plus souvent tout seul, par l’air ambiant. Il aussi est fréquent d’enrichir la solution nutritive au moyen de Trichodermas, un champignon symbiotique qui va coloniser les racines et leur faciliter le processus d’absorption des minéraux.

L’aquaponie, ou l’hydroponie avec l’aide des poissons
L’aquaponie combine la bioponie précédente, avec l’élevage de poissons. Dans un système aquaponique, la matière organique qui servira de nutriments aux plantes après minéralisation par les bactéries, proviendra tout simplement des déjections des poissons, celles-ci étant très riches en azote, en potassium et en phosphore. Truite, saumon, tilapia, de nombreuses espèces de poissons se prêtent à ce système original.

Ce concept, s’il apparait simple sur le papier, peut s’avèrer assez compliqué à mettre en œuvre du fait du délicat équilibre entre le nombre de poissons nécessaires, le risque de maladies et la quantité de déjections produites.

ferme aquaponique
Ferme aquaponique
élevage d'écrevisses en aquaponie
Élevage d’écrevisses en aquaponie
QUESTIONS FRÉQUENTES
Quelles variétés faire pousser en hydroponie ?
La culture hydroponique peu convenir à peu près à n’importe quelles variétés. Fruits, légumes mais aussi fleurs et même des arbres peuvent très bien pousser sans terre. Les orchidées et les légumes-feuilles sont souvent les plus simples à cultiver (laitue, épinard…) et nécessitent très peu de moyens.
Pour des questions pratiques, la culture de variétés hautes sont plus délicates : tomates, poivrons, concombre… car le tuteurage pourrait être difficile à mettre en place.

Peut-on utiliser l’urine en hydroponie ?
Oui, il est tout à fait possible d’utiliser l’urine, riche en azote, pour enrichir l’eau de vos cultures hydroponiques. On parle même de « peeponics », un terme anglo-saxon dérivé du terme « anthroponics » qui concerne lui les sources organiques d’origine humaine (cheveux, matières fécales…). Attention tout de même, la loi est stricte concernant cette pratique peu ragoutante et les légumes cultivés ainsi doivent être destinés à votre propre consommation. L’autre inconvénient vient bien sûr du risque d’odeurs désagréables (évitez les systèmes hydroponiques fermés), voire même de pollution de l’eau par votre urine, par exemple si vous suivez un traitement à base d’antibiotiques.

Antoine de France Serres


https://youtu.be/nU-lauiP8mo?si=9al3eJtfJR8qVlWC

La méthode hydroponique DWC

https://youtu.be/qJKYKQYEVCc?si=gD84t7E-LRzjRKjh

La méthode hydroponique DWC Raft

https://youtu.be/qIc0qPqgAHI?si=InkvLD7PBewZP_IX

La méthode hydroponique Kratky
En effet très complet et bien documenté, merci. Heureux de constater que cela intéresse de nombreuses personnes.
L'hydroponie active avec pompe à air m'intéresse beaucoup...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !

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