Croisière sur le Nil, sur les traces d'Isis et d'Osiris ...

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Re: Croisière sur le Nil, sur les traces d'Isis et d'Osiris ...

Message par Simone » 23 févr. 2023, 13:51

Cathy a écrit :
23 févr. 2023, 12:12
Le lendemain, nous sommes allées visiter un joli village Nubien très coloré.



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À cheval entre le Soudan et l’Égypte, le peuple nubien a traversé six millénaires d’histoire. Des pharaons aux invasions étrangères, ils incarnent un peuple mythique. Dans la région d’Assouan, ils ont été chassés de leurs terres en 1964 pour la construction du grand barrage voulu par le président Nasser.




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Le crocodile y est un animal vénéré et sacré, les hommes les apprivoisent et aiment à les montrer en signe de force.



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Un musée leur est dédié, on peut y découvrir leurs momies.




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Sobek le Dieu crocodile.
Quel beau reportage de ton voyage tu nous fait Cathy ! Nous apprenons beaucoup et c'est très beau :D Sim

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Re: Croisière sur le Nil, sur les traces d'Isis et d'Osiris ...

Message par Discret » 23 févr. 2023, 23:14

ouinous avions également visité un village nubien. Ce ne sont pas du tout les mêmes ethnies.Ils sont plus sur le côté africain noir!
Concernant les crocodiles,de nombreuses familles en ont un élevage chez eux. Nous en avons visité un!!!Quelle odeur.Cela n'avait pas l'air de les gêner.Mais nous,ce n'était pas pareil
François alias Discret,
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Message par Est-Motorcycles » 23 févr. 2023, 23:19

Cathy a écrit :
23 févr. 2023, 12:12
Le lendemain, nous sommes allées visiter un joli village Nubien très coloré.



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À cheval entre le Soudan et l’Égypte, le peuple nubien a traversé six millénaires d’histoire. Des pharaons aux invasions étrangères, ils incarnent un peuple mythique. Dans la région d’Assouan, ils ont été chassés de leurs terres en 1964 pour la construction du grand barrage voulu par le président Nasser.




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Le crocodile y est un animal vénéré et sacré, les hommes les apprivoisent et aiment à les montrer en signe de force.



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Un musée leur est dédié, on peut y découvrir leurs momies.




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:D :D C'est beau...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
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Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
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Message par Cathy » 26 févr. 2023, 11:41

Aujourd'hui, nous traversons Louxor, où l'on peut percevoir la grande pauvreté de la population, pour nous rendre à la vallée des Rois, où la magnificence des tombeaux est éblouissante …
Le choc culturel est bien présent… La situation en Egypte s'est aggravé, suite à la crise de la Covid, du confinement et maintenant à la guerre avec l'Ukraine, la guerre a fait exploser les prix du blé, affectant lourdement l'Égypte, l'un des plus grands importateurs de céréales au monde, et mettant sous pression ses réserves de devises étrangères.

https://www.lenouveleconomiste.fr/legyp ... abe-97784/

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La Vallée des Rois est la nécropole d'Égypte, où se trouvent enterrés de nombreux pharaons du Nouvel Empire. À l'heure actuelle, on décompte plus de 60 tombes taillées dans la roche.

Dans les temps anciens, la vallée s'appelait "Ta Iset Maat", ce qui signifie "lieu de vérité". Le premier pharaon qui a été enterré dans la vallée des rois était le roi Thoutmôsis Ier.

Les tombeaux richement décorés sont une preuve de la préparation précautionneuse pour le nouveau monde, dans lequel les hommes pouvaient continuer à vivre et les pharaons rejoignaient les dieux. La momification était utilisée pour préserver le corps du défunt pour que son âme éternelle puisse se réincarner dans le royaume des morts.




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Message par Est-Motorcycles » 26 févr. 2023, 22:39

Cathy a écrit :
26 févr. 2023, 11:41
Aujourd'hui, nous traversons Louxor, où l'on peut percevoir la grande pauvreté de la population, pour nous rendre à la vallée des Rois, où la magnificence des tombeaux est éblouissante …
Le choc culturel est bien présent… La situation en Egypte s'est aggravé, suite à la crise de la Covid, du confinement et maintenant à la guerre avec l'Ukraine, la guerre a fait exploser les prix du blé, affectant lourdement l'Égypte, l'un des plus grands importateurs de céréales au monde, et mettant sous pression ses réserves de devises étrangères.

https://www.lenouveleconomiste.fr/legyp ... abe-97784/

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La Vallée des Rois est la nécropole d'Égypte, où se trouvent enterrés de nombreux pharaons du Nouvel Empire. À l'heure actuelle, on décompte plus de 60 tombes taillées dans la roche.

Dans les temps anciens, la vallée s'appelait "Ta Iset Maat", ce qui signifie "lieu de vérité". Le premier pharaon qui a été enterré dans la vallée des rois était le roi Thoutmôsis Ier.

Les tombeaux richement décorés sont une preuve de la préparation précautionneuse pour le nouveau monde, dans lequel les hommes pouvaient continuer à vivre et les pharaons rejoignaient les dieux. La momification était utilisée pour préserver le corps du défunt pour que son âme éternelle puisse se réincarner dans le royaume des morts.




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Quel monde...avec des signes bien troublants qui révèlent une puissante connaissance peu accessible au profane...je crois une des magies du Nil.
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Message par Cathy » 27 févr. 2023, 13:28

La magie du temple de KARNAK, perle de l'héritage pharaonique.





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L'allée des sphinx à la tête de bélier,reliait les temples de Louxor et Karnak sur près de 3 km...



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L'imposante salle hypostyle qui fait du visiteur une fourmi au milieu d'une forêt de papyrus représentée par 134 colonnes hautes de 14 à 24 mètres qui pointent toujours vers le ciel ses obélisques de granit, géants de pierre dont la présence témoigne de l’immense prestige de la cité aux cent portes chantée par Homère...



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Khépri, le scarabée géant du lac sacré de Karnak. L’insecte sacré regarde le lac et représente le symbole du renouvellement continu de la vie, donc d'éternité, comme le veut la tradition, nous en avons fait 7 fois le tour, il parait que cela porte-bonheur ! :wink: :D ...




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Dans le temple, réplique de l'Univers, le lac inclus dans l'enceinte sacrée matérialisait, au côté de la terre, du ciel et du soleil, l'autre élément indispensable : l'eau…

Sur la face nord du lac, une volière exista pour les oies du Nil. Emblèmes vivants d'Amon, les oies avaient droit de s'ébattre sur le lac.

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Re: Croisière sur le Nil, sur les traces d'Isis et d'Osiris ...

Message par pvdm100358 » 27 févr. 2023, 13:52

Cathy a écrit :
27 févr. 2023, 13:28
La magie du temple de KARNAK, perle de l'héritage pharaonique.





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L'allée des sphinx à la tête de bélier,reliait les temples de Louxor et Karnak sur près de 3 km...



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L'imposante salle hypostyle qui fait du visiteur une fourmi au milieu d'une forêt de papyrus représentée par 134 colonnes hautes de 14 à 24 mètres qui pointent toujours vers le ciel ses obélisques de granit, géants de pierre dont la présence témoigne de l’immense prestige de la cité aux cent portes chantée par Homère...



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Khépri, le scarabée géant du lac sacré de Karnak. L’insecte sacré regarde le lac et représente le symbole du renouvellement continu de la vie, donc d'éternité, comme le veut la tradition, nous en avons fait 7 fois le tour, il parait que cela porte-bonheur ! :wink: :D ...




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Dans le temple, réplique de l'Univers, le lac inclus dans l'enceinte sacrée matérialisait, au côté de la terre, du ciel et du soleil, l'autre élément indispensable : l'eau…

Sur la face nord du lac, une volière exista pour les oies du Nil. Emblèmes vivants d'Amon, les oies avaient droit de s'ébattre sur le lac.
Aussi beau qu'intéressant ! Merci.

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Re: Croisière sur le Nil, sur les traces d'Isis et d'Osiris ...

Message par liem » 27 févr. 2023, 17:59

pvdm100358 a écrit :
27 févr. 2023, 13:52
Cathy a écrit :
27 févr. 2023, 13:28
La magie du temple de KARNAK, perle de l'héritage pharaonique.





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L'allée des sphinx à la tête de bélier,reliait les temples de Louxor et Karnak sur près de 3 km...



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L'imposante salle hypostyle qui fait du visiteur une fourmi au milieu d'une forêt de papyrus représentée par 134 colonnes hautes de 14 à 24 mètres qui pointent toujours vers le ciel ses obélisques de granit, géants de pierre dont la présence témoigne de l’immense prestige de la cité aux cent portes chantée par Homère...



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Khépri, le scarabée géant du lac sacré de Karnak. L’insecte sacré regarde le lac et représente le symbole du renouvellement continu de la vie, donc d'éternité, comme le veut la tradition, nous en avons fait 7 fois le tour, il parait que cela porte-bonheur ! :wink: :D ...




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Dans le temple, réplique de l'Univers, le lac inclus dans l'enceinte sacrée matérialisait, au côté de la terre, du ciel et du soleil, l'autre élément indispensable : l'eau…

Sur la face nord du lac, une volière exista pour les oies du Nil. Emblèmes vivants d'Amon, les oies avaient droit de s'ébattre sur le lac.
Aussi beau qu'intéressant ! Merci.
Superbe !
Merci pour ces partages

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Message par Est-Motorcycles » 27 févr. 2023, 18:26

+1 le scarabée m'intrigue beaucoup...Tu as des renseignements sur cette question stp?
http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
L"arme du mal est par excellence le mensonge...
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Message par Cathy » 27 févr. 2023, 19:15

Est-Motorcycles a écrit :
27 févr. 2023, 18:26
+1 le scarabée m'intrigue beaucoup...Tu as des renseignements sur cette question stp?
J'ai trouvé ce document concernant sa découverte :

Égypte-actualités
8 Januari 2020 ·
Karnak, 1907-1908 : un scarabée géant sort des sables
En 1907-1908, Georges Legrain, qui est à la tête de la "Direction des travaux de Karnak" (ancêtre du CFEETK*), y entreprend sa douzième "mission". Elle sera notamment couronnée par une magnifique découverte, faite dans l'enceinte du temple d'Amon.
Dans son rapport "Travaux à Karnak en 1907-1908", il la relate ainsi : "Selon les ordres de M. Maspero, nous avons cette année déblayé le monument de Taharqa au sud du Lac Sacré. Ce travail ne nous a rien fait connaître de nouveau, mais par contre, en poussant le déblaiement plus au sud, nous avons trouvé un monument important entre l'angle sud-ouest du monument de Taharqa et le Lac Sacré. C'est un énorme scarabée long de plus d'un mètre, sculpté à même un socle de granit haut de deux mètres qu'il surmonte. Un véritable chef-d'œuvre. L'animal sacré est tourné vers le sud. Le socle a été aplani de ce côté et orné d'une grande et belle stèle…"
Eugène-Melchior de Vogüé, écrivain et journaliste, est à Louxor au moment de la découverte. Il en fera ainsi le passionnant récit dans le Figaro du 3-6-1908 : "Nous passions à l'angle nord-ouest du Lac Sacré pour gagner une autre partie de l'enceinte. Une équipe de bambins fourmiliers grattait par là. "Granit!" crie l'un d'eux. Une pierre dure a résonné sous sa pioche. Une section de colonne en granit rose de Syène montre bientôt son orbe rugueux ; le fût a été brisé à cette place… Le tronçon de colonne est dégagé jusqu'à sa base quadrangulaire, une inscription hiéroglyphique apparaît sur une face ravalée. "Bon, cela!" s'écrie Legrain après une lecture sommaire des premiers signes. Les gamins lui signalent un autre fragment de pierre dont l'arête affleure la première heure… Un second bloc, un simple fragment de la colonne brisée est extrait… puis… sur la face enfouie du tronçon, un énorme scarabée, sculpté en plein bloc, à même le dur granit rosé, dans toute la largeur du champ. C'est le plus grand exemplaire qu'on ait jamais trouvé de l'emblème de résurrection cher aux anciens Égyptiens. Il mesure un mètre de longueur sur cinquante centimètres de largeur, le plus remarquable par la beauté du travail, le seul qui se soit présenté dans ces conditions insolites. D'autres éclats de la colonne, recueillis aux alentours, s'adaptaient parfaitement aux cassures et complétaient l'inscription sous la tête du scarabée... La colonne tronquée surmontée de son mystérieux scarabée était devenue la grande affaire des quelques Français réunis à Louxor, l'émotion, l'obsession qui les attirait comme un aimant."
Et, cette attirance pour le coléoptère, si elle questionne, ne se démentira pas…
Ainsi, une vingtaine d'années plus tard, dans son ouvrage "Thèbes, Karnak et Louxor", Maurice Pillet le présente ainsi : "Divers vestiges antiques demeurent encore auprès du lac sacré. A son angle nord-ouest, un piédestal arrondi supporte un magnifique scarabée géant, taillé dans le granit sur l’ordre d’Aménophis III, qui le dédia au dieu Atoum Khefré. L’insecte sacré regarde le lac et représente le symbole du renouvellement continu de la vie, donc d'éternité. Ce pauvre coléoptère, noir, lourdaud et maladroit, que l’on voit par tous pays traîner lentement son corps arrondi dans la poussière des chemins, eut une glorieuse destinée dans l’Égypte antique. Par suite d’un jeu de mots sur son nom qui signifie exister, être, ou plus simplement par suite d’une interprétation curieuse de l’une de ses habitudes : celle de rouler, dans le trou où sont déposés ses œufs, des boulettes de fumier dont ses larves naissances se nourriront, le bousier nécrophore devint par excellence le symbole de la résurrection…"
Après la découverte, Georges Legrain étudia longuement les inscriptions, ainsi que la stèle, livrant ensuite ces intéressantes réflexions : "La mention d'un temple de Khoprî-Kbopiremto (?) est fort importante à l'époque d'Amenothès III et marque une des étapes qui ont précédé la révolution atonienne. J'ai pensé et je pense encore que le scarabée de Karnak n'était pas seul jadis et avait au moins un vis-à-vis, formant ainsi une sorte d'allée de scarabées sacrés devant une chapelle héliopolitaine."
Une autre question se pose également : ce scarabée, réalisé par Aménophis III, était-il vraiment, à l'origine, à Karnak ? Voici l'approche exposée dans "Joyful in Thebes: Egyptological Studies in Honor of Betsy M. Bryan", publié par Kathlyn M. Cooney et Richard Jasnow : "Il était probablement à Kom el-Hitan, mais plus tard, il a été déplacé vers le coin nord-ouest du Lac Sacré, probablement par Taharqa".
A Kom el-Hitan, sur la rive ouest de Thèbes, s'élevait "l'Amenophium", le temple de millions d'années d'Amenophis III qui le décrivit ainsi : "Ce temple est entièrement revêtu d'or, son pavement est orné d'argent, toutes ses portes sont en électrum, construit très large, et très grand et parfait à jamais"…
Remonté et restauré, le scarabée resta à l'endroit de sa découverte pendant de nombreuses années. Puis, en 2009, il a été déplacé de quelques mètres, certainement, afin de permettre aux nombreux touristes qui en font sept fois le tour, à titre de porte-bonheur, d'avoir un espace suffisant pour se déplacer.
marie grillot

* Centre Franco-Égyptien d'Étude des Temples de Karnak

Légende :
Scarabée de granit rose au nom d'Aménophis III découvert en 1907-1908 par Georges Legrain, près du monument de Taharqa au sud du Lac Sacré[/i]

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Re: Croisière sur le Nil, sur les traces d'Isis et d'Osiris ...

Message par Discret » 27 févr. 2023, 20:07

MERCI pour ce superbe reportage.La vallée des rois est inoubliable autant par la magnificence des tombes que par la chaleur écrasante que nous y avons vécue.48 degrés au soleil.Il n'y a pas d'ombres sauf à visiter l'intérieur des tombes! Nous n'avons jamais eu aussi chaud de notre vie
François alias Discret,
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Message par Est-Motorcycles » 27 févr. 2023, 22:31

Cathy a écrit :
27 févr. 2023, 19:15
Est-Motorcycles a écrit :
27 févr. 2023, 18:26
+1 le scarabée m'intrigue beaucoup...Tu as des renseignements sur cette question stp?
J'ai trouvé ce document concernant sa découverte :

Égypte-actualités
8 Januari 2020 ·
Karnak, 1907-1908 : un scarabée géant sort des sables
En 1907-1908, Georges Legrain, qui est à la tête de la "Direction des travaux de Karnak" (ancêtre du CFEETK*), y entreprend sa douzième "mission". Elle sera notamment couronnée par une magnifique découverte, faite dans l'enceinte du temple d'Amon.
Dans son rapport "Travaux à Karnak en 1907-1908", il la relate ainsi : "Selon les ordres de M. Maspero, nous avons cette année déblayé le monument de Taharqa au sud du Lac Sacré. Ce travail ne nous a rien fait connaître de nouveau, mais par contre, en poussant le déblaiement plus au sud, nous avons trouvé un monument important entre l'angle sud-ouest du monument de Taharqa et le Lac Sacré. C'est un énorme scarabée long de plus d'un mètre, sculpté à même un socle de granit haut de deux mètres qu'il surmonte. Un véritable chef-d'œuvre. L'animal sacré est tourné vers le sud. Le socle a été aplani de ce côté et orné d'une grande et belle stèle…"
Eugène-Melchior de Vogüé, écrivain et journaliste, est à Louxor au moment de la découverte. Il en fera ainsi le passionnant récit dans le Figaro du 3-6-1908 : "Nous passions à l'angle nord-ouest du Lac Sacré pour gagner une autre partie de l'enceinte. Une équipe de bambins fourmiliers grattait par là. "Granit!" crie l'un d'eux. Une pierre dure a résonné sous sa pioche. Une section de colonne en granit rose de Syène montre bientôt son orbe rugueux ; le fût a été brisé à cette place… Le tronçon de colonne est dégagé jusqu'à sa base quadrangulaire, une inscription hiéroglyphique apparaît sur une face ravalée. "Bon, cela!" s'écrie Legrain après une lecture sommaire des premiers signes. Les gamins lui signalent un autre fragment de pierre dont l'arête affleure la première heure… Un second bloc, un simple fragment de la colonne brisée est extrait… puis… sur la face enfouie du tronçon, un énorme scarabée, sculpté en plein bloc, à même le dur granit rosé, dans toute la largeur du champ. C'est le plus grand exemplaire qu'on ait jamais trouvé de l'emblème de résurrection cher aux anciens Égyptiens. Il mesure un mètre de longueur sur cinquante centimètres de largeur, le plus remarquable par la beauté du travail, le seul qui se soit présenté dans ces conditions insolites. D'autres éclats de la colonne, recueillis aux alentours, s'adaptaient parfaitement aux cassures et complétaient l'inscription sous la tête du scarabée... La colonne tronquée surmontée de son mystérieux scarabée était devenue la grande affaire des quelques Français réunis à Louxor, l'émotion, l'obsession qui les attirait comme un aimant."
Et, cette attirance pour le coléoptère, si elle questionne, ne se démentira pas…
Ainsi, une vingtaine d'années plus tard, dans son ouvrage "Thèbes, Karnak et Louxor", Maurice Pillet le présente ainsi : "Divers vestiges antiques demeurent encore auprès du lac sacré. A son angle nord-ouest, un piédestal arrondi supporte un magnifique scarabée géant, taillé dans le granit sur l’ordre d’Aménophis III, qui le dédia au dieu Atoum Khefré. L’insecte sacré regarde le lac et représente le symbole du renouvellement continu de la vie, donc d'éternité. Ce pauvre coléoptère, noir, lourdaud et maladroit, que l’on voit par tous pays traîner lentement son corps arrondi dans la poussière des chemins, eut une glorieuse destinée dans l’Égypte antique. Par suite d’un jeu de mots sur son nom qui signifie exister, être, ou plus simplement par suite d’une interprétation curieuse de l’une de ses habitudes : celle de rouler, dans le trou où sont déposés ses œufs, des boulettes de fumier dont ses larves naissances se nourriront, le bousier nécrophore devint par excellence le symbole de la résurrection…"
Après la découverte, Georges Legrain étudia longuement les inscriptions, ainsi que la stèle, livrant ensuite ces intéressantes réflexions : "La mention d'un temple de Khoprî-Kbopiremto (?) est fort importante à l'époque d'Amenothès III et marque une des étapes qui ont précédé la révolution atonienne. J'ai pensé et je pense encore que le scarabée de Karnak n'était pas seul jadis et avait au moins un vis-à-vis, formant ainsi une sorte d'allée de scarabées sacrés devant une chapelle héliopolitaine."
Une autre question se pose également : ce scarabée, réalisé par Aménophis III, était-il vraiment, à l'origine, à Karnak ? Voici l'approche exposée dans "Joyful in Thebes: Egyptological Studies in Honor of Betsy M. Bryan", publié par Kathlyn M. Cooney et Richard Jasnow : "Il était probablement à Kom el-Hitan, mais plus tard, il a été déplacé vers le coin nord-ouest du Lac Sacré, probablement par Taharqa".
A Kom el-Hitan, sur la rive ouest de Thèbes, s'élevait "l'Amenophium", le temple de millions d'années d'Amenophis III qui le décrivit ainsi : "Ce temple est entièrement revêtu d'or, son pavement est orné d'argent, toutes ses portes sont en électrum, construit très large, et très grand et parfait à jamais"…
Remonté et restauré, le scarabée resta à l'endroit de sa découverte pendant de nombreuses années. Puis, en 2009, il a été déplacé de quelques mètres, certainement, afin de permettre aux nombreux touristes qui en font sept fois le tour, à titre de porte-bonheur, d'avoir un espace suffisant pour se déplacer.
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Scarabée de granit rose au nom d'Aménophis III découvert en 1907-1908 par Georges Legrain, près du monument de Taharqa au sud du Lac Sacré[/i]
Merci Cathy. Est-ce qu'on en trouve sur les étales d'artisans ? (en plus petit bien sûr ou séchés)
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Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
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Message par Cathy » 28 févr. 2023, 14:26

Est-Motorcycles a écrit :
27 févr. 2023, 22:31
Cathy a écrit :
27 févr. 2023, 19:15
Est-Motorcycles a écrit :
27 févr. 2023, 18:26
+1 le scarabée m'intrigue beaucoup...Tu as des renseignements sur cette question stp?
J'ai trouvé ce document concernant sa découverte :
Merci Cathy. Est-ce qu'on en trouve sur les étales d'artisans ? (en plus petit bien sûr ou séchés)
J'en ai ramené des petits, je les apporterais la prochaine fois. :D



Réveil à 4 h pour découvrir le Temple de Louxor, la fatigue se fait sentir, car nos guides veulent nous faire découvrir toutes les merveilles de leur Pays en seulement 1 semaine et en partant de bonne heure, nous évitons la foule intense des autres touristes qui se bousculent sur les sites ! les images et les émotions s'entrechoquent !!!

Le Temple de Louxor et le Temple de Karnak, situés à moins de trois kilomètres l'un de l'autre, étaient reliés par l'avenue des Sphinx, autrefois bordée de plus de 600 sphinx. À l'heure d'aujourd'hui, vous ne pourrez voir que le début de cette avenue, aux portes de chacun des deux temples.



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L'obélisque sur la place de la Concorde à Paris est un cadeau de Mohamed Ali en 1836, qui provient de ce temple.



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Le soir, nous avons assisté à un joli spectacle de " Danse du ventre" et d'un derviche tourneur égyptien.




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La tanoura (en arabe : تنورة) est la danse traditionnelle égyptienne. Elle tire son nom de la jupe colorée que porte le danseur. La tanoura s'apparente à la samā‘ des derviches tourneurs de l'ordre mevlevi mais les deux danses diffèrent, dans l'esprit et dans la forme. La tanoura est une danse festive, exécutée en Égypte lors de shows, concerts, festivals ou à l'occasion de mariages. Elle ne revêt pas la quête mystique de la samā‘. C'est un art qui se transmet de père en fils.



La tanoura est généralement dansée par un seul homme. Le front ceint d'un ou plusieurs foulards, des jupes colorées et même illuminées, le distinguent du port traditionnel du sikke et de la jupe blanche des derviches mevlevi. Les jupes colorées servent à l'origine à distinguer les différentes confréries égyptiennes, ainsi que leur approche à la religiosité. Elles peuvent peser une dizaine de kilos. Dans les deux danses le danseur tourne autour du pied gauche, dans le sens anti-horaire. Le danseur de tanoura dispose d'accessoires - tambourins, parasols - avec lesquels il exécute différentes figures.

Car si en Egypte la tannoura s'est toujours voulue festive, s'invitant dans les concerts, les festivals ou les mariages, elle puise son origine dans la tradition mystique de l'ordre musulman mevlevi fondé au XIIe siècle par le grand poète et mystique persan Jalal al-Din Roumi à Konya, en Turquie actuelle.

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Re: Croisière sur le Nil, sur les traces d'Isis et d'Osiris ...

Message par Est-Motorcycles » 28 févr. 2023, 18:13

Cathy a écrit :
28 févr. 2023, 14:26
Est-Motorcycles a écrit :
27 févr. 2023, 22:31
Cathy a écrit :
27 févr. 2023, 19:15


J'ai trouvé ce document concernant sa découverte :
Merci Cathy. Est-ce qu'on en trouve sur les étales d'artisans ? (en plus petit bien sûr ou séchés)
J'en ai ramené des petits, je les apporterais la prochaine fois. :D



Réveil à 4 h pour découvrir le Temple de Louxor, la fatigue se fait sentir, car nos guides veulent nous faire découvrir toutes les merveilles de leur Pays en seulement 1 semaine et en partant de bonne heure, nous évitons la foule intense des autres touristes qui se bousculent sur les sites ! les images et les émotions s'entrechoquent !!!

Le Temple de Louxor et le Temple de Karnak, situés à moins de trois kilomètres l'un de l'autre, étaient reliés par l'avenue des Sphinx, autrefois bordée de plus de 600 sphinx. À l'heure d'aujourd'hui, vous ne pourrez voir que le début de cette avenue, aux portes de chacun des deux temples.



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L'obélisque sur la place de la Concorde à Paris est un cadeau de Mohamed Ali en 1836, qui provient de ce temple.



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Le soir, nous avons assisté à un joli spectacle de " Danse du ventre" et d'un derviche tourneur égyptien.




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La tanoura (en arabe : تنورة) est la danse traditionnelle égyptienne. Elle tire son nom de la jupe colorée que porte le danseur. La tanoura s'apparente à la samā‘ des derviches tourneurs de l'ordre mevlevi mais les deux danses diffèrent, dans l'esprit et dans la forme. La tanoura est une danse festive, exécutée en Égypte lors de shows, concerts, festivals ou à l'occasion de mariages. Elle ne revêt pas la quête mystique de la samā‘. C'est un art qui se transmet de père en fils.



La tanoura est généralement dansée par un seul homme. Le front ceint d'un ou plusieurs foulards, des jupes colorées et même illuminées, le distinguent du port traditionnel du sikke et de la jupe blanche des derviches mevlevi. Les jupes colorées servent à l'origine à distinguer les différentes confréries égyptiennes, ainsi que leur approche à la religiosité. Elles peuvent peser une dizaine de kilos. Dans les deux danses le danseur tourne autour du pied gauche, dans le sens anti-horaire. Le danseur de tanoura dispose d'accessoires - tambourins, parasols - avec lesquels il exécute différentes figures.

Car si en Egypte la tannoura s'est toujours voulue festive, s'invitant dans les concerts, les festivals ou les mariages, elle puise son origine dans la tradition mystique de l'ordre musulman mevlevi fondé au XIIe siècle par le grand poète et mystique persan Jalal al-Din Roumi à Konya, en Turquie actuelle.
Je comprends la nécessité du rythme horaire mais ne pourrais pas le suivre !
Découverte des derviches égyptiens :shock: Est-ce qu'ils chantaient et est-ce qu'ils étaient introduits par leur "maître" ?
Pas un mot sur la Bouboute de rêve qui danse avec le ventre... :mrgreen: il y a 20 piges dans le genre éclate-burnes j'aurais couru... :lol:
La wouach impressionnant et perso 200 fois plus efficace qu'un film de fion avec la plus "belle" des p... ! :lol: :lol: Raaaah le matos !
Vraiment intéressant. Je ne dis rien non plus sur les oeuvres d'art car c'est pour moi du jamais vu...
Pour le scarabée...irisé est le plus beau...

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Merci Cathy.
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Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
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Message par Cathy » 28 févr. 2023, 18:49

Est-Motorcycles a écrit :
28 févr. 2023, 18:13
Cathy a écrit :
28 févr. 2023, 14:26
Est-Motorcycles a écrit :
27 févr. 2023, 22:31

Merci Cathy. Est-ce qu'on en trouve sur les étales d'artisans ? (en plus petit bien sûr ou séchés)
J'en ai ramené des petits, je les apporterais la prochaine fois. :D



Réveil à 4 h pour découvrir le Temple de Louxor, la fatigue se fait sentir, car nos guides veulent nous faire découvrir toutes les merveilles de leur Pays en seulement 1 semaine et en partant de bonne heure, nous évitons la foule intense des autres touristes qui se bousculent sur les sites ! les images et les émotions s'entrechoquent !!!

Le Temple de Louxor et le Temple de Karnak, situés à moins de trois kilomètres l'un de l'autre, étaient reliés par l'avenue des Sphinx, autrefois bordée de plus de 600 sphinx. À l'heure d'aujourd'hui, vous ne pourrez voir que le début de cette avenue, aux portes de chacun des deux temples.



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L'obélisque sur la place de la Concorde à Paris est un cadeau de Mohamed Ali en 1836, qui provient de ce temple.



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Le soir, nous avons assisté à un joli spectacle de " Danse du ventre" et d'un derviche tourneur égyptien.




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La tanoura (en arabe : تنورة) est la danse traditionnelle égyptienne. Elle tire son nom de la jupe colorée que porte le danseur. La tanoura s'apparente à la samā‘ des derviches tourneurs de l'ordre mevlevi mais les deux danses diffèrent, dans l'esprit et dans la forme. La tanoura est une danse festive, exécutée en Égypte lors de shows, concerts, festivals ou à l'occasion de mariages. Elle ne revêt pas la quête mystique de la samā‘. C'est un art qui se transmet de père en fils.



La tanoura est généralement dansée par un seul homme. Le front ceint d'un ou plusieurs foulards, des jupes colorées et même illuminées, le distinguent du port traditionnel du sikke et de la jupe blanche des derviches mevlevi. Les jupes colorées servent à l'origine à distinguer les différentes confréries égyptiennes, ainsi que leur approche à la religiosité. Elles peuvent peser une dizaine de kilos. Dans les deux danses le danseur tourne autour du pied gauche, dans le sens anti-horaire. Le danseur de tanoura dispose d'accessoires - tambourins, parasols - avec lesquels il exécute différentes figures.

Car si en Egypte la tannoura s'est toujours voulue festive, s'invitant dans les concerts, les festivals ou les mariages, elle puise son origine dans la tradition mystique de l'ordre musulman mevlevi fondé au XIIe siècle par le grand poète et mystique persan Jalal al-Din Roumi à Konya, en Turquie actuelle.
Je comprends la nécessité du rythme horaire mais ne pourrais pas le suivre !
Découverte des derviches égyptiens :shock: Est-ce qu'ils chantaient et est-ce qu'ils étaient introduits par leur "maître" ?
Pas un mot sur la Bouboute de rêve qui danse avec le ventre... :mrgreen: il y a 20 piges dans le genre éclate-burnes j'aurais couru... :lol:
La wouach impressionnant et perso 200 fois plus efficace qu'un film de fion avec la plus "belle" des p... ! :lol: :lol: Raaaah le matos !
Vraiment intéressant. Je ne dis rien non plus sur les oeuvres d'art car c'est pour moi du jamais vu...
Pour le scarabée...irisé est le plus beau...

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Merci Cathy.
Suivre un voyage organisé a été pour moi un vrai calvaire, mais c'était la solution la plus pratique pour ma maman qui ne peut plus partir à l'aventure. J'essayais de m'écarter du groupe pour prendre des photos sans les perdre, c'était très compliqué devant le déferlement de touristes !
Mais cela m'a permis de voir des merveilles que je n'aurais jamais vues autrement. La densité d'informations et d'images recueillies en 1 semaine est incroyable, et en vous le partageant, je prends conscience de tout ce que j'ai vu et vécu.

Je n'ai pas vu le maître du derviche, il ne chantait pas, et je pense que son spectacle est essentiellement festif, adapté pour les touristes.

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