Un Dnepr en Baviére

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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par Kreuzhof » 19 nov. 2021, 21:01

On fera des mesures. Merci pour le tuyau.

Zum Voll an der Forum Est-Motorcycles.
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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par Est-Motorcycles » 19 nov. 2021, 23:07

westy64 a écrit :
19 nov. 2021, 20:54
Attention avec le palier arrière "usiné spécial joint spi".
Je l'avais acheté, et pensais qu'il serait "plug and play", mais pas du tout...
Il a fallu le réusiner pour le faire entrer dans le carter. Les joies des pièces neuves... :mrgreen: :mrgreen:

Moi aussi il faut que je prenne des nouvelles d'Hervé "Skippy".
Si tu en as on prend, si tu veux !
...d'où l'utilité des cotes et d'un tour. Nan mais si notre bavarois m'envoie son palier alu, son volant, on assemble grave et l'ensemble fera partie de la classe des indestructors. On verras...de toutes façon de ce côté il y a de la houle, un croisement est inévitable.
http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par Kreuzhof » 20 nov. 2021, 07:46

Tout ca me motiver à m'y remettre. Je savais que ce serait une bonne idée de venir flaner sur ce forum.
Je prendrai les cotes pour le joint et ferai un montage à blanc du palier sur le carter pour voir.
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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par Est-Motorcycles » 20 nov. 2021, 08:24

Kreuzhof a écrit :
20 nov. 2021, 07:46
Tout ca me motiver à m'y remettre. Je savais que ce serait une bonne idée de venir flaner sur ce forum.
Je prendrai les cotes pour le joint et ferai un montage à blanc du palier sur le carter pour voir.
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Super, fô que ça tourne et que tu puisses aller où tu veux quand tu veux.
He ouai, t'en a qui causent des autres en buvant sans bouger leur machine, d'autres qui boivent un coup ET qui bougent leur machine. Ce ne sont pas du tout les mêmes : les premiers sont jaloux et dégueulent sur tout ce qui bouge, les second s'entraident et n'ont rien à foutre des blablas. Pas difficile de savoir où on est...
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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par Est-Motorcycles » 20 nov. 2021, 08:24

Kreuzhof a écrit :
19 nov. 2021, 21:01
On fera des mesures. Merci pour le tuyau.

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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par Kreuzhof » 20 nov. 2021, 22:11

Salut le forum,

J'ai eu une bonne journée aujourd'hui.
Levé à 7 heures, déjeuner copieux à la bavaroise (ca a son importantce pour la suite des évenenements), les pompes de sécurité, le bleu et direction une petite ville au Nord-Est de Munich. Là j'ai aidé le copain qui me rectifie mes carters de Dnepr et qui m'a prété la remorque pour ma M38 a déménager. Mais on ne parle pas des étagéres IKEA ou du poisson rouge mais de son entreprise. Une société spécialisée est venu prendre la CNC 3 axes et les autres grosses machines. Mais il y'a le reste. Je me suis coltiné 5 palettes d'outillages divers et variés plus des étagéres industrielles imbitables. Mais bon 4 heures aprés j'avais fini (et tout fourbu)
Là je suis allé 5 km plus loin pour aider un autre copain à sortir un PRV d'une R25 de 1986.

Image

Alors là, vous vous dites. mais qu'est que le Kreuzhof nous gonfle avec ses gimbardes des année 80. Et bien tout simplement parce que il y'a un histoire dérrière tout ca. Nous, il nous faut de l'émotion, une motivation. Et là, c'est pas mal.

En 1986, un Allemand recoit comme voiture de société une R25 V6. Ce que les francais font de mieux à l'époque. Il apprécie tellement la voiture qu'il refuse de la changer. Il continu avec. L'heure de la retraite sonne. La direction le sachant tellement attaché à sa Renault, décide de lui offrir la vieille et belle francaise pour son départ. Donc la R25 continue à silloner les routes de Baviére avec le même conducteur depuis sa mise en circulation. Je peux vous dire que la voiture, en Allemagne, est TRÈS rare et que celle là est super propre.
En début d'année, il la confie à un mécano pour une intervention sur l'injection (une classique Bosch K-jetronic). Le maladroit oublie de remonter les bougies d'un coté et mets en route. Un nuage de carburant se répent et BOUM! Incendie. Le sinistre est rapidement maîtrisé mais les faisceaux et autres piéces plastoques ont fondu. Deuxiéme erreur du mécano, il coupe tout ce qui est fondu. :shock: Impossible maintenant de refaire les faiseaux.

Notre conducteur est désespéré. Personne ne veut plus s'occuper de cette voiture pourtant nickel. C'est là qu'il s'adresse à mon pote Michael, son derniére espoir. Michael est un fan de Renault. Il en a une tripoté. Il a des montagnes de piéces et c'est une grosse pointure en mécanique et tôlerie (sans être son métier). Averc lui, nous avons investi des moyens invraissemblables pour sauver ...une 205 junior d'une valeur de 100,- € qui est devenu la voiture de ma fille Mais cette voiture avait une histoire alors nous n'avons pas réfléchi longtemps. (je peux vous en parler si vous voulez :mrgreen: - Westy, ne pas rigoler svp :lol: ).

Enfin bref, Michael, pour beaucoup de choses, me regarde l'air abattu en me disant:" je ne pouvais pas dire non, tu comprends?". Oui, mon ami, non seulement je comprends mais je vais bien sûr t'aider.

Donc tard ce soir.....

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...on a fini la premiére étape. On en a un peu chié quand même. Il y'a toujpurs LA vis inaccessible qui bloque tout. Michael a trouvé une épave avec un bon moteur (avec le faisceaux) pour 300,- € et nous allons changer tout ca. Pour rien, comme ca, pour qu'un gars sympa puisse retrouver sa belle.
A chaque fois, Michael dit:"mais c'est la derniére fois". Mais oui mon ami, et moi je serai toujours là pour l'aider. :mrgreen:
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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par Est-Motorcycles » 20 nov. 2021, 22:50

Kreuzhof a écrit :
20 nov. 2021, 22:11
Salut le forum,

J'ai eu une bonne journée aujourd'hui.
Levé à 7 heures, déjeuner copieux à la bavaroise (ca a son importantce pour la suite des évenenements), les pompes de sécurité, le bleu et direction une petite ville au Nord-Est de Munich. Là j'ai aidé le copain qui me rectifie mes carters de Dnepr et qui m'a prété la remorque pour ma M38 a déménager. Mais on ne parle pas des étagéres IKEA ou du poisson rouge mais de son entreprise. Une société spécialisée est venu prendre la CNC 3 axes et les autres grosses machines. Mais il y'a le reste. Je me suis coltiné 5 palettes d'outillages divers et variés plus des étagéres industrielles imbitables. Mais bon 4 heures aprés j'avais fini (et tout fourbu)
Là je suis allé 5 km plus loin pour aider un autre copain à sortir un PRV d'une R25 de 1986.

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Alors là, vous vous dites. mais qu'est que le Kreuzhof nous gonfle avec ses gimbardes des année 80. Et bien tout simplement parce que il y'a un histoire dérrière tout ca. Nous, il nous faut de l'émotion, une motivation. Et là, c'est pas mal.

En 1986, un Allemand recoit comme voiture de société une R25 V6. Ce que les francais font de mieux à l'époque. Il apprécie tellement la voiture qu'il refuse de la changer. Il continu avec. L'heure de la retraite sonne. La direction le sachant tellement attaché à sa Renault, décide de lui offrir la vieille et belle francaise pour son départ. Donc la R25 continue à silloner les routes de Baviére avec le même conducteur depuis sa mise en circulation. Je peux vous dire que la voiture, en Allemagne, est TRÈS rare et que celle là est super propre.
En début d'année, il la confie à un mécano pour une intervention sur l'injection (une classique Bosch K-jetronic). Le maladroit oublie de remonter les bougies d'un coté et mets en route. Un nuage de carburant se répent et BOUM! Incendie. Le sinistre est rapidement maîtrisé mais les faisceaux et autres piéces plastoques ont fondu. Deuxiéme erreur du mécano, il coupe tout ce qui est fondu. :shock: Impossible maintenant de refaire les faiseaux.

Notre conducteur est désespéré. Personne ne veut plus s'occuper de cette voiture pourtant nickel. C'est là qu'il s'adresse à mon pote Michael, son derniére espoir. Michael est un fan de Renault. Il en a une tripoté. Il a des montagnes de piéces et c'est une grosse pointure en mécanique et tôlerie (sans être son métier). Averc lui, nous avons investi des moyens invraissemblables pour sauver ...une 205 junior d'une valeur de 100,- € qui est devenu la voiture de ma fille Mais cette voiture avait une histoire alors nous n'avons pas réfléchi longtemps. (je peux vous en parler si vous voulez :mrgreen: - Westy, ne pas rigoler svp :lol: ).

Enfin bref, Michael, pour beaucoup de choses, me regarde l'air abattu en me disant:" je ne pouvais pas dire non, tu comprends?". Oui, mon ami, non seulement je comprends mais je vais bien sûr t'aider.

Donc tard ce soir.....

Image

...on a fini la premiére étape. On en a un peu chié quand même. Il y'a toujpurs LA vis inaccessible qui bloque tout. Michael a trouvé une épave avec un bon moteur (avec le faisceaux) pour 300,- € et nous allons changer tout ca. Pour rien, comme ca, pour qu'un gars sympa puisse retrouver sa belle.
A chaque fois, Michael dit:"mais c'est la derniére fois". Mais oui mon ami, et moi je serai toujours là pour l'aider. :mrgreen:
J'adore. Ca fait partie des canons de la vraie mécanique et de l'histoire des hommes.
Dans les revue de septembre et octobre 2021 intitulées "Gazoline", il y a un excellent reportage sur la restauration d'un V6 Renault, exactement le même.
Un acte comme ça ne se réfléchit pas. Il est fou mais indispensable à la vraie vie...
Chapeau.
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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par marcc » 20 nov. 2021, 23:24

Même chez nous cette auto devient rare !
Bravo à vous d'aider cet homme a retrouver son auto :)

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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par westy64 » 21 nov. 2021, 08:37

Est-Motorcycles a écrit :
19 nov. 2021, 23:07
westy64 a écrit :
19 nov. 2021, 20:54
Attention avec le palier arrière "usiné spécial joint spi".
Je l'avais acheté, et pensais qu'il serait "plug and play", mais pas du tout...
Il a fallu le réusiner pour le faire entrer dans le carter. Les joies des pièces neuves... :mrgreen: :mrgreen:
Si tu en as on prend, si tu veux !
...d'où l'utilité des cotes et d'un tour. Nan mais si notre bavarois m'envoie son palier alu, son volant, on assemble grave et l'ensemble fera partie de la classe des indestructors. On verras...de toutes façon de ce côté il y a de la houle, un croisement est inévitable.
Ce sont les cotes intérieures du carter moteur et extérieures du palier arrière: il refusait de rentrer.
Cordialement
Jean
roule en KMZ K750 1968, BMW R1100R 2001, IMZ M72 1957, IMZ Tourist 2010
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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par Est-Motorcycles » 21 nov. 2021, 08:49

westy64 a écrit :
21 nov. 2021, 08:37
Est-Motorcycles a écrit :
19 nov. 2021, 23:07
westy64 a écrit :
19 nov. 2021, 20:54
Attention avec le palier arrière "usiné spécial joint spi".
Je l'avais acheté, et pensais qu'il serait "plug and play", mais pas du tout...
Il a fallu le réusiner pour le faire entrer dans le carter. Les joies des pièces neuves... :mrgreen: :mrgreen:
Si tu en as on prend, si tu veux !
...d'où l'utilité des cotes et d'un tour. Nan mais si notre bavarois m'envoie son palier alu, son volant, on assemble grave et l'ensemble fera partie de la classe des indestructors. On verras...de toutes façon de ce côté il y a de la houle, un croisement est inévitable.
Ce sont les cotes intérieures du carter moteur et extérieures du palier arrière: il refusait de rentrer.
Merci. Normalement il rentre "emmanché dur"...mais de combien ? Je préfère avoir les pièces devant le nez et mesurer moi-même pour savoir ce qu'i faut retirer car il ne doit pas rentré librement, sinon le joint va se barrer...
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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par pvdm100358 » 21 nov. 2021, 09:05

Est-Motorcycles a écrit :
20 nov. 2021, 22:50
Kreuzhof a écrit :
20 nov. 2021, 22:11
Salut le forum,

J'ai eu une bonne journée aujourd'hui.
Levé à 7 heures, déjeuner copieux à la bavaroise (ca a son importantce pour la suite des évenenements), les pompes de sécurité, le bleu et direction une petite ville au Nord-Est de Munich. Là j'ai aidé le copain qui me rectifie mes carters de Dnepr et qui m'a prété la remorque pour ma M38 a déménager. Mais on ne parle pas des étagéres IKEA ou du poisson rouge mais de son entreprise. Une société spécialisée est venu prendre la CNC 3 axes et les autres grosses machines. Mais il y'a le reste. Je me suis coltiné 5 palettes d'outillages divers et variés plus des étagéres industrielles imbitables. Mais bon 4 heures aprés j'avais fini (et tout fourbu)
Là je suis allé 5 km plus loin pour aider un autre copain à sortir un PRV d'une R25 de 1986.

Image

Alors là, vous vous dites. mais qu'est que le Kreuzhof nous gonfle avec ses gimbardes des année 80. Et bien tout simplement parce que il y'a un histoire dérrière tout ca. Nous, il nous faut de l'émotion, une motivation. Et là, c'est pas mal.

En 1986, un Allemand recoit comme voiture de société une R25 V6. Ce que les francais font de mieux à l'époque. Il apprécie tellement la voiture qu'il refuse de la changer. Il continu avec. L'heure de la retraite sonne. La direction le sachant tellement attaché à sa Renault, décide de lui offrir la vieille et belle francaise pour son départ. Donc la R25 continue à silloner les routes de Baviére avec le même conducteur depuis sa mise en circulation. Je peux vous dire que la voiture, en Allemagne, est TRÈS rare et que celle là est super propre.
En début d'année, il la confie à un mécano pour une intervention sur l'injection (une classique Bosch K-jetronic). Le maladroit oublie de remonter les bougies d'un coté et mets en route. Un nuage de carburant se répent et BOUM! Incendie. Le sinistre est rapidement maîtrisé mais les faisceaux et autres piéces plastoques ont fondu. Deuxiéme erreur du mécano, il coupe tout ce qui est fondu. :shock: Impossible maintenant de refaire les faiseaux.

Notre conducteur est désespéré. Personne ne veut plus s'occuper de cette voiture pourtant nickel. C'est là qu'il s'adresse à mon pote Michael, son derniére espoir. Michael est un fan de Renault. Il en a une tripoté. Il a des montagnes de piéces et c'est une grosse pointure en mécanique et tôlerie (sans être son métier). Averc lui, nous avons investi des moyens invraissemblables pour sauver ...une 205 junior d'une valeur de 100,- € qui est devenu la voiture de ma fille Mais cette voiture avait une histoire alors nous n'avons pas réfléchi longtemps. (je peux vous en parler si vous voulez :mrgreen: - Westy, ne pas rigoler svp :lol: ).

Enfin bref, Michael, pour beaucoup de choses, me regarde l'air abattu en me disant:" je ne pouvais pas dire non, tu comprends?". Oui, mon ami, non seulement je comprends mais je vais bien sûr t'aider.

Donc tard ce soir.....

Image

...on a fini la premiére étape. On en a un peu chié quand même. Il y'a toujpurs LA vis inaccessible qui bloque tout. Michael a trouvé une épave avec un bon moteur (avec le faisceaux) pour 300,- € et nous allons changer tout ca. Pour rien, comme ca, pour qu'un gars sympa puisse retrouver sa belle.
A chaque fois, Michael dit:"mais c'est la derniére fois". Mais oui mon ami, et moi je serai toujours là pour l'aider. :mrgreen:
J'adore. Ca fait partie des canons de la vraie mécanique et de l'histoire des hommes.
Dans les revue de septembre et octobre 2021 intitulées "Gazoline", il y a un excellent reportage sur la restauration d'un V6 Renault, exactement le même.
Un acte comme ça ne se réfléchit pas. Il est fou mais indispensable à la vraie vie...
Chapeau.
Il y a du sentimentalisme, de la force, de l'énormité slaves là-dessous, j'adore! Loin du pur rationalisme qui guide trop souvent nos - ma - vies.

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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par Kreuzhof » 21 nov. 2021, 14:53

Je vous raconterai l'histoire de la 205 à l'occasion. Du pur irrationnalisme pour maintenir en vie la voiture d'un bon pére de famille de la classe.....1926!

Ce matin, j'ai commencé à regarder le film "Davai" de Philippe. Trop chouette ces terres noires avec ces prairies grasses, les Isbas et les routes "sports" (Le Lichtenstein a moins de soucis pour entrenir son réseau routier). Mais plus je regardais le film, plus mon coeur accélérait, ma température grimpait, mes membres tremblaient, mes dents claquaient. Enfin bref d'un coup tout a pété:"RHÂÂÂÂ! JE VEUX FAIRE DU DNEPR".

Il faut savoir que je n'ai même plus ma place de parking que je sous-louais à une voisine qui n'avait pas de voiture. Un nouveau locataire avec un véhicule est arrivé donc j'ai du dégager. Le Dnepr maintenant est avec le R2087 à une vingtaine de bornes. Pour moi, faire une sortie en Dnepr signifie:
- Preparer l'équipement frois (il faisait 1°c ce matin)
- Prendre les clés, la batterie qui dort au chaud à l'attelier
- Faire 30 minute de bagnole
- Ouvrir la grange
- sortir le Dnepr
- vérifier les niveaux moteur, ponts, boîte
- s'équiper en cosmonaute
- fermer la grange
- démarrer
- fair 300m pour vérifier la pression des pneus (2,5 arriére et 2,1 pour les autres)
- faire le plein

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Et là, seulement à cet instant, on peut se lâcher. Il s'est passé une heure et quart entre le moment ou je dis, je veux faire de la pétoire et le moment ou on roule vraiment. Bon, je ne vais pas faire mon Caliméro. Tant que je n'aurais que ca comme probléme, ca ira. :mrgreen:

Au Nord-Est de Munich il y'a un immense (toutes proportions gardées surtout si on parle de la Russie :lol: ) réseau de petits chemins étroits sillonants les terres agricoles trés fertiles. Le truc c'est que je m'y aventure sans trop savoir ou ca va jusqu'à que je coupe un chemin qui va dans la direction que j'estime correcte. Je ne fais jamais deux fois le même parcours et quand je passe par un endroit que je connais, j'ignore comment j'y suis arrivé. J'adore. Le Dnepr est chez lui. On roule à 60 km/h quand ca va mais plus souvent à 30 dans les chemins de terre.

Ce matin, j'ai pris au pif et me suis retrouvé dans de superbes chemins à travers champs et forêts.

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Dans la boue le Dnepr, 2 roues motrices avec différentiel, passe sans danser la trabadja et semble presque me dire:"c'est tout ce que tu as à me proposer?". On voit bien qu'il n'en branle pas une lui même pour l'entretien. :lol:

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Je n'ai rencontré personne, Je suis peinard comme pas possible.

Retour au bercail quand le soleil perce enfin. :roll:

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Voilà pour la petite virée de ce matin.
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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par westy64 » 21 nov. 2021, 15:34

Belles images. Tu as une peinture autonettoyante sur ta machine ?
Parce qu'elle est aussi propre qu'en sortant. :mrgreen: :mrgreen:
Je compatis pour le "garage distant". J'ai donné, et c'est vrai que c'est chiant. Surmontable, mais chiant.
Tout planifier, tout prévoir (tu avais raconté ton oubli... de clé ou de batterie).
Mais pourquoi ne pas laisser tout l'équipement dans le R2087 ? le coin n'est pas sûr ?
Cordialement
Jean
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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par Kreuzhof » 21 nov. 2021, 17:28

J'étais étonné qu'elle soit encore assez propre mais en fait en y allant pépére, ca n'immacule pas tant que ca.
Oui alors c'est le film d'huile répendu de partout. :lol:
Mais comme je m'en tape de toutes facons.

Le coin est sûr mais les batteries n'aiment pas le froid et les clés aiment bien ma poche. :lol:
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Re: Un Dnepr en Baviére

Message par westy64 » 21 nov. 2021, 18:09

Je pensais plus à l'equipement qu'aux clés.
Cordialement
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