Je rebondis sur le problème des eaux usées qui me semble important et qui, de l'avis de l'état lui-même, est un foyer à Covid.Est-Motorcycles a écrit : ↑15 janv. 2021, 20:58Certes chacun pense comme il veut, bien entendu, mais alors pourquoi le gouvernement lance à très juste titre, pas plus tard qu'aujourd'hui même, une vaste campagne de recherche du Covid 19 dans les eaux usées ainsi que dans l'eau potable...westy64 a écrit : ↑14 janv. 2021, 11:12Bonjour,Est-Motorcycles a écrit : ↑13 janv. 2021, 18:56De nouvelles restrictions arrivent immanquablement et la situation semble ne pas aller vers l'amélioration rapide...
Le pouvoir en place décide, il met au point quelques bons trucs qui sont accompagnés de décisions assez catastrophiques pour certaines corporations. Un mélange peu cohérent et peu compréhensif, d'autant qu'il est concocté à l'arrache sans aucune prévision.
Nous ne sommes en plus pas du tout logés à la même enseigne...Les salariés ont trente six régimes, les retraités ne sont pas concernées ou peu, les restaurateurs sont à la mort etc...le système est fait de telle façon qu'une entente générale genre gilets jaunes sur le prix de l'essence ne soit pas possible, et le paris se gagne : pas de mobilisation générale alors que plusieurs corporations souffrent terriblement et vont gravement écoper. Le social ne peut plus se comprendre et le pouvoir gagne là une guerre assez terrifiante.
Il n'y a aucune équité. Et on nous explique que c'est dû à la volatilité du virus, qui ne serait pas la même dans les supermarchés ou les transports en communs, que dans les restaurants ou autres ayant pourtant mis en place des conditions de réception clients draconiennes. Les supermarchés sont grands ouverts comme les transports en commun, comme les entreprises, ..., tous est fait pour que le système tourne (pour lui évidemment) et que nous nous dirigions tous vers un monde boulot-dodo-bouclé maison.
Une horreur qui n'a pas fini de faire des dégâts et dont nous n'avons pas fini d'entendre parler...
Sale période, qui s'étale au fur et à mesure des "états d'urgence" qui se prolongent indéfiniment et dont la gestion est entre les mains d'une poignée de députés que nous ne voyons jamais, qui sont payés et dans lequel le sort des plus touchés est oublié.
Mais au delà de ce schéma lugubre, reconnaissons que la situation n'est pas évidente à gérer et que je n 'aimerais pas être à la place des décideurs. La complexité du problème est immense et si quelques ratés trop fréquents sont à la page durant des mois maintenant, une question me traverse l'esprit au fil du temps :
Que ferais-je si j'étais au pouvoir ?
Alors dans cette discussion, qu'il ne faut pas mélanger avec les coups de gueule librement évoqués dans les "Petits mouvement d'humeur", cette question je vous la pose :
Si vous étiez aux manettes, que feriez-vous ?
Les discours des oppositions, des partis, sont tous affligeants de stérilité, de linéarité et de ressemblance : ils disent tous la même chose. On dirait qu'on leur a coupé le sifflet et qu'il sont paralysés comme des sales gosses qui ont chié dans leurs frocs.
Ils ont peur.
Tous.
Nous allons donc additionner des propositions qui seront données ici par ceux qui le veulent, de manière à faire une sorte de pack de propositions qui sera plus constructif que les critiques perpétuelles. Bien entendu elles seront en vrac puisqu'elles seront écrites en suivant la publication des posts et des personnalité.
Ce n'est pas grave, il sera bien temps de les classer et de leur donner une sorte de hiérarchie un jour où l'autre.
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Puisque malgré tous les efforts rien ne bouge plus ou presque du point de vue des contaminations, je suis persuadé qu'on ne cherche pas là où il faut et que nous des mesures plus sévères ne serviront à rien.
En voici deux que je propose qui sont faciles et rapides à mettre en place.
1 - analyse de l'eau du robinet sur tout le territoire, tous les jours et en des centaines de points.
Fatalement le virus circule quelque part à grande échelle et nous tous, que nous fassions attention ou non, le croiseront tôt ou tard.
Selon moi le virus circule comme il veut dans l'eau courante qui est fournie par les compagnies des eaux.
On nous assure que l'eau du robinet est exempte de virus, je ne le crois pas.
D'où vient cette eau qui est recyclée et qui recueille aussi les eaux usées certes "purifiées" provenant de nos merdes ainsi que de nos usages domestiques ?
Etes-vous prêts à mettre votre tête sur un billot et d'affirmer que pas un seul virus ne passe et se multiplie dans cette eau ?
...à vous, merci de citer, n'est-ce pas ?...
Les actions du gouvernement se décomposent en 2 familles :
- la mesure de la propagation
- les actions de lutte contre la propagation
Dans la mesure de la propagation, il me semblerait correct d'utiliser uniquement l'indicateur d'hospitalisation/réanimation. Cet indicateur n'est pas biaisé par la fréquence/intensité des tests (seuls les malades "graves" nous intéressent).
Si demain par un coup de baguette magique, nous pouvions tester 67 millions de personnes en 24h, nous verrions forcément une forte augmentation des malades, mais qui ne traduirait pas pour autant une progression de la maladie, simplement, la "photo" serait de meilleure qualité.
La présence du virus dans les eaux usées est également un bon indicateur de la circulation du virus dans la population, mais, encore une fois, c'est l'indicateur des hospitalisations qui fait "foi".
La présence du virus dans l'eau potable ? Je n'y crois pas dans des formes contagieuses. Je ne crois pas qu'on puisse attraper ce virus en buvant de l'eau. Par ailleurs, l'eau distribuée (en régie publique ou via le privé) est quasiment toujours chlorée et très surveillée. Il existe des cas d'eau distribuée "critiquable", mais c'est plus un problème de volonté politique locale (ce sont toujours les collectivités qui décident des moyens mis en oeuvre pour traiter l'eau).
comment lutter contre la propagation ?
je ne sais pas si je ferais mieux...
c'est une affaire de compromis, de placement du curseur, forcément injuste (les fringues oui, les resto non ??).
la notion de bénéfice/risque est à géométrie variable, et la mauvaise foi n'est pas toujours très loin...
un exemple ?
les mêmes qui critiquent la stratégie globale de vaccination (au motif des effets secondaires des vaccins) réclament la libéralisation de la prescription de l'Hydroxycloroquine, aujourd'hui non autorisée hors AMM (autorisation de mise sur le marché) à cause de... ses effets secondaires.
ce débat n'est pas un débat de santé, c'est un débat sur le libre-arbitre, et le divorce entre la décision collective opposée à la décision individuelle.
Mes impressions proviennent non pas de la presse, ni des lectures, ni de discussion mais, comme lors de mes voyages en Pologne concernant les viandes pourries entassées derrière les fermes, de connaissances que j'ai pu longuement côtoyer : deux responsables techniques de la Compagnie des Eaux. Ils dirigeaient voici encore dix ans les mélanges de produits dans des mini centrales chargées de distribuer l'eau dans de agglomérations moyennes. Ils étaient mes amis (ils sont malheureusement décédés).
Les mesures comme les ajouts de produits désinfectants étaient vraiment Ollé-ollé... C'est du vu, c'est pas du lu.
Je suis content que les autorités sanitaires cherchent un peu dans les eaux...
Enfin.
Il se trouve qu'à Clermont-Ferrand, comme dans de nombreuses villes, sont installées depuis des années des usines de traitement des eaux usées, dont la première phase consiste à laisser cette eau stagner durant des jours pour séparer les matières solides (la m...), des matières liquides (la pisse et autres).
Durant cette opération statique de nombreux gaz s'évaporent en quantité telle que l'atmosphère est irrespirable sur plusieurs centaines de mètres.
Cette atmosphère est faite de gaz qui se dégagent. Ces gaz, s'ils sont analysés en physique, regroupent des millions de molécules d'eau saturées au millimètre carré, particules d'eau sur lesquelles sont confortablement installées les colonies de virus qui se baignent dans ladite eau.
Or l'autoroute A75 circule le long de cette usine sur au moins trois kilomètres, et cela se sent très fort : tous les véhicules qui passent là - des milliers au quotidien - prennent tous une bonne dose de ces molécules qui passent implacablement par les fosses nasales puisqu'on les sent. Même fenêtres fermées on sent tout cela.
Arrivées dans les fosses nasales, que croyez-vous que font ces virus, qui s'installent à la bonne température dans un environnement de reproduction parfait ?
X% contaminés, qui transmettent à Y% ne passant jamais par là, rien qu'en contact...
Vous pouvez donc être confinés à fond, mais comme vous avez le droit et le devoir d'aller au boulot, vous serez tout de même contaminés.
On ne peut ni cesser de travailler ni fermer les autoroutes qui passent là...ni arrêter de traiter les eaux usées !
Cette histoire se raconte sur l'ensemble de tous les territoires nationaux...en de milliers de lieux.
On n'est donc "pas sortis de l'auberge" et toutes les contraintes ne changeront rien à ce fait.
Alors ?
Alors à quoi sert de brimer tout le monde, de cadrer, de légiférer là où le virus circule en fait peu, et de ne rien faire là où chacun en passant se tire sa ligne virale quotidiennement, à coup sûr et en abondance ?