CoronaTour
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CoronaTour
Bonjour à tous,
Je reprends mes messages concernant le voyage que j’ai entrepris dans ce nouveau sujet. J’avais squatté un sujet créé par Dan à l’occasion de la préparation de Passepartout (mon Sportsman EFI de 2019) que vous pouvez retrouver ici :
Omar Sharif est ressuscité ! Pose du 2 dans 1 Ural
Dan m’avait présenté mais pour la forme, je suis à la retraite depuis un an et j’en ai profité pour faire ce que j’aime le plus : voyager en moto. J’ai commencé la moto jeune: Gitane Testi à 14 ans, Gauthier à 16 ans et 500 Kawa H1 à 19 ans, puis 650 Yam, 350 Suzuki DR, deux Harley, une Honda Africa Twin et maintenant mon préférer, un Ural Sportsman EFI de 2019.
En quittant le boulot, j’ai tout de suite enchainé avec un Bangkok-Paris en Honda via le Tibet, le Pamir et l’Iran mais mon rêve était et est toujours un tour du monde en Ural. C’était sans compter la COVID.
Je suis partit quand même le 12 juin sans savoir ce que j’allais pouvoir faire. Je suis à présent à Kazan (Russie) et je me dirige vers Irbit puis Vladivostok où, de nouveau, je ne sais pas au juste ce qu’il va arriver. Aussi, si je voulais prétentieusement appeler ce sujet "tour du monde en Ural" au début, je vais prudemment le rebaptiser "CoronaTour". Mon objectif reste le même mais je maîtrise bien peu de chose.
Vous avez le début de mon voyage dans le sujet précédent. Je vous tiendrai au courant de la suite ici.
En attendant quelques photos.
Moscou
Vladimir
Ninji Novgorod
Kazan
Portez-vous bien,
Jean-Louis
Je reprends mes messages concernant le voyage que j’ai entrepris dans ce nouveau sujet. J’avais squatté un sujet créé par Dan à l’occasion de la préparation de Passepartout (mon Sportsman EFI de 2019) que vous pouvez retrouver ici :
Omar Sharif est ressuscité ! Pose du 2 dans 1 Ural
Dan m’avait présenté mais pour la forme, je suis à la retraite depuis un an et j’en ai profité pour faire ce que j’aime le plus : voyager en moto. J’ai commencé la moto jeune: Gitane Testi à 14 ans, Gauthier à 16 ans et 500 Kawa H1 à 19 ans, puis 650 Yam, 350 Suzuki DR, deux Harley, une Honda Africa Twin et maintenant mon préférer, un Ural Sportsman EFI de 2019.
En quittant le boulot, j’ai tout de suite enchainé avec un Bangkok-Paris en Honda via le Tibet, le Pamir et l’Iran mais mon rêve était et est toujours un tour du monde en Ural. C’était sans compter la COVID.
Je suis partit quand même le 12 juin sans savoir ce que j’allais pouvoir faire. Je suis à présent à Kazan (Russie) et je me dirige vers Irbit puis Vladivostok où, de nouveau, je ne sais pas au juste ce qu’il va arriver. Aussi, si je voulais prétentieusement appeler ce sujet "tour du monde en Ural" au début, je vais prudemment le rebaptiser "CoronaTour". Mon objectif reste le même mais je maîtrise bien peu de chose.
Vous avez le début de mon voyage dans le sujet précédent. Je vous tiendrai au courant de la suite ici.
En attendant quelques photos.
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Jean-Louis
Re: CoronaTour
Merci pour le partage de ce Coronatour qui s'annonce fantastique !!!JLS78 a écrit : ↑30 juil. 2020, 23:07Bonjour à tous,
Je reprends mes messages concernant le voyage que j’ai entrepris dans ce nouveau sujet. J’avais squatté un sujet créé par Dan à l’occasion de la préparation de Passepartout (mon Sportsman EFI de 2019) que vous pouvez retrouver ici :
Omar Sharif est ressuscité ! Pose du 2 dans 1 Ural
Dan m’avait présenté mais pour la forme, je suis à la retraite depuis un an et j’en ai profité pour faire ce que j’aime le plus : voyager en moto. J’ai commencé la moto jeune: Gitane Testi à 14 ans, Gauthier à 16 ans et 500 Kawa H1 à 19 ans, puis 650 Yam, 350 Suzuki DR, deux Harley, une Honda Africa Twin et maintenant mon préférer, un Ural Sportsman EFI de 2019.
En quittant le boulot, j’ai tout de suite enchainé avec un Bangkok-Paris en Honda via le Tibet, le Pamir et l’Iran mais mon rêve était et est toujours un tour du monde en Ural. C’était sans compter la COVID.
Je suis partit quand même le 12 juin sans savoir ce que j’allais pouvoir faire. Je suis à présent à Kazan (Russie) et je me dirige vers Irbit puis Vladivostok où, de nouveau, je ne sais pas au juste ce qu’il va arriver. Aussi, si je voulais prétentieusement appeler ce sujet "tour du monde en Ural" au début, je vais prudemment le rebaptiser "CoronaTour". Mon objectif reste le même mais je maîtrise bien peu de chose.
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Jean-Louis
Re: CoronaTour
Merci Jean Louis pour ces nouvelles, je vois que tu avances.
Bonne route.
Bonne route.
-
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Re: CoronaTour
Bonjour
Courage tu vas pouvoir aller aux bouts de tes rêves
Bonne route à toi
Courage tu vas pouvoir aller aux bouts de tes rêves
Bonne route à toi
Vieux mo tard que jamais
Re: CoronaTour
Comme c'est beau ! Merci de prendre le temps de nous faire côtoyer ton rêve !JLS78 a écrit : ↑30 juil. 2020, 23:07Bonjour à tous,
Je reprends mes messages concernant le voyage que j’ai entrepris dans ce nouveau sujet. J’avais squatté un sujet créé par Dan à l’occasion de la préparation de Passepartout (mon Sportsman EFI de 2019) que vous pouvez retrouver ici :
Omar Sharif est ressuscité ! Pose du 2 dans 1 Ural
Dan m’avait présenté mais pour la forme, je suis à la retraite depuis un an et j’en ai profité pour faire ce que j’aime le plus : voyager en moto. J’ai commencé la moto jeune: Gitane Testi à 14 ans, Gauthier à 16 ans et 500 Kawa H1 à 19 ans, puis 650 Yam, 350 Suzuki DR, deux Harley, une Honda Africa Twin et maintenant mon préférer, un Ural Sportsman EFI de 2019.
En quittant le boulot, j’ai tout de suite enchainé avec un Bangkok-Paris en Honda via le Tibet, le Pamir et l’Iran mais mon rêve était et est toujours un tour du monde en Ural. C’était sans compter la COVID.
Je suis partit quand même le 12 juin sans savoir ce que j’allais pouvoir faire. Je suis à présent à Kazan (Russie) et je me dirige vers Irbit puis Vladivostok où, de nouveau, je ne sais pas au juste ce qu’il va arriver. Aussi, si je voulais prétentieusement appeler ce sujet "tour du monde en Ural" au début, je vais prudemment le rebaptiser "CoronaTour". Mon objectif reste le même mais je maîtrise bien peu de chose.
Vous avez le début de mon voyage dans le sujet précédent. Je vous tiendrai au courant de la suite ici.
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Jean-Louis
c'est pas parcequ'ils disent tous la même chose qu'ils ont raison
Re: CoronaTour
Bonjour,
Merci à toi.
Profite bien à fond de tout.
le louis
Merci à toi.
Profite bien à fond de tout.
le louis
Re: CoronaTour
salut le voyageur !!!
On ne joue pas dans la meme cour ...
tu écris "En quittant le boulot (retraite) , j’ai tout de suite enchainé avec un Bangkok-Paris en Honda via le Tibet, le Pamir et l’Iran
pas mal ...
moi des ma prise de retraite j'ai attaqué par un Paris / Manzat dans la foulée en 1200GS
oh que je suis petit joueur
amuse toi, c'est maintenant .... on te suit ...
On ne joue pas dans la meme cour ...
tu écris "En quittant le boulot (retraite) , j’ai tout de suite enchainé avec un Bangkok-Paris en Honda via le Tibet, le Pamir et l’Iran
pas mal ...
moi des ma prise de retraite j'ai attaqué par un Paris / Manzat dans la foulée en 1200GS
oh que je suis petit joueur
amuse toi, c'est maintenant .... on te suit ...
Delphine Retro EFI 2014 - 17.000 kms en Aout 22 - E.M Assembled- Un gland en Uralogie mais je me soigne
Re: CoronaTour
Sympa ton voyage, je vais suivre ton aventure avec intérêt, les images que tu nous offre me rappelle notre voyage à Irbit en 2017, bon courage pour la suite.JLS78 a écrit : ↑30 juil. 2020, 23:07Bonjour à tous,
Je reprends mes messages concernant le voyage que j’ai entrepris dans ce nouveau sujet. J’avais squatté un sujet créé par Dan à l’occasion de la préparation de Passepartout (mon Sportsman EFI de 2019) que vous pouvez retrouver ici :
Omar Sharif est ressuscité ! Pose du 2 dans 1 Ural
Dan m’avait présenté mais pour la forme, je suis à la retraite depuis un an et j’en ai profité pour faire ce que j’aime le plus : voyager en moto. J’ai commencé la moto jeune: Gitane Testi à 14 ans, Gauthier à 16 ans et 500 Kawa H1 à 19 ans, puis 650 Yam, 350 Suzuki DR, deux Harley, une Honda Africa Twin et maintenant mon préférer, un Ural Sportsman EFI de 2019.
En quittant le boulot, j’ai tout de suite enchainé avec un Bangkok-Paris en Honda via le Tibet, le Pamir et l’Iran mais mon rêve était et est toujours un tour du monde en Ural. C’était sans compter la COVID.
Je suis partit quand même le 12 juin sans savoir ce que j’allais pouvoir faire. Je suis à présent à Kazan (Russie) et je me dirige vers Irbit puis Vladivostok où, de nouveau, je ne sais pas au juste ce qu’il va arriver. Aussi, si je voulais prétentieusement appeler ce sujet "tour du monde en Ural" au début, je vais prudemment le rebaptiser "CoronaTour". Mon objectif reste le même mais je maîtrise bien peu de chose.
Vous avez le début de mon voyage dans le sujet précédent. Je vous tiendrai au courant de la suite ici.
En attendant quelques photos.
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Portez-vous bien,
Jean-Louis
Re: CoronaTour
Bonjour à tous, j’ai eu une très belle journée et j’ai envie de vous la faire partager.
Départ de l’hôtel sans se presser, il n’y a que 200 km devant moi. Je suis persuadé à ce moment-là que ce sera une journée taguée RAS.
Quelques gouttes de pluie sur la visière qui disparaissent rapidement, ciel lourd et gris. Je vois mon premier animal qui traverse la route. Un écureuil. C’est pas glorieux mais je n’avais plus rien vu depuis la Lituanie.
La route est droite à travers la forêt, on a quitté le massif de l’Oural. La Sibérie est essentiellement une plaine de très basse altitude. Si la mer montait de 50 mètres, elle serait totalement noyée.
Les stations services deviennent de plus en plus vintage. J’en suis à me demander qu’est-ce qui va colorer cette journée quand j’avise un char russe transformé en monument à la grande guerre patriotique. Il y a dans tous les villages de vieux armements qui ne servent plus qu’au souvenir.
Je m’arrête pour une photo et là surgit Ivan dans sa Lada qui me presse de le suivre en répétant en boucle: musée Ural, musée Ural. A partir de là tout s’accélère. Je le suis, il m’emmène chez Edouard, sa femme et leur famille qui ont transformé leur maison en musée Ural. Il y a là des modèles de toutes les époques depuis 45 jusqu’à aujourd’hui. Des modèles pour l’armée et pour la police, des uniformes et des casques. Je suis aux anges, c’est une caverne d’Ali Baba! Ils m’invitent à déjeuner. Pour les remercier je leur offre la bouteille de Bordeaux que je gardais pour l’usine. Ils sont émus et insistent pour que je reparte avec une bouteille de vodka, un badge Ural et une clef de 12 estampillée IMZ.
C’est pas fini! Ivan m’escorte jusqu’à un musée Ural privé d’Irbit où m’attend une équipe de journalistes locaux qui me filment pendent qu’on m’organise une visite privée du Musée. Le propriétaire, Raman, insiste pour que je monte sur toutes les machines y compris un Ural de 52 militarisé, copie conforme des BMW de 1943.
S’en suis une interview assez compliquée du fait de la langue. Je comprends qu’il sont des journalistes locaux qui travaille pour une chaine publiant sur Youtube.
On n’en reste pas là, les journalistes m’emmène visiter un autre musée privé à coté de l’usine Ural. La propriétaire, la charmante Luba, me fait faire le tour de son musée avec force commentaires passionnés que je ne comprends pas. Mais son enthousiasme est si communicatif que je m’extasie sincèrement devant les collections de machines à coudre, de radios, d’appareils photos, de voitures et bien entendu, d’Ural. Le tout est entrecoupé de mise en scène: appartement soviétique des années 50, chambre d’hôpital, casemate d’officier, etc. Trop top!
Et dire que je me préparais à m’ennuyer.
Voyager seul attire les autres. Dans les endroits les plus reculés il y a une vrai attraction pour le voyageur au long cours. Non qu’il est quelqu’un de spécial, mais il porte le rêve de beaucoup de déployer leurs ailes.
Demain je visite l’Usine. Pour un Uraliste, c’est un peu un pèlerinage à la Mecque. C’est notre Hajj. Je vous raconterai.
Départ de l’hôtel sans se presser, il n’y a que 200 km devant moi. Je suis persuadé à ce moment-là que ce sera une journée taguée RAS.
Quelques gouttes de pluie sur la visière qui disparaissent rapidement, ciel lourd et gris. Je vois mon premier animal qui traverse la route. Un écureuil. C’est pas glorieux mais je n’avais plus rien vu depuis la Lituanie.
La route est droite à travers la forêt, on a quitté le massif de l’Oural. La Sibérie est essentiellement une plaine de très basse altitude. Si la mer montait de 50 mètres, elle serait totalement noyée.
Les stations services deviennent de plus en plus vintage. J’en suis à me demander qu’est-ce qui va colorer cette journée quand j’avise un char russe transformé en monument à la grande guerre patriotique. Il y a dans tous les villages de vieux armements qui ne servent plus qu’au souvenir.
Je m’arrête pour une photo et là surgit Ivan dans sa Lada qui me presse de le suivre en répétant en boucle: musée Ural, musée Ural. A partir de là tout s’accélère. Je le suis, il m’emmène chez Edouard, sa femme et leur famille qui ont transformé leur maison en musée Ural. Il y a là des modèles de toutes les époques depuis 45 jusqu’à aujourd’hui. Des modèles pour l’armée et pour la police, des uniformes et des casques. Je suis aux anges, c’est une caverne d’Ali Baba! Ils m’invitent à déjeuner. Pour les remercier je leur offre la bouteille de Bordeaux que je gardais pour l’usine. Ils sont émus et insistent pour que je reparte avec une bouteille de vodka, un badge Ural et une clef de 12 estampillée IMZ.
C’est pas fini! Ivan m’escorte jusqu’à un musée Ural privé d’Irbit où m’attend une équipe de journalistes locaux qui me filment pendent qu’on m’organise une visite privée du Musée. Le propriétaire, Raman, insiste pour que je monte sur toutes les machines y compris un Ural de 52 militarisé, copie conforme des BMW de 1943.
S’en suis une interview assez compliquée du fait de la langue. Je comprends qu’il sont des journalistes locaux qui travaille pour une chaine publiant sur Youtube.
On n’en reste pas là, les journalistes m’emmène visiter un autre musée privé à coté de l’usine Ural. La propriétaire, la charmante Luba, me fait faire le tour de son musée avec force commentaires passionnés que je ne comprends pas. Mais son enthousiasme est si communicatif que je m’extasie sincèrement devant les collections de machines à coudre, de radios, d’appareils photos, de voitures et bien entendu, d’Ural. Le tout est entrecoupé de mise en scène: appartement soviétique des années 50, chambre d’hôpital, casemate d’officier, etc. Trop top!
Et dire que je me préparais à m’ennuyer.
Voyager seul attire les autres. Dans les endroits les plus reculés il y a une vrai attraction pour le voyageur au long cours. Non qu’il est quelqu’un de spécial, mais il porte le rêve de beaucoup de déployer leurs ailes.
Demain je visite l’Usine. Pour un Uraliste, c’est un peu un pèlerinage à la Mecque. C’est notre Hajj. Je vous raconterai.
Re: CoronaTour
Quelle belle journée !
Celle là restera dans ta mémoire mais encore bien d'autres t'attendent.
La gentillesse et le sens de l'hospitalité existe presque partout sauf malheureusement en France.
Belle route à toi.
Celle là restera dans ta mémoire mais encore bien d'autres t'attendent.
La gentillesse et le sens de l'hospitalité existe presque partout sauf malheureusement en France.
Belle route à toi.
Re: CoronaTour
C’est vrai! Tu as raison.
Bonne soirée
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- Modo
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- Inscription : 03 avr. 2017, 10:54
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Re: CoronaTour
Grandiose!! Quelle chouette journée ! Merci pour le partage!JLS78 a écrit : ↑03 août 2020, 16:35Bonjour à tous, j’ai eu une très belle journée et j’ai envie de vous la faire partager.
Départ de l’hôtel sans se presser, il n’y a que 200 km devant moi. Je suis persuadé à ce moment-là que ce sera une journée taguée RAS.
Quelques gouttes de pluie sur la visière qui disparaissent rapidement, ciel lourd et gris. Je vois mon premier animal qui traverse la route. Un écureuil. C’est pas glorieux mais je n’avais plus rien vu depuis la Lituanie.
La route est droite à travers la forêt, on a quitté le massif de l’Oural. La Sibérie est essentiellement une plaine de très basse altitude. Si la mer montait de 50 mètres, elle serait totalement noyée.
Les stations services deviennent de plus en plus vintage. J’en suis à me demander qu’est-ce qui va colorer cette journée quand j’avise un char russe transformé en monument à la grande guerre patriotique. Il y a dans tous les villages de vieux armements qui ne servent plus qu’au souvenir.
Je m’arrête pour une photo et là surgit Ivan dans sa Lada qui me presse de le suivre en répétant en boucle: musée Ural, musée Ural. A partir de là tout s’accélère. Je le suis, il m’emmène chez Edouard, sa femme et leur famille qui ont transformé leur maison en musée Ural. Il y a là des modèles de toutes les époques depuis 45 jusqu’à aujourd’hui. Des modèles pour l’armée et pour la police, des uniformes et des casques. Je suis aux anges, c’est une caverne d’Ali Baba! Ils m’invitent à déjeuner. Pour les remercier je leur offre la bouteille de Bordeaux que je gardais pour l’usine. Ils sont émus et insistent pour que je reparte avec une bouteille de vodka, un badge Ural et une clef de 12 estampillée IMZ.
C’est pas fini! Ivan m’escorte jusqu’à un musée Ural privé d’Irbit où m’attend une équipe de journalistes locaux qui me filment pendent qu’on m’organise une visite privée du Musée. Le propriétaire, Raman, insiste pour que je monte sur toutes les machines y compris un Ural de 52 militarisé, copie conforme des BMW de 1943.
S’en suis une interview assez compliquée du fait de la langue. Je comprends qu’il sont des journalistes locaux qui travaille pour une chaine publiant sur Youtube.
On n’en reste pas là, les journalistes m’emmène visiter un autre musée privé à coté de l’usine Ural. La propriétaire, la charmante Luba, me fait faire le tour de son musée avec force commentaires passionnés que je ne comprends pas. Mais son enthousiasme est si communicatif que je m’extasie sincèrement devant les collections de machines à coudre, de radios, d’appareils photos, de voitures et bien entendu, d’Ural. Le tout est entrecoupé de mise en scène: appartement soviétique des années 50, chambre d’hôpital, casemate d’officier, etc. Trop top!
Et dire que je me préparais à m’ennuyer.
Voyager seul attire les autres. Dans les endroits les plus reculés il y a une vrai attraction pour le voyageur au long cours. Non qu’il est quelqu’un de spécial, mais il porte le rêve de beaucoup de déployer leurs ailes.
Demain je visite l’Usine. Pour un Uraliste, c’est un peu un pèlerinage à la Mecque. C’est notre Hajj. Je vous raconterai.
Re: CoronaTour
excellent !!! et tu as su traduire ces instants rares. Bravo.
Delphine Retro EFI 2014 - 17.000 kms en Aout 22 - E.M Assembled- Un gland en Uralogie mais je me soigne