NORVEGE, un goût d'éternel 2019

[Est-Motorcycles]

La France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, l'Italie, l'Andorre, l'Ecosse, l'Angleterre, les îles, l'Irlande, la Finlande, la Suède, la Norvège, une bonne partie de la Russie, l'Islande, la Pologne, la République tchèque, la Slovénie, ...ces quelques pays parcourus par Babouchka, confèrent une âme à ce "tas de ferraille" qui, fatalement, n'en est plus un.
Le matérialisme ne nous a pas habitué à croire que les objets peuvent avoir une âme. Bien au contraire : ils feraient partie du "règne de la quantité"...
Mais on n'est pas borné lorsqu'il y a de l'âme, et Babouchka n'est pas bornée...

Je sais bien qu'il en est qui pensent que je suis fou. Moi je crois que c'est l'excès de rationalisme qui est une folie, et une folie pure.
Il n'existe d'ailleurs pas de poésie sur le rationalisme. La peinture a bien tenté avec les oeuvres "modernes" comme celles de Buffet par exemple, mais ses pointes acérées et rationnelles décrivent pour moi un monde de prison.
Déjà que la raison reste très limitée, sa reconstruction ou sa restructuration via l'exercice du rationalisme est d'un ennui à crever.
Wikipédia dit : "Ce n'est pas l'usage de la raison, ni sa revendication, qui suffit à définir le rationalisme comme doctrine. ... Le rationalisme moderne repose sur le postulat métaphysique selon lequel les principes qui sous-tendent la réalité sont identiques aux lois de la raison elle-même."
Oh p'tin que c'est chiant !

Non, simplement j'essaie de trouver les raisons pour lesquelles tel ou tel autre peuvent suriner à longueur de journée que leur machine "n'est qu'un tas de ferraille".
C'est se mettre sur un tabouret, montrer du doigt un objet et, supérieur, déclarer que cet objet "n'est que..."
L'homme ne serait qu'un tas de molécules ?
Certes il l'est mais pas que...surtout pas que...car l'homme ne survit que par ce qu'il crée et cette soif de créer n'est pas rationnelle.
Que faire lorsqu'un être cher nous quitte pour toujours et que l'on se retrouve seul avec les objets banals de la vie quotidienne ?
Pour moi, l'amour est une attitude envers tout ce qui existe. Il commence par l'amour que l'on porte aux objets. Non par goût de la propriété, mais par respect de ce qu'ils représentent.

La beauté d'un être n'est pas un vain assemblage de traits suaves et de contours gracieux ; c'est le miroir d'une belle âme, elle n'est beauté qu'à ce titre : voulez-vous être beaux, parfaitement beaux, alors avant tout soyez bons ; l'âme se réfléchit plus qu'on ne croit sur le visage. Jamais, soyez-en sûrs, un méchant homme ou femme n'est parfaitement beau : il y a je ne sais quelle dissonance entre la grâce des formes et la disgrâce de l'expression qui fait plus de peine à voir que la laideur même.
On peut donc voir l'âme.
L'âme est un navire imposant qu'il faut manœuvrer avec prudence. Mais une belle âme est simple, enthousiaste et franche, sans dédain et sans malice, sans égoïsme et vanité.

[Cathy]

La France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, l'Italie, l'Andorre, l'Ecosse, l'Angleterre, les îles, l'Irlande, la Finlande, la Suède, la Norvège, une bonne partie de la Russie, l'Islande, la Pologne, la République tchèque, la Slovénie, ...ces quelques pays parcourus par Babouchka, confèrent une âme à ce "tas de ferraille" qui, fatalement, n'en est plus un.
Le matérialisme ne nous a pas habitué à croire que les objets peuvent avoir une âme. Bien au contraire : ils feraient partie du "règne de la quantité"...
Mais on n'est pas borné lorsqu'il y a de l'âme, et Babouchka n'est pas bornée...

Je sais bien qu'il en est qui pensent que je suis fou. Moi je crois que c'est l'excès de rationalisme qui est une folie, et une folie pure.
Il n'existe d'ailleurs pas de poésie sur le rationalisme. La peinture a bien tenté avec les oeuvres "modernes" comme celles de Buffet par exemple, mais ses pointes acérées et rationnelles décrivent pour moi un monde de prison.
Déjà que la raison reste très limitée, sa reconstruction ou sa restructuration via l'exercice du rationalisme est d'un ennui à crever.
Wikipédia dit : "Ce n'est pas l'usage de la raison, ni sa revendication, qui suffit à définir le rationalisme comme doctrine. ... Le rationalisme moderne repose sur le postulat métaphysique selon lequel les principes qui sous-tendent la réalité sont identiques aux lois de la raison elle-même."
Oh p'tin que c'est chiant !

Non, simplement j'essaie de trouver les raisons pour lesquelles tel ou tel autre peuvent suriner à longueur de journée que leur machine "n'est qu'un tas de ferraille".
C'est se mettre sur un tabouret, montrer du doigt un objet et, supérieur, déclarer que cet objet "n'est que..."
L'homme ne serait qu'un tas de molécules ?
Certes il l'est mais pas que...surtout pas que...car l'homme ne survit que par ce qu'il crée et cette soif de créer n'est pas rationnelle.
Que faire lorsqu'un être cher nous quitte pour toujours et que l'on se retrouve seul avec les objets banals de la vie quotidienne ?
Pour moi, l'amour est une attitude envers tout ce qui existe. Il commence par l'amour que l'on porte aux objets. Non par goût de la propriété, mais par respect de ce qu'ils représentent.

La beauté d'un être n'est pas un vain assemblage de traits suaves et de contours gracieux ; c'est le miroir d'une belle âme, elle n'est beauté qu'à ce titre : voulez-vous être beaux, parfaitement beaux, alors avant tout soyez bons ; l'âme se réfléchit plus qu'on ne croit sur le visage. Jamais, soyez-en sûrs, un méchant homme ou femme n'est parfaitement beau : il y a je ne sais quelle dissonance entre la grâce des formes et la disgrâce de l'expression qui fait plus de peine à voir que la laideur même.
On peut donc voir l'âme.
L'âme est un navire imposant qu'il faut manœuvrer avec prudence. Mais une belle âme est simple, enthousiaste et franche, sans dédain et sans malice, sans égoïsme et vanité.

[Simone]

La France, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, l'Italie, l'Andorre, l'Ecosse, l'Angleterre, les îles, l'Irlande, la Finlande, la Suède, la Norvège, une bonne partie de la Russie, l'Islande, la Pologne, la République tchèque, la Slovénie, ...ces quelques pays parcourus par Babouchka, confèrent une âme à ce "tas de ferraille" qui, fatalement, n'en est plus un.
Le matérialisme ne nous a pas habitué à croire que les objets peuvent avoir une âme. Bien au contraire : ils feraient partie du "règne de la quantité"...
Mais on n'est pas borné lorsqu'il y a de l'âme, et Babouchka n'est pas bornée...

Je sais bien qu'il en est qui pensent que je suis fou. Moi je crois que c'est l'excès de rationalisme qui est une folie, et une folie pure.
Il n'existe d'ailleurs pas de poésie sur le rationalisme. La peinture a bien tenté avec les oeuvres "modernes" comme celles de Buffet par exemple, mais ses pointes acérées et rationnelles décrivent pour moi un monde de prison.
Déjà que la raison reste très limitée, sa reconstruction ou sa restructuration via l'exercice du rationalisme est d'un ennui à crever.
Wikipédia dit : "Ce n'est pas l'usage de la raison, ni sa revendication, qui suffit à définir le rationalisme comme doctrine. ... Le rationalisme moderne repose sur le postulat métaphysique selon lequel les principes qui sous-tendent la réalité sont identiques aux lois de la raison elle-même."
Oh p'tin que c'est chiant !

Non, simplement j'essaie de trouver les raisons pour lesquelles tel ou tel autre peuvent suriner à longueur de journée que leur machine "n'est qu'un tas de ferraille".
C'est se mettre sur un tabouret, montrer du doigt un objet et, supérieur, déclarer que cet objet "n'est que..."
L'homme ne serait qu'un tas de molécules ?
Certes il l'est mais pas que...surtout pas que...car l'homme ne survit que par ce qu'il crée et cette soif de créer n'est pas rationnelle.
Que faire lorsqu'un être cher nous quitte pour toujours et que l'on se retrouve seul avec les objets banals de la vie quotidienne ?
Pour moi, l'amour est une attitude envers tout ce qui existe. Il commence par l'amour que l'on porte aux objets. Non par goût de la propriété, mais par respect de ce qu'ils représentent.

La beauté d'un être n'est pas un vain assemblage de traits suaves et de contours gracieux ; c'est le miroir d'une belle âme, elle n'est beauté qu'à ce titre : voulez-vous être beaux, parfaitement beaux, alors avant tout soyez bons ; l'âme se réfléchit plus qu'on ne croit sur le visage. Jamais, soyez-en sûrs, un méchant homme ou femme n'est parfaitement beau : il y a je ne sais quelle dissonance entre la grâce des formes et la disgrâce de l'expression qui fait plus de peine à voir que la laideur même.
On peut donc voir l'âme.
L'âme est un navire imposant qu'il faut manœuvrer avec prudence. Mais une belle âme est simple, enthousiaste et franche, sans dédain et sans malice, sans égoïsme et vanité.

Tous ces voyages à bord de Babouchka, les eaux profondes des fjords, la confiance absolue en sa monture ouvrent la porte aux réflexions profondes, qui émanent de ce récit, comme des reflets des contrées traversées.
Tout ceci nous entraîne à ne pas abandonner notre chemin et nous aide à tenter de franchir les portes vers l'inconnu. Merci.

[Est-Motorcycles]

...

Tous ces voyages à bord de Babouchka, les eaux profondes des fjords, la confiance absolue en sa monture ouvrent la porte aux réflexions profondes, qui émanent de ce récit, comme des reflets des contrées traversées.
Tout ceci nous entraîne à ne pas abandonner notre chemin et nous aide à tenter de franchir les portes vers l'inconnu. Merci.

Je vous assure, allez-y à votre rythme, foncez à votre rythme, je m'en voudrais de ne pas vous l'avoir dit.

[Simone]

...

Tous ces voyages à bord de Babouchka, les eaux profondes des fjords, la confiance absolue en sa monture ouvrent la porte aux réflexions profondes, qui émanent de ce récit, comme des reflets des contrées traversées.
Tout ceci nous entraîne à ne pas abandonner notre chemin et nous aide à tenter de franchir les portes vers l'inconnu. Merci.

Je vous assure, allez-y à votre rythme, foncez à votre rythme, je m'en voudrais de ne pas vous l'avoir dit.

Le nouveau projet avance bien, bientôt des nouvelles

[ornette]

Tu as raison Dan en disant "l'âme est un navire imposant qu'il faut manœuvrer avec prudence. Mais une belle âme est simple, enthousiaste et franche, sans dédain et sans malice, sans égoïsme et vanité."
Beaucoup l'ont oublié, peut être parce que nos politiques leur ont inculqué depuis plus de 30 ans et, malheureusement, à force de le répéter ça fini par rentrer . C'est ça la pédagogie répéter, répéter et répéter...
A très bientôt
Ornette

[Est-Motorcycles]

Tu as raison Dan en disant "l'âme est un navire imposant qu'il faut manœuvrer avec prudence. Mais une belle âme est simple, enthousiaste et franche, sans dédain et sans malice, sans égoïsme et vanité."
Beaucoup l'ont oublié, peut être parce que nos politiques leur ont inculqué depuis plus de 30 ans et, malheureusement, à force de le répéter ça fini par rentrer . C'est ça la pédagogie répéter, répéter et répéter...
A très bientôt
Ornette

Merci Ornette15&, ce n'est en effet pas pour rien que l'orient a été si grand avec ses écoles de répétition dont un jour il faut se sortir...mais qui apprennent à garder le cap et à ne pas se perdre aussitôt qu'un choc de la vie un peu sérieux nous ébranle.

L'âme est en effet insondable, et l'erreur que l'on commet très souvent et de ne plus la sonder dans les accidents de la vie.
Nous sommes tous en devenir d'entropie, plus ou moins malades, nantis de futures maladies programmées et pas encore déclarées, ou vivant déjà avec de grande difficultés au milieu de problèmes dans lesquels au fond nous sommes seuls.
Qu'est-ce que l'infirmité ?
En côtoyant les milieux dans lesquels se débattent les infirmes, quelle n'est pas notre surprise de les découvrir tous plus courageux que nous !
C'est une question de référentiel et ce depuis que la société est société : cette dernière a ses canons, ses lois, ses rythmes,...et un "infirme" est une personne qui ne peut plus les suivre.
Et alors ?
Nous commettons là tous une grosse erreur : celle de comparer nos vies de "diminués" avec celles de la normalité.
Et c'est insidieux.
J'entends souvent à la concess et je le vis aussi : "...je ne peux plus faire ça..." "...ni ça..." (alors qu'avant je le pouvais).
C'est être très con.
C'est vouloir faire perdurer un état qui d'une part est illusoire car définit par le milieu ambiant "normal" - normalement dopé et managé à fond ! - et d'autre part faire preuve d'un état d'échec patent quant à changer vraiment sa vie.
..."je ne peux plus faire ça..." et merde, qu'est-ce que tu peux faire d'autre ?
Cela nous oblige à fouiller dans l'inconnu, dans la solitude, avec aucune référence, aucune école... Cela nous oblige à être sans aucun exemple - ou si peu -
Ne serions-nous pas un peu fainéants sur ces coups ?
Ben oui, ce n'est aussi plus facile qu'avant et les autres ne se rendent pas compte.
Alors, alors il faut chercher le peu d'êtres valeureux qui brisent la notion d'infirmité.
Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre vie s’enracine toujours dans deux engagements pas faciles à maintenir : le refus de mentir (croire que l'on peut encore ou couvrir le problème, ou qu'on ne veut plus alors que l'on ne veut pas crever), mentir sur ce que l’on croit savoir et la résistance à l’oppression de l'infirmité, de la difficulté.

J'adore cette pensée de Cocteau :

"L’homme est un infirme, prisonnier de ses dimensions. Sa noblesse est d’avoir admis son infirmité et d’être parfois pareil à un paralytique rêvant qu’il court. Notre prison n’a que trois murs et c’est contre le quatrième mur que le prisonnier s’acharne, sur ce quatrième mur invisible qu’il écrit ses amours et ses rêves. Tout est prison dans cette affaire et l’artiste en est une lui-même, incapable d’en sortir sauf par des œuvres qui prétendent échapper au bagne que nous sommes. C’est ce qui leur vaut une allure suspecte de bagnard qui s’évade, allure qui explique pourquoi la société lâche derrière elles sa police, ses sifflets et ses dogues. Tentatives de fuite, qui plus secrètes chez l’écrivain, deviennent frappantes lorsque la vie d’un peintre les illustre. Soit dans la malchance, soit dans la chance, un Van Gogh, un Picasso s’acharnent contre leur prison et contre eux-mêmes, écrivent avec un clou et leur propre sang, tordent les barreaux du soupirail par lequel ils s’imaginent entrevoir une liberté factice qui n’est qu’un songe, puisque les murs qui les enferment se succèdent à l’infini."

Pour le social toute infirmité est une laideur.
Mais son aversion nous fait fréquenter des gens cons.
Il nous reste donc la volonté, c'est la seule sortie.

La volonté de tout être, c'est son royaume. Et il lui est personnel.
Dans l'enfer, les bonnes intentions.
Dans le ciel, les bonnes volontés.
Mais le hic c'est que nous ne voulons pas pétrir ce que nous pensons être notre volonté. On croit qu'on l'a, on croit qu'elle est stable, on croit la dominer.
Un début de sagesse consiste pourtant à tenter de pétrir notre volonté aux circonstances et de devancer les nécessités nouvelles en se pliant de bonne grâce.
Inutile de résister : tentez de faire autrement, vous verrez que c'est vain...et que le temps se perd à s'entêter là.

[Marip]

Tu as raison Dan en disant "l'âme est un navire imposant qu'il faut manœuvrer avec prudence. Mais une belle âme est simple, enthousiaste et franche, sans dédain et sans malice, sans égoïsme et vanité."
Beaucoup l'ont oublié, peut être parce que nos politiques leur ont inculqué depuis plus de 30 ans et, malheureusement, à force de le répéter ça fini par rentrer . C'est ça la pédagogie répéter, répéter et répéter...
A très bientôt
Ornette

Merci Ornette15&, ce n'est en effet pas pour rien que l'orient a été si grand avec ses écoles de répétition dont un jour il faut se sortir...mais qui apprennent à garder le cap et à ne pas se perdre aussitôt qu'un choc de la vie un peu sérieux nous ébranle.

L'âme est en effet insondable, et l'erreur que l'on commet très souvent et de ne plus la sonder dans les accidents de la vie.
Nous sommes tous en devenir d'entropie, plus ou moins malades, nantis de futures maladies programmées et pas encore déclarées, ou vivant déjà avec de grande difficultés au milieu de problèmes dans lesquels au fond nous sommes seuls.
Qu'est-ce que l'infirmité ?
En côtoyant les milieux dans lesquels se débattent les infirmes, quelle n'est pas notre surprise de les découvrir tous plus courageux que nous !
C'est une question de référentiel et ce depuis que la société est société : cette dernière a ses canons, ses lois, ses rythmes,...et un "infirme" est une personne qui ne peut plus les suivre.
Et alors ?
Nous commettons là tous une grosse erreur : celle de comparer nos vies de "diminués" avec celles de la normalité.
Et c'est insidieux.
J'entends souvent à la concess et je le vis aussi : "...je ne peux plus faire ça..." "...ni ça..." (alors qu'avant je le pouvais).
C'est être très con.
C'est vouloir faire perdurer un état qui d'une part est illusoire car définit par le milieu ambiant "normal" - normalement dopé et managé à fond ! - et d'autre part faire preuve d'un état d'échec patent quant à changer vraiment sa vie.
..."je ne peux plus faire ça..." et merde, qu'est-ce que tu peux faire d'autre ?
Cela nous oblige à fouiller dans l'inconnu, dans la solitude, avec aucune référence, aucune école... Cela nous oblige à être sans aucun exemple - ou si peu -
Ne serions-nous pas un peu fainéants sur ces coups ?
Ben oui, ce n'est aussi plus facile qu'avant et les autres ne se rendent pas compte.
Alors, alors il faut chercher le peu d'êtres valeureux qui brisent la notion d'infirmité.
Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre vie s’enracine toujours dans deux engagements pas faciles à maintenir : le refus de mentir (croire que l'on peut encore ou couvrir le problème, ou qu'on ne veut plus alors que l'on ne veut pas crever), mentir sur ce que l’on croit savoir et la résistance à l’oppression de l'infirmité, de la difficulté.

J'adore cette pensée de Cocteau :

"L’homme est un infirme, prisonnier de ses dimensions. Sa noblesse est d’avoir admis son infirmité et d’être parfois pareil à un paralytique rêvant qu’il court. Notre prison n’a que trois murs et c’est contre le quatrième mur que le prisonnier s’acharne, sur ce quatrième mur invisible qu’il écrit ses amours et ses rêves. Tout est prison dans cette affaire et l’artiste en est une lui-même, incapable d’en sortir sauf par des œuvres qui prétendent échapper au bagne que nous sommes. C’est ce qui leur vaut une allure suspecte de bagnard qui s’évade, allure qui explique pourquoi la société lâche derrière elles sa police, ses sifflets et ses dogues. Tentatives de fuite, qui plus secrètes chez l’écrivain, deviennent frappantes lorsque la vie d’un peintre les illustre. Soit dans la malchance, soit dans la chance, un Van Gogh, un Picasso s’acharnent contre leur prison et contre eux-mêmes, écrivent avec un clou et leur propre sang, tordent les barreaux du soupirail par lequel ils s’imaginent entrevoir une liberté factice qui n’est qu’un songe, puisque les murs qui les enferment se succèdent à l’infini."

Pour le social toute infirmité est une laideur.
Mais son aversion nous fait fréquenter des gens cons.
Il nous reste donc la volonté, c'est la seule sortie.

La volonté de tout être, c'est son royaume. Et il lui est personnel.
Dans l'enfer, les bonnes intentions.
Dans le ciel, les bonnes volontés.
Mais le hic c'est que nous ne voulons pas pétrir ce que nous pensons être notre volonté. On croit qu'on l'a, on croit qu'elle est stable, on croit la dominer.
Un début de sagesse consiste pourtant à tenter de pétrir notre volonté aux circonstances et de devancer les nécessités nouvelles en se pliant de bonne grâce.
Inutile de résister : tentez de faire autrement, vous verrez que c'est vain...et que le temps se perd à s'entêter là.

Merci .

[Est-Motorcycles]

Arrivé à Molde la pointe du groin commence à renifler le Cercle Polaire. Il est encore un peu loin mais pas tant tout de même...
Je n'ai même pas de hâte tant je suis tranquille.

L'air est plus frais, les nuits sont plus courtes et de moins en moins de monde sur les routes...qui n'étaient déjà pas encombrées sur la ligne côtière. Vraiment un grand bonheur. Le temps est de la partie, un jour beau, un jour pluie, un jour couvert cela me va très bien ! Température extérieure 12/15 degrés, cela me va encore mieux !

Ici on célèbre la mémoire d'une grande résistante norvégienne...Dagmar Lahlum. Respect. Elle a fournit une importante masse de renseignements aux services secrets britanniques au péril de sa vie.

...et comme pour ne pas me déranger, comme pour me laisser profiter à fond de mes thérapies, Babouchka martèle tranquillement ma vitesse de croisière, sans un hoquet, sans aucun problème, sans même me faire chier avec la pression des pneus tubeless...qui ne bouge pas.
"Roule mon gars", qu'elle me dit, fidèle à elle même, émouvante dans son absence pleine d'efficacité. Mon arme redoutable.

On mange bien à Molde : toujours du poisson du jour préparé simplement. Ce plat me sera facturé 17 €...

Un petit coin dodo dans une hytte, puis la piste, cette piste que je chéris en allant doucement, en prenant mon temps. Merci les amortos Choc Factory ! Je coupe sur piste à travers deux bras de fjords.

Je monte toujours vers le nord...

[Cathy]

Arrivé à Molde la pointe du groin commence à renifler le Cercle Polaire. Il est encore un peu loin mais pas tant tout de même...
Je n'ai même pas de hâte tant je suis tranquille.

L'air est plus frais, les nuits sont plus courtes et de moins en moins de monde sur les routes...qui n'étaient déjà pas encombrées sur la ligne côtière. Vraiment un grand bonheur. Le temps est de la partie, un jour beau, un jour pluie, un jour couvert cela me va très bien ! Température extérieure 12/15 degrés, cela me va encore mieux !

Ici on célèbre la mémoire d'une grande résistante norvégienne...Dagmar Lahlum. Respect. Elle a fournit une importante masse de renseignements aux services secrets britanniques au péril de sa vie.

...et comme pour ne pas me déranger, comme pour me laisser profiter à fond de mes thérapies, Babouchka martèle tranquillement ma vitesse de croisière, sans un hoquet, sans aucun problème, sans même me faire chier avec la pression des pneus tubeless...qui ne bouge pas.
"Roule mon gars", qu'elle me dit, fidèle à elle même, émouvante dans son absence pleine d'efficacité. Mon arme redoutable.

On mange bien à Molde : toujours du poisson du jour préparé simplement. Ce plat me sera facturé 17 €...

Un petit coin dodo dans une hytte, puis la piste, cette piste que je chéris en allant doucement, en prenant mon temps. Merci les amortos Choc Factory ! Je coupe sur piste à travers deux bras de fjords.

Je monte toujours vers le nord...

L'appel du merveilleux ...

[Est-Motorcycles]

[Marip]

Jolie !

[Est-Motorcycles]

En quittant les derniers grands fjords la nature se déchaîne...

Je me remémore en arrêt contemplatif une des sentences samies qui se pratique là haut au quotidien :

" Lorsque le dernier arbre sera abattu, lorsque la dernière rivière sera empoisonnée, lorsque le dernier poisson sera capturé et le dernier animal sauvage sera tué, les hommes se rendront compte que l'argent ne se mange pas..."

...et je m'effare de plus en plus de l'omnipuissance insolente de l'homme à exploiter la nature.
Je ne me hâte pas, je ne m’inquiète pas. Je suis ici bas que pour une courte visite et je ne dois pas oublier de m’arrêter pour respirer les fleurs. Si je n’avance que les jours de soleil, jamais je n’atteindrai ma destination ! Dan, voyage aussi les jours de pluie et habille-toi en conséquence ! Car si la nature fournit le vent et l'eau, c'est bien à nous de lever les voiles ! Elle ne les lèvera pas pour nous...
Et si la terre prenait du plaisir à sentir nos pieds nus ?

Un lac est le trait le plus beau et le plus expressif du paysage. C'est l’œil de la terre, où le spectateur, en y plongeant le sien, sonde la profondeur de sa propre nature.

Si la force te quitte, acquiers la patience, renonce, attends, adore, patiente. Ami, dépasse alors la raison et si tu ne peux offrir que ton désoeuvrement, offre au moins ta foi.

Pourquoi se moquer du mot "prière" ?
Pourquoi en avoir peur ?
Seules les plus courtes peuvent s'envoler.
La prière peut commencer par un soupire...et se matérialiser par ce tas de cailloux spécialement posé là pour vous tous par intention.
Ce qui rend tout acte efficace n'est-il pas d'abord la ferveur du coeur avec lequel il est né ?
Ainsi un simple tas de cailloux peut avoir beaucoup de force...

Trondheim est passé, Mo i Rana approche : en théorie j'ai dépassé le Cercle Polaire mais cela n'a plus d'importance. A force de le dépasser à chaque fois, il m'a appris à le sentir.
Il est devenu mon ami.

[Simone]

En quittant les derniers grands fjords la nature se déchaîne...

Je me remémore en arrêt contemplatif une des sentences samies qui se pratique là haut au quotidien :

" Lorsque le dernier arbre sera abattu, lorsque la dernière rivière sera empoisonnée, lorsque le dernier poisson sera capturé et le dernier animal sauvage sera tué, les hommes se rendront compte que l'argent ne se mange pas..."

...et je m'effare de plus en plus de l'omnipuissance insolente de l'homme à exploiter la nature.
Je ne me hâte pas, je ne m’inquiète pas. Je suis ici bas que pour une courte visite et je ne dois pas oublier de m’arrêter pour respirer les fleurs. Si je n’avance que les jours de soleil, jamais je n’atteindrai ma destination ! Dan, voyage aussi les jours de pluie et habille-toi en conséquence ! Car si la nature fournit le vent et l'eau, c'est bien à nous de lever les voiles ! Elle ne les lèvera pas pour nous...
Et si la terre prenait du plaisir à sentir nos pieds nus ?

Un lac est le trait le plus beau et le plus expressif du paysage. C'est l’œil de la terre, où le spectateur, en y plongeant le sien, sonde la profondeur de sa propre nature.

Si la force te quitte, acquiers la patience, renonce, attends, adore, patiente. Ami, dépasse alors la raison et si tu ne peux offrir que ton désoeuvrement, offre au moins ta foi.

Pourquoi se moquer du mot "prière" ?
Pourquoi en avoir peur ?
Seules les plus courtes peuvent s'envoler.
La prière peut commencer par un soupire...et se matérialiser par ce tas de cailloux spécialement posé là pour vous tous par intention.
Ce qui rend tout acte efficace n'est-il pas d'abord la ferveur du coeur avec lequel il est né ?
Ainsi un simple tas de cailloux peut avoir beaucoup de force...

Trondheim est passé, Mo i Rana approche : en théorie j'ai dépassé le Cercle Polaire mais cela n'a plus d'importance. A force de le dépasser à chaque fois, il m'a appris à le sentir.
Il est devenu mon ami.

Un hymne à la Nature.

Beaucoup d'émotion au travers de ces paysages et à la lecture de ces lignes. Merci.

[Marip]

En quittant les derniers grands fjords la nature se déchaîne...

Je me remémore en arrêt contemplatif une des sentences samies qui se pratique là haut au quotidien :

" Lorsque le dernier arbre sera abattu, lorsque la dernière rivière sera empoisonnée, lorsque le dernier poisson sera capturé et le dernier animal sauvage sera tué, les hommes se rendront compte que l'argent ne se mange pas..."

...et je m'effare de plus en plus de l'omnipuissance insolente de l'homme à exploiter la nature.
Je ne me hâte pas, je ne m’inquiète pas. Je suis ici bas que pour une courte visite et je ne dois pas oublier de m’arrêter pour respirer les fleurs. Si je n’avance que les jours de soleil, jamais je n’atteindrai ma destination ! Dan, voyage aussi les jours de pluie et habille-toi en conséquence ! Car si la nature fournit le vent et l'eau, c'est bien à nous de lever les voiles ! Elle ne les lèvera pas pour nous...
Et si la terre prenait du plaisir à sentir nos pieds nus ?

Un lac est le trait le plus beau et le plus expressif du paysage. C'est l’œil de la terre, où le spectateur, en y plongeant le sien, sonde la profondeur de sa propre nature.

Si la force te quitte, acquiers la patience, renonce, attends, adore, patiente. Ami, dépasse alors la raison et si tu ne peux offrir que ton désoeuvrement, offre au moins ta foi.

Pourquoi se moquer du mot "prière" ?
Pourquoi en avoir peur ?
Seules les plus courtes peuvent s'envoler.
La prière peut commencer par un soupire...et se matérialiser par ce tas de cailloux spécialement posé là pour vous tous par intention.
Ce qui rend tout acte efficace n'est-il pas d'abord la ferveur du coeur avec lequel il est né ?
Ainsi un simple tas de cailloux peut avoir beaucoup de force...

Trondheim est passé, Mo i Rana approche : en théorie j'ai dépassé le Cercle Polaire mais cela n'a plus d'importance. A force de le dépasser à chaque fois, il m'a appris à le sentir.
Il est devenu mon ami.

Un hymne à la Nature.

Beaucoup d'émotion au travers de ces paysages et à la lecture de ces lignes. Merci.

C'est tellement beau ! c'est pourtant bien notre monde aussi. Quand on connait sa dureté et sa dépravation, le contraste avec ces photos et ces pensées est un baume pour l'âme.