Omar_Cello a écrit : ↑10 mai 2019, 08:30
Est-Motorcycles a écrit : ↑10 mai 2019, 06:50
En acquérant un EFI Ural dernière génération ne vous y trompez pas : vous n'avez pas une pâle copie d'une BM, mais bien un bonne grosse slave qui, sous sa jupe traditionnelle, a mis les derniers portes jarretelles obligatoires.
Incontestablement les dernières Ural sont dans l'esprit russes avec leur rudesse, leur passion et leur pouvoir magnétique.
Pouchkine est planqué dans le coffre et il a changé de planque : il n'est plus dans la caisse à outils...
Chaipas pourquoi, mais en te lisant je retrouve l'esprit et le style de Frédéric Dard
Trop d'honneur Sire...Fredo Dard (qui porte bien son nom...), l'espoir des pauvres types que nous sommes, le rayon de soleil à travers les barreaux de la tôle, l'inimaginable pour les péteuses bondes MLF en règles mais le graal pour les ménauposées qui tiennent encore la route, celles qui posent naturellement les élastiques bien marrons clair des porte-jarretelles pour ne pas avoir froid; l'inatteignable pour les friqués, les DRH et les culs-bénis politiques des tous les partis; l'incompréhensible pour les fayots. Fredo mon formateur, ma source d'esprit après la Vierge quand elle ne l'est plus, la camisole des cons bref, l'Espoir.
Car là je ne déconne pas lorsque j'affirme que Pouchkine est planqué dans le coffre des Ural même des Euros 50 : y'a qu'à regarder les tube de 55 du chassis, les gardes-boues en tôle, les carters taillés à la serpe avec les arrondis façon Ceaușescu t'sé, le style buffet de campagne roumain revu via l'art nouveau coco : le truc que j'adore quoi.
Avec un Ural tu ne sais plus où tu habites, tu sens toute la Russie et ses satellites sans y avoir posé les pompes. Tu deviens indulgent avec les durs du communisme, tu comprends la Pérestroïka et tu y adhères en secret dans ton coeur la nuit en serrant ton gland car la belle est dans le garage et qu'elle fait dodo avec tes rêves.
On ne rencontre qu'une seul fois Ural dans sa vie et si on en divorce, on finit à Sing-Sing dans les marques clitoridiennes, on recommence à boire ou pire, on s'abstient de tout mais un jour ou l'autre on y revient penaud la queue molle entre les jambes, couvert de cendres avec un slip qui pue sur la tête. On ne quitte jamais Ural car au plus profond de soi elle nous a amené dans les lieux les plus secrets, les plus grandioses et surtout, en ce Lieu qui se nomme Indicible.
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Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !