Message
par Richard5254 » 09 juin 2014, 08:51
Tu as tout à fait raison Manchi. 40/45° + route de montagne, ça chauffe grave, donc être très doux avec la poignée de gaz et faire des arrêts.
Dans ces conditions, on ne roule pas très vite, donc refroidissement moins bon, mais on demande beaucoup de puissance pour gravir la pente, donc ça chauffe, et si en plus la température ambiante atteint des sommets...ça chauffe encore plus.
Ces températures sont des moyennes en terrain plat et vitesse stabilisée.
En montagne, en pays Basque, j'ai constaté, par des températures autour de 30° et des rampes supérieures à 15%, que la température des culasses grimpe très vite à 240/245°, et celle de l'huile à 125/130°, et cela en étant très doux avec la poignée de gaz. Pour ma part, je n'ai pas dépassé ces températures et me suis arrêté pour laisser refroidir la mécanique.
Tous les moteurs refroidis par air sont soumis au même phénomène, mais on ne le sait pas car ils n'ont pas de contrôle des différentes températures.
Le refroidissement par eau, que Dan est en train de mijoter, écrêtera les pointes de température aussi bien vers le haut que vers le bas. Pour ceux qui roulent souvent dans des conditions extrêmes, ce sera une évolutions très intéressante.
Que serait la vie sans un p'tit brin de folie ?
Ural sportsman 2012 850 cm3 double allumage, BMW 1200 GSA LC 2017, Honda 750 XLV 1985, Yamaha 600 Ténéré 1VJ 1986.