Bardevitch a écrit :Nos emportements, nos coups de gueule, pour justifiés qu'ils soient ne doivent pas nous faire oublier que nous sommes ici dans la rubrique personnelle de Zorgoline et qu'il faut respecter autant que possible les directions qu'elle donne à ses réflexions. Enfin, il me semble. Or, les sujets politiquement sensibles et graves qu'elle soulève réclament qu'on y réfléchisse au regard du passé, certes, mais aussi que nous soyons capables de dépasser les limites de notre jugement afin de nous faire un oeil neuf. Après tout les occasions ne sont pas si nombreuses.
Tout-à-fait d'accord Bardé, pour avoir aussi laissé s'exprimer des idées radicalement différentes sans les censurer.
La censure, c'est la peur et rien ne se construit dans la peur.
Mais il y a pire que la censure : la mauvaise foi...comme par exemple le fait que chez les biens pensants le bijoutier qui s'est récemment défendu soit devenu un "assassin" - mais pas les agresseurs qui étaient armés et qui n'auraient pas hésité à tuer. Tant qu'on en sera là, comme pour bien d'autres choses, cette société marchera sur la tête.
La discu devient chaude : cela montre qu'au fond de nos crânes ou de nos cœurs existent quelques vagues déferlantes dont nous avons peut-être tort de ne pas parler...
Et comme dit
Zorgol, un peu marre à chaque fois que l'on évoque le communisme d'entendre les sirènes des goulags. On le sait mais ce qu'on oublie, c'est que tous ont des casseroles au cul.
Zorgol et
Zorgoline vivent chacun une foi dans des actions dans lesquelles ils croient, au delà des difficultés que cela représente.
Rien que pour cela ils méritent une écoute ouverte car mes Amis...que veulent-ils dire vraiment derrière les schémas faciles ?
C'est peut-être intéressant...
En 2006 j'étais encore plein de certitudes dites "politiques" et jamais je n'aurais changé quoique ce soit, tellement j'étais vissé dans ma connerie de croire que ce que j'avais choisi était la vérité.
Quelle erreur !
Puis la même année il y eu la possibilité de me rendre en Russie et là, les ouvriers d'Irbit, l'ambiance, tout quoi, m'ont mis une énorme claque dans ma grande gueule.
Je suis revenu assommé et les ceusss qui parlaient du goulag, de la France blanche, de jesus et d'autres tubes commençaient à m'emmerder. Je me suis vu complètement rabougri dans mes certitudes et j'avais honte de tout ce que j'avais pu propager avec elles dans le passé, car je me suis vu comme un tribun minable à défendre des idéaux encore plus minables faits de raccourcis et autres schémas faciles.
J'ai lu, j'y suis retourné et aussi ailleurs.
Depuis j'ai pu mettre 500 tonnes de soupline dans mon crâne de con et j'écoute toutes les couleurs, tous les avis et même ceux que j'ai entendu maintes et maintes fois et qui maintenant me les cassent.
Je n'épouserai plus une idée unique, jamais et je suis devenu un grand infidèle.
j'dis ça, j'dis rien...
ça prouve au moins que vous êtes VIVANTS !
