Ces rêves de se libérer des grosses boîtes qui ne vous regardent même pas lorsque vous leur apportez un plan pour couler une ou deux pièces en aluminium...
Ces véritables sectes dans les fournisseurs de matières premières...moins de 100 tonnes on ne vous écoute pas.
J'en avait marre et j'en avais marre depuis plus de 20 ans.
Les petits traités que l'on trouve encore chez quelques libraires techniques anciens. Mais le travail, cette notion obligatoire et dévastatrice du devoir de "résultat" comptable, les inimaginables charges à plus de 5000€ par mois...m'avaient empêcher de commencer.
Mais par où commencer ?
Un lieu. Je me souvins de lectures qui me faisaient rêver : la naissance des Harley dans un minuscule garage à Milwaukee
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=n ... kSmhg3_GCw
Il se dit aujourd'hui qu'il s'agit d'un "mythe", comme d'une légende.
Puis je me souvins aussi de ces potiers vus au portugal avec du matériel primitif et qui réalisaient des merveilles...ces manouvriers qui travaillent avec rien...
...et aussi de ces dogons rencontrés chez Solargil, fabricant des vasque de 1,50 m à la main,de ces forgerons ahurissants qui, avec du charbon de bois, de la terre, forgent des sabres...
Alors, seul devant mes petits problèmes de création d'engins bizarres, alors que tant d'autres ont montré la route avec moins de matériel que moi, moins de chance...ils m'ont donné le courage de rechercher à mon tour ma grange et d'y créer ma petite fonderie.
Une légende, un mythe, la création ne sont pas inaccessibles : il suffit de le vouloir, et de le vouloir trés fort, longtemps, avec patience et d'une manière indéfectible.
Et puisque je me suis fait jeté de partout, des grands...
Puisque, pour ce que j'ai à inventer je dois fondre, he bien je me contenterai du possible, de l'accessible mais du vrai rêve...
...à suivre...