Je suis de ceux qui n’attendent rien de l’action de la justice pour le jeune Thomas, pour Lola ou Samuel, pour Christophe etc…je ne peux citer de mémoire les 273 victimes des 25 dernières attaques islamistes auxquelles s’ajoutent les multiples actions violentes contre des Français et je le regrette car je devrais les connaître par cœur. Je n’attends rien parce que l’expérience nous montre que le mécanisme judiciaire ne vise pas à ce que ces horreurs soient les dernières, il participe au contraire d’un effort de normalisation de ces situations en considérant systématiquement les causes de ces actes, fussent-elles folles, dérisoires et toujours inexcusables, et par conséquent également les motivations des assassins en tentant de les expliquer, de les traduire par des mots, accordant ainsi une possibilité de défense aux bourreaux en les humanisant.Est-Motorcycles a écrit : ↑22 nov. 2023, 08:04J'admire la politique de l'autruche, j'en suis incapable. Car durant le temps que j'aurais la tête dans le trou pour "ne pas vouloir voir", j'ai l'impression que l'on va me mettre un doigt dans le cul, sans savoir quand.Est-Motorcycles a écrit : ↑21 nov. 2023, 08:32Merci pour toutes ces réponses intéressantes et bien sincères je le sens.
Pendant ce temps, "ils" s'entraînent comme "là-bas", dans nos fêtes tranquilles, amicales et familiales, de plus en plus de coups de couteaux, de hordes de crevures qui arrivent d'un seul coup et qui cassent du "blanc".
C'est régulier.
Ils communiquent entre eux, ont aussi des réseaux et ils analysent nos faiblesses, nos réactions - du moins leur absence (!) et ils frapperont comme là-bas lorsqu'ils le décideront, un petit matin de pleine lune. Ils sont sur tout le territoire, bien parsemés et partout, s'ils le décident, ils peuvent intervenir.
Ils interviendront.
Ils ont le process.
Mais oui, au fait, cela n'arrive qu'aux autres et tant qu'on ne le voit pas, ce n'est pas notre problème !
Fait chier, celui-là...il est dingue.
En attendant, une mère et un père pleurent leur gosse de 16 ans éventré.
Mais taisons-nous, sinon vous serez d'"extrême droite" !
Dans notre France maintenant communautarisée à outrance par les jeux des passe-passes des intérêts politiques, on voit bien les indignations sélectives. Mais le plus grave je pense est cette grosse tranche de gens qui ne "veulent pas voir" et qui, dans le confort de leur lâcheté, entendent seulement les choses "qui leur parlent".
Bien sûr le côté "merdité" sociale actuelle ne leur parle pas, et donc ils ne s'y intéressent pas. Cela ne les concerne pas - au contraire, ils fuient - alors que pendant ce temps, les "poignardeurs" préparent leurs 4x4 en récitant leurs mantras "Allahu Akbar".
Attitude redoutable, redoutablement irresponsable.
L’attaque qui a causé la mort d’un adolescent à Crépol et l’agression (non mortelle celle-là) contre un jardinier maghrébin sont mises dos à dos par une arène politique qui a perdu tout sens de la mesure. Bienvenue dans une France communautarisée, en miettes, où chacun pleure « ses » victimes et ignore celles des « autres ». Le tout sur fond d'un cynisme politique en tout genre.
C'est pas zen, ce ne sont pas les belles fleurs et les petits oiseaux, alors ça fait chier.
Mais que faire ?
Je ne crois ni à l'auto-défense, bien trop dangereuse, aveugle et fanatique, ni aux partis politiques - il n'y en a plus !
On peut déjà commencer à en parler autour de soi, simplement, et partager l'information, la sienne, pas celle des médias.
C’est précisément là mon problème, je l’avoue sans honte, je considère que ces crimes horribles appellent non pas la justice mais la vengeance.
La vengeance est une forme aboutie de la justice et la colère ou le désespoir sont des arguments recevables, je pense qu’il suffit d’être le père de Thomas, par exemple, pour saisir cette notion.
Il en va ainsi de certaines causes qui s’imposent naturellement car elles sont du domaine à la fois de la raison et de l’émotionnel et ne s’estompent devant aucun angle de vue ni aucun recul, devant aucune argumentation, elles vivent et brûlent tant qu’au moins un individu est capable de se les remémorer, il est question là d’instinct et de réflexe de survie.
Je crois que notre survie ne devrait être conditionnée par aucun règlement et qu’elle ne devrait pas être déposée dans la balance de la justice où il se trouve qu’aujourd’hui elle ne pèse pas très lourd.