PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par Cathy » 10 févr. 2021, 17:22

Sim&Dom a écrit :
10 févr. 2021, 15:51
Cathy a écrit :
10 févr. 2021, 10:44
Est-Motorcycles a écrit :
09 févr. 2021, 19:29

Merci, il doivent nous rendre ce qu'ils nous ont volé.
+ 1 C'est absolument vital, ils cherchent à nous enlever toute notre humanité !!!

https://youtu.be/RXXQmuglNdk

Un ex militaire s'adresse aux gendarmes & policiers "Arrêtez de dresser des contraventions", "mettez-vous du côté de votre Peuple"
+++ Il va bien falloir un déclic pour cesser cette entreprise de démolition. Arrêter d'obéir tous ensemble aux ordres qui détruisent la vie, ça pourrait être un début pour rassembler nos dernières énergies et faire réapparaître le bon sens. Sim
+1 De beaux exemples de résistance !

https://youtu.be/fPmniKq6GbU

https://youtu.be/RhKXWOSg4n4

https://youtu.be/eFmP-aYEc_s

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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par Est-Motorcycles » 10 févr. 2021, 20:45

Cathy a écrit :
10 févr. 2021, 10:44
Est-Motorcycles a écrit :
09 févr. 2021, 19:29
ledoume a écrit :
09 févr. 2021, 18:47


c'est bien vrai :wink:
Merci, il doivent nous rendre ce qu'ils nous ont volé.
+ 1 C'est absolument vital, ils cherchent à nous enlever toute notre humanité !!!

https://youtu.be/RXXQmuglNdk

Un ex militaire s'adresse aux gendarmes & policiers "Arrêtez de dresser des contraventions", "mettez-vous du côté de votre Peuple"
C'est l'avenir !
FORMIDABLE !
Je suis admiratif et je lui tire ma casquette : courage et intégrité, les valeurs de la vraie police qui réfléchit.
http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !

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Message par Cathy » 10 févr. 2021, 22:44

Est-Motorcycles a écrit :
10 févr. 2021, 20:45
Cathy a écrit :
10 févr. 2021, 10:44
Est-Motorcycles a écrit :
09 févr. 2021, 19:29

Merci, il doivent nous rendre ce qu'ils nous ont volé.
+ 1 C'est absolument vital, ils cherchent à nous enlever toute notre humanité !!!

https://youtu.be/RXXQmuglNdk

Un ex militaire s'adresse aux gendarmes & policiers "Arrêtez de dresser des contraventions", "mettez-vous du côté de votre Peuple"
C'est l'avenir !
FORMIDABLE !
Je suis admiratif et je lui tire ma casquette : courage et intégrité, les valeurs de la vraie police qui réfléchit.
En Suisse, les flics dansent pour faire oublier le covid :D

https://youtu.be/u1KEPJYNozM

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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par Est-Motorcycles » 11 févr. 2021, 06:57

Cathy a écrit :
10 févr. 2021, 22:44
Est-Motorcycles a écrit :
10 févr. 2021, 20:45
Cathy a écrit :
10 févr. 2021, 10:44


+ 1 C'est absolument vital, ils cherchent à nous enlever toute notre humanité !!!

https://youtu.be/RXXQmuglNdk

Un ex militaire s'adresse aux gendarmes & policiers "Arrêtez de dresser des contraventions", "mettez-vous du côté de votre Peuple"
C'est l'avenir !
FORMIDABLE !
Je suis admiratif et je lui tire ma casquette : courage et intégrité, les valeurs de la vraie police qui réfléchit.
En Suisse, les flics dansent pour faire oublier le covid :D

https://youtu.be/u1KEPJYNozM
Certes, c'est plus intelligent que ça chez nous :

Image

Fatalement avec toutes ces amendes et cette répression, pour une question d'heure, d'attestation ou de vérification d'autres règles imposées par les fous qui nous dirigent, la police ne s'attire pas la sympathie populaire, et c'est normal. Ils ne sont pas aimés et ils participent activement à cette détestation. On ne peut pas espérer le respect du peuple lorsqu'on le matraque aveuglément.
Comme pour le 16 et 17 juillet 1942 lors de la rafle du Veldive, il y en a qui sont intelligents et d'autres beaucoup plus collaborateurs à la répression.
Ceux qui ont bien dormi ? On sait lesquels...
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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par Cathy » 11 févr. 2021, 09:56

Mon grand père était inspecteur de police à Paris, tout en étant responsable d'un important réseau FFI de résistance et il fit preuve d'un grand courage, avec d'autres collègues en désobéissant aux consignes, en avertissant des juifs de futures rafles, voire en les aidant à passer la ligne de démarcation. Il a refusé d'exécuter aveuglément les ordres de sa hiérarchie. Il a mis le principe de fraternité au-dessus de tous les autres.

Image

Policiers et gendarmes sous l'Occupation : collabos ou résistants ?
Deux ouvrages reviennent, cet automne, sur la manière dont les forces de l'ordre se sont comportées entre 1940 et 1945. Deux livres qui donnent à réfléchir.

A la suite de l'armistice du 22 juin 1940 mais surtout de l'entrevue de Montoire entre Petain et Hitler (24 octobre 1940), le regime de Vichy met en place une collaboration d'Etat avec l'occupant nazi. La police et la gendarmerie prennent une part active dans la lutte contre la Resistance ou les rafles de juifs...
À la suite de l’armistice du 22 juin 1940 mais surtout de l’entrevue de Montoire entre Pétain et Hitler (24 octobre 1940), le régime de Vichy met en place une collaboration d’État avec l’occupant nazi. La police et la gendarmerie prennent une part active dans la lutte contre la Résistance ou les rafles de juifs...

Par Baudouin Eschapasse
Publié le 20/11/2018 à 18h17
Le sujet est hautement sensible. Le rôle joué par la police et la gendarmerie françaises pendant l'Occupation divise, de longue date, la communauté des historiens. Mais pas seulement. Auxiliaires de l'occupant et instruments d'une politique raciale ignominieuse, adoptée par le gouvernement de Vichy, pour les uns. Simples fonctionnaires assurant la continuité des services de l'État, pour les autres, qui relèvent que nombre d'agents mais aussi de gradés intégrèrent les rangs de la Résistance… l'examen du comportement des forces de l'ordre a longtemps été empreint d'une forme de manichéisme.

Lire aussi La police de Vichy livre ses derniers secrets

Spécialiste de cette période, Jean-Marc Berlière explore depuis près de vingt ans les archives du ministère de l'Intérieur pour démêler le vrai du faux. Déjà auteur d'une demi-douzaine d'ouvrages consacrés au sujet, l'historien publie aujourd'hui une somme* de plus de 1 300 pages synthétisant l'ensemble de ses recherches. Il en ressort une radiographie précise de l'organisation des services qui rend compte de « l'état d'un pays déboussolé et anesthésié par le choc de la défaite », comme l'écrit Patrick Modiano dans sa préface.

Longtemps passée sous silence, la responsabilité de la police nationale (entre 1940 et 1945) est mise en lumière par le travail des historiens depuis le milieu des années 90.

Le sujet avait été laissé en friche pendant de longues décennies. Le vide historiographique qui en résultait tenait à la fois aux difficultés d'accès aux archives (dans les années 80), au désintérêt d'historiens peu enclins à se frotter à un objet d'étude « sale », mais aussi à une forme de gêne à l'idée d'exhumer des secrets honteux. Le procès Papon, en 1997, et la courageuse décision de la Place Beauvau d'ouvrir ses archives aux chercheurs, depuis, ont changé la donne. Le livre que signe Jean-Marc Berlière comble un manque en recensant, service par service, les missions effectuées par les différentes brigades et compagnies de terrain qui servirent ce ministère régalien pendant ces années noires.

En une centaine de chapitres classés par ordre alphabétique, il examine le rôle de la « sûreté nationale » et des différentes polices municipales, bientôt réunies en polices régionales d'État, à partir de 1941: des services chargés de la traque des « criminels » à ceux responsables du maintien de l'ordre (les groupes mobiles de réserve, ancêtres des compagnies républicaines de sécurité), en passant par le « service de répression des menées antinationales » mais aussi les innombrables cellules de renseignements, la garde nationale, les sections anticommunistes, sans oublier les corps de volontaires, milices parallèles et autres forces « supplétives ». Ce faisant, il pointe la responsabilité de chacun dans la mise en application, et parfois la préparation, d'actions infamantes. Il détaille le quotidien souvent sans gloire mais aussi, parfois, sans déshonneur de ces fonctionnaires qui reprirent, pour la plupart, du service à la Libération, comme si de rien n'était. Mais il n'hésite pas à relever les errements de certaines unités plus zélées que d'autres : comme la brigade nord-africaine de la rue Lauriston, les 3e et 4e sections des Renseignements généraux, les sinistres brigades spéciales ou encore le service d'enquête et de contrôle, tous complices de l'assassinat de milliers d'hommes, de femmes mais aussi d'enfants juifs.

À la Libération, plus de 10 000 policiers ont été jugés. Les chefs des brigades spéciales et les commissaires les plus zélés ont été condamnés à de lourdes peines. 13 d'entre eux ont été exécutés. Les autres reprendront leur service comme si de rien n'était.

Contradictoire, la mémoire de la police l'est, assurément. Et Jean-Marc Berlière restitue avec fidélité la complexité du sujet qui ne supporte assurément ni simplisme ni approximations. Il étudie avec précision l'accord conclu, en juillet 1942, entre René Bousquet, funeste secrétaire général de la police, et Carl Oberg, officier supérieur de la SS en France, pour la conduite des grandes rafles dites du Vél' d'Hiv. Il se penche sur les obsessions très françaises qui conduisirent à la création d'un département dédié à la traque des francs-maçons : via notamment le « service des sociétés secrètes » puis du « service spécial des associations dissoutes ». Il s'intéresse aux équipes spécialisées dans la surveillance des établissements nocturnes mais aussi dans la répression du marché noir. Il s'interroge, enfin, sur la raison pour laquelle si peu de fonctionnaires démissionnèrent dans ces circonstances dramatiques. Ce qui le pousse à analyser la manière dont ils furent formés (formatés ?) dans cette période trouble. Ce travail est si exhaustif qu'on apprend même quel type d'armement leur fut versé.
Lire aussi Comment s'est préparée la rafle du Vél' d'Hiv
Tout juste pourra-t-on regretter que Jean-Marc Berlière traite trop rapidement le « nettoyage » des archives de la préfecture de police à la Libération. On aurait ainsi aimé que les liens conjugaux qui unissaient la responsable de ce service d'archives et le « sous-directeur » du service des affaires juives (à ce titre, responsable de la création du fameux fichier juif de la préfecture) soient mentionnés. Il explique probablement pourquoi si peu de documents détaillent le rôle éminent joué par André Tulard au service de la barbarie nazie... Même si est reproduite, par ailleurs, dans le livre une indécente demande d'augmentation de ce fonctionnaire, au moment de sa promotion au sein du service des « étrangers ». Hormis ce petit oubli, cette somme est impressionnante et remplit, une fois encore, un vide. Notamment quand elle décrit les factions qui entouraient le maréchal Pétain, dans l'orbite de Bernard Ménétrel, médecin personnel mais aussi confident et « homme à tout faire » du chef de l'État français. Le livre de Jean-Marc Berlière permettra ainsi aux jeunes générations de chercheurs de s'y retrouver dans l'organigramme complexe d'une administration qui cultive le goût des acronymes.
Jean-Marc Berlière épluche, depuis vingt ans, les archives du ministère de l'Intérieur pour tenter de cerner l'étendue de la collaboration de l'appareil policier avec les forces d'occupation.

Sur le même sujet, mais dans une tout autre perspective, Limore Yagil consacre, de son côté, une étude aux 68 policiers et gendarmes qui furent reconnus « justes parmi les nations » par l'Institut Yad Vashem pour avoir sauvé de nombreuses vies en évitant que des centaines de personnes ne soient déportées vers les camps d'extermination. Même s'ils n'étaient pas tous affiliés à un réseau clandestin ou à un mouvement de résistance combattante, ces agents n'en firent pas moins preuve de grand courage en désobéissant aux consignes, en avertissant des juifs de futures rafles, voire en les aidant à passer la ligne de démarcation.

L'action de ces représentants des forces de l'ordre, souvent au bas de l'échelle hiérarchique, méconnue du grand public, se révèle inspirante. « Face à un discours traditionnel qui met en avant l'activité des policiers ou des gendarmes ayant appliqué avec zèle les lois et les ordonnances en vigueur pendant l'Occupation, l'histoire de ces hommes, basée sur des documents d'archives inédits, met à mal nombre d'idées reçues et montre que, même au cours du système vichyssois, il était possible de contrevenir aux ordres », écrit Yannick Dehée, qui édite cet ouvrage.

Ils se nommaient Pierre André, Julien Azario, Alphée Bonnaud, André Caillou, Nicolas Dupont , Albert Coulon ou encore André Martin et Édouard Vigneron..... La plupart d'entre eux ne réclamèrent jamais qu'on reconnaisse leur bravoure car, comme Charles Péguy, ils avaient intégré qu'il existe un « devoir de désobéissance » quand la justice et la liberté l'exigent. En refusant d'exécuter aveuglément les ordres de leur hiérarchie, ces hommes sauvèrent l'honneur de la police et de la gendarmerie françaises. Limore Yagil leur rend ici justice en rappelant les risques qu'ils prirent en mettant le principe de fraternité au-dessus de tous les autres.

Omar_Cello

Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par Omar_Cello » 11 févr. 2021, 15:20

Cathy a écrit :
11 févr. 2021, 09:56
Mon grand père était inspecteur de police à Paris, tout en étant responsable d'un important réseau FFI de résistance et il fit preuve d'un grand courage, avec d'autres collègues en désobéissant aux consignes, en avertissant des juifs de futures rafles, voire en les aidant à passer la ligne de démarcation. Il a refusé d'exécuter aveuglément les ordres de sa hiérarchie. Il a mis le principe de fraternité au-dessus de tous les autres.

Image

Policiers et gendarmes sous l'Occupation : collabos ou résistants ?
Deux ouvrages reviennent, cet automne, sur la manière dont les forces de l'ordre se sont comportées entre 1940 et 1945. Deux livres qui donnent à réfléchir.

A la suite de l'armistice du 22 juin 1940 mais surtout de l'entrevue de Montoire entre Petain et Hitler (24 octobre 1940), le regime de Vichy met en place une collaboration d'Etat avec l'occupant nazi. La police et la gendarmerie prennent une part active dans la lutte contre la Resistance ou les rafles de juifs...
À la suite de l’armistice du 22 juin 1940 mais surtout de l’entrevue de Montoire entre Pétain et Hitler (24 octobre 1940), le régime de Vichy met en place une collaboration d’État avec l’occupant nazi. La police et la gendarmerie prennent une part active dans la lutte contre la Résistance ou les rafles de juifs...

Par Baudouin Eschapasse
Publié le 20/11/2018 à 18h17
Le sujet est hautement sensible. Le rôle joué par la police et la gendarmerie françaises pendant l'Occupation divise, de longue date, la communauté des historiens. Mais pas seulement. Auxiliaires de l'occupant et instruments d'une politique raciale ignominieuse, adoptée par le gouvernement de Vichy, pour les uns. Simples fonctionnaires assurant la continuité des services de l'État, pour les autres, qui relèvent que nombre d'agents mais aussi de gradés intégrèrent les rangs de la Résistance… l'examen du comportement des forces de l'ordre a longtemps été empreint d'une forme de manichéisme.

Lire aussi La police de Vichy livre ses derniers secrets

Spécialiste de cette période, Jean-Marc Berlière explore depuis près de vingt ans les archives du ministère de l'Intérieur pour démêler le vrai du faux. Déjà auteur d'une demi-douzaine d'ouvrages consacrés au sujet, l'historien publie aujourd'hui une somme* de plus de 1 300 pages synthétisant l'ensemble de ses recherches. Il en ressort une radiographie précise de l'organisation des services qui rend compte de « l'état d'un pays déboussolé et anesthésié par le choc de la défaite », comme l'écrit Patrick Modiano dans sa préface.

Longtemps passée sous silence, la responsabilité de la police nationale (entre 1940 et 1945) est mise en lumière par le travail des historiens depuis le milieu des années 90.

Le sujet avait été laissé en friche pendant de longues décennies. Le vide historiographique qui en résultait tenait à la fois aux difficultés d'accès aux archives (dans les années 80), au désintérêt d'historiens peu enclins à se frotter à un objet d'étude « sale », mais aussi à une forme de gêne à l'idée d'exhumer des secrets honteux. Le procès Papon, en 1997, et la courageuse décision de la Place Beauvau d'ouvrir ses archives aux chercheurs, depuis, ont changé la donne. Le livre que signe Jean-Marc Berlière comble un manque en recensant, service par service, les missions effectuées par les différentes brigades et compagnies de terrain qui servirent ce ministère régalien pendant ces années noires.

En une centaine de chapitres classés par ordre alphabétique, il examine le rôle de la « sûreté nationale » et des différentes polices municipales, bientôt réunies en polices régionales d'État, à partir de 1941: des services chargés de la traque des « criminels » à ceux responsables du maintien de l'ordre (les groupes mobiles de réserve, ancêtres des compagnies républicaines de sécurité), en passant par le « service de répression des menées antinationales » mais aussi les innombrables cellules de renseignements, la garde nationale, les sections anticommunistes, sans oublier les corps de volontaires, milices parallèles et autres forces « supplétives ». Ce faisant, il pointe la responsabilité de chacun dans la mise en application, et parfois la préparation, d'actions infamantes. Il détaille le quotidien souvent sans gloire mais aussi, parfois, sans déshonneur de ces fonctionnaires qui reprirent, pour la plupart, du service à la Libération, comme si de rien n'était. Mais il n'hésite pas à relever les errements de certaines unités plus zélées que d'autres : comme la brigade nord-africaine de la rue Lauriston, les 3e et 4e sections des Renseignements généraux, les sinistres brigades spéciales ou encore le service d'enquête et de contrôle, tous complices de l'assassinat de milliers d'hommes, de femmes mais aussi d'enfants juifs.

À la Libération, plus de 10 000 policiers ont été jugés. Les chefs des brigades spéciales et les commissaires les plus zélés ont été condamnés à de lourdes peines. 13 d'entre eux ont été exécutés. Les autres reprendront leur service comme si de rien n'était.

Contradictoire, la mémoire de la police l'est, assurément. Et Jean-Marc Berlière restitue avec fidélité la complexité du sujet qui ne supporte assurément ni simplisme ni approximations. Il étudie avec précision l'accord conclu, en juillet 1942, entre René Bousquet, funeste secrétaire général de la police, et Carl Oberg, officier supérieur de la SS en France, pour la conduite des grandes rafles dites du Vél' d'Hiv. Il se penche sur les obsessions très françaises qui conduisirent à la création d'un département dédié à la traque des francs-maçons : via notamment le « service des sociétés secrètes » puis du « service spécial des associations dissoutes ». Il s'intéresse aux équipes spécialisées dans la surveillance des établissements nocturnes mais aussi dans la répression du marché noir. Il s'interroge, enfin, sur la raison pour laquelle si peu de fonctionnaires démissionnèrent dans ces circonstances dramatiques. Ce qui le pousse à analyser la manière dont ils furent formés (formatés ?) dans cette période trouble. Ce travail est si exhaustif qu'on apprend même quel type d'armement leur fut versé.
Lire aussi Comment s'est préparée la rafle du Vél' d'Hiv
Tout juste pourra-t-on regretter que Jean-Marc Berlière traite trop rapidement le « nettoyage » des archives de la préfecture de police à la Libération. On aurait ainsi aimé que les liens conjugaux qui unissaient la responsable de ce service d'archives et le « sous-directeur » du service des affaires juives (à ce titre, responsable de la création du fameux fichier juif de la préfecture) soient mentionnés. Il explique probablement pourquoi si peu de documents détaillent le rôle éminent joué par André Tulard au service de la barbarie nazie... Même si est reproduite, par ailleurs, dans le livre une indécente demande d'augmentation de ce fonctionnaire, au moment de sa promotion au sein du service des « étrangers ». Hormis ce petit oubli, cette somme est impressionnante et remplit, une fois encore, un vide. Notamment quand elle décrit les factions qui entouraient le maréchal Pétain, dans l'orbite de Bernard Ménétrel, médecin personnel mais aussi confident et « homme à tout faire » du chef de l'État français. Le livre de Jean-Marc Berlière permettra ainsi aux jeunes générations de chercheurs de s'y retrouver dans l'organigramme complexe d'une administration qui cultive le goût des acronymes.
Jean-Marc Berlière épluche, depuis vingt ans, les archives du ministère de l'Intérieur pour tenter de cerner l'étendue de la collaboration de l'appareil policier avec les forces d'occupation.

Sur le même sujet, mais dans une tout autre perspective, Limore Yagil consacre, de son côté, une étude aux 68 policiers et gendarmes qui furent reconnus « justes parmi les nations » par l'Institut Yad Vashem pour avoir sauvé de nombreuses vies en évitant que des centaines de personnes ne soient déportées vers les camps d'extermination. Même s'ils n'étaient pas tous affiliés à un réseau clandestin ou à un mouvement de résistance combattante, ces agents n'en firent pas moins preuve de grand courage en désobéissant aux consignes, en avertissant des juifs de futures rafles, voire en les aidant à passer la ligne de démarcation.

L'action de ces représentants des forces de l'ordre, souvent au bas de l'échelle hiérarchique, méconnue du grand public, se révèle inspirante. « Face à un discours traditionnel qui met en avant l'activité des policiers ou des gendarmes ayant appliqué avec zèle les lois et les ordonnances en vigueur pendant l'Occupation, l'histoire de ces hommes, basée sur des documents d'archives inédits, met à mal nombre d'idées reçues et montre que, même au cours du système vichyssois, il était possible de contrevenir aux ordres », écrit Yannick Dehée, qui édite cet ouvrage.

Ils se nommaient Pierre André, Julien Azario, Alphée Bonnaud, André Caillou, Nicolas Dupont , Albert Coulon ou encore André Martin et Édouard Vigneron..... La plupart d'entre eux ne réclamèrent jamais qu'on reconnaisse leur bravoure car, comme Charles Péguy, ils avaient intégré qu'il existe un « devoir de désobéissance » quand la justice et la liberté l'exigent. En refusant d'exécuter aveuglément les ordres de leur hiérarchie, ces hommes sauvèrent l'honneur de la police et de la gendarmerie françaises. Limore Yagil leur rend ici justice en rappelant les risques qu'ils prirent en mettant le principe de fraternité au-dessus de tous les autres.

Le fameux " parce que c'est notre projet" beuglé par un gigolo toxicomane ressemble tristement aux accents du vilain moustachu de la fin des années 30, celui qui fantasmait sur un "Reich de 1000 ans" ; un peu comme ces gourous maîtres illuminés du Faux Rhum de LaFosse à Davos prônant un grand remplacement et un "reset" de manière bien plus effacée et à l'abri des yeux & oreilles.

Mon kit de survie est prêt et la batterie est chargée.

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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par fbeurne » 15 févr. 2021, 13:06

en ce moment, remise en route d'une petite fazer 600 de mai 2000 pour mon petit frangin... cette machine a 28000kms au compteur et achetée 750 euros... Elle n'a pas tournée depuis 15ans au moins et l'ancien proprio l'a laissée crevée comme ca dans son garage (car il n'a jamais eut son permis :roll: ), sans même prendre soin de fermer le robinet d'essence et vider les cuves de carbus....Le sans plomb a fait son œuvre :shock: et tout le circuit carburant est à refaire (réservoir au restorm..En multipliant par 7 les temps d'actions des produits et en lui ajoutant 2 l d'acide chlorydrique en plus du phosphorique du kit) pompe essence neuve, filtre, jauge!
Bien entendu grosse révision, changement de tout les fluides, bougies batterie, plaquettes, purges, graissages....Et ensuite on la redémarre et on avise!
La rampe carbus est chez jacky et le kit réparation est bien entendu en commande!
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FRED, dept 54, et "black sport's globe trotter"
Une fois le lion mort, il ne manque pas de braves pour lui arracher la crinière!

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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par marcc » 15 févr. 2021, 21:01

Une excellente moto que cette Fazer, très fiable une fois révisée ! cela vaut le coups de la refaire :D

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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par fbeurne » 16 févr. 2021, 08:32

marcc a écrit :
15 févr. 2021, 21:01
Une excellente moto que cette Fazer, très fiable une fois révisée ! cela vaut le coups de la refaire :D
oui, c'est vrai...ces motos sont dans le désamour actuellement, (cette putain de mode.....!) et dans quelques années des nostalgiques en voudrons de nouveau...
Une excellente moto avec un moteur de feu et très fiable!
Ca me fait penser à ma FJ1200 et mon mégacomète (j'avais racheté une FJ1200 de toute beauté 35000kms pour son moteurs et pieces, avec tout ses carénages neufs et colorie origine pour 500euros!! :shock: Aujourd'hui elles sont à des prix déglingués!)
FRED, dept 54, et "black sport's globe trotter"
Une fois le lion mort, il ne manque pas de braves pour lui arracher la crinière!

Omar_Cello

Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par Omar_Cello » 16 févr. 2021, 09:20

fbeurne a écrit :
16 févr. 2021, 08:32
marcc a écrit :
15 févr. 2021, 21:01
Une excellente moto que cette Fazer, très fiable une fois révisée ! cela vaut le coups de la refaire :D
oui, c'est vrai...ces motos sont dans le désamour actuellement, (cette putain de mode.....!) et dans quelques années des nostalgiques en voudrons de nouveau...
Une excellente moto avec un moteur de feu et très fiable!
Ca me fait penser à ma FJ1200 et mon mégacomète (j'avais racheté une FJ1200 de toute beauté 35000kms pour son moteurs et pieces, avec tout ses carénages neufs et colorie origine pour 500euros!! :shock: Aujourd'hui elles sont à des prix déglingués!)
Des machines idéales pour un usage quotidien, elles donnent au pilote la sensation d'être sur un circuit. Tout comme ce petit bijou. Image
Attention aux points sur le permis !

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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par fbeurne » 16 févr. 2021, 10:54

fbeurne a écrit :
16 févr. 2021, 08:32
marcc a écrit :
15 févr. 2021, 21:01
Une excellente moto que cette Fazer, très fiable une fois révisée ! cela vaut le coups de la refaire :D
oui, c'est vrai...ces motos sont dans le désamour actuellement, (cette putain de mode.....!) et dans quelques années des nostalgiques en voudront de nouveau...
Une excellente moto avec un moteur de feu et très fiable!
Ca me fait penser à ma FJ1200 et mon mégacomète (j'avais racheté une FJ1200 de toute beauté 35000kms pour son moteur et pièces, avec tout ses carénages neufs et colorie origine pour 500euros!! :shock: Aujourd'hui elles sont à des prix déglingués!)
FRED, dept 54, et "black sport's globe trotter"
Une fois le lion mort, il ne manque pas de braves pour lui arracher la crinière!

Omar_Cello

Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par Omar_Cello » 16 févr. 2021, 19:43

Cet après-midi, j'ai eu la chance d'avoir un entretien d'embauche très sympathique pour moi et mon MT80 !

Par contre en reprenant mon Spacy, le fidèle 125, j'ai vu qu'il avait été jeté à terre car le carénage était cassé et le clignotant gauche écrabouillé par le choc.

Zut, flûte et crotte, caca boudin... et je suis poli.
ImageImageImage

bien entendu aucune carte de visite :(
pour un scout de + de 20 ans on trouvera des pièces d'occase.

Il fonctionne, mais au prochain CT si je le laisse tel quel je me fais jeter avec contre-visite...

Un couvercle de clignotant ou feu arrière fissuré = tu te fais jeter.

Eh oui, la Suisse propre en ordre, c'est pas un mythe ni une chimère :))

Mon poto concess Donda me rassure :
"on te trouvera des pièces d'occase. Y en a plein".

pub gratuite pour un concess genevois sérieux qui ne fait QUE du Honda et qui a pour philosophie "chacun sa spécialité".

Il a bientôt 80 ans et bosse encore et toujours.
Respect Michel !

http://www.bugnon-motos.ch/fr/index.html

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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par SamFz » 16 févr. 2021, 19:51

Omar_Cello a écrit :
16 févr. 2021, 19:43
Cet après-midi, j'ai eu la chance d'avoir un entretien d'embauche très sympathique pour moi et mon MT80 !

Par contre en reprenant mon Spacy, le fidèle 125, j'ai vu qu'il avait été jeté à terre car le carénage était cassé et le clignotant gauche écrabouillé par le choc.

Zut, flûte et crotte, caca boudin... et je suis poli.
ImageImageImage

bien entendu aucune carte de visite :(
pour un scout de + de 20 ans on trouvera des pièces d'occase.

Il fonctionne, mais au prochain CT si je le laisse tel quel je me fais jeter avec contre-visite...

Un couvercle de clignotant ou feu arrière fissuré = tu te fais jeter.

Eh oui, la Suisse propre en ordre, c'est pas un mythe ni une chimère :))

Mon poto concess Donda me rassure :
"on te trouvera des pièces d'occase. Y en a plein".

pub gratuite pour un concess genevois sérieux qui ne fait QUE du Honda et qui a pour philosophie "chacun sa spécialité".

Il a bientôt 80 ans et bosse encore et toujours.
Respect Michel !

http://www.bugnon-motos.ch/fr/index.html
Respect !

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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par Est-Motorcycles » 16 févr. 2021, 20:00

+1 en effet, sauf pour le fauteur de trouble.
En France ça a commencé comme ça et depuis, les incivilités montent...montent...
Nul doute qu'en Suisse vous allez arrêter cela en empêchant le phénomène de monter : vos assurances s'en chargeront...alors que chez nous ce sont les politiques qui baissent le froc devant les bobos toujours plus "tolérants" mais qui ne paient jamais les casses...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !

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Re: PETITS MOUVEMENTS D'HUMEUR : le bistrot Est-Motorcycles

Message par arknight » 16 févr. 2021, 21:41

Est-Motorcycles a écrit :
16 févr. 2021, 20:00
+1 en effet, sauf pour le fauteur de trouble.
En France ça a commencé comme ça et depuis, les incivilités montent...montent...
Nul doute qu'en Suisse vous allez arrêter cela en empêchant le phénomène de monter : vos assurances s'en chargeront...alors que chez nous ce sont les politiques qui baissent le froc devant les bobos toujours plus "tolérants" mais qui ne paient jamais les casses...
Vouais .... rien de nouveau ...!!!... mais on a l'habitude ...( ou la bite rude " ...).... :P :P :P :P :P
" Bitza" BMW R1200GSA Dedome/panier Ural .... lol: :lol: :lol:

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