Norvège et Iles Lofoten
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- Bruno
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Bonjour,loursse a écrit :Personne n'a pensé trimballer un ULM pour changer? A quand l'ural porte avion?
Si si j'y ai pensé...remplacer le 4x4 par mon Ural.
Le problème c'est le prix de l'avion.
Cordialement
Bruno
Ural Retro 2018 préparé par Est-Motorcycles, BMW R60/5 de 1973 (moteur de R75), BMW R1200RT / 2006 (mon utilitaire quotidien)
Je le savais! Je ne veux plus une seule réflection sur la normalité des choses ou des gens!!!! :lol:Bruno a écrit :Bonjour,loursse a écrit :Personne n'a pensé trimballer un ULM pour changer? A quand l'ural porte avion?
Si si j'y ai pensé...remplacer le 4x4 par mon Ural.
Le problème c'est le prix de l'avion.
Cordialement
Bruno
http://static.iconaircraft.com/dl/photo ... tyle/2.jpg
- gogo rando
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bon les gars, voici quelques précisions, la caravane est une Eriba, marque Allemande, le modèle une Puck, la plus petite de la gamme, le début de la commercialisation de la Puck date de 1955/1960, celle-ci date de 1984 pèse 38O kg elle est freinée, en effet la tête d'attelage dispose d'un timon à inertie c'est à dire lorsque la moto freine le timon s'enfonce et actionne les freins de la caravane, c'est très efficace et ça freine très bien mieux que sans caravane si si sérieux lorsque la caravane freine elle retient le side. avant d'atteler la caravane j'ai fait un essai avec la remorque ural chargée avec 8 sacs de ciment soit 280 kg + le poids de la remorque 120 kg soit 400 kg l'équivalent de la caravane, mais non freinée, et bien là oui je suis d'accord c'était limite...la remorque poussait. les dimensions de la caravane sont extérieur 165 de large soit exactement la largeur de l'attelage, longueur 395 avec la flèche, hauteur 195. à l'intérieur nous disposons d'un couchage de 155 x 180, d'un petit évier, d'une table de cuisson 2 feux, et d'un frigo (gaz, 12 V, 220 V) et d'un coin repas lorsque le lit est replié. pour la conduite pas de problème particulier si ce n'est les accélérations et le gabarit (longueur) à garder en mémoire lors des dépassements. le comportement est sain. pour la consommation, en roulant à 70/80 elle est de 10litres, (la même chose que ce que nous faisions en solo..) l'avantage de la Puck, c'est qu'elle fait moins de 2m donc pas de surcoût aux péages, c'est le tarif du véhicule tracteur soit en l?occurrence tarif moto. le poids étant inférieur à 500kg pas de carte grise. dans les montées aucun problème, juste écouter le moteur et passer le bon rapport pour ne pas le faire peiner. des routes de plus de 10% se grimpent à 40 / 50 km/h. les agents de la maréchaussée croisés lors de notre périple ne semblaient pas plus affolés que cela.... j'espère qu'avec ces explications certains d'entre vous dormiront mieux...:lol::lol:
T'inquiètes pépère, je discute avec des mecs qui voyagent en soucoupes volantes ou par télépathie, alors t'imagines, ta cabane de chantier pour forain.... :lol::lol::lol:gogo rando a écrit :j'espère qu'avec ces explications certains d'entre vous dormiront mieux...:lol::lol:
Perso je trouve ça vachement romantique comme truc, c'est vraiment une invitation à la roucoulade...
- gogo rando
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Retour à notre périple. Je cède la plume à Caroline qui a tenu un carnet de voyage au jour le jour.
Sur les conseils de Joëlle et Jean-Louis , habitués des hivernales Norvégiennes et pratiquant chaque année l'itinéraire que nous devions suivre jusqu'à Kiel, nous sommes partis dès le jeudi soir. 27 heures plus tard avec une liaison de 1365 kms, le premier bilan est très positif. Nous avions testé l'attelage lors d'un précédent weekend et là, l'essai est transformé. La Puck suit sans broncher et aide grandement au freinage. "Un Ural rien ne l'arrête même pas ses freins" peut-on lire sur le forum et bien si, mieux que des freins à disque, accrochez une Puck et votre Ural freinera plus qu'honorablement, même sur des freinages d'urgences.
Avec des pointes à 90 kms/heure sur de belles portions d'autoroutes pas embouteillées, l'Ural n'a pas été ridicule dans le flot de voitures, camions et caravanes qu'Alain regardait arriver dans le 3eme rétroviseur fixé sur le side à côté du bidon d'essence.
A l'étape du soir Alain s'affaire: vérification du serrage de la roue du side, du niveau d'huile et toilettage complet de la carrosserie et des chromes. Avec tous les paparazzi qui nous mitraillent Alain met un point d'honneur à ce que notre attelage soit impeccable et il y veillera pendant tout le voyage.
Nuit calme sur le port .Nous enregistrons dès 9H30 et montons boire un thé au terminal.
La pluie s'est remise à tomber et la température a chuté.La matinée s'étire, nous mangeons un morceau à l'abri dans la Puck et attendons notre tour d'embarquer.
Le bateau est énorme. 15 étages avec des ascenseurs de verre qui montent et descendent sans relâche. Nous nous posons au 15 éme dans le Bar Panoramique où la température est tout ce qu'il y a de Norvégienne. D'ailleurs les Norvégiens sont les seuls en T shirts, les autres sont en pulls ou en gore tex comme nous. Un frais avant goût de ce qui nous attend...
La traversée s'annonce très calme, la mer est d'huile et le vent faible.
J'espérais voir l?océan sous la lune depuis le hublot de notre cabine mais le ciel bas et couvert ne semble pas prêt à coopérer. Pluie battante une partie de la nuit mais en arrivant en haute mer le temps s'est remis au beau et c'est sous un ciel bleu piqueté de nuages joufflus que nous mettons les roues sur le sol Norvégien.
L'aventure peut commencer. L'air est limpide et froid, nous traversons Oslo sans nous attarder: Cap au Nord.
Notre première étape sera Oslo-Geilo: 230kms. Nous empruntons la E18 puis la E134.puis la 40 Notre objectif est de voir quelques unes des mythiques églises en bois debout, classées au patrimoine mondial de l'Unesco.De petites merveilles datant de 1200/1300.Il n'en reste qu'une trentaine en Norvège, nous prendrons le temps d'en voir 4 et d'en visiter 2: les "stavkirke de Rollag et celle de Nore. Elles sont magnifiques et nous racontent si on sait les écouter la vie de ceux qui nous ont précédés.
La route défoncée nous fait sauter comme des cabris et entame le moral des amortisseurs de la Puck qui couinent à chaque trou et bosse. La végétation autour de nous se raréfie , lichens, mousses et petits arbustes et nous réalisons que sous ces latitudes 1000 mètres d'altitude c'est déjà largement la limite des arbres.
La station de ski de Geilo est nichée sur les pentes et les Hytter rouges et blanches aux chevelures de graminées se fondent dans le décor. la plupart des maisons de bois ont des toits végétalisés et j'aperçois un norvégien en T shirt perché sur son toit dans les derniers rayons du soleil qui ré engazonne certaines parties de sa toiture. Vision surréaliste pour moi qui commence à être frigorifiée après cette longue journée.
Nous choisissons notre emplacement, Alain qui excelle dans les manoeuvres me fait une petite marche arrière et hop, le campement est monté en 5 minutes(4 verrins). Première nuit Norvégienne frisquette!
A suivre.
Sur les conseils de Joëlle et Jean-Louis , habitués des hivernales Norvégiennes et pratiquant chaque année l'itinéraire que nous devions suivre jusqu'à Kiel, nous sommes partis dès le jeudi soir. 27 heures plus tard avec une liaison de 1365 kms, le premier bilan est très positif. Nous avions testé l'attelage lors d'un précédent weekend et là, l'essai est transformé. La Puck suit sans broncher et aide grandement au freinage. "Un Ural rien ne l'arrête même pas ses freins" peut-on lire sur le forum et bien si, mieux que des freins à disque, accrochez une Puck et votre Ural freinera plus qu'honorablement, même sur des freinages d'urgences.
Avec des pointes à 90 kms/heure sur de belles portions d'autoroutes pas embouteillées, l'Ural n'a pas été ridicule dans le flot de voitures, camions et caravanes qu'Alain regardait arriver dans le 3eme rétroviseur fixé sur le side à côté du bidon d'essence.
A l'étape du soir Alain s'affaire: vérification du serrage de la roue du side, du niveau d'huile et toilettage complet de la carrosserie et des chromes. Avec tous les paparazzi qui nous mitraillent Alain met un point d'honneur à ce que notre attelage soit impeccable et il y veillera pendant tout le voyage.
Nuit calme sur le port .Nous enregistrons dès 9H30 et montons boire un thé au terminal.
La pluie s'est remise à tomber et la température a chuté.La matinée s'étire, nous mangeons un morceau à l'abri dans la Puck et attendons notre tour d'embarquer.
Le bateau est énorme. 15 étages avec des ascenseurs de verre qui montent et descendent sans relâche. Nous nous posons au 15 éme dans le Bar Panoramique où la température est tout ce qu'il y a de Norvégienne. D'ailleurs les Norvégiens sont les seuls en T shirts, les autres sont en pulls ou en gore tex comme nous. Un frais avant goût de ce qui nous attend...
La traversée s'annonce très calme, la mer est d'huile et le vent faible.
J'espérais voir l?océan sous la lune depuis le hublot de notre cabine mais le ciel bas et couvert ne semble pas prêt à coopérer. Pluie battante une partie de la nuit mais en arrivant en haute mer le temps s'est remis au beau et c'est sous un ciel bleu piqueté de nuages joufflus que nous mettons les roues sur le sol Norvégien.
L'aventure peut commencer. L'air est limpide et froid, nous traversons Oslo sans nous attarder: Cap au Nord.
Notre première étape sera Oslo-Geilo: 230kms. Nous empruntons la E18 puis la E134.puis la 40 Notre objectif est de voir quelques unes des mythiques églises en bois debout, classées au patrimoine mondial de l'Unesco.De petites merveilles datant de 1200/1300.Il n'en reste qu'une trentaine en Norvège, nous prendrons le temps d'en voir 4 et d'en visiter 2: les "stavkirke de Rollag et celle de Nore. Elles sont magnifiques et nous racontent si on sait les écouter la vie de ceux qui nous ont précédés.
La route défoncée nous fait sauter comme des cabris et entame le moral des amortisseurs de la Puck qui couinent à chaque trou et bosse. La végétation autour de nous se raréfie , lichens, mousses et petits arbustes et nous réalisons que sous ces latitudes 1000 mètres d'altitude c'est déjà largement la limite des arbres.
La station de ski de Geilo est nichée sur les pentes et les Hytter rouges et blanches aux chevelures de graminées se fondent dans le décor. la plupart des maisons de bois ont des toits végétalisés et j'aperçois un norvégien en T shirt perché sur son toit dans les derniers rayons du soleil qui ré engazonne certaines parties de sa toiture. Vision surréaliste pour moi qui commence à être frigorifiée après cette longue journée.
Nous choisissons notre emplacement, Alain qui excelle dans les manoeuvres me fait une petite marche arrière et hop, le campement est monté en 5 minutes(4 verrins). Première nuit Norvégienne frisquette!
A suivre.
Dernière modification par gogo rando le 06 sept. 2012, 07:50, modifié 1 fois.
MERCI pour ce retour.
Je ne sais pas ,Mr et mme gogo rando,si vous avez fait le lien,je suis modérateur sur le site Eriba ou vous êtes aussi.
Si vous avez du temps et du courage,votre attelage original et ce périple seront très intéressants pour tous les membres .
Pour compléter le propos d'Alain sur cette caravane,je tiens à préciser que ces caravanes sont aussi légères dans les versions les plus anciennes.En gros pour les antérieures à 1980/1985.Je n'ai plus la date en tête.Progressivement,comme nous d'ailleurs ,elles ont forci et se sont alourdies.Maintenant elles sont vers les 700kg.
Pour en rajouter une couche sur le freinage,j'ai tracté le même genre de caravane en 1974/1975 avec une R5 et je confirme que je freinais mieux attelé qu'en solo.Les freins de la caravane appuient la flèche sur l'attelage,cela appuie ensuite sur le train arrière et les freins AR deviennent ainsi beaucoup plus efficaces .J'imagine que les même chose se produit sur l'Ural.
MERCI Alain pour ce récit bien écrit,original et les magnifiques photos .Pour moi qui rêve d'aller dans ces régions,je suis gâté.Entre le sujet de Dan et celui ci ,je guette mon feuilleton quotidien!!!!
Je ne sais pas ,Mr et mme gogo rando,si vous avez fait le lien,je suis modérateur sur le site Eriba ou vous êtes aussi.
Si vous avez du temps et du courage,votre attelage original et ce périple seront très intéressants pour tous les membres .
Pour compléter le propos d'Alain sur cette caravane,je tiens à préciser que ces caravanes sont aussi légères dans les versions les plus anciennes.En gros pour les antérieures à 1980/1985.Je n'ai plus la date en tête.Progressivement,comme nous d'ailleurs ,elles ont forci et se sont alourdies.Maintenant elles sont vers les 700kg.
Pour en rajouter une couche sur le freinage,j'ai tracté le même genre de caravane en 1974/1975 avec une R5 et je confirme que je freinais mieux attelé qu'en solo.Les freins de la caravane appuient la flèche sur l'attelage,cela appuie ensuite sur le train arrière et les freins AR deviennent ainsi beaucoup plus efficaces .J'imagine que les même chose se produit sur l'Ural.
MERCI Alain pour ce récit bien écrit,original et les magnifiques photos .Pour moi qui rêve d'aller dans ces régions,je suis gâté.Entre le sujet de Dan et celui ci ,je guette mon feuilleton quotidien!!!!
François alias Discret,
Transalp 1990 183 000kms+Ural T 1WD 2014 E-M,pont long 12000kms MERCI Dan,y a que toi qui aies le droit d'y toucher
Transalp 1990 183 000kms+Ural T 1WD 2014 E-M,pont long 12000kms MERCI Dan,y a que toi qui aies le droit d'y toucher
- gogo rando
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bonsoir discret, merci pour tes propos et je confirme pour le freinage. En ce qui concerne le forum Eriba oui cela sera fait également mais ....après ! en priorité les copains uralistes normal à ce rythme il y aura encore beaucoup de feuilletons Caroline nous à fait un beau et gros carnet de voyage
Discret a écrit :MERCI pour ce retour.
Je ne sais pas ,Mr et mme gogo rando,si vous avez fait le lien,je suis modérateur sur le site Eriba ou vous êtes aussi.
Si vous avez du temps et du courage,votre attelage original et ce périple seront très intéressants pour tous les membres .
Pour compléter le propos d'Alain sur cette caravane,je tiens à préciser que ces caravanes sont aussi légères dans les versions les plus anciennes.En gros pour les antérieures à 1980/1985.Je n'ai plus la date en tête.Progressivement,comme nous d'ailleurs ,elles ont forci et se sont alourdies.Maintenant elles sont vers les 700kg.
Pour en rajouter une couche sur le freinage,j'ai tracté le même genre de caravane en 1974/1975 avec une R5 et je confirme que je freinais mieux attelé qu'en solo.Les freins de la caravane appuient la flèche sur l'attelage,cela appuie ensuite sur le train arrière et les freins AR deviennent ainsi beaucoup plus efficaces .J'imagine que les même chose se produit sur l'Ural.
MERCI Alain pour ce récit bien écrit,original et les magnifiques photos .Pour moi qui rêve d'aller dans ces régions,je suis gâté.Entre le sujet de Dan et celui ci ,je guette mon feuilleton quotidien!!!!
Dernière modification par gogo rando le 06 sept. 2012, 07:50, modifié 1 fois.
- gogo rando
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oui l'ami d?ailleurs raconte nous un de tes derniers voyage en soucoupe, c'est un de mes rêves si lors du prochain il te reste une place.. mais pas un simulateur hein une vrai !!! :lol::lol:
L'Ours a écrit :T'inquiètes pépère, je discute avec des mecs qui voyagent en soucoupes volantes ou par télépathie, alors t'imagines, ta cabane de chantier pour forain.... :lol::lol::lol:gogo rando a écrit :j'espère qu'avec ces explications certains d'entre vous dormiront mieux...:lol::lol:
Perso je trouve ça vachement romantique comme truc, c'est vraiment une invitation à la roucoulade...
y plus beaucoup à allécher sur une petite Puck, mon voisin en a une et l'autre à le modéle familiale , un peu plus grand, en gros la caisse de livraison de votre side avec une partie surélevable, en tout cas très pratique pour randonnés en VTT et vacance où l'ont est constament partis le jour, très utile pour passer par les petits village ou la largeur est réduite.Bref KISS ( keep it spupid simpel)
Dernière modification par Causeàneuf le 06 sept. 2012, 08:13, modifié 1 fois.
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J'avais adoré ces petites églises en bois qui ont un charme fou et que je retrouverai en Russie du nord l'an prochain...
Que de souvenirs, que de souvenirs...
Continuons...
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Continuons...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
- gogo rando
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J 2. Départ en douceur vers 9h00 pour notre 2éme étape Geilo-Bergen:260 Kms. Le ton est vite donné. A l'arrêt, la température est supportable mais dès que nous roulons , elle devient glaciale;nous avons pris de l'altitude sur une belle petite route dans un paysage de toundra (arbustes argentés, mousses douces et épaisses et lacs bordés de graminées) et il fait entre 6 °et 8°, (pas vraiment estival même pour des Haut-Alpins ) et avec la vitesse c'est franchement limite. Nous faisons un premier arrêt au bout de quelques kilomètres pour adopter une tenue plus adéquate: bottes et gants ,toujours mais aussi pantalons et blousons. Un deuxième arrêt arrivés sur les plateaux aux alentours de 1000M d'altitude pour rajouter les doublures.
Cette fois ci nous sommes parés et équipés comme chez nous ... en plein hiver! D'ailleurs la neige est toute proche et des névés s'attardent à flanc de montagne et dans les creux.
Quelle magnifique étape sur une route qui serpente tranquillement et traverse une succession de hauts plateaux, encerclés par des montagnes et au loin, le glacier du Hardanger Joculen qui nous regarde de haut et nous souffle son haleine glacée au visage.
D'innombrables lacs défilent sous nos yeux, passant du noir au bleu au gré des changements du ciel.
C'est incroyablement beau et sauvage.
Plus loin et plus bas la route 7 longe le fjord Hardanger et nous offre bien des trésors. Encore et toujours des toits de cabanes en bois hirsutes ou bien sagement coiffées de mousses et de lichens. Des petits ports blottis au fond de anses profondes aux couleurs changeantes. Entre montagnes et fjord, la nature est maîtresse partout , c'est extraordinaire.
On sent bien que les Norvégiens n'en sont que les respectueux invités. L'empreinte de l'homme y est assez légère. Une traversée en ferry depuis Brimnes nous permet de profiter d'un autre angle de vue et d'admirer les berges et les somptueuses cascades qui jaillissent et coulent de tous côtés.
Nous entamons ensuite la route des tunnels. Il y en a une bonne vingtaine à affronter. Je dis affronter car le tunnel Norvégien est comme le temps Norvégien, rude et imprévisible. Certains sont si sombres que le phare de l'Ural peine à en percer les ténèbres. Pour le pilote, c'est une épreuve car non seulement on n'y voit rien mais en plus parfois ils tournent avec de véritables virages à négocier dans une presque totale obscurité sans point de repères. Certains donnent l'impression de plonger au coeur de la terre tant ils descendent .
Nous en avons même emprunté un avec un rond point. Mais oui, au beau milieu du tunnel , tout à coup, vaguement éclairé un rond point avec un embranchement filant Dieu seul sait où. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela pimente la conduite!!Et à chaque fois, l'air glacial qui nous lèche les joues, brrrr...
La fin de l'étape est magique. Après la pluie, (ah oui, j'avais oublié ce détail)le soleil est revenu et baigne le fjord d'une lumière dorée qui nous réchauffe le corps et l'âme.Lors d'un arrêt pour photographier une gigantesque cascade nous en profitons pour acheter à 2 petites Norvégiennes de délicieux wafers à la confiture de fraise et de framboise.
Un vrai régal qui nous redonne du punch et c'est sous le doux soleil de fin d'après midi que nous arrivons au Camping Lone à quelques kilomètres de Bergen. Nous nous posons au bord du lac, au milieu des tentes mais tous occupés comme ils le sont à nous photographier sous tous les angles, personne ne songe à s'en offusquer et même le patron du camping renonce à nous déloger et nous laisse profiter de cet emplacement privilégié.
La promenade du soir sera d'aller voir et photographier l'improbable attelage des Français posés au bord du lac.
Cette fois ci nous sommes parés et équipés comme chez nous ... en plein hiver! D'ailleurs la neige est toute proche et des névés s'attardent à flanc de montagne et dans les creux.
Quelle magnifique étape sur une route qui serpente tranquillement et traverse une succession de hauts plateaux, encerclés par des montagnes et au loin, le glacier du Hardanger Joculen qui nous regarde de haut et nous souffle son haleine glacée au visage.
D'innombrables lacs défilent sous nos yeux, passant du noir au bleu au gré des changements du ciel.
C'est incroyablement beau et sauvage.
Plus loin et plus bas la route 7 longe le fjord Hardanger et nous offre bien des trésors. Encore et toujours des toits de cabanes en bois hirsutes ou bien sagement coiffées de mousses et de lichens. Des petits ports blottis au fond de anses profondes aux couleurs changeantes. Entre montagnes et fjord, la nature est maîtresse partout , c'est extraordinaire.
On sent bien que les Norvégiens n'en sont que les respectueux invités. L'empreinte de l'homme y est assez légère. Une traversée en ferry depuis Brimnes nous permet de profiter d'un autre angle de vue et d'admirer les berges et les somptueuses cascades qui jaillissent et coulent de tous côtés.
Nous entamons ensuite la route des tunnels. Il y en a une bonne vingtaine à affronter. Je dis affronter car le tunnel Norvégien est comme le temps Norvégien, rude et imprévisible. Certains sont si sombres que le phare de l'Ural peine à en percer les ténèbres. Pour le pilote, c'est une épreuve car non seulement on n'y voit rien mais en plus parfois ils tournent avec de véritables virages à négocier dans une presque totale obscurité sans point de repères. Certains donnent l'impression de plonger au coeur de la terre tant ils descendent .
Nous en avons même emprunté un avec un rond point. Mais oui, au beau milieu du tunnel , tout à coup, vaguement éclairé un rond point avec un embranchement filant Dieu seul sait où. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela pimente la conduite!!Et à chaque fois, l'air glacial qui nous lèche les joues, brrrr...
La fin de l'étape est magique. Après la pluie, (ah oui, j'avais oublié ce détail)le soleil est revenu et baigne le fjord d'une lumière dorée qui nous réchauffe le corps et l'âme.Lors d'un arrêt pour photographier une gigantesque cascade nous en profitons pour acheter à 2 petites Norvégiennes de délicieux wafers à la confiture de fraise et de framboise.
Un vrai régal qui nous redonne du punch et c'est sous le doux soleil de fin d'après midi que nous arrivons au Camping Lone à quelques kilomètres de Bergen. Nous nous posons au bord du lac, au milieu des tentes mais tous occupés comme ils le sont à nous photographier sous tous les angles, personne ne songe à s'en offusquer et même le patron du camping renonce à nous déloger et nous laisse profiter de cet emplacement privilégié.
La promenade du soir sera d'aller voir et photographier l'improbable attelage des Français posés au bord du lac.
Nan, nan, perso j'ai jamais fait, et entre nous soit dit, votre récit est largement moins confus et plus intéressant que ceux qui font de l'intersidéral....gogo rando a écrit :oui l'ami d?ailleurs raconte nous un de tes derniers voyage en soucoupe, c'est un de mes rêves si lors du prochain il te reste une place.. mais pas un simulateur hein une vrai !!! :lol::lol:
Continuez les gens, c'est du tout bon!