NORVEGE, un goût d'éternel 2014
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- Est-Motorcycles
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Je ne m'intéresse pas à la façon dont tu gagnes ta vie. Je veux savoir à quoi tu aspires, et si tu oses rêver de réaliser le désir ardent de ton c?ur...
http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
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- AnDroKtoNe
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Dimanche à l'aube...
Le Ural est chargé, tout est prêt et le départ pour les fjords se réalise dans cette appréhension entremêlée de bonheur intense.
Il pleut, la nuit est bien noire.
La route est glissante et sous l'appantis, l'hybride attelage attend sagement, ses chevaux dorment encore. Ses deux beaux cylindres de 500 cm cube n'attendent que la sollicitation du démarreur.
Bardé de tenue de pluie, voici la route après un solide petit déjeuner.
Premiers coups de pistons...le froid passe tout de même un peu sous les épaisseurs de toiles huilées. La route défile au rythme lent du gros flat dans son implaccable claquement.
Pas une âme qui vive, hormis quelques paysans dont je sais qu'ils ne dorment pas. D'autres frères pour moi mais pour eux, une simple moto.
La route m'appartient, le sentiment est grisant, peu descriptible.
Complètement livré à moi-même, à la technologie qui a remplacé le cheval, me voici en direction de la frontière de l'est.
C'est l'heure des pensées nocturnes, solitaires. Il faut ceci à tel ami, je dois appeller Maman, le T90 qui me trotte dans la tête...ma petite fillotte que j'ai quitté avec une bronchite, l'oiseau de proie qui a faim...je prie en roulant.
Seules les réalités de l'asphalte me rappellent à l'ordre, telle cette côte qui marque plus encore le martèlement si caractéristique de ce 1000 fantastique.
Quelques rares gendarmes sont de services. Gelés ils me font signe, ils n'arrêtent pas ce genre d'attelage d'un autre monde.
Le villages endormis sont traversés doucement, gaz presque coupés. Ici, une lumière...certainement une vieille insomniaque qui souffre. Là, les éboueurs, d'autres frères. Un salut.
Un ou deux bars allumés, quelques rares stations services.
Le plein.
L'étudiant en poste qui bosse pour se payer ses études bouquine. Il me rend la monnaie sans lever les yeux. Un routier prend un café en silence dans un coin sans dire un mot, flapi, les yeux cernés.
Le jour se lève et la circulation s'anime. Les flics sont plus actifs. Les cars-écoles, les boulots-dodo dans leur bagnole bardée de vignettes sont ficelés avec leur ceinture dans un costume impeccable.
Au feu rouge, on échange quelques regards. Je leur fais peur et j'ai peur d'eux.
Il pleut toujours.
Châlon sur Saône, Belfort, Mulhouse et la frontière allemande...
Moment de mémoire en ce matin de novembre, assis à boire un café dans la brume du matin...Mon petit Caoua s'éveille doucement, il me surveille du coin de l'oreille, des fois que je m'oriente vers le side...Il sait à quoi je pense.
Le Ural est chargé, tout est prêt et le départ pour les fjords se réalise dans cette appréhension entremêlée de bonheur intense.
Il pleut, la nuit est bien noire.
La route est glissante et sous l'appantis, l'hybride attelage attend sagement, ses chevaux dorment encore. Ses deux beaux cylindres de 500 cm cube n'attendent que la sollicitation du démarreur.
Bardé de tenue de pluie, voici la route après un solide petit déjeuner.
Premiers coups de pistons...le froid passe tout de même un peu sous les épaisseurs de toiles huilées. La route défile au rythme lent du gros flat dans son implaccable claquement.
Pas une âme qui vive, hormis quelques paysans dont je sais qu'ils ne dorment pas. D'autres frères pour moi mais pour eux, une simple moto.
La route m'appartient, le sentiment est grisant, peu descriptible.
Complètement livré à moi-même, à la technologie qui a remplacé le cheval, me voici en direction de la frontière de l'est.
C'est l'heure des pensées nocturnes, solitaires. Il faut ceci à tel ami, je dois appeller Maman, le T90 qui me trotte dans la tête...ma petite fillotte que j'ai quitté avec une bronchite, l'oiseau de proie qui a faim...je prie en roulant.
Seules les réalités de l'asphalte me rappellent à l'ordre, telle cette côte qui marque plus encore le martèlement si caractéristique de ce 1000 fantastique.
Quelques rares gendarmes sont de services. Gelés ils me font signe, ils n'arrêtent pas ce genre d'attelage d'un autre monde.
Le villages endormis sont traversés doucement, gaz presque coupés. Ici, une lumière...certainement une vieille insomniaque qui souffre. Là, les éboueurs, d'autres frères. Un salut.
Un ou deux bars allumés, quelques rares stations services.
Le plein.
L'étudiant en poste qui bosse pour se payer ses études bouquine. Il me rend la monnaie sans lever les yeux. Un routier prend un café en silence dans un coin sans dire un mot, flapi, les yeux cernés.
Le jour se lève et la circulation s'anime. Les flics sont plus actifs. Les cars-écoles, les boulots-dodo dans leur bagnole bardée de vignettes sont ficelés avec leur ceinture dans un costume impeccable.
Au feu rouge, on échange quelques regards. Je leur fais peur et j'ai peur d'eux.
Il pleut toujours.
Châlon sur Saône, Belfort, Mulhouse et la frontière allemande...
Moment de mémoire en ce matin de novembre, assis à boire un café dans la brume du matin...Mon petit Caoua s'éveille doucement, il me surveille du coin de l'oreille, des fois que je m'oriente vers le side...Il sait à quoi je pense.
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- AnDroKtoNe
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.. et pas seulement ... Les conditions de prise de vue ne sont pas toujours parfaites. Il existe une technique, permettant de rattraper des contrastes extrêmes, via la prise de vue, puis la fusion de plusieurs images, avec pour chacune une exposition différente.AnDroKtoNe a écrit :Elle a quelque chose de magique cette photo
Baptisée photographie HDR (high dynamique range, pour photographie à plage dynamique étendue), cette technique nécessite un traitement informatique particulier, scindé en deux étapes distinctes : la création d?une image HDR en 32 bits par couche et le tonemapping, c?est-à-dire la redistribution des tonalités, visant à traiter les informations pour qu?elles puissent être accueillies dans un fichier à faible profondeur de codage et donc de faible contenance. S?il reste discret, le traitement HDR n?attire pas toujours les foudres des puristes... mais les photographes à tendance infographiste en usent et en abusent...
Arvell' houlala' ha ha
- AnDroKtoNe
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Euhhh tu sais quoi, j'ai compris que tu parlais de modification de l'image mais alors pour ce qui est de la méthode, oops j'ai raté une marche aieeeeee
"Pour ces messieurs la moralité devient rigide quand le reste ne l'est plus" © Coluche
"Sauf pour les dictateurs et les imbéciles, l'ordre n'est pas une fin en soi." © Michel Audiard (Le président)
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Affirmatif Major, sans trucage. Et même pire en vert. Il y a des trucs qu'on voit dans le Grand Nord qui sont insoupçonnés, irréels. C'est ce qui défonce la tête en grand.MAJORMIKE92 a écrit :Putain!!! t'as vraiment vu ça Dan????Est-Motorcycles a écrit :Je ne m'intéresse pas à la façon dont tu gagnes ta vie. Je veux savoir à quoi tu aspires, et si tu oses rêver de réaliser le désir ardent de ton c?ur...
Je veux mourir là-bas!!!!
Pas besoin de pétard.
Trip à tous les virages.
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Courage, allons !
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Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
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SMAC les kopins !!:p
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Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
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Nos amis de Norvège m'ont fait parvenir quelques clichés des endroits où j'étais en août, méconnaissables par la neige...mais tellement fantastiques !
La piste où on était :
Le gîte !! P'tain les gars, ça ne rigole pas...
La route pour y aller...
Mais évoquons un peu une fondamentale différence d'ambiance et de culture.
En France, ça n'arrête pas de parler d'économie, d'argent, de problèmes, de dette, de licenciements, etc...comme si nos dirigeants refusaient de donner u peu de bonheur : tous à la tâche pour l'argent, l'argent, l'argent, toujours l'argent.
En Norvège, voici ce que les jeunes chantent :
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... djUYDYe4U8
Ecoutez cette fantastique voix, cet amour, cette force, cette douceur et cette paix...
Je vous joints les paroles traduites.
Cliquez gauche en maintenant sur les paroles qui deviennent bleues, puis cliquez droit dans le bleu pour "copier", allez dans vos documents, "collez" et imprimez : sortez le texte, réécouter le lien de cette grande chanteuse en lisant le texte...
Vous allez vivre un grand moment.
Voici le texte de ce merveilleux hymne au pays de Norvège :
Vous imaginez une seule seconde un chanteur français chanter la France comme ça ?
Pourquoi on ne chante pas la France comme ça ?
Parce que nous sommes contraints de ne penser qu'au fric, au fric, toujours.
Et pourtant, elle est si belle aussi, la France.
Il serait grand temps que nos dirigeants parlent d'autre chose, donnent du courage, de l'espoir, au lieu de contraindre sans cesse et de ficher la trouille de l'avenir.
Voyez comme elle est belle cette chanteuse. Elle est en paix, elle respire les valeurs de son pays, c'est-à-dire de ses gouvernants.
Y'a des leçons à prendre.
Merci Helga pour les traductions et les liens.
La piste où on était :
Le gîte !! P'tain les gars, ça ne rigole pas...
La route pour y aller...
Mais évoquons un peu une fondamentale différence d'ambiance et de culture.
En France, ça n'arrête pas de parler d'économie, d'argent, de problèmes, de dette, de licenciements, etc...comme si nos dirigeants refusaient de donner u peu de bonheur : tous à la tâche pour l'argent, l'argent, l'argent, toujours l'argent.
En Norvège, voici ce que les jeunes chantent :
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... djUYDYe4U8
Ecoutez cette fantastique voix, cet amour, cette force, cette douceur et cette paix...
Je vous joints les paroles traduites.
Cliquez gauche en maintenant sur les paroles qui deviennent bleues, puis cliquez droit dans le bleu pour "copier", allez dans vos documents, "collez" et imprimez : sortez le texte, réécouter le lien de cette grande chanteuse en lisant le texte...
Vous allez vivre un grand moment.
Voici le texte de ce merveilleux hymne au pays de Norvège :
Je vois tes vallées et le ciel si pleinement,
Je me souviens de tes montagnes majestueuses,
Aux cascades dévalantes,
Une beauté si libre,
Et la quiétude des soirs silencieux.
Tu es le chant qui résonne en moi,
Le chant qui ne meurt jamais,
Tu es mon pays, je ne t'oublierai jamais,
J'entends ta voix qui me rappelle.
Parfois, quand tes prés fleuris me semblent si lointains,
Alors nous portons l'espoir et la force de notre chant.
Tu vis dans nos coeurs.
Un jour je reviendrai et reverrai ton ciel,
Tes merveilleuses vallées,
Alors tu veilleras sur moi,
Et mon coeur trouvera en toi
La paix pour toujours
Je me souviens de tes montagnes majestueuses,
Aux cascades dévalantes,
Une beauté si libre,
Et la quiétude des soirs silencieux.
Tu es le chant qui résonne en moi,
Le chant qui ne meurt jamais,
Tu es mon pays, je ne t'oublierai jamais,
J'entends ta voix qui me rappelle.
Parfois, quand tes prés fleuris me semblent si lointains,
Alors nous portons l'espoir et la force de notre chant.
Tu vis dans nos coeurs.
Un jour je reviendrai et reverrai ton ciel,
Tes merveilleuses vallées,
Alors tu veilleras sur moi,
Et mon coeur trouvera en toi
La paix pour toujours
Vous imaginez une seule seconde un chanteur français chanter la France comme ça ?
Pourquoi on ne chante pas la France comme ça ?
Parce que nous sommes contraints de ne penser qu'au fric, au fric, toujours.
Et pourtant, elle est si belle aussi, la France.
Il serait grand temps que nos dirigeants parlent d'autre chose, donnent du courage, de l'espoir, au lieu de contraindre sans cesse et de ficher la trouille de l'avenir.
Voyez comme elle est belle cette chanteuse. Elle est en paix, elle respire les valeurs de son pays, c'est-à-dire de ses gouvernants.
Y'a des leçons à prendre.
Merci Helga pour les traductions et les liens.
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