regardez moi ca:
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et si tu nous en disait un peu plus M. le Chaman...
Daniel Winter sur 350 JAWA à Linas-Montlhéry
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PerfideAvion
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...quand j'ai lu ce truc là, je me suis dit que les "quarante balais" de glingues, lampe, tour, presse, fonderie, critérium, papier milimétré, palmer et autres disciplines liés au métal qui hurle dans les bouts droits, bah, que c'est pas du mou de veau ! Le vice de richesse chevillé au corps dès 18 balais, imparable, donc, quand il te dit que son bras est "dynamométrique", t'écoutes, tu le crois, et on sait jamais, tu vas comprendre un truc. Quand t'es né après Beart, Nougier, Gordini, Conrero, (la liste est pas si longue que ça) t'es content d'avoir pécho un spécimen de cette école là... des vrais punks, arcange du Do It Yourself...tibaz a écrit :regardez moi ca:
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Bienvenue à toi christian01, cher confrère pourrais-je dire puisque qu'on a à peu près le même âge et donc... fatalement pas mal de ressentis communs au niveau moto.
Cela me fera plaisir de te connaître.
Eh oui, à l'époque de nos 16 ans...
Je vous raconterai cette histoire durant laquelle, dans nos cités du 9/3, on ne foutais pas le feu aux bagnoles, on ne se camait pas et on ne défilait pas pour la retraite. La retraite ! Tu t'imagines ? Un gniar qui pense à la retraite à 16 ans est mort. Il doit vite signer un contrat obsèques et commencer à faire la queue devant le funérarium.
Car avec des bécanes du peuple - des Jawa de l'époque - acquises d'occaz, pour presque rien, on fabriquait des bitzas redoutables. Après les branlettes avec les gonzesses dans les caves, on grattait la nuit les lumières de nos cylindres qui puent pendant que nos vieux se demandaient où on était, ceci au centre social d'Epinay dans lequel un fou qui croyait aux jeunes nous avait prêté une salle pour en faire un atelier de mécanique.
Toute une époque.
Je vous raconterai l'histoire de ces profs obsédés par les centièmes qui sortaient de Hispano Suiza et qui nous formaient dès le matin à 7h45 à coups de pompes au cul mais la main sur l'épaule.
Les Dabs fabriquaient des bagnoles extraordinaires et avaient décidé de transmettre leurs connaissances dans des lycées techniques de banlieue, alors tenue par le Parti Communiste.
Y'avait pas de crucifix mais bon dieu ils avaient la foi !
Et elle fut communicative...
Cela me fera plaisir de te connaître.
Eh oui, à l'époque de nos 16 ans...
Je vous raconterai cette histoire durant laquelle, dans nos cités du 9/3, on ne foutais pas le feu aux bagnoles, on ne se camait pas et on ne défilait pas pour la retraite. La retraite ! Tu t'imagines ? Un gniar qui pense à la retraite à 16 ans est mort. Il doit vite signer un contrat obsèques et commencer à faire la queue devant le funérarium.
Car avec des bécanes du peuple - des Jawa de l'époque - acquises d'occaz, pour presque rien, on fabriquait des bitzas redoutables. Après les branlettes avec les gonzesses dans les caves, on grattait la nuit les lumières de nos cylindres qui puent pendant que nos vieux se demandaient où on était, ceci au centre social d'Epinay dans lequel un fou qui croyait aux jeunes nous avait prêté une salle pour en faire un atelier de mécanique.
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Je vous raconterai l'histoire de ces profs obsédés par les centièmes qui sortaient de Hispano Suiza et qui nous formaient dès le matin à 7h45 à coups de pompes au cul mais la main sur l'épaule.
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Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
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Comment veux-tu que je sache ce que deviens une bécane après 45 ans ?DieHermie a écrit :et puis ce look sur la moto avec la position qui va bien !
Qu'est-elle devenue cette 350 ?
Le cadre est celui d'une Yam 250 et la plus grosse difficulté a été d'étancher les passages des goujons qui tiennent les culasses, car les boîtes à eau sont en tôle inox soudée et les goujons passent à travers et sont dans la flotte ! Il n'y avait pas de pompe à eau non plus, mais un radiateur assez haut, cela suffisait à refroidir par gravité.
C'est avec cette moto que j'ai eu le plus grave accident de ma vie motocycliste : guibole retournée avec gravier dedans, etc...à cause d'un connard qui a grillé un stop.
Le souvenir que j'en ai le plus marquant est celui de son bruit râgeur en montée de régime qui, avec le longue course du vilo, n'en finissait pas. Elle miaulait grave.
Qu'est-ce que j'ai pu gauler là dessus...
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