Veinard, moi j'bosse aujourd'hui...:/Est-Motorcycles a écrit :Je travaille encore au bouclard...ça viendra début de semaine...demain repos : un p'tit tour de MT01 avec Perfide et son moulinex super...JeanPa a écrit :Bonjour,
Ben.....et la suite ? ? :p
ISLANDE DE GLACE et de FEU : la route...
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Les flics de la mer ont aussi ça pour les récalcitrants et pêcheurs ripoux...
Je prends de l'essence dans un petit garage normal là-bas, avec grosse spécialité de V8 partout...
Pensée émue pour Bernos : t'as vu les cuillères de là-bas ??
Là tu tires du 50 kg mini.
Au sortir de la station, chaque chose fait penser à la magie de l'Islande. Rien n'est normal ici, même pas ce morceau de ciel...
La Ural attire toujours autant de curieux. Ils posent des questions, sont vraiment intéressés. Les jeunes n'en ont jamais vu mais quelques anciens oui, pas en Islande. Bien sûr rien n'est fermé et la clef est sur le side : c'est un signe de reconnaissance pour eux, ils voient que tu as confiance et que la serenité se perpétue.
Même les ados avec leurs scooter sont comme ça. Lorsqu'ils font des courses, ils laissent tout ouvert : leur sac, le casque posé, rien de ficelé, aucun cadena et souvent le sac perso ouvert duquel seul le porte monnaie est retiré pour les courses.
C'est vraiment appaisant et je ne crois pas avoir ressenti cette impression de tranquillité nulle part - un peu en Norvège. C'est appaisant. Ah ! Si chez nous cela pouvait être ainsi...
Je file au Musée de la baleine qui m'apprendra beaucoup de choses et qui est simple, réalisé avec les moyens du coin :
Il explique les courants, les migrations, les raisons pour lesquelles les baleines voyagent.
C'est à la fois trés scientifique et en même temps ludique. Les enfants sont contents et les grands aussi.
Il y a plein de squelettes de baleines dont la chasse est interdite...Les baleines "normales", celles qu'on connait et qui sont protégées.
Et puis surprise...des cétacés nombreux que l'on ne connait pas : les baleines croqueuses de tous poissons.
M..., la copine islandaise du resto avait raison (j'avais un doute quand même, croyant qu'elle voulait me fourguer sa marchandise...). He bien non, et celles-ci sont des petites :
Yeeeee...Bon ben t'as plus trop envie d'aller te baigner au large hein...
Alors celles-ci sont chassées avec des quotas, afin qu'elles ne bouffent pas trop de poisson et que les oiseaux ne meurent pas.
La gestion de la pêche en Islande est un trés grand ministère qui englobe presque toute la Mer du Nord.
Surtout que les bestiaux voient clair, vu la pureté de l'eau même dans le port :
Conclusion du jour : les islandaise ne mentent pas. Avis aux célibataires.
Au sortir du musée, dans un coin, un inuit commence à prendre ses contacts pour l'hiver - ils sont experts en motos neige et ils sont trés gentils. Ici, il va bientôt neiger.
Alors c'est fatal et décidé, il faut aller voir ces baleines en vrai. Elles jouent dans la baie et pour cela, les vieux loups de mer prennent leurs bateaux, avec quelques gens, pour se rendre sur place.
Je ne sais pas si avec les photos on a une notion de la luminosité, mais c'est irréel
Le bateau choisi est celui d'un vieux briscard. C'est l'inuit qui me l'a conseillé (celui de gauche).
Une autre aventure extraordinaire commence...
Je prends de l'essence dans un petit garage normal là-bas, avec grosse spécialité de V8 partout...
Pensée émue pour Bernos : t'as vu les cuillères de là-bas ??
Là tu tires du 50 kg mini.
Au sortir de la station, chaque chose fait penser à la magie de l'Islande. Rien n'est normal ici, même pas ce morceau de ciel...
La Ural attire toujours autant de curieux. Ils posent des questions, sont vraiment intéressés. Les jeunes n'en ont jamais vu mais quelques anciens oui, pas en Islande. Bien sûr rien n'est fermé et la clef est sur le side : c'est un signe de reconnaissance pour eux, ils voient que tu as confiance et que la serenité se perpétue.
Même les ados avec leurs scooter sont comme ça. Lorsqu'ils font des courses, ils laissent tout ouvert : leur sac, le casque posé, rien de ficelé, aucun cadena et souvent le sac perso ouvert duquel seul le porte monnaie est retiré pour les courses.
C'est vraiment appaisant et je ne crois pas avoir ressenti cette impression de tranquillité nulle part - un peu en Norvège. C'est appaisant. Ah ! Si chez nous cela pouvait être ainsi...
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C'est à la fois trés scientifique et en même temps ludique. Les enfants sont contents et les grands aussi.
Il y a plein de squelettes de baleines dont la chasse est interdite...Les baleines "normales", celles qu'on connait et qui sont protégées.
Et puis surprise...des cétacés nombreux que l'on ne connait pas : les baleines croqueuses de tous poissons.
M..., la copine islandaise du resto avait raison (j'avais un doute quand même, croyant qu'elle voulait me fourguer sa marchandise...). He bien non, et celles-ci sont des petites :
Yeeeee...Bon ben t'as plus trop envie d'aller te baigner au large hein...
Alors celles-ci sont chassées avec des quotas, afin qu'elles ne bouffent pas trop de poisson et que les oiseaux ne meurent pas.
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Surtout que les bestiaux voient clair, vu la pureté de l'eau même dans le port :
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Alors c'est fatal et décidé, il faut aller voir ces baleines en vrai. Elles jouent dans la baie et pour cela, les vieux loups de mer prennent leurs bateaux, avec quelques gens, pour se rendre sur place.
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http://www.est-motorcycles.fr/
Une petite vie de concessionnaire URAL en Auvergne et sa fin.
Est-Motorcycles, une histoire d'affineur d'Urals, de pourvoyeur d'aventures. Inventeur, voyageur curieux de tout.
Il est quasi impossible de détruire quelque chose qui a été créé avec le coeur.
Libérez tous les otages !
Mon voyage essentiel : la poursuite du merveilleux.
Courage, allons !
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Tu n'es pas le seul : j'ai été scotché.Nanuk a écrit :Belles dents, les baleines !...Merci Dan pour cette mise à jour de mon inculture, moi qui croyais que ces monstres se nourrissaient toutes et juste de plancton ou de krill (c'est la faute à Disney et Gepetto)
Il est clair qu'il faut protéger les baleines et j'aime bien le travail de Greenpeace sur cette question, mais ce que je n'aime pas chez eux, c'est que, comme la plupart des écolos, ils ne voient qu'une facette du réel.
On ne tue aucune baleine et des millions d'oiseaux rares meurent : là on ne les protège pas...ni campagne ni effet média, rien : les mômes islandais ramassent les cadavres de piafs morts et personne n'en sait rien.
Viande d'orque...
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Clair...Tu verrais comment un orque surgit de l'eau la tronche pleine de poissons de plus de 50cm de longs...rogers a écrit :L orque epaulard ;fait bien partie des baleines non ? On l apelle la baleine tueuse je crois ; noire et blanche ;c est pas des tendres apparement.........
Putain ;Dan autant t as mangé une bestiole bien plus terrible qu un requin !!!!!!!!!
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Yet...prépare les cachetons pour les baleines...:pPOLIKARPOV I 16 a écrit :Ahhh non de diou j'voyage a l'oeil moye !!!
Merci !!!
Marc
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petite chasse en amis technique orques
le cachalot,beluga,narval ont des dents aussi.
Tranquille le pays si ca pouvait.
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Ural 6½ et ¾ L ♀ Thørep "Черная овца"
EM/JPA powered
Запад едидт с Востоком
Урал, отличный генератор положительных эмоций!
...Custodes...
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L'avait ka pas se faire piquer le carnivore.mickey a écrit :Pour mon compte degustation de steack de balaine a BERGEN , c'est magnifique :p
Ni écolo, ni végetarien , bouffeur moi aussi :B;)
Bien reçu les photos mon capitaine !
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Les islandais ne savent pas vraiment pourquoi les baleines jouent dans la baie de Skjàlfandi. Il est vrai qu'elles y sont bien, que les eaux sont chaudes et qu'elles sont à deux pas de l'arctique...
J'embarque donc sur le Nattfàri, une belle "coque de noix" :
Accueilli par un solide gaillard apparemment habitué à la mer...
Installation à la proue qui est superbe :
...et en route doucement vers la baie et ses merveilles. Là, nous commençons à quitter le port à reculons :
Une fois en mer, on ne se rend absolument pas compte des distances. Ici la côte est à plus de 40 kms..., effet qui est accentué par la formidable pureté de la luminosité.
Il nous faudra donc naviguer environ deux heures pour atteindre l'espace de jeu des baleines !
Tous les regards sont collés sur l'eau, recherchant le moindre indice de mouvement et de présence.
Le temps semble interminable et le silence est pesant...cela dure presque une heure.
Mais ce "sas" temporel qui nous semble long pour nous, replace nos rythmes en phase avec le milieu de la mer et il est certain que nous vivons trop vite, que nous sommes trop agités.
On entend juste le clapoti des vagues sur la coque quand soudain, le pitaine nous dit en anglais " look at 9:00 ! "
Yessss ! Dauphin en ballade...
J'étais déjà content, sans me rendre compte que je n'avais encore rien vu.
Le plus fort, c'est la dextérité du capitaine. Ni une ni deux le voilà qui vire à fond en direction du dauphin en se dirigeant vers lui plein pot :
Maiaiaiaiais sitôt le dauphin approché qu'un souffle puissant se fait entendre juste en face du dauphin (à 15h), tout près.
Une baleine !
D'un seul coup le capitaine coupe le moteur en donnant un coup de gouvernail dans la direction de la baleine.
Nous nous dirigeons donc vers elle en silence, doucement, au fil de l'élan...p'tin on s'approche...elle plonge en douceur.
Nous ne bougeons pas, le pitaine nous demande de garder le silence et le cétacé fait comme tous ses congénaires : il plonge trois fois pas trés profond et respire puis s'enfonce dans les abysses la quatrième fois dans une danse magestueuse.
Elle refait surface tout près !
Quelle émotion.
Ce sera sa dernière respiration avant de s'enfoncer dans le néant des fonds pendant plusieurs minutes car là, elle ira manger.
L'harmonie de ses mouvements, la paix qu'ils dégagent, cette sensation de puissance et de domination totale...cette masse imposante et tranquille, sereine, confiante, jette un trouble profond en nous-même.
Autres dimensions, autres mondes et ce pont jeté entre nos deux univers, elle venant nous chercher en nous donnant la main...
Le dernier plongeon est caractéristique.
Son quatrième souffle avant de plonger et plus puissant que les autres, puis elle fait le "dos rond" et disparaît en nous montrant sa queue qui est sa partie la plus noble.
S'en suit un silence absolu, pas un mot pendant plusieurs minutes, pas un souffle, comme pour prolonger ce moment indicible, pour l'accompagner dans les fonds marins.
Elle nous a scanné, elle nous a repéré et elle va revenir car, pendant qu'elle respirait, le captinaine qui la connait bien lui parlait en islandais...
J'embarque donc sur le Nattfàri, une belle "coque de noix" :
Accueilli par un solide gaillard apparemment habitué à la mer...
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...et en route doucement vers la baie et ses merveilles. Là, nous commençons à quitter le port à reculons :
Une fois en mer, on ne se rend absolument pas compte des distances. Ici la côte est à plus de 40 kms..., effet qui est accentué par la formidable pureté de la luminosité.
Il nous faudra donc naviguer environ deux heures pour atteindre l'espace de jeu des baleines !
Tous les regards sont collés sur l'eau, recherchant le moindre indice de mouvement et de présence.
Le temps semble interminable et le silence est pesant...cela dure presque une heure.
Mais ce "sas" temporel qui nous semble long pour nous, replace nos rythmes en phase avec le milieu de la mer et il est certain que nous vivons trop vite, que nous sommes trop agités.
On entend juste le clapoti des vagues sur la coque quand soudain, le pitaine nous dit en anglais " look at 9:00 ! "
Yessss ! Dauphin en ballade...
J'étais déjà content, sans me rendre compte que je n'avais encore rien vu.
Le plus fort, c'est la dextérité du capitaine. Ni une ni deux le voilà qui vire à fond en direction du dauphin en se dirigeant vers lui plein pot :
Maiaiaiaiais sitôt le dauphin approché qu'un souffle puissant se fait entendre juste en face du dauphin (à 15h), tout près.
Une baleine !
D'un seul coup le capitaine coupe le moteur en donnant un coup de gouvernail dans la direction de la baleine.
Nous nous dirigeons donc vers elle en silence, doucement, au fil de l'élan...p'tin on s'approche...elle plonge en douceur.
Nous ne bougeons pas, le pitaine nous demande de garder le silence et le cétacé fait comme tous ses congénaires : il plonge trois fois pas trés profond et respire puis s'enfonce dans les abysses la quatrième fois dans une danse magestueuse.
Elle refait surface tout près !
Quelle émotion.
Ce sera sa dernière respiration avant de s'enfoncer dans le néant des fonds pendant plusieurs minutes car là, elle ira manger.
L'harmonie de ses mouvements, la paix qu'ils dégagent, cette sensation de puissance et de domination totale...cette masse imposante et tranquille, sereine, confiante, jette un trouble profond en nous-même.
Autres dimensions, autres mondes et ce pont jeté entre nos deux univers, elle venant nous chercher en nous donnant la main...
Le dernier plongeon est caractéristique.
Son quatrième souffle avant de plonger et plus puissant que les autres, puis elle fait le "dos rond" et disparaît en nous montrant sa queue qui est sa partie la plus noble.
S'en suit un silence absolu, pas un mot pendant plusieurs minutes, pas un souffle, comme pour prolonger ce moment indicible, pour l'accompagner dans les fonds marins.
Elle nous a scanné, elle nous a repéré et elle va revenir car, pendant qu'elle respirait, le captinaine qui la connait bien lui parlait en islandais...
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