SACHA, un Ural préparé par EM sur la route de la soie

[Tamata]

Salut à tous, et en particulier à Valérie et a Dan sans qui ce voyage aurai été autrement plus compliqué à préparer.
Mille excuses aussi au tout ceux à qui j’avais promis une rencontre avant mon départ, je n’ai récupéré Sacha (mon Ural) que courant janvier pour un départ quasiment 1 mois plus tard. Et oui, si je suis partie de Manzat le 8 mars, c’est en réalité depuis le 26 févier que je suis parti de chez moi, Metz. Les 10 jours avec Valérie et Dan nous ont permis d’avancer la préparation de Sacha et du bonhomme avec un stage mécanique.
Je viens juste d’arrivé à Istanbul ou je vais rester probablement une dizaine de jours.
Quelques chiffres et puis au dodo, je vous mettrai plus de news et photos durant ce weekend.
- 13 jours de route
- 4 500 Km parcourut, principalement sur des petites routes
- 11 pays traversés (France, Suisse, Italie, Slovénie, Croatie, Bosnie, Monténégro, Albanie, Macédoines, Bulgarie, et quelque centaine de Km en Turquie)
- 0 hôtel, camping ou gite , uniquement a la belle étoile
- 0 douche, quelques toilettes sommaires (merci les lingettes)
- 0 rayon cassé et portant les petites routes empreintées dans le sud de l’Europe sont parfois défoncées et chaque soir, pour choisir le bivouac, c’est souvent au bout d’un chemin impraticable à la plupart des véhicules. J’ai juste appliqué le conseille de Dan : « Touche pas … » petit con (la fin c’est moi qui l’ajoute !)
- 1 boulon perdu sur Sacha, celui du levier de commande de marche arrière commandé au US (Vous pensez que je peux faire marcher la garantie ?)
Voilà pourquoi une bonne douche et au dodo, la suite bientôt

[loup gris]

Salut Vincent
Ton boulon du levier de marche arriere c'est un signe de Sacha ,il veut aller plus loin ,mais en avancant,c'est pour te dire qu'il ne veut pas de retour en arriere ...!,je suis content pour toi ,c'est super,et bravo pour ta détermination pour ce long voyage .
Merci pour ton message ,qui fait réver a l'aventure,profites bien .
Continu bien ta route , je te souhaite pleins de bonnes choses pour la suite,a plus et surtout bonne route...!
Didier

[Est-Motorcycles]

ACH, te voilà toi ! Bravo...que de bonnes nouvelles, je suis heureux pour toi tu peux pas savoir.
Nous t'embrassons tous deux...Si tu as un peu de temps et l'envie, raconte un petit bout d'Istanbul...

[Simone]

Nous sommes très heureux de te savoir déjà à Istanbul.
Bon séjour là-bas et à très bientôt de tes nouvelles.
Simone et Dominique.

[right side]

karşılama, eğlenebilir

profite bien de cette citée incroyable

[gecko]

Bonne continuation....et profite bien.

[Est-Motorcycles]

Yet Vincent !
J'oubliais de te recommander, avant de quitte Istanbul, cette ville qui regorge de un million de bricoleurs valables, de vérifier l'état du filetage de ta culasse droite ( bougie), celui dont on avait un doute et qu'on n'a pas eu le temps de gérer. Il est mieux, s'il y na le moindre doute, de le remplacer par l'hélicoï avant que tu partes dans la pampa des sables où il y a une chèvre à l'hectare...et en remontant, ne mets pas trop de graisse cuivre.
Bizzz !

[bruno2b]

pas tres loin d'olivier et zac

[Tamata]

Introduction

Il y aurait beaucoup de chose à raconter, je ne sais pas par quoi commencer et surtout qu’est ce qui va vous intéresser. Oui, certains souvenirs sont impliquant uniquement pour moi, parce qu’ils me font réagir à un souvenir, a un état d’âmes ou à une sensibilité qui ne sont probablement pas les mêmes que les vôtres. Bref, sans le talent des uns et des autres pour raconter des histoires (n’est-ce pas Dan !!), je me lance, probablement maladroitement mais en toute sincérité.

[Tamata]

Into the wild

J’ai décidé que les premières nuits se passeraient « Into the wild » (En pleine nature), comme le titre d’un très beau livre (et film, j’espère simplement que je n’aurai pas la même fin tragique.)
Cela faisait partie des difficultés que j’avais identifiées et que beaucoup de personnes entretiennent, même au court de ce voyage. Plusieurs douaniers, qui me questionnaient sur ce que je faisais, ou j’allais, etc. etc. (leur métier quoi) et quand ils apprenaient que je dormais a la belle étoile, me disaient que c’était dangereux. Sic ! Maman, je veux rentrer chez moi. Et c’est vrai que les 1er nuits ont été agitées. Suivant le lieu du bivouac, foret, bord de mer ou au fond d’un champ, ils avaient tous des dangers potentiels, différents et imaginaires.



Ça allé de la bête féroce qui allait me manger par les pieds au tueur en série qui attendait là depuis des jours sa nouvelle proie. Bilant au bout de 13 jours, la seule attaque d’un animal aura été une tique et quelques personnes qui m’ont « surprit » à installer mon bivouac. Je ne nie pas les risques, c’est pourquoi, dans la mesure du possible, je choisie avec attention mon bivouac. Cela commence au moins 2 heures avant le coucher du soleil, parce qu’il est rare de trouver un coin qui convienne dès les 1er fois. Il doit être discret, pas trop facilement accessible aux autres véhicules, pas sur le passage d’animaux et j’ajouterai depuis une mauvaise expérience, si possible, à l’abri du vent. En effet, un soir, alors que tout était parfais en haut d’une montagne dominant 2 vallées (environ 700 m d’altitude), ici, …



… pile au moment du coucher du soleil, une tempête de vent c’est lever avec des rafales a 80 ou 90 km/h. Je n’avais pas encore terminé l’installation du bivouac, trop capté à regarder le coucher du soleil. J’ai arrimé tout ce qui prouver l’être, jeter tout le reste sous la tente, y compris moi et j’ai passé une partie de la nuit avec les 2 bras sortie de chaque côté de la tente pour tenir la surtente. J’étais tout habillé, avec un maximum de chose sur moi, y compris la lampes frontale sur le frond et mes binocles sur le nez, etc., se serait autant de chose non perdu si le pire devait arriver. Et puis au bout de 3 heures, plus rien, c’était un phénomène thermite d’altitude ?

[Tamata]

Vie et quotidien en voyage

Vivre « Into the wild » suppose d’adapter son mode de vie. En 1 est que l’on vit au rythme du soleil, en cette saison et ces lieux, on se lève vers 6h00 et on se couche vers 18h00. Avant et après il fait nuit. Comme les nuit sont encore fraiche, j’oriente le bivouac autant que possible vers l’est pour profiter des 1er rayons de soleil, ceux qui réchauffe après une nuit autour de 0° (le minimum rencontrer et en Suisse, avec -3°). L’autre est d’accepter de ne pas se laver et de se changer tous les jours. Comme écrit plus haut, aucune douche en 13 jours c’est par moment éprouvant. Les lingettes c’est bien mais cela reste d’une utilisation limité. Les deux seules toilettes faites avec une source d’eau ont été dans la vieille ville de Dubrovnik, ou j’ai pu me laver le visage et les cheveux dans une vasque, mais un troupeau de japonais est arrivé de nulle part alors qu’il n’était que 7h00 ou 8h00 du matin. J’ai arrêté là ma toilette. L’autre, c’est en Bulgarie, sur un col a environ 1200 m, une petite source discrète ou j’ai pu faire une toilette complète, ici….



Mais cela n’a pas été facile, à 1200 m l’air et frais en cette saison, 13° ou 14° et l’eau doit être à 10°. Donc, pour éviter de trop me refroidir, j’ai commencé par me laver le visage et les cheveux, que j’ai vite séché et je me suis mis au soleil pour me réchauffer. Ensuite les 2 bras, idem séchage et «lézardage » au soleil. Buste et ainsi de suite. Ouf, 1 heure de toilette après un sevrage presque complet ça été dure. En fait, ne pas se laver ça plusieurs avantages. Je n’ai pas été embêté par les moustiques ni les grosses bêtes qui hante mes nuits et, je peux ranger mes chaussettes debout, bien droite à coté de mes bottes, plus besoin de les chercher sous la tente pendant de longue minute.

[Tamata]

Sacha

Sacha, mon compagnon de voyage, et admirable. Puisque je décide souvent d’un coin difficile d’accès pour mes bivouacs, sans lui je ne pourrais pas y arriver. Même au bout d’un pré très banale, en légère pente, ce transforme en galère au petit matin avec la rosé sur l’herbe. Et là, sans la 2ème roue motrice, impossible d’en sortie. Je ne parle même pas de la plage de galet



Je me sers de la seconde roue motrice quasiment tous les jours ou tous les 2 jours, parfois pour seulement quelque mètre.
Le bidon sur le côté devait une sorte de système ‘’boiler’’ pour fabriquer le l’eau chaude en roulant. La personne qui devait le réaliser n’a pas pu terminer le travail et je dois dire que cela m’a manqué.
Le boitier étanche sur le panier renferme un ordinateur de bord. Je voulais quelques accessoires comme une sonde de température, l’heure, un thermomètre sur le side-car. Je ne voulais pas non plus multiplier les instruments au guidon et j’ai donc trouvé un tout en un. L’ordinateur est étanche d’origine mais je ne voulais pas non plus quelque chose de trop moderne qui contrasterait avec le reste de la machine, d’où ce boitier.

[Tamata]

Routes et orientations

J’écrivais plus haut en plaisantant que je n’avais pas cassé de rayon, et c’est vrai, mais je suis passé près de la correctionnel à plusieurs reprises. Notamment en Albanie (je ne pensais pas voir autant de pauvreté en Europe, un pays aussi très sale ou les ordures sont partout), les routes (en tout cas les axes secondaires que je privilégie) sont particulièrement en mauvaise état. Des trous énorme ne sont pas traités et ne sont pas signalés (évident puisque ce n’est pas une exception mais plutôt une généralité !) et j’ai crue à plusieurs reprise avoir éclaté un pneu.
Un drôle de jeux s’organise sur les routes, les véhicules venant de face font des grande embardés sur la route pour éviter les trous, comme si un trou pouvait faire plus de dégât qu’une collision frontale !! Du coup, le plus ‘’faible’’ devant céder, c’est moi qui m’écarter en prenant les trous ?
Même en ville, les routes ne sont pas terminées et depuis un long moment apparemment. Elles laissant apparaitre la ‘’caillasse’’ au bord bien saillant et cerise sur le gâteau, les plaques d’égout ne sont en place, toujours sans signalement !
Une exception, j’ai trouvé une belle route mais qui ne menais nulle part, s’arrêtant net. Il a fallu rebrousser chemin sur 10 km



Le panneautage est un problème depuis la Croatie, beaucoup de route sont des culs de sac, menant à un village mais n’est pas signalé comme cul de sac. Il faut dire que j’ai décidé de voyager sans carte (uniquement une carte générale de l’Europe) et sans GPS (mon GPS Europe a décidé que tous les pays au sud de la Croatie n’appartiennent plus à l’Europe ?) J’utilise la fonction boussole du GPS qui me donne la direction d’un point donné, pour moi c’était Istanbul. Je fais ceci pour développer mon sens de l’orientation. Utiliser le soleil comme repère, lire l’horizon pour deviner que la bonne route passe sur cette montagne ou entre deux autres, ou tout simplement demander ca route en cherchant a se faire comprendre.

[Discret]

MERCI de partager

[gecko]

HO p'tain.....J adore du "vrai" camping/bivouac.En couillu

oui t as pris l échange thermique du soir,tu peux aussi avoir le méme effet au levé,
de plus jamais monter sa tente en haut d une "montagne",c est toi le point le plus haut et une décharge de foudre est trés vite arrivé.
s éloigné des trés grands arbres pour le méme probleme mais là tu prends les branches ou l arbre sur la tronche.
éviter de camper proche des arbres qui sont presque tomber,ou en appui sur d autre.

Pour la toilette les romains se servaient d une morceau de bois taillé,pour se racler la "peau".
pour les chaussures,ou tous objet que tu dois porter mais qui dorment dehors,toujour retourner et taper pour faire tomber ce qu il pourrait etre dedans......

en petit rechaud a eau: http://www.pyrene-bushcraft.com/boutiqu ... 900203.cfmle tuyau d echappement passant au milieu avec un robinet, pour la prochaine.